Episode

--Agnès—

Ça fait des jours que je ne dors plus. Je pense constamment à mon autre fille. Ma Patricia est là pour moi mais je veux connaître sa petite-sœur aussi. Je ne sais pas encore comment je vais procéder mais il faut que je retourne dans cet hôpital. Elle était habillée comme un médecin surement qu’en la décrivant je pourrai la voir. C’est décidé, demain j’irai la voir.

--Patricia—

Maman semble de plus en plus tourmenter. Mais je ne sais comment l’aider.  J’attends que mon mari cicatrise complètement pour lui faire part de mon intention de partir à la recherche de cette fille. En parlant de lui, je m’en vais lui faire son pansement. A cause de son opération, j’ai pris un petit congé en plus j’avais des jours en réserve. Je m’en vais l’aider dans la salle de bain.

Dans la salle de bain

Maxwell : chérie, il y a mon ami Marv celui qui était là la dernière fois qui va passer avec sa future femme. Tu te rappelles de lui.

Moi : oui bae, je m’en rappelle. Je vais alors commander une pizza qu’on mangera lorsqu’ils seront là.

Maxwell : ok, Merci. Ça me fais bizarre que ces deux-là soient sur le point de finir ensemble.

Moi : pourquoi ?

Maxwell : cette fille était la fille à ne pas toucher en plus ses frères sont très protecteurs. Moi je ne l’ai rencontré qu’une ou deux fois. Je me demande comment Marv s’y est pris. En tout cas je les attends.

Quelques minutes plutard alors que j’étais en train de préparer des snacks, j’entendis sonner. Ma mère alla ouvrir et c’était le livreur. Elle passa le déposer dans la cuisine et retourna dans sa chambre. 30 minutes plutard, on sonna encore. Etant toujours occupé à la cuisine Max se chargea d’aller ouvrir.  En me rapprochant je sus que ces amis étaient là.

Maxwell : bonne arrivée Marv, waow céleste tu n’as pas changé. bonne arrivée dans mon humble demeure.

Marv : merci mon ami. Chérie je te présente un ami commun à aux JuJu et à moi.

Cé : voilà j’étais étonnée que vous sachiez mon nom.

Maxwell : je vais appeler ma femme pour vous la présenter. Chérie…

Moi : oui je suis là.

Dès que j’arrivai au salon, je trouvai mon mari avec son ami Marv et la jeune femme de l’hôpital. Je ne puis rien dire. Je restai là à regarder le sosie de ma mère en plus jeune. En ce moment ma mère aussi passait par le salon pour je ne sais quoi. Lorsque leur regard se rencontra, elles furent comme tétanisées.

--Céleste—

Je me retrouve dans le salon du fameux ami de longue date de mon chéri. En attendant sa femme, je compris que celui-ci me connaissait depuis des années. On en était lorsque sa femme arriva. Je ne sais pas mais j’ai eu cette impression de l’avoir déjà vu quelque part. Au même moment, une autre personne fit son entrée dans la pièce et c’était la dame de la dernière fois. Je ne compris pas ce qui se passait jusqu’à ce qu’elle vint s’agenouiller devant moi.

La dame : pardonne-moi ma chérie

Moi : (devenu muet)…

La dame : je te demande pardon  continua-t-elle en pleurant.

La femme de Maxwell : maman lève-toi.

Maxwell et Marvin sont restés là en spectateurs ne sachant quoi faire. En ce moment on sonna. Je ne sais pas qui est allé ouvrir mais je me retrouvai devant mon père.

--Gilbert GANKPO—

Je suis devant cet immeuble depuis quelques minutes, mais je n’arrive pas à entrer. Grâce aux coordonnées que l’ami de Xavier nous a données, les détectives ont pu trouver la maison de cette femme. Même si je suis un homme raisonné, une partie de mon inconscient voudrait garder Cé pour lui. Je me rappelle de ce matin où je l’ai vu pour la première fois, elle avait ravi mon cœur de père aguerri. Aller à la rencontre de cette femme serait pour moi, une manière de la reconnaitre comme son parent biologique. Je me décidai à monter. Je sonne à leur appartement et une belle jeune femme vint m’ouvrir. Je lui demandai d’après sa mère. Mais elle semblait tellement troubler qu’elle me laissa entrer sans rien dire.

Arrivé, dans leur salon, je me retrouve avec Cé, Marv, cette dame à genoux devant ma fille et un autre homme.  Ma fille se rendit compte de ma présence que quelques minutes plutard. Le temps était comme figé dans ce salon. Je prie la parole pour permettre à chacun de se remettre de ses émotions.

Moi : je crois que le mieux serait de s’asseoir tous et de discuter.

En le disant la dame s’est relevée et s’est assise à côté de celle qui est venue m’ouvrir la porte. Le temps de reprendre la parole Cé brisa le silence.

Cé : c’est toi ma mère n’est-ce pas ?

La dame : (elle répondit avec la tête)

Cé : que t’ai-je fait pour que tu m’abandonnes ?  (Fixant son regard sur l’autre fille) qu’est-ce qu’elle a de plus que moi pour que tu la gardes ? Suis-je si insignifiante à tes yeux ?

La dame : non ma chérie…pardonne-moi, je t’en prie.

Moi : je crois que les émotions sont à leur pic en ce moment alors je vais te demander Marvin de rentrer avec Cé. Je viendrai vous voir après.

Ma fille se laissa aller contre son fiancé et il finit par l’amener hors de l’appart.

Je me tournai vers cette femme avec les mêmes interrogations que ma fille, mais je lui permis de se reprendre d’abord. Quelques minutes après, je me présentai à eux et leur expliquer le but de ma présence. La jeune femme qui m’avait ouvert la porte Patricia voulu partir mais la dame sa mère insista pour qu’elle et son mari reste. Elle prit son temps pour nous raconter les circonstances de la naissance et de l’abandon de Cé. Elle le disait en larme cela prouvait comment cette situation avait été difficile pour elle. Après un moment d’échanges avec elle, je lui fais la promesse de parler à ma fille, notre fille et d’arranger une autre rencontre avec elle. Je parti de cette maison tout ému. A un moment je finis par la remercié d’avoir pensé nous donner.