Épisode 40
Write by Mona Lys
Ami-Amour
Episode 40
***Deux mois plus tard***
***Cynthia***
Je me rends chez ma mère ce matin pour lui apporter des cadeaux que je lui ai acheté pendant mes nombreux voyages. J’adore mon travail et je le vit pleinement. On rencontre du monde dans l’avion et on voit même des gens connus. C’est vrai que des fois c’est un peu épuisant mais quand on aime son travail on trouve la force de continuer. Depuis que j’ai commencé à travailler je me sens plus épanouie. Ce travail m’a même permis de surmonter mon divorce d’avec Ryan. Mais il n’y a pas que mon travail. Il y a aussi Dénis. Un véritable gentleman. Il est un amour ce mec. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de lui. Mais bon je ne me précipite pas et lui non plus. On va molo molo dans notre relation. J’ai cru que je n’allais pas me remettre de mon divorce mais grâce à lui j’y suis arrivée. C’est vrai que je n’ai pas passé le cap à 100% mais je ne suis plus chagrinée quand je pense à Ryan. Je le vois dorénavant comme le père de mon fils et un ami parce que oui s’il doit se mettre avec Maya je devrai le voir comme un ami, voire un beau-frère parce que Maya c’est ma sœur. Mon divorce a fait couler beaucoup d’encre dans ma famille surtout chez ma mère. Elle n’a cessé de me dire que je suis stupide de divorcer. Je ne lui ai pas donné les vraies raisons ou du moins je n’ai pas évoqué le nom de Maya. Je ne veux pas qu’on fasse une réunion sur elle et que son nom se promène dans la bouche de tout monde au village. Elle n’a pas besoin de ça, encore moins dans son état. Ce qui est arrivé est arrivé point. Dès que maman me voir franchir le salon elle se met à taper ses mains.
Maman : J’allais justement t’appeler. Cynthia, qu’est-ce que Maya fait avec ton mari ?
Moi (m’asseyant) : De quoi tu parles ?
Maman : Du fait qu’elle sorte avec ton mari et qu’elle soit même enceinte de lui. Parait-il même qu’ils ont déjà un fils.
Moi : Maman laisse tomber.
Maman : De laisser tomber ? Cynthia c’est donc Maya qui t’a volé ton mari ?
Moi : Maya n’a rien volé. Ryan et moi avions divorcé parce qu’il n’y avait pas vraiment de l’amour entre nous.
Maman : Quel amour ? Est-ce que c’est l’amour on mange ? On te parle d’un architecte tu parles d’amour. Tu avais trouvé un homme qui prenait soin de toi et de moi et voilà que pour les fesses d’une traitresse tu le laisses.
Moi : Maya n’est pas une traitresse.
Maman : Si elle l’est. C’est une mauvaise amie et moi-même je doutais d’elle. Je savais que son trop grand cœur et sa grande gentillesse cachaient quelque chose. Elle est comme sa mère. Tu vois le papa de Maya, c’est moi qui le voulais mais sa mère m’a doublé pour sortir avec elle. Mais comme sur terre tout se paye, il est mort.
Moi (m’énervant) : Maman tu n’es pas sérieuse là ? Tu oses parler de la mort du père de Maya comme quelque chose de banale. Tu t’acharnes sur Maya pourtant c’est grâce à elle si aujourd’hui toi et moi sommes assises là en train de parler. C’est elle qui a pris soin de moi quand tu m’as foutu à la porte. Elle m’a nourrit jusqu’à ce que j’aie un boulot. C’est grâce à elle que Ryan est devenu ton gendre parce que si ça n’avait été que toi et tes frères jamais je ne me serais mariée.
Maman : Et puis où est ce mariage hein ? Dis-moi ! J’aurai préféré que tu ne te marie pas au lieu de me faire de nouveau honte dans ma famille. Les gens ont commencé à parler de moi en disant que c’est toujours ma fille que les hommes laissent.
Moi : Maman cite-moi dans ta famille, parmi tes nièces les noms de celles qui sont mariées, non, dotées. Dis-moi si une seule fois un homme est venu faire côcôcô de l’une ? Il n’y en a pas. Je suis la seule à avoir eu ces privilèges alors ce n’est pas parce que ça n’a pas marché que je suis maudite. Dans la vie on passe par beaucoup de chose et le plus important c’est d’en tirer des leçons pour ne plus reprendre les mêmes erreurs. J’en ai appris de mon mariage avec Ryan et ce n’est parce que nous avons divorcés que je ne vais plus penser à me marier. J’ai décidé de ne plus retourner dans cette vie de débauche que je menais. Aujourd’hui je sais comment marcher, quels choix opérer pour atteindre mes objectifs. Je ne vais pas laisser un divorce me mettre à terre. Je préfère divorcer pour être heureuse que d’être mariée et malheureuse. Si c’est pour l’argent que tu t’inquiètes, je travaille maintenant et je pourrai te donner de l’argent mais comprends bien une chose, je vais rencontrer un autre homme et je vais fonder avec lui une famille heureuse. Si on vient avec la dot, refusez si vous voulez. De toutes les façons vous avez déjà mangé ma dot donc ça ne fera rien si vous n’en mangez plus. En tout cas je ne vous supplierai plus. Je t’enverrai une carte d’invitation pour mon mariage. Libre à toi de venir. Tiens voici tes cadeaux.
Maman : Tu vas où ?
Moi : Je vais voir MON FILS et MON EX MARI qui vivent CHEZ MAYA.
Maman : Quelle bassesse !
Moi (sortant) : Bonne journée maman.
Maman (hurlant) : Je te dis en même temps. Je ne veux pas voir un autre homme que Ryan dans ma maison.
Je sors avec le cœur léger. Je ne suis pas en colère mais heureuse. Je l’ai dit, je ne laisserai plus quoi que ce soit ou qui que ce soit me voler ma joie. Je suis maitresse de ma vie maintenant. Dénis m’appelle et je lui indique où je suis. Comme il n’est pas loin il vient me chercher dans sa voiture. Quand je vois son beau sourire mon cœur s’emballe mais bon pas de précipitation. Je l’embrasse avant qu’il ne reprenne la route. Dénis aussi travail à l’aéroport mais dans un autre domaine, nous nous voyons le plus souvent sauf quand mon équipe et moi durons dans un autre pays.
Dénis : Ca a été avec ta mère ?
Moi : Bof les mêmes histoires. Pourquoi j’ai divorcé ? Les mauvaises langues qui rient d’elle, bref. Elle m’a même dit qu’elle n’accepterait pas un autre homme dans ma vie.
Dénis : Je suis donc déjà disqualifié d’avance.
Moi : Pourquoi ?
Dénis : Je fais comment si je veux demander ta main ?
Moi : J’ai dit qu’on allait prendre notre temps.
Dénis : Oui mais on y aboutira de toutes les façons.
Moi : On fera donc sans eux. Je ne serai pas la première personne à me marier sans parents.
Dénis : Espérons que tout s’arrange avant.
Moi : Hum.
Nous arrivons devant la maison de Maya où il gare derrière la voiture d’Olivia.
Dénis : Je ne pourrai pas descendre les saluer. J’ai un rendez-vous important. Tu leur passeras donc le bonjour de ma part.
Moi : Sans faute.
Dénis : Je t’aime.
Moi : Moi aussi.
Je l’embrasse et descends de la voiture avec mes paquets qui contiennent des cadeaux pour les enfants. Vraiment quand tu as beaucoup d’enfants ce n’est pas facile. Quand tu achètes pour l’un tu acheter pour l’autre. Lol, mais j’aime ça, leur apporter des cadeaux. Dès que Junior me voit il hurle mon nom et les autres apparaissent d’un seul coup. Ils viennent tous se jeter sur moi au point où je manque de tomber. Je réussi à rejoindre mes copines au salon et donne à chacun son cadeau. Mon cœur se réjouit quand je vois Mika en pleine forme et heureux. Je l’avais dit que Maya prendrait bien soin de lui. J’ai certes eu mal quand j’ai su pour elle et Ryan et ça m’a aussi fait mal de divorcer pour qu’ils puissent se remettre ensemble mais aujourd’hui je ne ressens plus cette douleur, enfin elle n’est plus aussi intense. Il m’a fallu me séparer de Ryan pour voir qu’en effet ce qui était entre nous ce n’était vraiment pas de l’amour. C’est d’ailleurs ce qui me permet d’aller de l’avant.
Moi : Maya, deux mois que Mika est avec toi et puis il est devenu joli comme ça.
Maya : Donc il était comment ? Pardon n’insulte pas mon fils. On dit quoi chez toi ?
Moi : Ca va oh. Je suis allée voir maman.
Maya : Comment elle va ?
Moi : Elle est toujours dans ses délires. Mais moi je ne la gère plus. Olivia c’est comment avec l’histoire avec tes sœurs et Honorine ?
Moi : Hum Brice dit de les laisser comme ça. Que ça ne sert à rien de porter plainte contre Honorine surtout que les histoires datent de longtemps. Je la laisse donc avec Dieu. Ses filles quant à elles je ne sais pas. Je sais juste que Stéphane a demandé le divorce et Alex a quitté le pays. Je ne sais pas si elle est revenue. Ma chère ne parlons plus d’elle. Maya a un sérieux problème ici.
Moi : Lequel ?
Olivia : Elle a envie de faire crac-crac boum boum mais elle fait le malin.
Moi : Ahii Ryan n’est pas là ?
Maya : Pardon ne me met pas dans les histoires. Je ne veux pas lui donner de faux espoirs. Lui et moi c’est mort donc même si ma libido veut me tuer, j’ai ka mouri ça va fini.
Olivia : Eh orgueil de femme.
Moi (riant) : Vraiment.
Je prends mon portable et envoie un message à Olivia. « Et si on la laissait seule avec Ryan un peu ? Peut-être que ça lui remettra les idées en place. » Elle me répond ok avant de lever la tête vers Maya.
Olivia : Ah avant que je n’oublie, j’irai avec Mika et Bryan. Emmanuel et Junior me demandent toujours de les emmener vivre quelque jour avec nous pour qu’ils puissent bien jouer ensemble.
Maya : Mais et les cours ?
Olivia : Ils sont dans la même écolé et prenne le même car donc ça ne posera pas de problème.
Moi : Moi-même je voulais les prendre pour passer un peu de temps avec eux pendant mes jours de repos. Ça te permettra aussi de te reposer un peu.
Maya : Hum avec vous deux je sais que ce n’est pas la peine que j’essaye de résister. C’est compris.
***Maya***
Je ne supporte plus ce qui m’arrive. Ma libido est complètement décuplée. Je meure d’envie de faire l’amour et le pire dans tout ça c’est que Ryan est dans cette maison avec moi, en plus seul maintenant que les enfants sont partis avec leur nounou. Le voir tous les jours ne m’aide pas vraiment. Je dois m’éloigner de lui. Je l’ai même commencé. À chaque fois qu’il est dans une pièce, j’évite d’y mettre les pieds même si j’ai besoin de quelque chose. À chaque fois que je le vois ou qu’il est proche de moi, une chaleur m’envahit et une envie de lui sauter dessue me prend. Vivement que j’accouche pour avoir une libido normale ou mieux, même plus de libido. Il est assis au salon en train de travailler sur son ordi. Il a juste sur lui un débardeur et une culotte mais il est tellement sexy que j’en suis troublée. J’ai diné dans ma chambre parce que je l’évite. Je sors de ma chambre et vais déposer ce que j’ai utilisé pour mon diner dans la cuisine. Nos regards se croisent quand j’arrive au salon. On reste là à se regarder jusqu’à ce que je ne le supporte plus. Il faut que je résiste. Je retourne dans ma chambre pour me mettre au lit. Dormir me fera oublier cette envie stupide de faire l’amour.
1h de temps que je suis au lit et je n’arrive pas à dormir. Satané libido. Il faut que j’aille boire de l’eau. Mon regard croise à nouveau celui de Ryan mais je détourne rapidement le mien puis continue ma route. Je retourne dans ma chambre réessayer de dormir. 45 minutes et rien. Merde ! Merde ! Et remerde ! Bon comme je ne veux pas aller vers lui, je vais l’attirer vers moi. Je retire mon gros pyjama pour une robe transparente en dentelle et le caleçon qui va avec. La robe m’arrive à peine sur les fesses et le caleçon m’entre à peine. Je mets par-dessus un mini peignoir en tissus que je n’attache pas. Je souffle et sors encore une fois. Je fais des allés retours entre la cuisine et chambre en essayant de marcher le plus sensuellement possible. Difficile d’être sexy avec un gros ventre. Comme il ne réagit pas je fais semblant de chercher quelque chose. Je m’arrête devant lui avec tout mon gros corps exposé à sa vue.
Moi : Tu n’aurais pas vu la chaine que j’ai portée aujourd’hui ?
Il lève la tête en parcourant tout mon corps de mes pieds à mon visage ?
Ryan : Ta chaine est encore sur ton cou.
Moi (touchant la chaine) : Euh oui c’est vrai. Et les boucles qui vont avec ?
Ryan : À tes oreilles.
Moi : Ah ok.
Je vais dans ma chambre complètement déçue. Il faut que j’essaye autre chose. Je retire le peignoir et me redirige au salon en cherchant n’importe quoi à lui demander.
Moi : Euh au fait je cherche mon vernis rouge. Je voulais le mettre ce matin mais j’ai été occupée à autre chose.
Ryan (souriant) : Maya depuis le mois passé tu as donné tes vernis bleu et rose à Aminata parce que tu n’avais plus envie de les mettre. Tu n’as jamais eu de vernis rouge.
Moi (exaspérée) : Tu ne connais pas toutes mes affaires donc tu ne peux pas savoir ce que j’aie ou n’aie pas. Mtchrrr.
Je retourne toute énervée dans ma chambre. Qu’est-ce qu’il croit ? Que je vais lui dire de me faire l’amour ? Mtchrrr n’importe quoi. Je vais dormir même ça va finir.
***Kylian***
Le spectacle de Maya me fait marrer. Je sais exactement ce qu’elle veut mais je fais genre. Je veux la pousser à bout. Elle me fait trop souffrir donc il faut que je l’énerve. Moi aussi j’ai grave envie d’elle mais je me retiens, pour le moment. Elle passe encore pour se rentre sur la terrasse et retourne dans sa chambre. Quand elle refait le même tour pour se rendre dans la cuisine, je retire mon débardeur et la rejoins dans la cuisine en faisait mine d’y aller chercher quelque chose. Elle est arrêtée devant le frigo dans lequel elle regarde à la recherche de je ne sais quoi. Elle finit par fermer le frigo et quand elle se retourne, elle me rentre là-dedans.
Maya : Non mais qu’est-ce que tu fous ici ?
Moi : Je venais me chercher de l’eau à boire.
Maya (parcourant mon torse) : Et tu es obligé d’être torse nu pour ça ?
Moi (souriant) : J’ai chaud.
Maya : Mtchrrr.
Elle me pousse et pars. Je retourne dans le salon éteindre mon ordi parce que je sais que je n’arriverai plus à travailler. Quand j’entends la porte de sa chambre s’ouvrir à nouveau, je me précipite vers. Nous nous rentrons encore là-dedans.
Maya : Non mais ça ne va pas ? Qu’est-ce que tu fous encore ici ?
Moi : Je partais dans ma chambre.
Maya : Tu ne pouvais pas faire attention ? Tu as failli me faire mal. Et puis pourquoi tu ne t’habilles pas ? Tu te crois chez toi ou quoi ?
Je me mets à sourire ce qui l’énerve.
Maya : Attends tu es en train de te foutre de moi là ?
Moi : Pourquoi est-ce que tu ne me dis pas ce que tu veux ?
Maya : Ce que je veux ? Et qu’est-ce que je veux ?
Moi (me rapprochant d’elle) : Je ne sais pas, à toi de me le dire.
Maya (perturbée) : Je ne vois pas de quoi tu parles. Ryan va t’habiller.
Moi : Pourquoi ? Je te trouble ?
Maya : Jamais.
Moi : Tu veux que je te fasse l’amour ?
Maya (beuguant) : Qu… quoi ? Jamais de la vie. Plus jamais tu ne me toucheras. Je ne le veux même…
Je fonds mes lèvres sur les siennes. Elle frémit. J’approfondis le baiser en même temps que ma main commence une balade de sa cuisse à ses fesses que je caresse. Elle ne revendique pas, ne me repousse pas. Elle répond à mon baiser et gémit entre mes lèvres. Je me fais vraiment violence et m’éloigne d’elle.
Maya : Qu’est-ce que…
Moi : Tu as dit que tu ne voudrais plus jamais que je te fasse l’amour donc je ne le ferai pas. Bonne nuit Maya.
J’entre dans ma chambre et ferme la porte le sourire aux lèvres. Elle va finir par flancher. Je retire ma culotte lorsque je l’entends taper à ma porte. Elle n’attend pas que je lui demande d’entrer qu’elle le fait et quand elle me voit arrêté en caleçon elle beugue mais fait genre.
Maya : C’était quoi ça tout à l’heure ?
Moi : Quoi ?
Maya : Tu m’embrasses sans mon accord et tu t’arrêtes encore sans mon accord. Ça ne se fait pas d’allumer une femme enceinte et de la laisser comme ça. Tu sais quelles sont les conséquences que ça aura sur les petites ? Lorsqu’on ne va pas terminer quelque chose on ne la commence pas.
Moi : Tu veux que je te fasse l’amour ?
Maya : Jamais.
Elle sort en claquant la porte. Je compte jusqu’à trois et elle rentre de nouveau.
Maya : Ryan !
Moi : Oui Maya.
Elle me regarde sans rien dire et se retourne pour s’en aller. Bon se jeu a assez duré. Avant qu’elle ne sorte je lui saisis le bras pour la faire retourner et l’embrasse. Elle répond directe et gémit. Je la colle au mur pour mieux approfondir le baiser.
Moi (entre les baisers) : Dis-moi ce que tu veux Maya.
Maya : Ryan !
Moi : Dis-moi ou j’arrête et cette fois je fermerai ma porte à clé pour plus que tu reviennes.
Elle ne dit rien mais rend le baiser encore plus intense.
Moi : Maya !
Maya : Fais-moi l’amour Ryan.
Moi : Redis-le !
Maya : Fais-moi l’amour.
Je me mets à peloter son derrière lorsqu’elle me pousse.
Maya : Attends, que les choses soient claires. Ce n’est pas moi qui veux que tu me fasses l’amour, c’est toi qui m’as sauté dessus.
Moi (l’embrassant) : Donc je peux arrêter ?
Maya : NON mais c’est toi qui a fait que j’ai envie donc tu dois aller jusqu’au bout. On est d’accord que c’est toi ?
Moi (souriant) : D’accord. Maintenant viens.
Je l’allonge sur le lit et parsème à nouveau tout son corps de baisers une fois l’avoir déshabillé. Elle me supplie de la prendre directement mais je la fais languir. Je m’insinue entre ses cuisses pour la torturer encore plus. Elle gémit à tue-tête toujours en me suppliant de la prendre. J’attends encore une dizaine de minute avant d’exhausser son vœu. Elle s’agrippe tellement fort au drap du lit que j’ai l’impression qu’elle va le déchirer. Je me sens tellement à l’aise là en elle que je ne veux plus sortir. Je veux rester comme ça pour toujours. Je l’ai dit, je ferai tout pour la reconquérir et j’y arriverai.