ET SI ON EN PARLAIT ?
Write by Lari93
Charles-Emmanuel DASLIVIERA
J’arrive avec un peu de retard ce matin, suite à
une réunion en vidéo conférence que j’ai dû faire avec mes meilleurs agents qui
pilotent, contrôlent et encadrent les activités de ma Holding au quotidien.
Anderson fait partie de cette équipe et travail
pour moi depuis 03 ans, en tant que Directeur Administratifs et Financiers
groupe.
Nous avions fait l’université ensemble.
Il est mon meilleur ami, dès que j’ai succédé à mon
père à la tête des entreprises, je l’ai débauché. J’avais besoin des meilleurs
à mes côtés et il était très bon dans son domaine.
Ils avaient parcours les dossiers du personnel de
l’hôtellerie et leurs choix était porté sur Annabelle Tanoh et l’autre type ISAAC
DEMBELE pour assurer respectivement les poste de directeur commercial et
marketing et de chef de département juridique, pour toutes les chaines
hôtelières du groupe.
Leurs performances et réalisation dans cette
entreprise, ont plus que convaincu mes collaborateurs.
Pour l’autre je m’en fiche, mais pour
Annabelle ? J’ai des doutes.
Je ne travaille pas avec des inconnus et elle est
tout un mystère pour moi.
Et j’avoue que ma réunion improvisée de ce matin
avait pour objectif d’informer mes collaborateurs de mes réserves concernant
cette fille sans leur donner de détail.
Il me fallait un peu de temps avant de valider
leurs dossiers et leur faire ma proposition d’embauche.
Moi : (Avant d’entrer dans l’ex bureau de
monsieur FANNY qui est désormais le mien) Bonjour madame Diané pouvez-vous
faire appel à Mademoiselle Tanoh s’il vous plait ?
Madame Diané : C’est compris monsieur, elle était
là il y a peu de temps.
Vu que vous tardiez à arriver, je lui suis donc
suggéré de retourner à son bureau.
Moi : D’accord, informez-la de ma présence et
dite lui que je l’attends pour la réunion,
Aussi demander lui de venir avec son plan
d’action pour la mise à niveau de l’hôtel de grands Béréby.
Madame Diané : c’est note monsieur.
Je pris place à mon bureau attendant que ma
mystérieuse collègue fasse son entré (pensais je en rigolant intérieurement).
Quelque minute plus tard madame diane annonça Annabelle
que j’autorisai à entrer dans mon bureau.
Je la regarde entrer dans la grande pièce.
Elle était si différente dans son pantalon tailleur
beige qui lui engloutissait le corps et un chemisier blanc du même type par
trop près du corps.
Elle est légèrement maquillée avec ses cheveux
naturels rassemblés en chignon sur sa tête.
Je ne peux m’empêcher de sourire. Mais pourquoi
elle fait ça ?
S’il vous plait parler à sœur Annabelle de la
paroisse du perpétuel secours.
De plus près est magnifique à regarder on aurait
dit une petite fille si innocente, et je commence même aussi à apprécier cette
autre facette d’elle.
Elle a toujours cette sensualité et cette grâce
dans sa démarche.
Elle arrive prêt de mon bureau, se tenant droite,
documents et tablette à la main.
Je me repris pour rester concentré.
Moi : Asseyez-vous mademoiselle ? Nous ne
sommes pas à l’armée ici.
Annabelle : Bonjour monsieur (en prenant place
et m’évitant du regard ce qui m’arracha un léger sourire).
Moi : j’aimerais que vous me présenter
l’activité actuelle de la société et votre plan d’action ainsi que les
perspectives pour l’hôtel de grands Béréby (avec un ton très stricte).
Annabelle : Elle démarrait son speech, et
j’étais impressionné elle avait de très bonne orientation pour redynamiser nos
ventes dans cet hôtel.
Malgré les croquis et les images qu’elle me
présentait sur sa tablette, il me fallait me rendre sur place pour observe et
me décider.
Moi : (Quand elle eut terminé) Nous irons 03
jours sur place afin que je puisse me décider pour la mise en applications de
ces dispositions.
Nous irons mercredi après-midi.
Aussi j’aimerais que vous soyez disponible demain
soir 20H, car j’ai un partenaire d’une très grande compagnie de voyage que
j’aimerais vous présenter afin que puissions être au point pour la
réhabilitation des locaux.
Veillez être dans une tenue convenable, c’est
un diner.
Il vous apportera son assistance. (Elle me semblait
tourmentée).
Moi : y a-t-il un problème ?
Annabelle : humm, excusez-moi Monsieur
concernant la mission, je sais que cela n’est pas professionnel, mais
j’aimerais si possible rentrer sur Abidjan dès qu’on aura terminé,
J’ai des engagements ce weekend.
Moi : Des engagements de quels ordres ?
(J’étais en colère intérieurement en pensant aux
faits qu’elle priorise ses activités indécentes à son travail).
Annabelle : Samedi je célèbre avec mes proches
chez mon père mon anniversaire, plusieurs d’entre eux ont fait le déplacement
pour être la et je ne peux leur faire faux bon si vous me comprenez ?
Moi : Nous serons Abidjan samedi avant midi.
Vous pouvez disposer si vous n’avez rien d’autre à
me dire.
Annabelle : je n’ai plus rien à ajouter.
Merci monsieur et bonne fin de journée.
Je fessais mine de ne pas la regarder sortir mais
mes yeux ont fini par me trahir.
Ils étaient rivés à son postérieur. Humm comme
j’aimerais les voir twerker juste pour moi.
Je consulte son dossier pour m’assurer de la
véracité de ses propos.
Effectivement samedi elle aura 25 ans juste un quart
de siècle qui me mets dans tout ces états d’âmes.
Je me sentais soudainement rassurer.
Vous demandez pourquoi je n’ai rien évoquer
concernant sa vie nocturne durant cette réunion ?
J’en ai perdu l’envie. J’ai juste décidé de ne pas évoquer
le sujet, du moins pas pour l’instant, j’irais tout doucement pour avoir des
explications.
J’ai peut-être aussi peur d’entendre la vraie
version de toute cette histoire.
Pour le dossier grands Béréby, il fessait parti des points important du rachat de cette entreprise. Mais pour le week-end et le diner de demain, c’était improvisé surtout ma présence j’avais juste envie d’être avec elle pour mieux la connaitre.
Annabelle Tanoh Cet homme m’a fait poiroter une bonne partie de la
matinée, pour ensuite m’imposer son planning de travail. Et le tout avec un air autoritaire et suffisant. Pensais-je une fois arrivé dans mon bureau. Mais à vrai dire j’avais peur intérieurement qu’il
aborde notre rencontre du weekend, ce qu’il ne fit pas. Cela m’a étrangement surpris. Il était terriblement sexy dans son costume gris,
qui lui donnait des airs de mannequin pour revu de mode. De plus il sentait extrêmes bons choses que
j’apprécie particulièrement chez un homme. Je me demande comment se passera la collaboration
avec lui, en plus de la mission à grands Béréby. J’étais plongé dans mes pensé lorsque ma secrétaire
m’annonça que Isaac Dembélé m’attendait pour la pause de midi. Je pris donc mon sac pour le rejoint rapidement
dans le hall de l’immeuble. En moins de 10 min nous étions dans un restaurant
chic très connue des abidjanais pour ses célèbres queues de bœuf braisé au
haricot vert. Il se situe au plateau centre d’affaire de la
capital ivoirienne, bien sûr à quel que mettre du bureau ou nous avions nos
petites habitudes. Dans ce restaurant l’on pour déguster de bon mets
africain et européen. Tous les cadres des entreprises y venaient pour
déjeuner à la pause, d’autre par contre y allait pour des déjeuner
d’affaires. Lorsque Murielle la serveuse qui s’occupe
habituellement de moi, nous vit entrer elle s’empressa de nous indiquer des
sièges vides et bien situer dans le restaurant. Isaac et moi pris place lorsque Murielle revient
nous tendre des cartes. Moi : tu sais ce que j’aime le lundi Murielle,
S’il te plait la même chose et avec un Virgin mojito au bissap. Isaac : Que prends madame le lundi ? Murielle : De la sauce claire au mérou au riz
blanc. Isaac : Servez-moi la même chose. Murielle : Et pour la boisson ? Isaac : Du vin s’il vous plait. Murielle : ok monsieur je vous sers dans 10
min. Isaac : J’espère que Mr grognon c’est excusé ce
matin ? Moi : (en riant) non pas du tout. Il est le
PDG il se croit tout permis. Isaac : un idiot de fils à PAPA qui n’a pas
souffert dans la vie pour obtenir tout ça. Mais bon bref Parlons sérieusement, quand es que tu
accepteras mon invitation à diner un de ces soirs belle demoiselle (en faisant
des grimaces) ? Moi : Tu es fou (en rigolant de plus belle) je
suis déjà ici à déjeuner avec toi, ce n’est pas suffisant ? et arrête de
parler de ça et j’espérais surtout que tu me verras définitivement comme une
bonne amie (en souriant). Isaac : Ah seigneur ai-je le choix face à ce beau
sourire. A ma meilleure amie pour la vie. Que j’aime tant. Isaac me fessait encore rigoler lorsque Murielle
arrivait avec nos plats. Nous avons déjeuné dans une bonne ambiance, Isaac
avait le don de me faire rire. On aurait dit un jeune couple, ils nous manquaient
juste les alliances. J’avais la sensation d’être observé depuis le début
de notre repas. Je parcours de manière discrète la salle pour
chercher le visage connu qui nous épiait du regard, lorsque nos regards se
croisèrent. Il était assis dans le fonds avec monsieur FANNY et
deux autres personnes que je ne connaissais pas. Son regard est rempli de colère, c’est quoi son
problème à la fin ? Isaac n’avait rien remarqué. Il continuait a parlé lorsque je l’interrompis pour
demander à Murielle l’addition afin qu’on retourne au bureau sous prétexte que
j’avais un rapport important à terminer avec mon équipe. Il insista pour régler en gentleman et ont retourna
au bureau. Charles-Emmanuel DASLIVIERA Monsieur FANNY m’avait invité à un déjeuner avec
des apporteurs d’affaires de l’hôtel. Nous étions dans ce restaurants lorsque j’ai vu
Annabelle entré avec ce mec. Il était assis à rigoler comme s’il était
seul dans ce lieu. On aurait dit un jeune couple. Je ne sais pas pourquoi j’étais autant
énervé de les voir ensemble. Jaloux je ne l’étais pas !!! j’en suis sure. Mais je voulais qu’elle sache à travers mon regard
je n’appréciais pas de les voir ensemble et je pense qu’elle a compris car
juste après elle n’a pas hésité à quitter les lieux avec ce guignol. Je me sentais
soulager d’avoir interrompue leur amourette.