Épisode 7
Write by Mona Lys
Ami-Amour
Episode 7
***Olivia***
Cynthia : Tu veux que je vienne avec toi pour t’aider à fermer leurs clapets à tes sœurs et leur sorcière de mère ?
Moi : Non ça va. J’y arrive pour l’instant mais si je suis bloquée je t’appelle en renfort.
Cynthia : Tu es sûre que tu ne veux pas que je vienne leur montrer mon dernier jeu de jambes ? Nous les Guérés on mange l’homme oh donc si elles ont s’amisé je vais bouffer leur un côté souèèè. En un genre façon là, tu vois non ?
Moi (riant) : Reste ici d’abord et si ça chauffe je te bipe et tu apparais.
Cynthia : Ça marche. Je fais un gros bisou à ton père.
Maya : Moi aussi.
Moi : C’est compris. Bon j’y vais à plus. Je vous aime.
Elles : Nous aussi.
Je dois me rendre aujourd’hui en famille pour voir mon père. Je vais le voir une à deux fois par semaine quand mon emploi du temps me le permets. Je suis Olivia TOUALI issus d’une famille de 4 filles dont je suis la deuxième. Alex est l’ainée, moi la deuxième, Axelle la troisième et Anaïs la dernière. Moi je n’ai pas la même mère qu’elles. Ma mère est morte quand j’avais 15 ans et c’est là que mes malheurs ont commencé. Je ne m’entends pas avec ma belle-mère et ses filles. Seul mon père m’est précieux dans cette famille. Mon père était marié à ma mère qui mettait du temps à enfanter. Après 5 ans de mariage sans enfant la belle-famille de ma mère ont imposé une femme à mon père. Bien entendu celui-ci ne voulait pas mais ma mère étant une femme tellement douce a encouragé mon père à accepter parce qu’elle ne voulait pas qu’il se les mette à dos pour elle. Il a céder au souhait de sa femme mais ne touchait pas sa nouvelle femme. Il a fallu encore ma mère pour l’y pousser. C’est ainsi qu’est né Alexandra ma grande-sœur. Aussitôt Alex née que ma mère aussi est tombée enceinte ce qui a rendu mon père fou de bonheur. Il voulait même prendre une autre maison dans laquelle il irait vivre avec ma mère loin de sa deuxième femme de qui il n’était marié que coutumièrement. Durant toute mon enfance je n’ai cessé d’assister à des disputes par ci par là entre ma mère et sa coépouse. Ma mère faisait tout pour l’ignorer mais elle insistait. Ma belle-mère Honorine refusait que je m’approche de ses trois filles qui elles aussi se prenaient pour les fesses du monde. Un jour ma mère a commencé à se plaindre de douleur au ventre et avant même qu’on ne l’envoie à l’hôpital elle avait rendu l’âme. Les analyses n’ont rien révélé mais tout au fond de nous, nous savions que ça venait de l’autre. Les années ont commencé à être pires les unes que les autres. Je me faisais maltraiter en l’absence de mon père qui était un grand homme d’affaire mais je n’osais lui en parler parce que sa santé commençait à se dégrader. Et un jour quand j’avais 17 ans, bam, il s’est écroulé. Il a fait une crise d’AVC et à son réveil il était paralysé de tout son corps. Seul son bras gauche a été épargné. Il arrive à parler mais difficilement avec sa bouche penchée sur un côté. Sa femme plutôt que de s’occuper de lui a pris une servante pour s’en charger et elle en retour s’est accaparé de tous les biens de mon père. Elle a mis la main sur tout puisqu’après la mort de maman ils se sont mariés légalement et jusqu’à aujourd’hui c’est elle qui gère la fortune de mon père. Bien évidement elle m’a éloigné de la fortune. Je ne recevais plus rien comme argent et je me faisais toujours maltraitée. Mon père me disait que je devais quitter la maison mais moi je refusais de le laisser seul entre les mains de cette femme et de ses filles. Mais un jour j’y aie été contrainte quand mon père m’a supplié en pleurant. La vue de ses larmes m’a brisé le cœur et c’est comme ça que j’ai quitté la maison. Il avait réussi avec l’aide de sa servante à avoir 200 000 FCFA dans son coffre-fort qu’il m’a donné pour que je me débrouille avec. Quand Honorine l’a découvert elle a chassé la fille pour prendre une autre qu’elle a encore chassé et ainsi de suite jusqu’à ce que depuis 3 ans maintenant elle ait gardé Ahou l’actuelle servante de mon père. Les évènements se sont enchainés et j’ai rencontré les filles à l’Université et nous avons aménagés ensemble.
Aujourd’hui je travaille même si je ne gagne pas des millions mais avec mon indépendance ni ma belle-mère ni ses filles ne peuvent me maltraiter. Tout ce qu’elles font maintenant c’est me rabaisser à tout bout champ. Me traiter de tout ce qu’elles veulent mais moi je m’en fiche. Ma seule priorité quand je vais dans cette maison c’est de passer du temps avec mon père. Ma prière aujourd’hui c’est de réussir afin de le sortir de cette maison et prendre soin de lui convenablement mais je suis heureuse parce que sa servante le fait bien et c’est d’ailleurs avec elle seule que je m’entends dans cette maison. Quand j’arrive je les retrouve toutes sauf Axelle au salon en train de regarder la télé. Je les salut à la va vite et prend la direction des escaliers mais Honorine ma belle-mère me rappelle.
Moi : Oui.
Honorine : Assieds-toi. (J’obéis) Alors comment ça va le travail ?
Moi : Ça va.
Honorine : Ah, donc comme ça va tu peux prendre en charge les soins de ton père.
Moi : Je pensais qu’il y avait déjà l’argent pour ça ? En plus avec son assurance maladie tout est pris en charge.
Honorine : Oui mais ça ne suffit plus. Nous aussi nous avons des charges. Je dois continuer à payer les cours de ta petite sœur Anaïs et la maison d’Alex.
Moi : Mais Alex travaille donc elle peut se prendre en charge toute seule et tu peux utiliser l’argent que tu prends pour payer son appart pour les soins de papa.
Alex : Parce qu’on t’a dit que je gagne des millions.
Moi : Aux dernières nouvelles tu étais la pute d’un fils à papa donc tu gagnes deux fois plus que ton salaire rien qu’en écartant tes jambes.
Alex : Non mais tu es malade ? Mais moi au moins j’ai un homme qui prend soin de moi. Et toi tu en es où ? C’est la coagulation qui va te tuer ici. Je suis sûre que c’est parce que tu es nulle au lit que le père de ton fils t’a largué pour aller se marier avec ta petite sœur. Kpaa.
Moi : Et toi c’est parce que tu n’es rien qu’une prostituée que Nick LEVRY a préféré épouser une fille de la rue que toi.
Honorine : Ca suffit maintenant. Olivia ce que les autres font avec leur argent ne te regarde pas. Moi je te parle de toi.
Moi : Je prends déjà soin de mon père et je continuerai à le faire.
Je les laisse et monte rejoindre mon père dans sa chambre. Ahou sa servante est en train de lui donner à manger lui étant assis dans son fauteuil roulant. Quand il me voit il se met à sourire. Je vais l’enlacer très fortement en retenant mes larmes. À chaque fois que je le vois dans cet état j’ai les larmes aux yeux. Je prends son plat des mains d’Ahou et lui donne à manger.
Ahou : Grande sœur tu es bien arrivée même. Il avait dit que s’il finissait de manger on allait t’appeler.
Moi : Il me manquait trop. Ça va ici ?
Ahou : C’est même chose oh mais bon je ne les gère plus. Chacun est de son côté.
J’essuie la bouche à mon père après avoir fini de lui donner à manger et à boire.
Moi : Comment tu vas papa ?
Papa (parlant difficilement) : Je vais… bien. Tu es… toute… belle.
Moi (émue) : Merci papa. Tu prends bien tes médicaments ?
Papa : Oui… Je ne veux… pas… que tu me frappes.
J’éclate de rire en essuyant au passage une larme de tristesse qui menace de tomber.
Moi : Tu as intérêt. Je t’aime mon petit papa.
Papa : Je t’aime… ma… princesse. Quand… est-ce que tu me… présente un homme ?
Moi : Pas pour l’instant papa. Ma priorité c’est de gagner beaucoup d’argent pour te faire sortir de cette maison. C’est toi mon homme pour l’instant.
Papa : Moi je veux… mourir… en te sachant… avec un homme bon… qui prendra soin de… toi comme tu le mérites.
Moi : Ça viendra papa et tu ne mourras pas de sitôt.
Je pose ma tête sur ses jambes invalides et il pose sa main valide sur ma tête qu’il se met à caresser. Nous restons ainsi pendant plusieurs minutes puis je me décide de mettre un film pour qu’on le regarde ensemble. Ahou m’aide à le faire asseoir sur son lit sur lequel je le rejoins pour regarder le film. Le film fini nous discutons encore ensemble de tout et de rien jusqu’à ce qu’il soit l’heure pour moi de partir.
Moi : Je m’en vais mais je te promets de revenir d’ici après-demain pour t’embrasser.
Papa : Tu vas me… manquer.
Moi : Toi aussi.
Papa : Regarde… sous le… fauteuil… j’ai… quelque chose… pour toi.
Je regarde et vois une enveloppe dans laquelle je découvre 150 000 FCFA.
Papa : C’est… pour… tes besoins.
Moi : Mais papa c’est à moi de prendre soin de toi pas l’inverse. Je ne peux pas l’accepter.
Papa : Je n’ai pas… su… te protéger… mais… je ne vais pas… te laisser… te débrouiller seule… pour survivre. Tu es… le seul souvenir que j’aie… de la seule… femme… que j’ai tant… aimé.
Je ne peux plus retenir mes larmes de couler en voyant les siennes couler. Je me couche à nouveau sur ses jambes et il me caresse les cheveux. J’entends aussi Ahou renifler. C’est toujours comme ça quand je viens le voir. C’est avec le pincement au cœur que je le quitte. Je donne des instructions à Ahou et un peu d’argent avant de partir. J’ai envie de revenir vivre ici mais lui ne veut pas. Il dit que si je viens je risque de subir le même sort que ma mère. Je demande au chauffeur de taxi de me laisser au Plateau au niveau du jardin. J’ai envie d’être un peu seule. Une fois assise sur l’un des bancs du jardin je donne libre cours à mes larmes. Je ne supporte pas de voir mon papa dans cet état. Lui qui autrefois était si plein de vie et débordant d’énergie. Mais tout a basculé du jour au lendemain sans qu’on ne sache vraiment ce qui s’est passé. Si j’étais seule tout ceci n’allait rien me dire mais là il y a aussi mon père. Ça devient insupportable de le voir ainsi.
« Olivia ?? »
Quand je lève les yeux je vois Brice l’ami de Ryan. Je m’essuie rapidement le visage pour me donner contenance. Il s’assoit près de moi sans me le demander.
Brice : Qu’est-ce qui t’arrive ?
Moi : Rien de très grave.
Brice : Rien de très grave et tu pleures ? Parler c’est libérateur tu sais ?
Moi : C’est à cause de mon père.
Et les mots commencent à sortir tout seul de ma bouche sans que je ne puisse les retenir. Mes larmes aussi les accompagnent. Quand je finis je tombe dans ses bras. Il n’hésite pas à me serrer tout en me consolant.
Moi (me détachant de lui) : Je suis vraiment désolée. Je n’ai pas l’habitude de me laisser aller de la sorte.
Brice : Ce n’est pas grave. (Me tendant un mouchoir) Tiens essuie tes larmes.
Moi (le prenant) : Merci. Qu’est-ce que tu fais ici ?
Brice : J’étais là pour affaire. Je retournais à la maison quand je t’ai aperçu de ma voiture. Je suis donc venu voir ce que tu faisais là.
Moi : C’est vraiment gentil. Je ne sais plus si ça vaut la peine que j’aille voir mon fils dans mon état.
Brice : Tu as un garçon ?
Moi (souriant) : Oui de 6 ans. Il vit avec son père et sa femme. Il passe les week-ends avec moi et j’étais censée aller le chercher depuis ce matin mais je ne voulais pas l’emmener au milieu de ces sorcières.
Brice (souriant) : Tu as raison. Je peux t’accompagner aller le chercher si tu veux. Je n’ai rien de prévu aujourd’hui.
Moi : Oh ne te dérange pas pour moi. Je vais bien.
Brice : Ça ne me dérange pas. En plus j’aime bien la présence des enfants. On pourrait donc se faire un après-midi dans la ville pour te faire changer un peu d’idée. Qu’est-ce que tu en dis ?
Moi : Ce n’est pas une si mauvaise idée. Merci beaucoup.
Il me tend la main que je prends le sourire aux lèvres avant de le suivre jusque sur la voie où nous nous engouffrons dans sa voiture. Mon fils Emmanuel vit chez son père de qui je me suis séparer pour je ne sais quelle raison. Du jour au lendemain il m’a dit clairement qu’il ne voulait plus de moi alors que nous étions sur le point de faire la dot. Je n’ai rien compris et malgré mon insistance il n’a rien voulu me dire ou du moins il n’avait pas vraiment d’excuse. Comme je ne suis pas du genre à courir derrière un homme, je l’ai laissé tranquille en me disant que ça allait lui passer mais j’ai eu un choc en apprenant qu’il allait se marier à personne d’autre que ma petite sœur Axelle, la deuxième fille d’Honorine qui vient juste après moi. J’ai donc tout compris. C’était un autre coup de ma chère belle-mère. J’ai ravalé mon chagrin pour reprendre ma vie en main. N’ayant pas de situation stable j’ai accepté avec beaucoup de mal que mon fils aille vivre chez son père. Je souhaite un jour le récupérer.
Quand nous arrivons j’envoie un message à Stéphane pour qu’il sorte avec notre fils. Je n’ai pas envie d’entrer pour éviter de voir la mauvaise mine qu’Axelle fait à chaque fois qu’elle me voit. Stéphane sort avec Emmanuel qui coure aussitôt m’avoir vu. Je salut Stéphane à distance et remonte dans la voiture de Brice qui nous y attendait. Je fais les présentations et c’est parti.
*
*
Nous nous sommes amusés comme des fous. Brice a été un véritable gentleman. Il a tout de suite accroché avec Emmanuel qui lui était vraiment très heureux de son après-midi. Des jeux de tout genre il en a fait et de la glace il en a lapé à gogo. À chaque fois qu’il en voulait et que je refusais, lui et Brice me faisaient les yeux doux pour me faire céder. J’ai aimé leur complicité. Nous avons terminé la soirée en allant manger au restau et il est maintenant 20h quand nous rentrons. Brice soulève Emmanuel qui s’est endormi dans ses bras et le fait monter jusque dans ma chambre. Lorsque les filles le voient avec mon fils dans ses bras elles me regardent avec de gros yeux. Je le raccompagne à nouveau dehors malgré son refus. Nous nous arrêtons près de sa voiture et nous faisons face.
Moi : Merci encore pour cette magnifique journée Brice.
Brice : Pas de quoi. Ce fut un plaisir pour moi, en plus ton fils est vraiment adorable.
Moi (souriant) : Ouais.
Brice : J’espère que cette journée a pu te faire oublier ta peine.
Moi : Oui et c’est encore grâce à toi.
Brice : Tu devrais monter maintenant. Je passerai demain voir le petit et si possible vous faire sortir encore.
Moi : Ne t’y sent pas obligé.
Brice : En aucun cas. Bon j’y vais.
Moi : Rentre bien et tu me fais signe quand tu rentres pour être sûre que tu vas bien.
Brice : Je n’ai pas ton numéro.
Moi (riant) : Ah oui que je suis bête.
Nous échangeons nos numéros après quoi nous nous faisons les bises et il s’en va. C’est le cœur léger que je remonte chez moi. Les filles m’accueillent avec des regards pleins de questions.
Moi (m’asseyant) : Quoi ?
Cynthia : On attend juste que tu nous explique.
Moi : Nous nous sommes rencontrés par hasard et il nous a invité Emmanuel et moi à passer l’après-midi avec lui. C’est tout.
Maya : Hummm.
Moi : Non ce n’est pas ce à quoi vous pensez.
Maya : Oh nous n’avons encore rien dit. Hummm.
Je la tape avec un coussin et nous éclatons de rire.
Cynthia : Comment va papa ?
Moi : Pareil. Sa femme me demande de prendre sur moi ses soins parce que ‘‘son argent ’’ à elle est déjà programmé pour s’occuper de ses putes de filles.
Cynthia : Vraiment cette femme et ses enfants ne cesseront jamais de nous étonner. Mais ne t’inquiètes pas bébé nous allons t’aider. C’est notre papa à nous toutes.
Maya : Oui nous allons aussi contribuer parce qu’à toi toute seule tu ne peux pas.
Moi : Merci beaucoup les filles.
Elles : De rien.
***Brice***
Plutôt que de rentrer à la maison je vais chez Ryan que je n’ai pas vraiment vu cette semaine à cause du boulot. Durant le trajet je ne fais que penser à ma journée avec Olivia et son fils. Mine de rien j’ai adoré. C’est la première fois que j’échange vraiment avec elle et j’ai vu en elle une très belle personne. Peut-être que je devrais tenter avec elle, oui surtout que nous avons bien accroché tous les deux. Il me faut bien réfléchir pour ne pas à nouveau me retrouver entre elle et Maya.
Ryan (me laissant entrer) : Comment ça va frangin ?
Moi : Très bien. Je venais te faire un coucou rapide avant de rentrer.
Il disparait un instant et revient avec une petite bouteille de bière qu’il me tend avant de s’asseoir en face de moi.
Ryan : Et où étais-tu ?
Moi : Oh j’ai passé l’après-midi avec Olivia et son fils.
Ryan : Olivia a un fils ?
Moi : Oui mais il vit avec son père. Il est adorable ce petit.
Ryan : Humm pourquoi j’ai l’impression qu’il n’y a pas que le petit que tu as trouvé adorable ?
Moi : Olivia aussi l’est.
Ryan : Donc tu vas te lancer avec elle.
Moi : Je ne sais pas encore j’y réfléchi. Maya m’a déjà dit ne pas être prête pour une relation et je ne veux pas la harceler.
Ryan : En tout cas Olivia aussi est une fille bien.
Moi : Sinon avec Cynthia ?
Ryan : C’est le bonheur. Je suis de plus en fou de cette fille.
Moi : Tu comptes sauter le pas avec elle ?
Ryan : Bon ça ne serait pas une mauvaise idée mais pour l’instant nous n’en sommes pas là.
C’est à 22h que je rentre chez moi. Je me souviens avoir promis à Olivia de lui faire signe en rentrant. Je l’avais complètement oublié. Je prends mon portable même si je pense qu’elle dort déjà et lui envoie un message. Elle ne tarde pas à me répondre. Je l’appelle et après quelques minutes de conversation je coupe et fonce dans la douche me rendre propre. Je repense encore à ma journée avec Olivia et son fils avant de sombrer.