Episode 4
Write by Yao Bethuel
Frederic et Elisabeth, tous les deux essoufflés ne bougeaient plus dans le lit.
( Hum ils ont fini de se mettre bien oh les lecteurs. Nous on se contente de lire seulement ????????. Wallayi ils m'énervent même et vous ? ????)
Elisabeth reposait sa tête sur la poitrine de frederic qui, à son tour la caressait en promenant sa main sur son corps.
- As tu aimé ? Demanda t-il
- Oui Frederic bien sûr. Tu es un woody ( garçon en langue Bété) ????
- Ah bon ! S'exclama t-il , le visage scintillant de fierté et d'une grande assurance.
( Regardez quelqu'un hein, adorable lecteur. Tu as fini de maplô mousso des gens et tu es content hum????)
- Oui fredy, tu sais j'ai vraiment aimé tout ça.
- Lisa, j'ai un malaise.
- Quoi ? elle se leva et s'assit sur le lit en ne quittant plus du regard Frederic, inquiète de ce qui le tracassait.
- Tu es....
- Je suis quoi?
- Tu es mariée et ce n'est pas bien ce qu'on vient de faire.
( Hum l'homme deh. Genre il regrette hein ???? c'est pas croyable. Quand tu roulais tes reins là bas la tu nous a invité ????? Tu ne savais pas que c'était la femme des gens. Fredy aussi deh faut pas frustrer certaines personnes qui lisent hein, il y a longtemps ils n'ont rien fait oh ????????).
- J'entends bien ce que tu dis mais... toi et moi ce qui est en train de se passer est plus que fort que nous même. En profitons en n'y pensons plus je t'en supplie????.
- Ok Elisabeth, répondit Fredy le visage angoissé.
Très vite , il devra changer d'humeur car elle demanda de nouveau à repasser à l'action.
Frederic s'y opposait en affichant son désintérêt. Il ne réagissait plus aux caresses de Elisabeth.
Elle l'embrassa langoureusement mais il ne se manifestait toujours pas.
- Arrêtes lisa s'il te plait, demanda
t-il d'une faible voix.
Elle continua toujours en répondant avec une voix pleine de sensualité
- Non, mon chéri. Tanpis pour toi tu m'as rendu folle de toi. Délivre moi plutôt par tes baisers , tes caresses et la fougue de ta hanche.????
- Non ! Non arrêtes s'il te plait.???? Frederic répondit finalement à ses baisers puis l'attouchait avec tellement de tendresse , ce qui provoqua chez elle de légers gémissements par intermittence.
" Je t'adore mon amour, tu es en train de me rendre également fou de toi "
( Hum regardez quelqu'un. Tu n'as pas dit que tu ne veux plus goumou???? L'homme noir deh. C'est pas mieux tu vas fermer ta bouche Frédy, ton semblant tu es dedans là. Arrêtes de nous énerver ????????????)
Continuons de lire cher lecteur, hum qu'est ce qu'on peut faire nous ? ????
Ils s'abandonnèrent de nouveau dans leur exercice libidinal.
En plein dans l'action , animée de gémissements, une présence humaine allait tout arrêter.
- Lisa ? Lisa ? C'etait julien qui frappa à la porte.
Chacun regarda dans les yeux de l'autre avec un air craintif.
- Dépêches toi , vas te cacher dans le placard , murmura Elisabeth
Frederic obéit tel un enfant, ne souhaitant pas etre grondé par ses parents.
( Ah fredy, dépêches toi hein dans affaire de chercher femme des gens la ya la mort dedans oh )
Pendant ce temps, Julien frappait toujours à la porte.
- Lisa, ouvres moi qu'est ce qu'il y a ? Ouvres vas y ????????
Elisabeth s'assura que Frédéric s'est bien dissimulé dans le placard avant de répondre.
- Oui , chéri j'arrive. Répondit-elle avec une voix tremblotante et bousculée par la peur.
" Ne bouches pas Frédéric, restes tranquille. As tu compris?"
- Ok lisa.
Elle peigna soigneusement ses cheveux et dressa le lit à la va-vite avant d'ouvrir la porte.
- Oh chérie. Que faisais tu pendant tout ce temps.
- Désolé je ne me sentais pas très bien j'avais du mal à sortir du lit.
- Ok, tiens je t'ai achetée des bijoux et j'en ai profité pour m'acheter quelques habits.
- Merci Julien dit elle avec un sourire angoissé.
Elle était visiblement perturbée et son mari l'avait remarqué.
- Je te sens préoccupée et mal à l'aise qu'est ce que tu as ?
- Rien, rien mon amour. Je... je... mes menstrues sont venues, cela me torture légèrement.
( Hum femme hein, vous allez nous tuer un jour. Toi tout à l'heure la tu étais en train de goumou comme la soeur de roco et rapidement comme ça tes règles sont venues. Tchiaa.
Les lecteurs regardez la. Vraiment donnez conseils à vos sœurs deh ????)
Julien s'approcha d'elle et la serra dans ses bras.
- Oh lisa. Beaucoup de courage.
Ça va passer. Sois forte.
- Merci
Il se dirigea vers le placard pour y ranger les bijoux de sa femme mais s'aperçut qu'il n'y avait pas de clé sur le battant de sa femme.
Elle feignait de se tordre de douleurs.
- Pourrais tu me donner ta clé s'il te plait ? ????
Elle ouvrit grandement les yeux saisie par la peur.
- Eh je l'ai égarée malheureusement
- Ah tiens j'ai le double de la clé dans ma valise. je vais la chercher.
Elisabeth bondit du lit et detourna son homme de cette idée :
- Eh, Ecoutes mon roi va te laver. Ça peut attendre, elle l'amadoua par un baiser accentué sur le front.
- C'est compris lisa, répondit-il en souriant.
Quand julien fût dans la douche, elle retira la clé qu'elle avait soigneusement rangée dans son soutien-gorge puis l'ouvrit avec assez de précautions, de peur que son mari la surprenne.
- Il se lave, habilles toi rapidement et pars s'il te plait.
- Tes enfants sont au salon ?
- Ah arrêtes, cesse de parler et commences à t'habiller.
Les murmures parvenaient à julien mais il ne comprenait absolument rien.
- Lisa ? Qu'est ce qu'il y a ?
Elle s'effraya et répondit d'une voix hésitante.
- Je suis en ligne avec ma camarade.
- Ok.
- Dépêches toi, reprit elle en s'adressant à Frédéric.
Il s'habilla rapidement mais n'eut pas le temps de porter son dessous.
- Ce n'est pas grave, vas y comme ça. Des que tu sors tournes à gauche c'est l'entrée secondaire qui est moins fréquentée par la famille. D'accord ?
- Ok
Il s'eclipsa sur la pointe des pieds.
A peine qu'il soit parti, julien sortit de la douche. Il constata que le placard était ouvert.
- As tu retrouvé maintenant la clé?
- Oui oui , euh c... c'était en bas du lit. Je me demande comment est ce qu'elle a pu se glisser la bas.
- Remercie le bon Dieu alors.
- oui oui
Les minutes qui suivirent, son homme se mit à l'attoucher brûlant d'impatience de lui faire l'amour.
Elle retira ses mains qu'il avait encerclés autour de sa hanche.
- S'il te plait, pas aujourd'hui.
Je souffre du bas-ventre. Je....
Ses plaidoiries ne suffiront pas à etouffer l'ardeur de son mari qui finit par satisfaire sa libido.
Elle était fatiguée et se tordait réellement de douleurs sous les va et vient de son homme.
- Ahi Ahi , cria t-elle
(Hum les gars Ahi, n'importe quoi couches toi la bas il va "prendre son pied". Tu as donné a fredy non. Tu vas aussi lui donner parce que c'est ton mari, quittes là bas????????)
Elle ne se releva plus pendant des heures après que son homme eut finit. La fatigue la clouait au lit et lui donnait l'air d'un voleur que la foule avait lynché.
Son téléphone se mit à sonner.
Elle devina que c'était fredy.
- Oui allô.
C'est bien lui.
- Tu es bien rentré?
- Oui
- Tout s'est bien passé sur le chemin j'espère?
- Oui oui
- Ok je te recontacte plutard.
Elle raccrocha le téléphone puis referma les yeux.
Son homme ne tarda pas à la questionner :
- Qui est ce ?
- Ouf, c'est ma cousine qui vient de rentrer du village. Elle était venu faire une course rapide à Abidjan. Malheureusement elle n'a pas eu le temps de venir nous voir.
- Ah ok.
Les lectrices , vous êtes fortes hein. J'espère que vous n'êtes pas de vrai VI( se dit d'un menteur) comme Elisabeth
Vous voyez les gars, les femmes vont nous tuer deh. Hum.
On va faire comment quand tu es fan ( amoureux) tu deviens comme un enfant mongole ( enfant ayant perdu le contrôle de ses facultés psychiques) tout ce qu'on dit tu avales seulement????
[ Le lendemain à 19h ]
La famille entière avait les yeux rivés sur l'écran de la télévision. Julien et ses enfants se délectaient à suivre un film d'horreur.
Pendant ce temps christelle, l'aide ménagère reliait sa chambre à la véranda, enlevant puis classant les vêtements qu'elle avait pris le soin de laver la veille.
Elle s'arrêta par moments au salon pour jeter un coup d'oeuil sur le film qui faisait monter l'adrénaline des enfants au point de pousser des cris en s'accrochant aux fauteuils.
Elle s'immobilisa pendant une dizaine de minutes captivée par une scène.
- oh mon Dieu, disait elle en riant
- Oh mon Dieu ! Christelle ?
- Oui madame
Elisabeth venait de sortir de sa chambre l'air énervé.
- Tu as encore oublié de t'occuper de certains habits ? ???????? Bon sang.
- Madame
- Madame quoi ?
- J'ai lavé tous les habits qui se trouvaient dans la corbeille.
- Non tu ne l'as pas fait. ???? sinon c'est quoi ce dessous. Ça tu en a fais quoi ? Tu aurais voulu que je le lave à ta place ?
- euh...ma.... ma... , Christelle avait le visage crispé et apeuré.
- Vas y parles tu as perdu la langue ou quoi. Insista Elisabeth furieuse.
- Ce dessous appartient à l'homme qui sortait prudemment de votre chambre hier, il ne s'est pas rendu compte que c'était tombé. Apparemment il n'a pas eu le temps de le porter, donc......
Elisabeth coupa la parole à l'aide ménagère et mit son index sur sa bouche, lui signifiant de se taire.
- Viens , l'appella t-elle d'une douce voix avec la gestuelle de la main.
Elisabeth très inquiète de ce que venait de dire l'aide ménagère, voulu s'assurer que son mari n'avait rien entendu. Elle l'appela sciemment.
- Julien ? Julien ?
Il ne répondit pas
- Julien ?
Les enfants le tapotèrent sur la cuisse.
- Papa? Papa ?
Il se reveilla en sursaut
- Oui qu'est ce qu'il y a , demanda t-il
- Maman t'appelle.
- Oui lisa , il se retourna en frottant ses mains contre ses yeux.
Elisabeth fit un soupir de soulagement, il dormait donc il n'aurait rien entendu.
- Non mon amour, continue de dormir. Plutard on en reparlera.
- Ok acquiesça t-il en s'abandonnant de nouveau dans le sommeil duquel il fut brusquement arraché.
Elisabeth se hissa pour tirer la main de christelle et la conduisit dans l'une des chambres.
- Écoutes, tu n'a rien vu. Tu as compris. Cela restera un secret entre toi et moi.
- Oui Oui madame répondit elle en fixant le sol, l'air gêné.
- Tiens, Elisabeth lui tendit une liasse de billets de dix mille frs cfa et ajouta. " c'est pour toi, donnes moi ce dessous et vaques à tes occupations comme d'habitude. Fais attention à ta langue si tu ne veux pas perdre ton boulot. Compris ?
- Oui madame ????????
Christelle tremblait en acceptant cette forte somme d'argent qui était le triple de son salaire.
Elle sortit de la chambre et essaya de normaliser sa demarche qui fut légèrement modifiée par la peur de porter ce lourd secret.