Épisode 8 : Cette Nouvelle Année

29 DÉCEMBRE

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**Axelle**

Axelle : donc ce que je t'ai dit t'a fait réfléchir.

Schola : grave oui, pas seulement ça aussi son attitude quand il n’a pas essayé d'avoir de mes nouvelles toute la journée. Alors quand je suis rentrée, j'ai eu l'idée de cuisiner oui pas pour moi mais c'était spécialement pour lui. 

C'était bien de ta part tu vois parfois il faut que je  te booste de temps en temps. 

Schola (riant): ouais c'est ça. Tu sais Axelle, j'avoue qu'il m'a surpris je ne m'attendais pas à ça

Axelle : à quoi au juste? Le cadeau où la clé ?

Schola : les deux.

Axelle : c'est vrai que tu n'as jamais reçu de cadeau d'un homme je te comprends en vrai oui 

Schola : effectivement je n'en ai jamais reçu, même pas une rose,

Axelle : parce qu’ils étaient tous des lâches. Et pour les clés, il faut que tu comprennes que seul quelqu'un qui t'estime et qui a confiance en toi peux réagir de la sorte, en plus il te respecte, c'est un acte estimable

Schola : et ça part m'émeut je ne m'y attendais pas du tout 

Axelle : c'est un joli bracelet, c'est un signe d'amour.

Schola : et je ne t'avais pas dit qu'il était attentionné?

Axelle : en tous cas je suis contente pour toi et dis-moi tu vas faire quoi?

Schola : rien en tous cas sache que j'ai quitté le rang des célibataires ouuh la la enfin.

Marinette : tata tu as acheté la maison de Barbie ?

Schola : mais oui apparemment tu pleures?

Arielle : si fort que maman lui a remis la mienne. 

Schola : ah oui

Axelle : toi aussi, quelle idée de donner la maison de Barbie à Arielle à son âge ?

Schola : son âge à fait quoi?

Axelle (regardant sa fille) : vraiment à ton âge tu t'amuses avec Barbie? Et tes cahiers.

Schola : un peu de distraction, en plus c'est une fille intelligente je t'en achèterai une autre la puce.

Arielle : non, je veux plutôt le camping-car de Barbie.

Schola : oh la la mais carrément.

Elle discutait quand elle a reçu l’appel de son homme

Schola : Allô chéri

Arnauld : Oui chérie, comment ça va?

Schola : Bien et toi?

Arnauld : Ça va, tu es au bureau là ?

Schola : Non je déjeune avec Axelle et mes neveux

Arnauld : ah et moi qui voulais t'inviter.

Schola : bah rejoins-nous, ça fera plaisir à Axelle de te revoir

Arnauld : okay, mais vous êtes où là ?

Schola : au maquis du port.

Arnauld : d'accord à toute suite.

Schola : oui. 

Axelle : il va venir

Schola : oui

Marinette : tata tu vas te marier?

Schola : oh oh mais tu sors ça d'où toi?

Marinette : maman

Arielle : oui maman dit que tu vas te marier avec tonton Arnauld.

Schola (manquant de s'étouffer) : mais... (toussant)...

Axelle : tiens de l'eau

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**Marisa**

Des bruits se font entendre dans la maison quand elle la pénétrait.

Marisa : maman ?...maman tu es là ?... Il y a quelqu'un…

Marthe (sortant) : oui, je suis là

Marisa : qu'est- ce qu'il y'a maman tes petits enfants sont déjà là ?

Marthe : oui les deux enfants de Francine. 

Marthe : seulement deux enfants qui font autant de bruit?

Marthe (lui faisant la bise) : oui ...ça va?

Marisa : humm oui 

Marthe : ce soir les enfants d'Odile viendront. 

Marisa : eh ben ne te gêne pas surtout.

Marthe : et la famille ?

Marisa : ça va ils vont bien.

Marthe : les enfants ne viennent pas?

Marisa : ils ne viendront que le 1er

Marthe : fais comme tu veux

Marisa : et papa?

Marthe : je ne sais pas ooh

Marisa (rigolant) : c'est ooh tu dis? Qu’est-ce qu'il y a avec cette mine que tu fais même, c'est une dispute de couple ? 

Marthe : ton père me fait la tête. 

Marisa : et pourquoi ?

Marthe : parce que j'ai dit que je ne vais pas me rendre à l'enterrement de son parent, pour quelqu'un qui est de longue je dis très longue manche, pourquoi me forcer à y aller? Je n'y vais pas c'est tout.

Marisa : il veut sentir sa femme auprès de lui c'est tout, il a besoin de que tu le soutiennes.

Marthe : tchrummm 

Marisa : mais maman.

Marthe : pardon laisse-moi les choses-là, c'est la fin d'année, je passe tranquillement mes fêtes avec mes enfants et mes petits-enfants, je me repose jusqu'au 20 janvier.

Marisa : Ekieeeee.

Marthe : mais oui 

Marisa : l'enterrement c'est pour quand même ?

Marthe : le 8 

Marisa : il a dit que ce n'est pas grand-chose.

Marthe : et pourquoi je vais le suivre? Tchrummm raconte-moi plutôt comment c'était hier tu étais chez Schola hier?

Marisa : oui ah ce n'est pas une petite entreprise deh oh j'étais sidérée par ses expositions.

Marthe (souriante) : ça fait plaisir de l'entendre. Dans son langage tu sens une femme responsable indépendante qui a de l'ambition, une femme qui a la tête sur les épaules, une femme qui sait ce qu'elle veut.

Marisa : ton fils a fait un bon choix et il est amoureux aussi ça se voit.

Marthe : je suis contente, ce n'est pas une relation sans lendemain. Tous ce que je veux c'est qu'il soit heureux au côté de celle qu'il aura choisi, je ne veux pas d'une profiteuse pour lui. 

Marthe : toi tout ce que tu veux c'est qu'il te donne des petits enfants pour que tu puisses les gâté.

Encore une fois des bruits assourdissant se font entendre dans la maison.

Marisa : Eh merde, et pourquoi ils crient maintenant ? (Hurlant) On se calme qu'est-ce qu'il y a? Qu'est ce qui ne va pas

Marthe (hurlant à son tour) : taisez-vous les enfants.

Marisa (la regardant) : c'est tout? C'est comme ça tu grondes, taisez-vous les enfants et puis c'est tout ils vont se taire deux minutes et reprendre. 

Marthe (soupirant) : ils s'amusent c'est tout.

Marisa : ils ne savent pas que je suis ici ils semblent.

Marthe : ils sont à l'étage.

Marisa : en plus inh, c'est pour ça qu'ils veulent tous se rendre chez mémé. Tu leur donnes trop de laisser aller. J'ai dit Niet ils viendront le 1er dire bonjour et repartir le même jour. 

Elle s'en alla à la recherche des gamins qui criaient dans la maison. Une chose est sûre, tante Marisa n'est pas la tata gentille qui cède à tous les caprices d'enfants. 

Marisa : ils sont où ? Venez ici ... Pouvez-vous me dire pourquoi vous criez dans toute la maison ?

La petite : Tata Mari c'est Hans qui

Hans : c'est faut c'est...

Marisa : stop, je ne veux rien entendre venez-vous asseoir sur la terrasse et pas un seul bruit. Allez suivez-moi, comme vous ne pouvez pas vous amusez dans le calme, vous n'allez plus vous amusez voilà c'est tout.

Elle revint avec les enfants sur la terrasse ceux-ci s'exécutent dans le plus grand calme qu'il soit.

Marthe : Hans et Mélanie qu'est ce qui se passaient bon sang ?

Marisa (imitant sa mère) : qu'est ce qui se passait bon sang mais maman mon Dieu tu as changé, à notre époque tu n'étais pas comme ça, quand j'imagine comment tu nous recadrais pour la moindre bêtise. Ah mais qu'est ce qui est à la base de ça, la retraite ?

Marthe : et le fait de me retrouver seule.

Marisa : j'aurais aimé que tu sois à la retraite quand  j'étais au collège.

Marthe : des bêtises oui, bonbon parlait de quoi déjà, oui voilà tu as aimé les propositions de Schola...

Marisa : j'ai eu du mal à faire un choix tout était beau, attend laisse-moi prendre ma tablette que je te montre, tu pourras  aussi m'aider toi aussi

Marthe : Marisa nous avons un mariage à célèbre très bientôt tu te rends compte.

Marisa : humm, ne sois pas pressé, ils n'ont même pas abordé le sujet et déjà toi tu fais tes projets ?

Marthe : c'est mon fils

Marisa : mais laisse le prendre son temps, j'espère maman que tu ne vas pas l'embrouiller avec.

Marthe : je connais mes enfants et je connais leur regard quand ils sont amoureux, j'ai dit la même chose de toi.

Marisa : maman

Marthe : le grand mariage de mon fils.

Hans : Tonton va se marier?

Marisa (le regardant hébétée) : Et qui t'a appris à ouvrir la bouche quand les grands parlent ? C'est Francine?

Le petit : non tata.

Marisa : Décidément ces enfants

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A suivre...