Épisode 35

Write by Mona Lys

Ami-Amour 

Episode 35



***Un mois plus tard***


***Maya***


Bryan : Je veux mon papa.


Moi : Bryan tu le verras vendredi après les cours.


Bryan (faisant la moue) : Mais moi je veux le voir aujourd’hui.


Moi : Chéri il est avec sa famille.


Bryan : Mais nous sommes aussi sa famille.


Cet enfant va finir par me rendre malade avec ses caprices et son intelligence trop avancée. Il me fait le coup à chaque fois et je ne cesse de lui répéter qu’il ne peut pas voir son père en cours de semaine à moins que lui-même ne vienne ici. Mais il n’est pas question que moi je l’appelle pour lui dire de venir sous prétexte que son fils veuille le voir. Je ne veux pas qu’on pense que j’utilise mon fils pour me rapprocher de Ryan. Si ça ne tenait qu’à moi je resterai le plus loin de lui. Sa présence me trouble à chaque fois et j’ai l’impression de suffoquer. Je suis néanmoins heureuse que père et fils s’entendent. Le courant passe aussi bien entre Mika et Bryan. Ryan l’emmène de temps en temps jouer avec son frère. Ils sont inséparables.


Moi (ton ferme) : Bryan tu dors maintenant.


Bryan : Mais je veux mon papa.


Moi : J’ai dit tu dors.


Il se couche en reniflant. Qu’il pleure s’il le veut, il finira par se taire. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait. Je sors de sa chambre et rentre dans la mienne pour dormir. J’ai passé une journée fatigante et une autre m’attend demain. Je dirige ma propre boite de conseillère financière ou audite. Des entreprises viennent vers moi pour analyser leur finance et me demander de l’aide pour la rehausser. La boite n’est pas encore très grande et j’emploie juste 15 personnes mais elle a un très bon rendement. L’argent rentre très bien, c’est d’ailleurs ce qui m’a permis de vivre dans cette petite villa que je loue. Je mets de l’argent de côté pour un jour construire ma maison et y vivre avec mon bébé. Pour l’instant le mariage ne fait pas partie de mes projets. Je suis bien comme je suis avec mon fils. Oui j’aime toujours Ryan et non ce n’est pas à cause de lui que je ne veux pas refaire ma vie. C’est un choix personnel.


Alors que je suis plongée dans un nouveau dossier à étudier je reçois un appel de l’école de Bryan. La personne au bout du fil m’annonce que Bryan a fait un malaise. C’est toute inquiète que je me rends dans son école. Je le récupère et l’emmène à la clinique du jeune Docteur Serge. C’est lui qui m’a suivi quand j’étais enceinte et nous sommes devenus amis. Bryan n’est pas brulant ni rien du tout mais il dit ne pas se sentir bien. Son pédiatre n’étant pas là aujourd’hui, c’est le Docteur Serge qui l’examine un moment puis demande à me parler dans son bureau.


Moi : Qu’est-ce qui se passe Serge ? Qu’est-ce qu’il a ?


Doc Serge : Rien du tout.


Moi : Comment ça rien du tout ?


Doc Serge : Il veut juste voir son père. Il a fait semblant d’être malade en espérant que tu l’appelle.


Je suis sur le cul. Mon fils m’a fait un tel coup juste pour voir son père ? Non mais il est fait de quoi ce gosse ?


Doc Serge : Pourquoi tu ne veux pas appeler son père ?


Moi : Je ne veux pas que sa femme pense que j’utilise mon fils pour me rapprocher de son mari. Je ne veux pas d’histoire.


Doc Serge : Mais là il s’agit du petit. Il a passé ses cinq premières années sans son père et aujourd’hui qu’il a retrouvé son père il veut juste rattraper le temps perdu. Ne lui en prive pas. Tu n’es pas obligée d’être présente à chaque fois qu’ils se voient. Tu peux être dans une autre pièce qu’eux si tu le veux mais ne prive pas ton fils de son père sinon ça risque de jouer sur son psychique.


Moi : Tu as raison. Merci beaucoup. On peut rentrer ?


Doc Serge (souriant) : Oui.


Je retrouve mon fils qui dès qu’il me voit se met à sourire de toutes ses dents. Je me mets à rire et le prends dans mes bras jusqu’à la voiture. Sur le chemin du retour pour la maison j’appelle Ryan pour lui faire un bref résumé de la situation. Je ne sais pas si je pourrai supporter la présence constante de Ryan dans ma maison. D’habitude il vient juste chercher son fils et ils s’en vont mais si Bryan doit faire ce genre de crise chaque jour ça ne va pas être facile. Une vingtaine de minutes après être arrivés à la maison, j’entends le bruit du moteur de la voiture de Ryan dehors. Je suis surprise qu’il soit vite arrivé. Aminata va lui ouvrir. Quand je le vois rentrer dans le salon dans sa chemise dont les trois premiers boutons sont ouverts, mon cœur se trouble. Il faut que je reste loin de lui.


Moi : Tu es très vite arrivé.


Ryan : J’étais sur un chantier pas très loin.


Bryan surgit de nulle part et coure tel un léopard se jeter dans les bras de son père tout nu avec son caleçon sur la tête. Ryan le réceptionne puis s’assois pour lui faire porter son slip.


Bryan : J’ai dit à maman que je voulais te voir mais elle a dit non. J’ai même pleuré hier toute la nuit.


Ryan : Ah bon ? (Me regardant) Et pourquoi tu ne m’as pas appelé ?


Moi : Je ne voulais pas te déranger. En plus tu étais sûrement occupé avec ta famille.


Ryan : Comment ça me déranger !? Vous êtes aussi ma famille que je sache.


Bryan : Je te l’avais dit maman que nous sommes sa famille. Papa je lui avais dit mais elle ne m’a pas cru.


Je roule les yeux. Cet enfant me donne des céphalées.


Ryan : Au fait, ce week-end c’est l’anniversaire de Mika et comme j’ai raté celui de Bryan il y a trois mois je voulais faire pour les deux en même temps pour me rattraper.


Bryan (souriant) : Un anniversaire ? Maman dis ouiiiiii !!!


Moi : Il n’y a pas de souci.


Ryan : Tu seras là ?


Moi : Euh non. C’est votre moment à vous.


Ryan : Ok.


*

*


« Ryan : Allô Maya. »


Moi : Oui Ryan. Tout se passe bien là-bas ?


« Ryan : Euh pas vraiment. Bryan ne fait que pleurer. »


Moi : Quoi ? Mais pourquoi ?


« Ryan : Il te réclame. Il dit n’avoir jamais célébré d’anniversaire sans toi. »


Moi : Passe-le moi stp.


Un bref silence se fait après quoi la voix de mon fils se fait entendre.


« Bryan : Allô maman. Viens stp. »


Moi : Poussin je ne le peux pas.


« Bryan (pleurant) : Mais Mika est avec sa maman et moi non snif. Maman stp viens rester avec moi. Je veux souffler mon gâteau avec toi. »


Dans quoi est-ce que mon fils veut me mettre ? Je ne veux pas aller chez Ryan, je veux rester loin d’eux. Mais sentir la tristesse dans la voix de mon fils me fait me sentir mal. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour le bonheur de son enfant ?


Moi : Ok j’arrive. Passe-moi ton papa pour qu’il m’indique la maison.


Bryan se met à crier de joie et passe le portable à Ryan qui m’indique sa maison. Je me change rapidement et me mets en route. Je reste en contact avec Ryan qui m’indique sa maison au fur et à mesure jusqu’à ce que j’arrive. Je le vois arrêté les mains dans les poches devant une belle et grande maison. Mon cœur se met à battre à l’idée de rencontrer Cynthia. Depuis ma réapparition elle et moi ne nous sommes pas encore vues. Je comprends que ça a dû être un coup dur pour elle d’apprendre que son mari a un autre fils avec celle qui était censée être sa meilleure amie. Je rejoins Ryan qui me conduit jusqu’à l’intérieur où des enfants hurlent, dansent et s’amusent. Bryan qui dès qu’il m’aperçoit vient se jeter sur moi, il est aussi suivi par Mika qui fait pareil. Je l’aime bien le petit. Il est tout aussi adorable. Ryan m’installe à l’intérieur ou je retrouve Olivia et la petite Maya. Elle est surprise de me voir, je lui explique les circonstances et elle m’encourage. Je parcoure du regard la maison. Elle est belle et je reconnais le goût de Cynthia dans la déco. Il y a des photos de Ryan, Cynthia et Mika un peu partout. Ils forment une belle famille. Je ne suis pas du tout à l’aise dans cette maison et mon fils pour qui je suis là est en train de jouer avec les autres enfants. Je vois Cynthia sortie d’une pièce avec un plateau de jus en main. Quand elle me voit ses pas ralentissent. Je me lève en ne quittant pas son regard.


Moi : Bonsoir Cynthia.


Cynthia : Bonsoir Maya.


Moi : Ecoute, je ne suis pas là pour créer des histoires. Je suis là juste pour mon fils. Je m’en irai dans peu de temps.


Cynthia : Ça ne me dérange pas que tu sois là.


Moi : Ok d’accord.


Cynthia : Bon je vais distribuer du jus aux enfants. Je reviens t’en servir.


Moi : Ok.


Il n’y avait aucune expression sur son visage. Bon en même temps je ne m’attendais pas à ce qu’elle saute de joie en me voyant. J’ai mal que mon amitié avec elle ne soit plus comme avant. Elle me manque, je ne vais pas le nier. Je reste encore un peu jusqu’à ce que les enfants soufflent leurs gâteaux après quoi je demande la route. Bryan lui rentrera demain dimanche.


*

*


Un éclat de rire me réveille en sursaut. Je suis censée être seule dans la maison. Aminata n’est pas encore partie ? Elle m’a demandé la permission pour aller voir sa mère à l’hôpital. Je sors du lit et marche lentement vers le salon. Plus je me rapproche plus je reconnais la voix de Bryan. Qu’est-ce qu’il fait ici ? Son père devrait le ramener ce soir à 18h et là il n’est que 15h. Quand j’entre dans la cuisine je vois Bryan et son père en train de faire la cuisine.


Moi : Qu’est-ce que vous faites ?


Ryan : Salut. Bryan a voulu qu’on passe l’après-midi ici plutôt qu’à la maison.


Bryan : Maman on te fait des pattes bolognaises.


Moi : Comment êtes-vous rentrés ?


Ryan : C’est Aminata qui nous a ouvert avant de s’en aller.


Bryan : Maman viens montrer à papa comment tu fais tes pattes.


Moi : Euh je crois qu’il se débrouille très bien.


Bryan : Non il ne fait pas comme toi. Viens stp.


Je me décide à les rejoindre. Nous cuisinons tous ensemble et à chaque fois que ma main touche celle de Ryan je suis troublée. Je crois qu’il l’a remarqué parce qu’il me fixe intensément. Je baisse les yeux. Un moment, en passant derrière moi il pose sa main sur le bas de mon dos. Quelque chose se passe en moi et je laisse tomber un verre qui se brise au sol. Toute paniquée je me baisse pour ramasser les morceaux de verres mais là encore je me blesse au doigt. Merde qu’est-ce qui m’arrive. Je vais me laver le doigt et Ryan comme si ça ne suffisait pas vient me tenir les mains pour m’aider. Je les retire rapidement et les essuie.


Ryan : Pourquoi tu me fuis ?


Moi : Je crois que c’est prêt. On peut passer à table.


Je vais m’enfermer dans ma chambre pour reprendre mes esprits. Il faut que je reste loin de Ryan. Je les rejoins plus tard pour le diner. Il n’y a que Bryan qui anime la table avec des sujets de conversations dont je ne prête même pas attention tellement mes idées ne sont pas en place. Ryan à cause de la chaleur a retiré son polo pour ne rester qu’en débardeur. J’ai hâte que ce diner se termine pour qu’il s’en aille. Je lève les yeux et tombe sur les siens qui sont braqués sur moi. Mais pourquoi il n’arrête pas de me regarder ? Quand nous finissons de manger, il demande enfin la route mais avant il va mettre son fils au lit. J’en profite pour aller me laver. Je vais ensuite boire un verre de l’eau dans la cuisine pour faire passer cette sensation étrange qui est bloquée dans ma gorge.


« Je m’en vais. »


Je sursaute quand j’entends la vois de Ryan dans mon dos. Mon corps se met en alerte.


Moi (évitant son regard) : Ok d’accord. Bonne soirée.


Je m’attends à ce qu’il s’en aille mais non il reste là à me regarder. Je veux aussi détourner mes yeux de lui mais j’y arrive pas. J’ai l’impression qu’ils sont figés. N’en pouvant plus de cette situation, je pose le verre et me dirige vers la sortie de la cuisine. Mais arrivée à son niveau, Ryan me retient par le bras. Le geste est tellement brusque que je me retrouve collée à lui. 


Moi (la gorge nouée) : Ryan…


Ryan : Qu’est-ce qui t’arrive ?


Moi (troublée) : De quoi tu parles ? Ryan stp laisse-moi. Tu dois rentrer chez toi maintenant.


Nos regards encore une fois sont plongés l’un dans l’autre. Plus aucun mot ne sort de nos bouches. Juste nos yeux se parlent. Je vois son visage se rapprocher lentement du mien et ses yeux se baisser sur mes lèvres. Je sens son souffle sur mon visage. J’ai du mal à respirer. Il replonge à nouveau son magnifique regard dans le mien alors que son visage se rapproche encore plus du mien. Il faut que ça s’arrête sinon je risque d’exploser. Ses lèvres sont juste à un millimètre des miennes et moins un elles se touchent. Je meure d’envie qu’il m’embrasse mais je me souviens qu’il ne m’appartient pas. Je me souviens que la dernière fois que je me suis laissée aller, j’ai fini le cœur en mille morceaux. Je me souviens qu’il est le mari de Cynthia à qui j’ai déjà fait assez de mal. Je puise alors en moi le peu de détermination et me dégage.


Moi : Tu devrais rentrer Ryan.


Ryan (se reprenant) : Ok. Ok Bonne nuit.


Moi : Bonne nuit.


Et il s’en va. Ma respiration revient peu à peu à la normale mais mon corps réclame Ryan. J’ai envie de sentir ses caresses et ses baisers sur moi et le sentir lui en moi. Oh purée je suis en train de fantasmer sur le mari d’une autre. Je ne le dois pas. Je ne suis pas ce genre de femme et je ne le serai jamais. Je marche lentement la main sur la poitrine jusqu’à m’adosser sur la table à manger. Il faut que ce feu qui me consume de l’intérieur s’éteigne. Ryan n’est pas à moi, et il ne le sera jamais. Je continue de me répéter cette phrase lorsque j’entends des bruits de pas. Je tourne la tête et vois Ryan qui fonce sur moi avec un air déterminé.


Moi (me levant) : Que fais…


Ses lèvres s’écrasent sur les miennes me faisant avaler ma phrase. Je veux le repousser mais je me surprends à lui rendre son baiser. Nos lèves se mangent et nos langues valsent. Il me fait asseoir sur la table à manger et je sens sa main glisser en mes cuisses. Je n’arrive pas à respirer normalement. Non ! Il faut que je le repousse. Je ne dois pas me laisser aller.


Moi : Ryan… on ne devrait pas… faire ça.


Il ne m’écoute pas. Ses baisers font le tour entre mon cou et mes lèvres. Ses mains se font baladeuses et atterrissent sur mes fesses en dessous de ma robe. Je suis partagée entre l’envie et le refus.


Moi : Ryan… je t’en prie… arrête.


Ryan : Je veux arrêter mais j’y arrive pas. Je ne suis plus maitre de moi Maya.


Je veux parler mais je m’arrête net quand je le reçois en moi. Il me tire vers lui pour mieux me positionner afin de bien se mouvoir en moi. Je laisse tomber mes réticences et enroule mes jambes autour de lui. C’est divin et j’en deviens folle. Je lui enlève son haut pour mieux caresser son corps si bien sculpté. Ryan étouffe mes gémissements en m’embrassant tout en allant et venant en moi. Ça fait 5 ans que je n’ai pas fait l’amour donc j’enchaine orgasme sur orgasme. Plus il va loin en moi plus je le mords et le griffer dans le dos. Je vais finir par le blesser à force de le griffer.


Moi : Ryan…


Ryan : J’adore quand tu dis mon nom. Dis-moi que tu m’aimes Maya.


Moi : Je t’aime Ryan. Oh !


Un spasme plus violent que les autres me secoue. Il m’embrasse à nouveau pour m’empêcher de crier. Lui aussi est secoué et je sens sa semence au fond de mes entrailles. Nous restons collés l’un à l’autre pour reprendre nos esprits. Une fois l’adrénaline descendu je me rends compte de ma bêtise. Je viens de coucher avec un homme marié. Mon corps se raidit et il le sent. Je crois que lui aussi vient de se rendre compte. Il se détache de moi et me regarde tout confus.


Ryan : Maya… je… je.


Je le pousse et cours m’enfermer dans ma chambre. Qu’est-ce que je viens de faire ? Oh mon Dieu je viens de coucher avec un homme marié. Je me laisse tomber sur mon lit et me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me suis réduite au rôle de voleuse de mari. Comment est-ce que j’ai pu en arriver là ? Qu’elle genre de femme je suis ? Coucher avec un homme marié ? Seigneur quel sacrilège !


***Ryan***


Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qui m’a pris de faire ça ? Mes forces, mes résolutions m’ont lâché. Je n’ai fait que lutter contre l’envie de l’embrasser depuis un bon moment et ce petit temps passé dans la cuisine avec les contacts de nos corps m’ont encore plus troublé. J’ai voulu résister mais j’y suis plus arrivé. C’était plus fort que moi. L’avoir si proche de moi m’a fait perdre les moyens. Qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce qui est en train de se passer là dans mon cœur ? J’envoie un message à Cynthia pour lui dire que je ne rentrerai pas dormir cette nuit. Je n’ai pas envie qu’elle me voit dans cet état de trouble. Elle saura que quelque chose s’est passé et je n’ai pas la tête à répondre à des questions sur ce que j’ai fait. J’ai moi-même encore du mal à réaliser. J’appelle Brice pour lui dire que je viens chez lui. Il faut que je lui parle. Comme s’il savait que j’étais au plus mal, il m’accueille avec un verre de whisky sans rien dire. Je le saisi et après avoir salué tout le monde à la volée, je marche jusque dans le petit salon qui est vide. Je vide mon verre et m’en serre un autre que je vide en tournant sur moi.


Brice : Qu’est-ce qui se passe ?


Moi : J’ai fait n’importe quoi.


Brice : Quoi ?


Moi : J’ai fait l’amour à Maya.


Brice : QUOI ?


Moi : Baisse la voix.


Brice : Attends t’es pas sérieux là !?


Moi : Regarde-moi ! J’ai l’air d’avoir une tête à blaguer, en plus sur un sujet pareil ?


Brice : Comment est-ce arrivé ?


Là j’éclate de rire. Comment est-ce arrivé ? Si seulement je le savais.


Moi : C’est arrivé comme ça. Je l’avais tout proche de moi et je n’ai pas pu résister à l’envie de l’embrasser, de la caresser et de lui faire l’amour. Il y avait une force qui m’attirait vers elle et j’ai lutté, je te jure que j’ai lutté mais j’ai perdu le combat. Brice je suis foutu.


Brice : Tu es amoureux de Maya ?


Moi : J’en sais quedal. 


Brice : Tu sais que tu es marié ?


Moi : Merci de me faire me sentir encore plus mal.


Brice : Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ?


Moi : Si seulement je le savais Brice. Si seulement je le savais. (Je me serre un verre et le vide) Et tu sais c’est quoi le pire ?  


Brice : Non.


Moi : C’est que là présentement où je te cause j’ai envie de retourner près d’elle et lui faire l’amour toute la nuit.


Brice : Tu es dans la merde.


Moi : Très grosse merde. La plus grosse des merdes.  


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