ÉPISODE O3

Write by Ally Le Génie

****Rodrigue*****
Après que mon père m’ait demandé
d’appeler
Beldie dans son bureau, j’ai su qu’il
voulait lui
confier quelque chose d’important.
Je m’attendais
à tout sauf au fait qu’il allait lui
confier le
testament. J’attendis patiemment que
tout le
monde ait quitté l’entreprise et je
récupérai les
doubles des clés de son bureau. Je
fouillai
partout, jusqu’à tomber sur le
testament. Je l’avais
lu et j’ai compris que mon père
n’allait rien me
céder. Il voulait que Beldie prenne
les commandes
de la boîte après sa mort. Je
récupérai le
testament, et je vis une autre
enveloppe. Je
m’apprêtai à la prendre lorsque
j’entendis des pas
dans le hall. Je me dépêchai de
sortir sans qu’on
ne me voie. Je ne sais pas ce que
contient cette
enveloppe mais je m’en fiche.
L’essentiel c’était le
testament. Ma mère et moi nous
nous regardions
et sourions. Beldie était tellement
ridicule qu’elle
est restée immobile pendant un
moment.
• Rodrigue : et bien Beldie, si c’est
une blague
sache qu’elle est de très mauvais
goût. Tu peux
t’assoir au lieu de te ridiculiser de la
sorte. Tu n’es
pas un membre de la famille et tu ne
devais
même pas être présente à cette
réunion. Alors je
pense que c’est le moment pour toi
de quitter
notre maison. Ce n’est pas parce
que mon père te
laisse prendre des décisions que tu
vas te croire
tout permis dans notre maison. Allez
dégage
• Beldie : non pourtant je…
• Carole : tu n’as pas entendu mon
fils ? Sors de
ma maison petite idiote et que je ne
te revoie plus
jamais
*****Beldie******
La honte venait de s’emparer de moi.
Je sortais
toute tremblante. Mais qu’est ce qui
a bien pu se
passer ? Le testament était là en
bonne et due
forme. Comment a-t-il pu disparaître.
Je cherchais
à comprendre mais mon esprit était
embrouillé. Je
sortis et m’accroupis devant la porte
de la cour. Et
mes larmes coulaient à chaud. Je
pensais au vieux
Daniel. Je lui avais pourtant promis
de garder
précieusement son testament. Mais
voilà que je
l’ai perdu. Je pleurais à haute voix la
tête baissée,
quand une main se saisit de mon
menton. Je le
regardai avec des yeux plein de
larmes. C’était
Ally. Il essuya mes larmes et me prit
dans ses
bras. Il ne savait pas combien cela
me faisait du
bien
• Ally : Beldie ça va ?
• Beldie : oui ça peut aller. Je
m’excuse pour ce
qui s’est passé tout à l’heure. Je me
suis
ridiculisée devant toi et toute ta
famille. Je m’en
vais et je ne remettrai plus jamais les
pieds dans
cette maison. J’ai failli à ma mission.
Demain,
j’irai déposer ma lettre de ma
démission et je
quitterai le pays
• Ally : tu n’iras nulle part et tu ne
démissionneras
pas. Regarde-moi bien droit dans les
yeux. Tu
penses que j’ai l’air d’un idiot ? Tu
penses que je
ne sais pas que tu caches quelque
chose ? Tu
avais vraiment l’ai sûr de toi quand
tu as dit que le
testament était faux. Et tel que je te
connais, tu
n’es pas du tout une menteuse. Mon
père m’a
beaucoup parlé de toi. En plus tu
viens de dire que
tu as failli à ta mission. De quelle
mission parles-
tu ? Mon père t’aurait confié quelque
chose avant
sa mort ? Parle-moi, parle-moi s’il te
plaît
Ally hurlait sur moi et je mis à
pleurer de plus
belle. Il se ressaisit et devient calme.
• Ally : désolé Beldie. Je m’excuse
pour mon
comportement. Au fait la lecture du
testament m’a
un peu déboussolé. Mon père
n’aurait jamais
confié une telle responsabilité à
Rodrigue, n’en
parlons pas de tous ses biens, il
nous l’aurait
partagé équitablement. C’est
pourquoi moi je te
crois. Je crois en toi et j’aimerais
que tu me
parles. Je vois qu’actuellement tu es
peu
perturbée. Je te ramène chez toi et
plus tard dans
la soirée, nous pourrions nous voir
pour en
discuter. Si tu le veux bien
• Beldie : d’accord je t’appelle à 20
heures.
*****Carole*******
Beldie en sait trop. Mon mari lui a
confié son
testament que Rodrigue a volé dans
son bureau.
J’ai pris le soin de bien garder ce
testament à
l’abri. Quand je lis et relis le vrai
testament, je ris
à haute voix et je maudis Daniel.
Pourquoi a-t-il
tan de haine pour Rodrigue qui est
son premier
fils ? Je ne peux pas permettre que
mon fils soit
la risée de tout le monde. En plus il
mentionne
Beldie et sa bâtarde de fille dans le
testament ainsi
que sa mère. Cette pute devait avoir
le même
montant que moi et aménagé dans
ma maison.
Cette maison m’appartient à moi et à
moi seule.
Après le départ du notaire, Rodrigue
et moi
ouvrions une bouteille de champagne
et trinquons
• Carole : maintenant que tu es le
PDG de la boîte,
il va falloir que tu renvoies cette
idiote de Beldie
sinon elle risque de te mettre des
bâtons dans les
roues
• Rodrigue : non maman, je ne la
renverrai pas.
Cette fille en sait trop sur la société.
Faut que je
le maintienne auprès de moi. Elle sait
bien
négocier avec les partenaires et ça
ne sera pas
bon du tout pour nous si nous la
laissons partir.
• Carole : dis plutôt que tu es
amoureux d’elle. Tu
ne penses que je ne le sais pas ?
Contrôle toi
parce que si tu fais des erreurs, tu
vas devoir subir
ma colère
Plus tard dans la soirée
*****Ally*****
J’étais assis dans un restaurant chic
de la place
où j’attendais patiemment Beldie. Le
comportement
de ma mère et de mon frère était
vraiment
suspect. Beldie savait beaucoup de
choses et je
pense qu’elle pourrait m’éclairer. Je
pris de l’eau
en attendant l’arrivée de Beldie. Je
me mis à
penser à ses petits enfants que je
reçois chaque
jour à la pédiatrie. Ces pauvres
innocents qui
arrivent parfois à l’hôpital le corps
complètement
brûlés parce que les parents n’ont
pas prêté
attention à eux. Le cas que j’ai vécu
aujourd’hui
était un peu particulier. On m’avait
ramené une
petite de cinq ans qui avait la peau
totalement
enlevé car sa marâtre lui a versé de
l’eau chaude
dessus. Cette femme est sans cœur.
J’ai pris le
soin que la police la fasse enfermer
pour dix ans
sans libération conditionnelle. J’étais
plongée dans
mes pensées, lorsque Beldie entra
dans le
restaurant. Elle était tout simplement
waouh !
*****Beldie*****
Je me suis faite très belle sans m’en
rendre
compte. J’avais pas du tout la tête à
sortir, mais
j’avais besoin de parler et me libérer
un peu.
Raison pour laquelle j’ai accepté
l’invitation d’Ally.
J’ai passé toute la soirée à changer
de robe et de
maquillage. C’est vrai que je voulais
me libérer,
mais en même temps je voulais
aussi qu’ALLY me
voie comme une femme. Et ça a
marché. A voir la
tête qu’il fait, je ne peux qu’être
contente.
• Beldie : bonsoir Ally
• Ally : bonsoir Beldie tu es toute
belle
• Beldie : merci
Nous commandions à manger et Ally
n’arrêtait
pas de me dévorer du regard. J’étais
mal à l’aise
et contente à la fois. Je lui racontai
toute l’histoire.
Il était désemparé et anéanti. Ses
yeux devinrent
rouge tels des braises. Il se leva
brusquement et
sorti du restaurant. Je le suivis et le
trouvai assis
à côté de son véhicule en train de
pleurer comme
un enfant. Je m’accroupis et le pris
dans mes
bras. Je le consolais du mieux que je
pouvais. A
un moment, il souleva la tête et me
regarda droit
dans les yeux. J’en profitai pour
rapprocher mes
lèvres de siennes et il se saisit des
miennes et
m’embrassa avec une telle passion
que je sentis
comme de l’électricité passée à
travers mon
corps. Il embrasse très bien. Tout
est passionnant
et tendre avec lui. Je me laissai aller
en lui
renvoyant ses baisers et en le
caressant tout
doucement.
. C’était
tout simplement sensationnel. Je
l’arrêtai
brusquement lorsque je sentis se
mains monter au
niveau de mes seins. Il arrêta un peu
mal à l’aise
et j’étais aussi gênée. Nous nous
levons et il me
ramena chez moi. J’arrivai devant ma
porte et je
descendis. Durant tout le trajet, nous
ne nous
sommes pas adressé la parole. Il
descendit de la
voiture et vient prendre mes mains
dans les
siennes. Je baissai les yeux
• Ally : Beldie désolé pour tout à
l’heure. Je n’aurai
pas dû aller aussi loin que ça. Tu
m’excuses
vraiment
• Beldie (un peu gênée) : non t’en
fais ce n’est rien.
Allez, je vais rentrer me reposer et
reprendre le
boulot demain. Je passerai à la
pédiatrie à ma
descente pour voir comment nous
pourrions
démasquer ta mère et ton frère
Ally me fit une bise sur le front et
s’éloigna. Je ne
pus fermer l’œil de la nuit. Je
n’arrêtais pas de
penser à mon Ally. A ce baiser qu’il
m’a donné.
Pendant toute mon adolescence je
n’ai attendu que
ça. J’espère qu’après ça, il ne me
verra plus
comme sa sœur.
****ALLY****
Beldie est si douce et agréable. Je
n’ai jamais
ressenti ce genre de frisson en
embrassant une
fille. J’ai toujours été amoureux
d’elle. Mais elle
était si proche de mon père que je
mettais mes
sentiments de côté pour pouvoir la
considérer
comme une sœur. Quand je la
ramenai chez elle,
je voulais lui avouer mes sentiments,
mais je me
suis retenu à un moment. Je ne sais
pas trop ce
qu’elle ressent pour moi, mais son
baiser me
laisse avoir un peu d’espoir. Demain
je lui avouerai
que je l’aime. Il me la faut comme
femme. Je
l’aime de toutes mes forces.
Le lendemain
*****Rodrigue********
Aujourd’hui, je vais occuper le
bureau de mon
père. Officiellement, je serai le PDG
des
entreprises DANI-BTP. Je le mérite
bien. Après
tout, je suis le fils ainé de mon père
et quand je
pense que cet imbécile d’Ally n’a
même pas osé
contester le testament, n’en parlons
de Christelle
qui s’est toujours contenté de ce
qu’elle gagne.
J’arrive au bureau avec un grand
sourire. Je passe
d’abord faire un coucou à ma douce
Beldie. A ma
vue, elle est gênée. Je la regarde et
je souris. J’ai
un sentiment de satisfaction devant
elle. Mais
j’étais un peu déçu de la voir se
ridiculiser devant
tous mais bon c’est le prix à payer
pour que j’aie
le poste de PDG. Je la saluai et
rentrai dans mon
bureau. Quelques minutes plus tard,
elle me rejoint
dans mon bureau.
• Beldie : bonjour M. le PDG
• Rodrigue : non ma puce toi tu peux
toujours
m’appeler Rodrigue.
Je me levai et m’approchai d’elle. Je
la pris dans
mes bras et l’embrassai de force,
lorsqu’Ally
ouvrit brusquement ma porte. Il resta
cloitré à la
porte surpris et en colère en même
temps. Il
regardait Beldie qui baissa la tête. Je
compris sur
le champ qu’il se passait quelque
chose entre ses
deux là. Il ressorti en claquant la
porte. Beldie
essaya de le suivre mais je la retiens
brutalement
• Rodrigue : tu ne bouges pas d’ici
toi. fais-moi le
programme de la journée
• Beldie : désolée mais le programme
je ne le fais
pas seule, c’est avec toi que je dois
le faire. En
plus, nous avons une réunion
aujourd’hui avec des
investisseurs japonais, pour un
projet qui pourrait
beaucoup nous rapporter. Et comme
je sais que tu
ne t’y connais pas en affaire, j’irai
seule à cette
réunion. Sur ce, bonne journée. Une
autre chose. Le
vrai testament, c’est toi qui l’as volé.
Sache que
tôt ou tard, je dévoilerai ton vrai
visage à tous. *******ALLY******
Beldie, non pas elle. Je pense que
j’ai dû rêver.
Beldie et Rodrigue s’embrasser. Non
ça en est
vraiment trop. Moi qui ai annulé tous
mes rendez-
vous et qui suis venu spécialement
pour lui
déclarer mon amour, je viens la
trouver dans les
bras de ce stupide Rodrigue. Non
c’est fini. Je me
suis carrément trompé sur toute la
ligne.
Heureusement que je ne lui ai pas
déclaré mes
sentiments la veille. Je serai le cocu
à l’heure
actuelle. J’essayai tant bien que mal
de me
concentrer sur mon travail mais je
n’y arrivais. Je
reçus un cas d’urgence qui me
permit d’oublier
Beldie. Je venais de finir l’opération
et je me
reposais dans mon bureau quand on
vient coquer à
ma porte. Lorsque je vis Beldie
rentrer, la colère
s’empara de moi. Je voulus la mettre
dehors,
mais elle ne se laissa pas faire aussi
facilement
• Beldie : Ally tu vas m’écouter et je
ne bougerai
pas d’ici. de toutes les façons nous
avions rendez
vous et moi je ne quitterai pas ton
bureau avant de
t’avoir parlé. Tu penses que moi je
vais brûler mon
essence pour venir ici et puis repartir
comme ça ?......
À SUIVRE......................

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