Erica

Write by Boboobg


*Erica Itoua

C'est tellement beau de voir la maison calme. Je veux parler de Ya lovely et Naomie. Cette dernières est devenue plus préoccupante de sa scolarité allant jusqu'à me demander de l'aide sur certains matières. Ce que je fais avec plaisir car si elle réussi son année, ya Fa sera contente et tous lz monde se portera bien. 

Même si elle ne le montre pas, je sais que ya Fa se sent vraiment mal à cause de Ya Édouard. Mais ma grande sœur est tellement forte, qu'elle ne le laisse même pas deviner. Alors je fais tout pour pouvoir la soulager au moins car elle fait tellement pour nous. 

Je quitte mon lit et met mes jambes au sol pour demander à Dieu de nous bénir. Et surtout de protéger ya Farah pendant toute cette journée, d'accorder plus d'intelligence à Nao, plus de vivacité à Belle, plus de joie à ya Fa, plus de courage à Ya Orelie et à bébé nana de rester toujours aussi souriante. 

Puis je vais tout doucement tirer Belle de leur chambre en faisant attention à ya Farah et bébé Nana qui dorment à poing fermer. Je l'ai entendu rentré très tard, elle doit donc être très fatigué. 

Je nettoie Belle et fais le petit déjeuner avant d'aller moi même prendre une petite douche. Puis je manges à mon tour avant d'aller chercher Belle sur j'entends babiller de peur qu'elle ne réveille sa mère. 

Je prépare notre goûter à moi et Belle puis je change de couche à nana avant de lui donner sa bouillie de maïs que j'ai réchauffer puis de la mettre dans son berceau avec ses jouets. J'espère qu'elle ne va pas réveiller sa mère.

Je ne m'étale pas sur la peau de bébé nana ni sur tous les problèmes qui en suivent. Je l'aime et c'est tout. De plus, elle est tellement belle avec sa peau et ses cheveux qui je le penses vont changer de couleur. Je crois bien qu'elle sera blonde Edna, espérons qu'elle ne soit pas bête comme le font croire les préjugés. 

Je tiens la main de Belle pendant tout le chemin qui nous mène à l'école. Elle me parle de cette nouvelle récitation que leur apprends maîtresse et je le la lui fait répéter jusque devant sa classe. 

J'ai une longue journée aujourd'hui. J'écoute tout ce que dit mon professeur de français jusqu'à la sonnerie annonçant la récréation. 

Dès que je suis dehors, je vais chercher Belle et ensemble nous allons nous asseoir sur une table de la cantine avant que ma meilleure copine Josila vienne à nous. 

Josi: tu as entendu ce que le prof a dit ? 

Moi : sur la pièce de théâtre ? 

Josi: oui ! Je veux bien jouer moi ! Mais il le faut d'abord lire ce livre ! 

Moi : c'est facile, je l'ai lu moi ! Le prof veut adapté le rouge et le noir de stendhal, une très belle histoire même si ça se fini par un drame ! 

Josi: ha bon ? 

Moi : oui, a la fin le hero fini la tête coupé ! 

Josi(apeurée) : alors là je ne veux plus jouer dedans ! 

Moi (amusé) : tu es trop fragile ! (la regardant) tu as finis ? 

Belle : oui, je vais jouer maman Erica! 

Moi : d'accord et n'oublie pas dès que la sonnerie retentira d'aller en classe. 

Belle : d'accord. 

Moi : et surtout attends moi à la sorti. D'ailleurs tu viens m'attendre devant ma classe sinon cette fois ci je t'accuserai chez ya Farah ! 

Belle : promis, je vais t'attendre ! 

Moi : OK ! Vas y ! 

Josi : tu sera à la fête ? 

Moi : quelle ? 

Josi : d'Émilie ! 

Moi : je ne sais pas encore, je n'ai pas encore demandé à ma sœur. Mais comme mon anniversaire est aussi dans un mois, je ne penses pas que je pourrai être là. 

Josi : ha oui ! Et tu comptes aussi fête ? Dis ! Ce serai tellement bien ! 

Moi : arrête ta bêtise. On a pas les moyens ! Déjà que ya Farah est obligé de travailler la nuit en plus de ses études pour pouvoir nous nourrir alors non. Je ne veux pas de fête ! 

Josi : tu es trop simple comme fille ! 

Moi : je suis réaliste. 

Josi : ok dit sur Claude est amoureux de toi ! 

Moi : je ne veux pas de ragot sur moi. J'ai treize ans, j'aurai toute la vie pour ced bêtises. Et si on parlait plutôt du control de demain sur la géographie ? 

Nous avons fini notre heure de pose à discuter sur l'hydrographie du Congo. Puis nous sommes reparti en cour jusqu'à treize heure. 

J'ai même eu le temps de discuter sur un exercice de maison avec mes amies pendant une heure avant que Belle et moi ne prenions la route pour la maison. 

Claude (nous ratrapons) : Erica! ERICA! 

Moi : hum ? 

Claude : je... J'aurai besoin que tu m'aides en mathématiques. 

Moi (surprise) : que je t'aide ? Mais tu n'as que de bonnes notes ! 

Claude : mais ça ne m'empêche pas d'être toujours derrière toi ! 

Moi(amusée) : ça c'est parceque je passe tout mon temps à étudier ! 

Claude : en parlant de ça, tu viendra à l'anniversaire d'Émilie ? 

Moi : je ne penses pas. 

Claude (déçu) : okay, donc on fait comment pour mon problème ? 

Moi : si tu veux, je t'expliquer demain après les cours ? 

Claude : super. (bise sur la joue)merci, à demain. 

Belle (rire) : il t'a fait bisou maman Erica ! Il t'a fait bisou ! 

Moi (outré) : mais quelle impolitesse ! Soit toi ne dis pas ça à ya Fah ! 

Belle : et si elle demande ? 

Moi : comment elle va demandé si elle ne le sait pas ? 

Belle : alors je veux un bonbon !

Moi : je t'achète un bonbon demain. 

Belle : d'accord ! 

Hum petite chippie! 

Nous sommes sur la ruelle. Je vois même ya Don de loin, il est en train de fumer avec ses amis chanvreurs. Je ne sais pas ce que Naomie lui trouve ! 

Belle : voilà des bonbon, achete ! 

Moi : j'ai dit demain Belle ! 

Belle : non maintenant ! 

Moi : OK, on va se changer et puis je reviens acheter. 

Belle : non tu me mens alors. 

Moi (sortant une pièce de cent francs de ma poche) : tiens ça. Tu vois que je ne mens pas ! 

Belle (lâchant ma main) : je vais acheter mon bonbon ! 

Moi : reviens ici ! 

Belle (courant vers le kiosque) : un bonbon ! 

Je veux la gronder pour qu'elle revienne quand je remarque cette voiture qui vient à toute vitesse vers nous. 

Je ne réfléchi pas car je cours déjà vers elle et la pousse au moment où la voiture allait la cogner. Je me sens propulser dans les air avant de rouler sur le capot et d'atterrir à terre dans un grand fracas. 

Ma tête touche le sol et je m'endors. 


*Farah 

Moi : comment ? 

M. L: Farah ? Tu ne sais pas ? (me prenant la main) viens t'asseoir ! 

Moi : qu'est ce qu'il y'a ? 

M. L: Farah vient t'asseoir. 

Elle me fait asseoir sur le ebonga (petit banc) qui traîne souvent dans la parcelle. 

Ma maison est toujours fermé, je ne comprends pas pourquoi. Les filles devraient être là déjà et surtout Bell courir partout. 

Moi : ou est Belle et Janis? Pourquoi elles ne jouent pas là ? 

M. L: elles dorment ! 

Moi : a cette heure ? Qu'est ce qu'il y'a maman Lambert ? 

M. L (me donnant de l'eau) : bois ! Tu as les lèvres toutes sèches ! 

Je prends le verre d'os glacé en jetant un coup d'œil à mon bébé qui a l'air très à l'aise sur le dos grassouillet de ma proprio. 

Moi : maman qu'est ce qui se passe ? 

M. L : en rentrant des cours, Erica s'est faite renversé par un chauffard. Elle a sauvé Belle qui courait pour s'acheter un bonbon ! 

Moi : hein ? 

M. L: papa, Naomie et Floria (sa fille), l'ont emmener à l'hôpital. Les jeunes du quartier ont tabassé le chauffard ! 

Moi (choqué) : Erica? 

M. L:... 

Moi : ou sont ils ? 

M. L: à l'hôpital de talangai ! 

Moi (avalant la salive) : tu peux me garder Belle et Edna encore quelques heures ? 

M. L : bien sûr ma chérie ! 

Moi (me levant) : merci. 

Je suis allé dans ma maison, sortir les cinquante mille que je garde en cas de. Que j'ai fouré dans mon sac, avant de sortir en allant prendre le bus pour l'hôpital. 

Dès que j'y arrive, je me dirige au service d'urgence où je ne vois personne. 

Cest en voulant allé en pédiatrie où je vois papa Lambert de loin en train de soutenir une Naomie qui a le corps rempli de sable et qui cri comme une demeurée dans la cour de l'hôpital. 

Et dès qu'elle me voit, elle se dégage de l'emprise de papa Lambert pour venir se jeter dans mes bras. 

Naomie (hoquetant) : elle est morte yaya ! Ma petite sœur ! Elle est morte ! Zambeheeeee ! Ya Farah notre Erica heeeeeee! 

Moi (regardant Floria et papa Lambert) :??? 

P. L: ils ont dit qu'elle est morte sur le coup. Nous l'avons transféré à la morgue. Il n'y avait plus rien à faire. Soyez forte les filles ! 

J'ai juste senti toutes mes forces me lâcher. 



Farah, rebelle de la...