Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Je n’avais pas eu tort de m’incruster dans cette soirée entre filles.

Mais en vrai j’avais besoin de la voir, elle me manquait terriblement.

Je savais que je pouvais compter sur Olivia et Emilie en cas de besoin.

Je me suis levé très léger ce matin. Je lui avais avouer mon amour et je me sentais en paix. La balle est désormais dans son camp.

Moi : Bonjour Bertrand pour t’aider dans tes recherches j’ai besoin que tu aies des informations sur AZIZ Fared THIAM, c’est un ex d’Annabelle. Ils ont dû surement se connaitre au CANADA.

Bertrand : j’ai déjà des informations sur lui, je comptais vous faire un compte rendu d’ici demain.

Moi : Dit moi déjà ce que tu sais.

Bertrand : c’est avec lui que mademoiselle TANOH a eu sa relation la plus sérieuses. Il était connu de tous les membres de sa famille. Il est le fils de PAPE KEBE THIAM, l’un des partenaires de DASILVIERA HOLDING de DAKAR. Ils ont rompu après le mariage de ce dernier avec la fille d’un ministre. Je pense qu’il jouait sur les deux tableaux tout au long de leur idylle.

Moi : Ah je vois. Merci Bertrand c’est tout.

Bertrand : Oui Monsieur, mademoiselle n’a pas un lourd passé il n’y avait pas grandes choses à chercher (dit-il avec un sourire).

Moi : Merci Bertrand. Je te pris de veuillez à faire livrer un petit déjeuner complet de chez P pour trois personnes au domicile d’Annabelle.

Bertrand : D’accord monsieur.

Tout s’explique à présent.

Je me rends compte que nous les hommes, nous ne mesurons pas le porté de nos actes dans les relations amoureuses. Certaines femmes viennent vers nous avec tous leurs cœurs, alors que nous voulons seulement jouer.

Elles ressortent très blessé et traumatisé par le chagrin. Et c’est le cas d’Annabelle, ce type était son premier amour et il l’a brisé.

Elle porte encore les séquelles de cette relation. Raison pour laquelle elle refuse de s’engager dans une nouvelle relation. Je me demande si elle n’est toujours pas amoureuse de lui.

J’avoue que je suis un peu jaloux de ce type, elle l’a aimé à la folie et l’a même présenté à sa famille.

Je suppose qu’elle avait vu en lui l’homme de sa vie et le père de ses enfants.

Pour épouser BELLA, il me fallait recoller les morceaux brisés par l’autre connard.

J’espère qu’elle nous donnera une chance de sortir de cette stupide situation.

Je pense que j’aurais surement besoin d’Olivia dans cette quête.

Annabelle Tanoh

Le lendemain Olivia et moi avions longuement échangé et je pense qu’elle a raison.

Feedback

Olivia : Bonjour Pupuce, bien dormi ?

Moi : Oui chérie et toi ?

Olivia : Bien aussi. Avec le petit déjeuner qu’on a reçu de ton amoureux la journée risque de bien commencer.

Moi : ils ont déjà livré les viennoiseries ? Charles n’avait dit à son départ qu’il nous les offrirait.

Olivia : il y a du tout c’est plus tôt des paniers complets de chez P. Et j’ai tout de suite reconnus le tiens. Il connaît tes gouts. Dit-elle le regard taquin.

Moi : arrête Olivia.

Olivia : Bon plus sérieusement, je suis vraiment désolé pour hier, avec l’alcool j’ai un peu trop parlé. Mais sache que c’était pour ton bien.

Moi : tu es sûre que tu t’excuses ?

Olivia : (Rire) Bien sûr que oui vu que tu étais énervé. Mais si j’y suis contraint je le referais (En éclatant de rire).

Moi : Tu es folle dégage !!

Olivia : Mais bébé, plus sérieusement je pense qu’il est temps de te laisser aller. Je ne te demande pas de sauter le pas directement dans une relation mais de laisser les choses se faire naturellement entre vous. Et par la suite tu pourras en décider.

Moi : il m’a dit qu’il m’aimait. (En me recoquillant sur moi).

Olivia : Non le beau, il me plait trop. Tu penses qu’il veut jouer ? ce mec est totalement piqué Anna. Il t’aime vraiment. Fait un effort s’il te plait.

Moi : je verrais.

Olivia : Ok bb vient Emilie nous attend pour prendre le petit déjeuner.

Moi : ok, laisse moi me rafraichir deux minutes.

Devant le miroir, je replongeais dans mes pensées, <<AZIZ Fared THIAM >> le simple fait d’entendre se noms suffi à me mettre dans tous mes états.

Bref, un jour j’aurais le courage de vous en parler. Il n’y a qu’Olivia qui est au courant de tout mais celle-là elle est incorrigible. Fared est l’une des pires histoires de ma vie et celle de TRISHA.

Je pense suivre les conseils d’Olivia et laissé les choses se faire progressivement.

Je retrouve Olivia et Emilie au salon pour le petit déjeuner, nous avons papoter jusqu’à ce que leurs compagnons respectifs viennent les chercher.

Je suis restée chez moi toute la journée à bosser en télétravail.

Je n’avais pas de grosses taches a effectué.

Deux semaines plus tard

Olivia est retournée en Angleterre et je passais tout mon temps libre avec Emilie.

J’avais besoin de temps pour me décider sur ma situation avec Charles, nous avions donc convenus des conserver les choses dans leur état actuel jusqu’à ce que je me décide.

Au bureau, j’avais largement fait mes preuves, j’ai pu décrocher trois autres gros contrats pour la holding. J’avais gagné le respect de tous mes collaborateurs.

J’étais aussi fier de mon équipe qui contribuait pleinement à ce succès.

Sandrine : Bonjour Madame (en entrant dans mon bureau), il y a le PDG qui souhaite que vous passiez à son bureau à votre arrivé.

Moi : Bonjour Sandrine. Merci pour l’information.

Ce matin je suis un peu en retard, je n’ai pas entendu mon réveil et aussi avec les fortes pluies qui s’abattent sur la capitale le trafic était au ralenti.

Moi : Bonjour GLORIA, Monsieur m’a demandé. Peux-tu m’annoncer s’il te plait ?

Gloria : Entre, il t’attend depuis son arrivé ce matin.

Dit s’il te plait tu as fait une bêtise parce qu’il n’a pas son humeur des bons jours ?

Moi : humm en haussant les épaules, non je ne crois pas que ce soit lié à moi. Mais merci pour l’infos.

Gloria : Ok bonne chance.

En entrant dans le bureau, je le trouvais de dos, debout face à l’immense baie vitre qui offrait une magnifique vue sur la lagune qui borde la commune du plateau.

Moi : Bonjour Monsieur (au travail on avais aucune familiarité).

Charles-Emmanuel : Prenez place s’il vous plait.

Je m’exécute.

Charles-Emmanuel : Tu étais injoignable toute la journée d’hier ?

Moi :……. (Il l’avait dit calmement et durement, que j’en avais des frissons).

Charles-Emmanuel : Tu n’as plus ta langue ?

Moi : Ok, Monsieur DASILVIERA (après avoir inspiré pour garder mon calme).

 Hier c’était dimanche, donc un jour non ouvré.

Charles-Emmanuel : Ne joue pas à ça avec moi ? S’il te plait ? (Toujours de dos et dans le même ton).

Moi : Nous sommes dans une entreprise et il me semble avoir été convoqué par mon PDG et non mon partenaire sexuel.

Charles-Emmanuel : humm ……………………………., ok si tu prends les choses ainsi (toujours de dos et dans le même ton). Je t’attends ce soir à la maison, sache que si je ne te vois pas j’irais chez toi.

Nous sommes invités à Lagos pour 02 jours par monsieur FEMI pour le lancement officiel des travaux, bien qu’il ait déjà été enclenché.

Monsieur FEMI a vivement souhaité votre présence.

Moi : Ok monsieur, je ferais le nécessaire pour ne pas que ce voyage est un impact sur mon activité.

Aussi j’aimerais vous parler.  Pas et temps que votre employé mais plus tôt, en temps qu’Annabelle

(Il se retourna pour me faire face. Il était comme surpris).

Charles-Emmanuel il a été convenu que cette relation est sans engagement et sans sentiment, alors je ne te dois aucune explication sur ma vie. Bien vrai que tu aies fait ta déclaration, je n’ai encore rien décidé de mon cotés donc ne l’oublie pas.

Certes certaines choses on évoluer, depuis lors mais tu dois respecter ma liberté.

Si cela te dérange autant je crois qu’il est temps d’y mettre un terme.

Sache que c’était magique ces 05 derniers mois et je ne regrette rien.

Charles-Emmanuel : Plus besoin de passer ce soir, Vous pouvez disposer s’il vous plait.

Moi : …………….…. !!

Charles-Emmanuel : Dois-je me répété ?

Moi : Non pas besoin !!

Charles-Emmanuel : Gloria vous enverra votre billet demain.

Je suis sorti sans répondre ni dire au revoir à Gloria.

Feed back 

Mon téléphone sonne, nous sommes dimanche pas de repas chez les TANOH. Et j’ai prévu faire la grâce matinée.

Moi : Allo

Daniel : Anna comment vas-tu ?

Moi : Bien Dani et toi ?

Daniel : Ça va super depuis que je te parle. J’aimerais te montrer un endroit super. Et je n’accepterais pas de refus de ta part, Je t’en prie. Je passe te prendre dans une heure. Un indice c’est en bordure d’eau.

Moi : Que puis-je dire dans cette situation ?

Daniel : Juste oui et je te promets de te ramener tôt.

Moi : ok a tout à l’heure.

Effectivement, Daniel est passé me prendre.

C’est dans le véhicule que je me suis rendu compte que mon téléphone était éteint plus de batterie.

Daniel n’avait pas son chargeur, et vu qu’on est censé rentrer tôt je n’avais pas à m’inquiéter.

Daniel gare sa voiture a un quai en zone 4 ou plusieurs personnes attendait déjà la navette.

Daniel : J’ai un ami qui ouvert un hôtel-restaurant à l’ile Bouley et on ne peut y aller qu’en bateau.

Moi : l’endroit doit être bien vu le nombre de personnes qui attendent.

Attend regarde, il y a Brice, Andrew, Michael et Jason là-bas. Je me précipite immédiatement vers eux.

Arrivés à leurs niveau, Messieurs, toujours dans les bons plans sans moi.

Andrew : Hey la petite, pardon viens t’assoir à côté de moi. Daniel, tu ne m’avais pas dit que tu sortais avec ma sœur aujourd’hui.

Daniel : Je voulais à mes côtés ce weekend-là plus belle fleur du pays, Je ne savais pas que les épines seraient là.

Brice : Andrew parle à ton ami, on ne lui a pas totalement donné notre bénédiction.

Moi : Hé oh Je suis là, et c’est moi qui décide de ma vie. Daniel m’a invité en toute bonne amitié dans un endroit qui semble être super vu que vous êtes là avec vos chéries.

Une chose est sûre dans cette histoire moi, Emile et Emilie avions été boycotté, je leurs dirais.

Je salue les compagnes de mes frères et retourne auprès de Daniel dans la navette.

A vrai, dire je n’ai jamais été copine avec leurs compagnes, nos relations sont juste cordiales.

J’ai toujours été très renfermé et il n’y a qu’Emilie qui s’est imposé dans mon quotidien.

Les autres belles sœurs ne l’ont pas fait et je n’ai rien fait pour les encourager non plus.

Elles ne trouvaient pour certaines Hautaine, surtout l’épouse de BRICE. Le jour où elle avait décidé de m’indisposer mon frère, l’ai rapidement remis à sa place.

Nous arrivons à l’hôtel-restaurant et c’est un endroit magnifique, bordé par la lagune loin de la pollution de là capital.

Il y avait du luxe partout, il proposait même une ambiance boite de nuit en soirée, barbecue et nous avions eu droit à une visite privé par le proprio très bon ami à Daniel.

J’ai passé le clair de mon temps avec Daniel. Nous sommes amusés comme des enfants.

J’ai vraiment profité de ma journée.

Au coucher du soleil Daniel et moi nous sommes retrouvés seul un instant et il proposé qu’on marche le long de la plage le temps qu’arrive la navette qui devais tous nous ramener.

Daniel : Anna, j’aimerais vraiment que tu me donne l’opportunité de te démontrer ce que je ressens pour toi. Depuis des années je t’admirais en silence, tes frères te surprotégeaient et j’avais aussi peur de perdre leurs amitiés.

Mais nous avons tous grandi et aujourd’hui je suis encore plus séduit devant la femme qui se trouve devant moi. Je t’aime Annabelle Tanoh.

Moi : Daniel ………

Daniel : Anna je ne t’oblige pas à me répondre maintenant mais s’il te plait pense y et ne t’éloigne pas de moi. Je t’attendrai le temps qu’il faudra.

Moi : ok Daniel.

Daniel : j’aimerais te poser une question si tu me permets ?

Moi : vas-y !

Daniel : as-tu quelqu’un dans ta vie actuellement ?

Moi : humm non.

Daniel : Je suis rassuré.

Nous retournons vers les autres, et j’avoue que la déclaration de Daniel m’a quand même troublé.

Je n’aurais pas dû lui dire que je n’avais personne dans ma vie.

Car j’ai ressenti au fond de moi un profond mal être, toutes mes pensées était orienté vers l’homme qui partageait mon quotidien Charles-Emmanuel.

J’avais l’impression de trahir un homme qui m’a fait sa déclaration.

Mais aussi je me suis rendu compte que je tenais à lui, qu’il comptait pour moi et qu’il me manquait.

Et je n’aurais jamais voulu le voir dans cette posture avec une autre personne.

J’ai l’impression d’agir comme celui qui m’a trahi par le passé et de jouer un double jeu.

J’irais le voir et je lui dirais que je veux essayer. Que je veux être avec lui.

Je pense que cet épisode Daniel a été un déclic pour moi.

Daniel et moi avions retrouver les autres pour leur dire que nous partions, mais mes frères nous avaient obligé à rester plus longtemps et Daniel ne m’avais pas aidé à décliner leur offre.

Nous sommes et le champagne à couler à flot avec les Tanoh Boy comme j’aime souvent les appeler.

Nous avons quitté les lieux un peu tard ,23 heures environ.

Daniel m’a ramené à mon appartement.

Daniel : Promet moi d’y réfléchir Ana (devant l’entrée de l’immeuble en me tenant les mains).

Moi : Ok Dani je te le promet.

Il me fait la bise à la commission des lèvres, s’excuse et repart à son véhicule.

Sacré Daniel !!!!

Je mets en charge mon téléphone, je prends une douche et vais me coucher demain il y a boulot.

Retour

Je suis assise à mon bureau et je ne comprends pas le comportement de Charles de matin.

Il me demandait des comptes comme si j’étais sa propriété.

Il m’a mis hors de moi.

Mais je n’aurais pas dû dire toutes ses bêtises. Je ne pensais pas mes mots.

Je l’ai énervé et il a annulé notre rencontre de ce soir.

Il faut que je me fasse pardonner.

Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Je suis à mon bureau et je n’arrive pas à me concentrer sur le travail.

Depuis deux semaines Annabelle m’évite carrément, elle disait qu’elle avait besoin de temps et que les choses resteraient tel quel. Mais je ne la voyais plus sauf au boulot.

Feed back 

Alors hier j’ai décidé d’aller chez elle. Mais avant j’ai aussi demandé à Bertrand de lui avoir envoyé les viennoiseries ce matin. Elle adore ça surtout ceux de chez P.

Il m’appel 30 min plus tard, pour m’informer qu’elle vient de quitter son appartement en compagnie du médecin ami à son frère. Il est donc resté dans la voiture sans effectuer la livraison du petit déjeuner.

 Je l’appel mais elle est injoignable.

J’avais demandé à Bertrand depuis plusieurs moi d’arrêter de la faire suivre, il ne l’avait pas fait donc.

Du coup, je n’ai aucune idée de l’endroit où elle peut être avec ce type.

Je retourne chez très énervé.

Je décide alors de repasser plus tard dans la soirée.

Il est 22H 30 et Annabelle, n’est toujours pas rentré alors je me dirige vers le portier de son immeuble. Ces Gas la juste avec 5 000 Fr ils sont capable de vendre tous les habitants de l’immeuble.

Ce dernier m’informe qu’un homme est passé la chercher depuis ce matin ce qui a le don de m’enragé.

Car depuis elle est sorti avec ce type ce matin, elle n’est toujours pas rentrée.

Je reste dans ma voiture une heure environ quand je vois l’ami de ses frères et elle arrivé.

Il l’accompagne jusqu’à l’entrer, il a une telle proximité entre eux que mon cœur ne fait que battre à la chamade.

Il lui tient les mains et lui parle, puis il lui fait un baiser rapide sur les lèvres (je crois) avant de s’en aller.

Mais ce qui m’a tué c’est le sourire qu’elle affichait avant de monter à son appartement.

Annabelle n’a pas pu me faire ça ??

Se mettre en couple dans mon dos ! mon cerveau bug.

Ce silence de deux semaines était-il l'opportunités pour stopper facilement notre relation et entamer une nouvelle avec l'autre type le favori de sa famille.

C’est fou de rage que je suis rentré chez moi.

Mais ce matin je me suis dit que je fessais surement erreur.

Qu’elle avait surement une bonne explication.

Mais elle m’a littéralement sidéré avec ses propos.

C’est moi qui ai décidé de jouer les amoureux, j’en paie le prix et la facture est salé.