Épisode 9

Write by Mona Lys

Episode 9



KENNEDY


Flash-back cinq ans plus tôt


– Kendrick !!! Alors ça pète la forme ?

– Arrête de m’emmerder Ken. Le vol m’a déjà épuisé. N’en rajoute pas.


Nous nous prenons dans les bras avec beaucoup d’entrain. Ça fait 3 ans que nous ne nous sommes pas vus depuis qu’il est allé au Congo. Je range sa valise dans la malle de ma voiture et nous prenons le chemin de mon appartement.


– Je suis vachement heureux de te revoir. Dis-je en conduisant.

– Moi de même. Tu as pris du poids depuis la dernière fois.

– Que veux-tu ? Je dépense bien les millions de mon père.

– Ne dis jamais cette phrase devant M. KALAMBAY sinon tu seras déshérité direct.

– J’ai pas peur de lui. Mais parlons de toi. Comment ça va ?

– Bien. J’ai pu ouvrir ma salle de sport qui accueille du monde.

– Je suis sûr qu’il y a plein de filles qui y viennent.

– Des tonnes. Il y a même plus de femmes que d’homme.

– Tu te les tapes j’en suis sûr. Dis-je en riant.

– Tout le monde n’est pas comme toi Kennedy KALAMBAY. Je ne touche pas à mes clientes.

– Attends ne me dis pas que… Nooon !!! Ken tu es toujours puceau.

– Et où est le mal ? 

– Tu as vingt-six ans bon sang !

– Je ne suis pas obligé d’avoir des rapports sexuels. J’attends de me marier.


Je pouffe de rire. Ce mec est trop ouf. Un mec de vingt-six ans encore puceau ? Il n’y a que Kendrick pour nous servir un tel truc. Nous arrivons chez moi et je le conduis à la chambre d’ami.


– Je vois que tu me loges dans ta chambre d’hôtel. Me dit Kendrick.

– Pourquoi tu dis ça ?


Il me montre quelque chose du menton. Je vois sur le lit un string rouge. Je souris et l’enlève sur le lit pour le ranger dans la poche de ma veste. Il secoue la tête et commence à s’installer. Le soir venu, nous sortons manger dans un restaurant dont je suis un habitué.


– Je vois que le pays a beaucoup changé. Dit Kendrick en mangeant.

– En tout cas il y a plein de chose qui ont changé. Dis-moi tu es là pour combien de temps ?

– Trois à quatre mois. Ce sont les vacances au fait et je voudrais en profiter au max parce qu’une fois de retour au Congo je vais me plonger à temps plein dans le boulot.

– Donc pendant ce temps je peux te présenter des meufs pour t’amuser un peu. Il y a plein de belles paires de fesses que tu dois visiter avant de retourner.

– Ken ne me mets pas dans tes plans foireux.

– Frangin tes couilles vont exploser si tu ne les vide pas.


Il me lance une frite. Je l’esquive et lui arrache sa casquette sur sa tête. Il veut me l’arracher mais je l’esquive à nouveau.


– Arrête de faire ton gamin Ken et redonne-moi ma casquette.

– Tu n’as donc pas laissé tes histoires de collection des casquettes. Dis-je en la lui redonnant.

– Y a pas moyen. Autant tu aimes les fesses autant j’aime les casquettes.

– Les fesses me donnent du plaisir et toi, que te donnent ces fichues casquettes.

– Elles me différencient de toi.

– C’est ça.


Mon regard est attiré par une jeune fille qui sort du restaurant. C’est Cindy. Cette fille ça fait 1 mois que je lui coure après mais elle me résiste. C’est la première fois qu’une fille me résiste mais je vais l’avoir. Je m’excuse auprès de Kendrick et coure la rejoindre dehors.


– Comment vas la jolie Cindy ? Demandé-je en me plaçant devant elle.

– Hoorr bon sang ! Tu vas me suivre comme ça partout ? Tu m’emmerdes à la fin.

– Je te l’ai dit, tant que je ne t’ai pas je ne te laisserai pas tranquille. Je te veux Cindy et je t’aurai. Aucune fille ne me résiste.

– Je t’emmerde. Ken ou peu importe comment tu t’appelles, je t’emmerde. Vas chasser ailleurs et laisse-moi tranquille.


Elle me contourne pour s’en aller et je lui donne une tape sur les fesses. Elle fait volte-face et m’assène une gifle. La colère monte subitement en moi. Elle a eu l’audace me gifler ? Moi Kennedy KALAMBAY !? J’ai envie de lui redonner sa gifle mais je me retiens. Je dois d’abord la mettre dans mon lit après quoi je la jetterai comme une vieille chaussette.


– Plus jamais tu ne poses tes sales pattes dégoutantes sur moi est-ce que c’est clair ? Espèce de porc. Mtchrrr.


Je retourne à l’intérieur avec pour seul objectif dans les jours à venir de la baiser comme une pute et je sais comment l’avoir. 


– Ah te voilà ! S’exclame Kendrick une fois que je m’assois. Je croyais que tu m’avais abandonné pour des paires de fesses.

– Ken j’ai besoin de ton aide.

– Pour quoi ?

– Mettre une pute dans mon lit.


Retour au présent


Depuis que j’essaie de travailler mais en vain. Ces gosses n’arrêtent pas de hurler dans toute la maison. J’en ai marre de leurs bruits. Si je ne suis pas allé bosser aujourd’hui ce n’est pas pour les écouter hurler dans les oreilles. J’avais juste la flemme de me rendre au bureau et maintenant un dossier me tombe dessus à l’improviste. J’ai horreur du bruit d’enfants. D’habitude les mercredis après le cours de la journée ils vont rester avec leur mère dans son travail mais depuis que nous avons pris une servante, ils restent à la maison. Ayant marre de tous ses tapages je sors de mon bureau et fonce les trouver dans le salon.


– Vous allez la fermer maintenant oui !


Ils se figent et prennent peur. Je hurle le nom de la servante et lui donne de l’argent pour qu’elle les fasse sortir. J’ai besoin de tranquillité. Une fois tous partis je retourne m’enfermer dans mon bureau. J’y reste pendant une heure de temps lorsqu’on cogne. Avant que je ne dise d’entrer je vois Fatim apparaître.


– Que fais-tu ici ?

– Je t’ai apporté des dossiers à signer puisque tu n’es pas venu au bureau.

– Merci. Dépose-les là.


Elle fait comme j’ai dit et s’avance vers moi.


– Tu m’as l’air stressé.

– Ça va.

– Tu as besoin que je te déstresse un peu ?


Elle pose sa main sur ma cuisse qu’elle commence à caresser. Ses mains finissent par atterrir sur mon entre-jambes.


– Ça fait une semaine que tu n’as pas fait ma visite bébé. Chuchote-t-elle à mon oreille alors qu’elle ouvre ma braguette.


Je la laisse prendre soin de moi comme elle sait si bien le faire après quoi je la prends dans toutes les positions sur mon bureau. C’est de ça dont j’avais besoin. Quand nous finissons elle s’en va. Je monte prendre une douche pour me rendre à l’hôtel où j’ai rendez-vous avec Jamila. Elle m’a appelé pour me dire qu’elle est là. Après trois parties de sexe avec elle nous restons allongés pour reprendre notre souffle.


– Tu es là pour combien de temps ? Lui demandé-je.

– Je serai là pendant deux semaines pendant les congés. Je suis là pour toi au fait. Tu as quelque chose de prévue pendant ces congés ?

– Ma femme voudrait qu’on parte en voyage en famille mais je n’ai encore rien décidé.

– Et si on les passait ensemble loin ?

– Où veux-tu qu’on aille ?

– Où tu veux. J’ai envie de m’amuser. Je me suis achetée plein de tenues cochonne.

– Et si tu m’en montrais une.

– Accepte d’abord.

– C’est d’accord.

– Je reviens donc.


Je lui donne une tape sur les fesses quand elle se lève. Cette pute est trop bonne et surtout trop douée. C’est pourquoi je la garde encore. Elle revient avec une tenue de cat woman. Cette fille va me rendre dingue. Il n’est pas question que je rate ces deux semaines de congés avec elle. J’ai besoin de sensation forte.


C’est à 20h je rentre à la maison. Je sens la cigarette tellement j’ai fumé. Après chaque partie de jambes en l’air je fumais deux clopes. Il n’y a que dehors que je peux fumer. Cindy ne le veut pas à cause des enfants surtout que Nael est asthmatique. Je les retrouve déjà à table. Je monte prendre une douche pour faire descendre cette fatigue. Quand je reviens dans la chambre, Cindy est là.


– Tu ne dînes pas ? Demande-t-elle.

– Je n’ai pas faim. Répondé-je en commençant à m’habiller.

– Est-ce qu’on peut parler ?

– De quoi ?

– Des enfants.

– Qu’est-ce qui se passe ?

– Ils voudraient passer plus de temps avec leur père.

– Je ne suis pas leur père.


Je me fige après ma phrase. Qu’est-ce qui m’a pris de lui dire ça ? Je la regarde et elle est choquée.


– Comment tu peux dire une telle chose Kennedy ? Renier tes enfants ?

– S’il te plaît Cindy je suis fatigué.

– Tout ce que TES enfants demandent c’est juste un peu d’amour et d’attention de leur père. Tu ne sors jamais avec eux en dehors des quelques rares fois où nous sommes tous sortis ensemble. Comment comptes-tu créer des liens avec eux si tu es si distant. Tu ne les aimes pas ?

– Cindy arrête de m’embêter, dis-je en allant vers le lit. J’ai eu une journée fatigante.

– Oui avec une de tes nombreuses putes.


Je fais volte-face et lui administre une gifle. Elle s’attrape la joue.


– Quand je dis je suis fatigué tu me lâche les basquets. Pendant qu’on y est je dois effectuer un voyage d’affaire en fin de semaine. J’y resterai deux semaines.

– Mais c’était prévu qu’on voyage tous ensemble.

– Je n’avais pas dit oui et je ne vais pas annuler un voyage d’affaire pour tes beaux yeux. Je dois rendre des comptes à mon père.

– Et où est-ce que tu vas ?

– En France. Maintenant laisse-moi dormir.

– Dans ce cas je vais accepter le voyage avec ma patronne.

– Fais comme bon te semble.

– C’est au Congo, Brazzaville.


Mon sang fait un tour. Elle a dit Congo ?


– Tu n’y vas pas.

– J’ai dit Brazzaville, pas Kinshasa.

– Le Congo c’est le Congo.

– Toi tu vas en France pour le travail et moi je vais au Congo aussi pour le travail. Il est où le problème ?

– Je ne veux pas que tu fréquentes mon père.

– Et je n’irai pas le voir. Tu penses que je vais commettre cette bêtise en sachant ce que tu me feras après ? Je n’ai pas envie de recevoir des coups donc je resterai à carreau. De toutes les façons je n’aurai pas de temps pour me promener. Nous serons débordées avec le défilé. Tu peux même m’assigner un garde si tu le veux.

– Ok mais tu sais déjà qu’à la première gaffe tu passeras un sale moment.

– Je sais déjà de quoi tu es capable.

– Ok maintenant laisse-moi dormir.


Elle sort en éteignant la lumière. Est-ce que je fais bien de la laisser aller au Congo ? Je prends mon portable et appelle ma mère.


– « Bonsoir chéri. »

– Bonsoir maman. Désolé de t’appeler à cette heure.

– « Pas grave. Qu’est-ce qui se passe ? »

– Il y a Cindy qui m’a dit qu’elle doit aller pour le travail à Brazza. Je lui ai dit oui mais je ne sais pas si je dois la laisser y aller.

– « Laisse-la y aller. Si tu persiste à lui faire des histoires sur ce pays elle finira par se poser des questions et commencera à enquêter. Qu’elle parte, de toute façon c’est à Brazza, il n’y a donc pas de grande possibilité qu’ils se voient. Deux personnes peuvent être dans le même  pays sans pour autant se voir. »

– C’est vrai. Je te laisse donc te reposer. Bisou.

– « Bisous bonne nuit. »


*Mona*LYS*


– C’est pour quand ton voyage au Congo ?

– La semaine prochaine.

– Tu iras avec les enfants ?

– Bon je ne sais pas encore. Loraine m’a proposé de les laisser chez elle avec ses enfants à elle. J’hésite entre chez elle et chez Estelle.

– Vous vous reparlez ?

– Euh non mais j’irai la voir avant de partir

– Ok. J’y vais.


Je l’embrasse et sors de la maison. C’est ce soir mon voyage avec Jamila mais avant j’ai quelques trucs à régler au bureau. Encore un travail de dernière minute pourtant j’avais décidé de me rendre à son hôtel déjà cet après-midi pour y rester jusqu’à l’heure du vol. Après deux heures de taf Fatim m’annonce la visite de ma nouvelle associée. Je savais que cette femme allait être accro à moi ou plutôt au petit moi.


– Vous êtes beaucoup occupé M KALAMBAY ? Demande-t-elle d’une voix sensuelle qui me donne des envies.

– Non pas du tout. Je finissais à peine. Que puis-je faire pour vous ?

– Depuis la dernière fois à mon bureau vous ne m’avez plus contacté.

– Le boulot. J’étais beaucoup pris.

– Et maintenant ?

– Comme je l’ai dit je viens de finir ce que je faisais.

– Donc vous pouvez maintenant vous occuper de moi ?

– Ça dépend de ce que vous voulez comme soin.


Elle se lève et avec un déhanché d’enfer va condamner la porte de mon bureau. Cette femme me cherche. Elle revient vers moi en faisant tomber son manteau. Il n’y a rien en dessous. Je suis choqué. Cette femme a donc traversé la ville complètement nue ! Elle s’approche de moi et commence les caresses. Je me retrouve rapidement dans sa bouche. Alors qu’elle est à fond et que je prends sacrément mon pied, Cindy m’appelle. Je ne décroche pas. Mais elle insiste tellement que je finis par décrocher. L’autre n’arrête pas pour autant ce qu’elle fait. Je retiens ma respiration pour ne pas grogner.


– Quoi Cindy ?

– « Ken, c’est Nael, dit-elle affolée. Il a fait une crise d’asthme et son inhalateur était fini. J’ai donc dû l’envoyer à l’hôpital. J’ai peur Ken. »

– T’inquiète pas ça va aller. Je viens quand je peux.

– « Quand tu peux ? Ken ton fils est à l’hôpital et tu dis tu viens quand tu peux ? Ken il… »


Je raccroche direct pour éviter de me mettre en colère mais surtout parce que cette pétasse vient de me faire une gorge profonde. Je la relève par les cheveux et la fait coucher sur la table. Je vais lui montrer qui est le boss. Elle ne se gêne même pas de hurler de plaisir. J’ai mieux à faire que d’aller m’asseoir dans un hôpital. De toutes les façons il s’en sortira. C’est juste une crise. Je finis de défoncer cette pétasse qui s’en va aussitôt, je prends ensuite mes affaires pour rentrer. La maison est vide. J’en profite pour vérifier une dernière fois que mes affaires sont prêtes. Au moment de sortir de la chambre Cindy entre. Quand elle me voit la colère se dessine sur son visage.


– Ken tu pars en voyage alors que ton fils est malade ?

– Il va s’en remettre. Ce n’est pas la première fois que ça arrive.

– COMMENT PEUX-TU DIRE DE TELLES CHOSES KEN ? C’EST TON FILS BORDEL !

– ARRÊTE DE ME HURLER DESSUS SINON JE TE COGNE.

– C’est tout ce que tu sais faire Ken, me cogner. Mais pour ce qui est d’être un bon mari et un bon père tu es nul à chier.


Je lui envoie mon pied direct dans le ventre. Elle se plie sur elle-même.


– Ta grande gueule tu la fais sur quelqu’un d’autre, pas sur moi.


Elle se relève le visage rempli de larme.


– Je te maudis Kennedy KALAMBAY et je maudis le jour où je t’ai rencontré. Tu es un homme sans cœur et Dieu te punira.


Je la pousse hors de mon passage et sors tandis qu’elle continue de hurler des malédictions. Qu'est-ce que j’en ai à foutre moi d’elle et de ses enfants. Ils ne sont pas à moi et elle, elle n’est pas amoureuse de moi. Moi je suis Kennedy KALAMBAY et le père des jumeaux ainsi que celui dont Cindy est réellement amoureuse c’est mon frère jumeau. Kendrick KALAMBAY.


L'autre Lui