etre un homme

Write by Ndobis

                    *********Nolan Keubou******************+ 

 

A peine je dépose jobrel que je démarre sous un chapeau de roues pour une destination que moi-même j’ignore.  A un moment je me gare car j'ai vraiment besoin de réfléchir. J'ai développé une attirance pour jobrel sans le vouloir.  J'y ai lutté en vain. J'ai recommencé à sortir avec plusieurs filles toujours pour me convaincre que c'était juste un truc passager mais rien n’y a fait. Puis est venu le moment où je rencontrais ces filles uniquement en cachette car en sa présence j'avais l’impression de lui faire du mal. C’est la raison pour laquelle quand cette sotte a sauté sur moi la dernière fois en boîte je me suis senti mal et ensuite j'ai ressenti le besoin de me justifier auprès d'elle.  J'en ai parlé à Collins et aux autres ils m'ont dit que j'étais un vrai idiot et le seul à ne pas avoir remarqué que Jobrel en pinçait pour moi. Quand je suis à ses côté je me sens bien. Maintenant que j'ai enfin eu le courage   de lui parler il a fallu que maman vienne tout gâcher. Je comprends son ressenti mais il est inadmissible que pour un fait qui est survenu il y a plus de 30 ans tu décides de mettre la croix sur tout un groupe de personnes.  

 

Je suis perdu car malgré le fait que j'éprouve quelque chose pour jobrel je ne veux pas me mettre ma mère à dos. Peut-être qu'en insistant et en procédant de manière subtile elle finira par l’accepter. J'appelle mon frère qui me dit qu'il est à la maison.  Je vais donc chez lui et à peine j'entre que mes neveux me sautent dessus. Chacun commence à me raconter une histoire.  Je les adore ces enfants.  

 

-allez laisser votre oncle se reposer.  C'est l’heure de la sieste . 

Ils me font tous un bisou et se dirigent dans leur chambre.  Ma belle-sœur me propose  un rafraîchissements  que je refuse.   Rien ne peut passer dans ma gorge à l'heure actuelle 

 

-        hoooo mon petit mari, c’est quoi ce visage-là ? qui t'a  énervé ?

 

-        madame je suis ton seul mari. S'il veut une femme il n'a qu'à se trouver la sienne 

 

- jaloux va. c’est ce que j'essaie  de faire mais maman me met les bâtons  dans les roues.

 

-explique gars . Dit mon Frère .

 

Je leur relate tout ce qui s'est passé aujourd’hui sans qu'aucun ne me coupe la parole.

 

-         hummm c'est très complexe dit ma belle sœur  

 

- oui mais c'est abusé.  Je rétorque. Pourquoi est-ce que je dois payer le prix pour quelque  chose qui non seulement  ne me regarde pas mais qui de plus est vieux de plus de 30 ans .c'est ma magie noire ça

 

- tu as raison maman abuse. C'est vrai qu'elle a été traumatisé mais je ne comprends pas pourquoi  nous mettre ça sur le dos .  Quand j'ai eu 21 ans elle a commencé  à me chanter cela  tout en me mettant  en garde.je me rappelle encore certaines de ses phrases "COMME  TU AS LA FACE COMME TON PERE LÀ, JE NE VEUX PAS VOIR UNE NKWAH DANS MA MAISON" ou encore  "ELOIGNE TOI DES FILLES NKWAH" "EPOUSEZ MEME LES CHINOISES SI VOUS VOULEZ  MAIS PAS LES NKWAH."

 

Elle a eu sa chance que je suis tombé sur une fille  de l'ouest  en premier  car si c'était  un  Douala ou une Yaoundé elle allait  seulement  faire avec

 

-        elle menace de me couper les vivres, même ma scolarité elle dit qu'on ne paiera plus.

 

- haaaa c'est parce qu’elle sait  que tu n’a pas le choix. Maman exagère

 

- comment ça il n’a pas le choix. C’est un homme norr. Ils sont nombreux les étudiants qui s’occupent tout seuls de leur scolarité.il peut aussi le faire. Et on lui donnera un coup de main de temps en temps. Dit ma belle sœur

 

- tu as raison. Il faut vraiment que ça cesse. et mon père qui ne dit jamais rien. . Qu’a dit la fille en question ?

 

-        Elle dit qu’elle ne veut pas être responsable des problèmes entre maman et moi

 

-         Oui et avec raison. C’est difficile de porter une charge pareille

  

-        Je suis perdu. Je ne sais même plus quoi dire ni quoi penser

 

-        Pour ma part je pense que tu dois parler avec cette fille avant de prendre toute décision. Parle avec elle car si tu décides de te rebeller tu auras besoin de soutien ,aussi d’une motivation et qui   de mieux que ta copine et la personne pour qui tu te retrouves dans cette situation ?

  

-        Ma tête va exploser à cette allure

 

-        Courage mon petit. C’est ce qui arrive quand on décide de faire les choses des grands. Dit ma belle-sœur pour rigoler.

  

-        Humm

 

Je reste   finalement avec eux toute la soirée . Je vais rentrer chez les parents demain

  

*************JOBREL EYIDI****************+

  

Seigneur j’ai le cœur qui saigne en ce moment. Au 21e siècle je ne savais pas que le tribalisme existait encore. C’est vrai je vois les gens se charrier de temps en temps sur les réseaux sociaux mais je me disais que ça se limitait là-bas. Entendre les propos de la mère de Nolan a été comme un coup de poignard pour moi. Voilà, maintenant la relation est morte avant même d’avoir commencé. Au salon se trouve les amoureux, je les salue et vais directement dans ma chambre. Ils ont surement compris que quelque chose n’allait pas et heureusement pour moi il l’on respecter. Peu avant le diner je suis descendu pour tout réchauffer afin d’éviter à ma sœur de monter et descendre avec son demi-pieds. Quand je mets tout à table James dit les bénédicités et on mange tous dans un silence de mort.

 

-        Ma chérie tu peux nous parler tu sais ? Quel que soit le problème non seulement ta sœur et moi allons te soutenir mais ça ne sortira pas de cette maison. Tu sais que tu es ma complice je ne veux pas te voir triste

 

Je le regarde et regarde ma sœur, mes yeux se remplissent instinctivement de larmes.

Alice tend sa main sur la table et saisie la mienne.

-        Respire un grand coup mon bebe et calme toi

 

J’effectue quelques exercices de respiration et fini par me calmer… je finis par leur raconter ce qui s’est passé chez les Nolan.

 

-        Pour commencer que ressens tu pour ce garçon ? me demande James.

 

-        Je crois que je l’aime. J’éprouve des sentiments à son égard aux points ou j’ai mal quand je le vois avec d’autres filles.

  

-        Puisque le gars t’a défendu, du moins a défendu votre relation devant sa mère où se trouve le problème ?

 

-        Le problème est que je ne veux pas être au centre des querelles entre mère et fils

 

-         C’est vraiment complexe. Mais je suis du même avis que toi. Je n'aimerai pas être la cause d'une dispute entre mère et fils. Dis ma sœur. Vous n'êtes pas encore ensemble du coup selon moi tu devrais suivre ta première intuition.

 

-        Moi je pense en revanche qu'elle doit parler au gars. Au siècle présent on ne devrait pas refuser l'union de deux personnes uniquement à cause de l'ethnie.  Notre ethnie ne nous définit en rien. Ce n'est pas parce qu’une personne d'une tribu a eu à te causer du tort que toutes les personnes appartenant à cette tribu feront de même.  Que le gars parle à sa mère et lui fasse entendre raison. Elle aurait dit qu'après ses enquêtes elle a appris que Jobrel était de mauvaises mentalités ou à une mauvaise vie que j'aurais compris mais uniquement pour son ethnie ? Là je ne suis pas d’accord.

 

- oui mais pour éviter les problèmes ce n'est pas mieux que chacun prenne sa route dès à présent ?

 

-  Pourquoi ? Est-ce avec sa mère qu'elle va se mettre en relation ? 

 

-  Mais elle a menacé de lui couper les vivre et de ne plus gérer son école.

-  Il n’a qu’à faire les jobs comme plusieurs étudiants. Il n'en sortira que plus fort. dit James.

 

-  C'est cher payé tout de même  .je lui répond. 

 

-   C'est la vie. On apprend et on fait avec

 

-  Hummm

 

- Oui oui. Sa mère a déjà vécu sa vie. Quelle le laisse maintenant construire la sienne.  S’il lui obéit maintenant et que dans le futur son cœur ne bat que pour des filles Nkwa que fera-t-il ? Finira-t-il sa vie tout seul uniquement parce que sa mère ne veut pas les filles de certaines tribus ?

 

-  La nuit porte conseil. Demain tu seras plus éclairée. Dit ma sœur

 

Le lendemain matin je suis dans le jardin quand je reçois un message de Nolan me disant qu’il est dehors. Mon cœur bat la chamade. Je n’ai presque pas dormi de la nuit au point d’avoir les cernes sous les yeux. J’ai fini par prendre une décision au petit matin et j’espère ne pas avoir des regrets demain.

J’ouvre le portail et je vais vers lui.  J’entre dans la voiture et le salut. Je note qu’il a les même vêtements d’hier.

-        Bonjour

 

-        Bonjour Jo.  Ça va ? Tu as une mine affreuse.

  

-        Toi aussi. Où as-tu passé la nuit ?

 

-        Chez mon grand frère

  

-        Ah

-        Ecoute je suis sur le point de prendre une décision très importante dans ma vie. Je t’ai avoué ce que je ressentais avant de dire ou faire quoi que ce soit j’ai besoin de savoir où tu te situes.

 

-        Je n’ai pas dormi de la nuit, j’ai la tête qui va exploser.

  

-        Tu n’es pas la seule.

 

-        Je …je… je t’aime mais je ne peux pas me lancer dans cette aventure. Je ne peux pas porter ce fardeau sur ma tête.

  

-        Alors ça veut dire que tu ne m’aime pas.

 

-         Si que je t’aime mais me mettre avec toi serait te mettre ta maman à dos. C’est lourd. On ferait mieux de ne pas aller plus loin afin de moins souffrir. Qui sait peut-être dans quelques mois ce que nous ressentons l’un pour l’autre se sera volatilisé.

  

-        Pas de mon coté Jo. Je sais ce que j’éprouve pour toi.

 

-        Moi aussi mais ça ne suffit pas ta mère a été très claire.

  

-        Ce n’est pas avec ma mère que tu vas sortir mais avec moi.

 

-        Je sais mais c’est ta mère. Je connais l’importance d’une mère dans la vie d’un enfant et je ne veux pas que tu t’éloignes de la tienne à cause de moi.

  

-        Ok. Donc tout s’arrête là ? Avant même d’avoir commencé ?

 

-         Apparemment oui. C’est mieux ainsi pour tous les deux. Désolé.

 

Je le laisse là et sort de la voiture sans un regard en arrière. Je suis meurtrie de l’intérieures ; les larmes perlent sur mes yeux amis je m’interdis de me retourner de peur de revenir sur ma décision. La vie !

   

*****************Nolan******************

 

Cette nuit a été pour moi l’occasion de réfléchir sur ma vie. L’occasion de déterminer ce que je veux vraiment et comment y arriver. J’ai passé toutes les éventualités dans ma tête, même celle-ci mais je ne savais pas qu’elle allait insister sur cette lancé. J’ai de la peine à respirer. Je veux sortir de là et la retenir mais à quoi bon, elle a déjà prise sa décision. Mes yeux se remplissent de larmes puis je les essuie du revers de la main... Je démarre après quelques minutes et roule jusqu’à la maison. Je traverse les gardes après leur avoir dit bonjour. J’avise les voitures de mes parents ça veut dire qu’ils sont à la maison.

Ils sont au salon quand j’entre. Je dis Bonjour et me dirige vers les escaliers quand ma mère m’intime l’ordre de venir m’assoir. Je veux l’ignorer mais par respect je reviens sur mes pas et viens m’assoir face à elle.

 

-        Donc je te parle tu te fâches jusqu’à aller dormir chez ton frère ? Tu veux me montrer quoi ? Moi un enfant ne me commande pas. Tu as compris norr ?

 

-       

  

-        Je vous ai expliqué ici que ces gens nous ont fait beaucoup de mal quand on était petit et je ne l’oublierais jamais. Même ma défunte mère ne me fera pas oublier cette affaire.

 

-        Et si pour une fois tu m’expliquais dans les détails ce qui s’est vraiment passé. Peut-être je pourrais enfin comprendre ta haine démesurée contre ces gens.

  

Elle soupire à plusieurs reprises avant de se plonger dans son récit.

 

-        Mon père était un homme fort. Un homme que les gens craignaient et respectaient. Le seul problème avec lui c’est qu’il bavardait beaucoup et ne savait pas choisir ses fréquentations…Il a été affecté dans à Djassal, tout se passait bien. On se créait des repères et se faisait des amis. Les gens nous aimaient bien. Tout bascule quand un matin des cris nous réveillent au quartier. Nous nous sommes levés comme tout le monde pour voir de quoi il s’agissait. Un papa du quartier qui s’était disputé avec papa et son ami deux semaines avant, avait été retrouvé pendu chez lui par son ami qui venait le chercher pour aller recueillir le vin de palme. Un fait avait attiré l’attention de tout le monde : les pieds du monsieur touchaient le sol. Du coup les gens ont commencé à dire que c’était un meurtre déguisé en suicide.

 

Le hic c'était que lors de leur dispute mon père l'avait menacé de mort. Cela a été suffisant pour qu’il soit jugé coupable par ce village.  Le chef du village l’a fait arrêter pour enquête et le jour suivant on a retrouvé le corps de papa sur la grande place du village.  Il avait été torturé et ses parties intimes lui avait été coupé. Les testicules sans la main et son sexe dans sa bouche. Nous avons tous été traumatisé. Le corps est resté exposé pendant deux jours car le chef avait interdit à quiconque de le toucher sous peine de sanction.  Les villageois disaient qu'il était impardonnable qu’un bamiléké verse le sang d'un des leurs et reste en vie. Ma mère a pris les maigres économies de mon père pour aller louer une voiture dans le village voisin car personne là-bas ne voulait nous aider.  Nous avons mis la dépouille de papa dans la malle arrière et nous sommes serrés dans cette voiture pour tous quitter ce village. Je me suis juré de de ne jamais me mettre avec un côtier et qu’il en serait de même pour mes enfants.

 

-  Hummm vraiment très triste.

 

-        Raison pour laquelle je m'opposer jusqu'à ma dernière énergie à ta relation avec cette fille.  Je suis désolé mais elle paiera les pots cassés.  Et si tu t'y opposes tu sais ce qui t'attend.

 

-        Tu sais que je suis un adulte maintenant et libre de prendre mes décisions. Tu ne peux pas m’imposer ce qui te chante bien que je comprenne tes raisons

 

-        Eh bien adulte ou pas tant que tu seras à ma charge tu feras ce que je te dis

 

-    J’ai toujours écouté  tes conseils et tes recommandations  même  quand je les trouvaient injuste mais là  c'est impossible. 

-    je suis désolé pour ce qui est arrivé à ton père mais je ne compte pas passer à côté de mon bonheur pour ça

 

-    alors tu ne recevras plus rien de nous comme argent 

 

-    ok.

 

-        Ok ? Et tu seras déshérité

 

J'ouvre grand les yeux tellement je suis piqué au vif .

 

-    Hélène ! Stop, tu abuses.

 

-    Je n'abuse pas. Si tu lui envoies le moindre centimes tu vas  me porter sur ton dos. Tu me connais.

 

-    Papa ?

 

-    Fiston privilégie la paix. Fais ce que ta mère te dit.

 

-        Ça jamais. Vous pouvez rester avec votre argent. 

 

Je monte dans ma chambre et fais ma valise. Je redescends et les deux sont toujours au salon. 

 

-    je passerais le reste de mon séjour chez Erwan.

 

-   Tout ça à cause d’une fille ? Si tu sors de cette maison considères que tu n'as plus de mère. 

-    Comment tu peux dire une chose pareille à l'enfant Hélène ? Nolan n'écoute pas ce qu'elle dit. C'est la colère qui parle.

 

Une larme perle de mon œil. Je me baisse pour ramasser la valise que j'ai laissé tomber il y'a quelques secondes. Je les regarde tous les deux ; je finis par tourner la tête vers papa,

 

-        Au revoir papa.

 

Je sors de la maison aussi vite que mes jambes me le permettent.  Je vais en route prendre un taxi course pour chez mon frère.  Quand il me voit avec la valise et les yeux rouge il m'ouvre les bras et je m'y réfugie en pleurant. Quand je réussis à me ressaisir je lui raconte tout et il me dît qu'il me soutiendra au max. Que je ne suis pas seul et que c'est maintenant que commence réellement ma vie d'adulte. Je sais que ce sera difficile mais je vais m'accrocher. Je ne veux pas être le genre d’homme qui monte et descend comme un toutou quand sa mère claque les doigts. 

  

               *************Mandy**********************

  

          Je suis présentement sous la pluie avec mes enfants ne sachant où aller. Pour cause, je viens d’être mise à la porte avec mes enfants. Je ne sais où partir, déjà que ma belle-famille m’a collé une étiquette de sorcière au dos ; donc aucun voisin ne voudra m’accueillir. Ça n’a pas suffi qu’ils me prennent tout a la mort de mon mari maintenant même là petite cabane que j’avais construit pour y vivre avec mes enfants il a fallu aussi qu’on vienne me mettre dehors soi-disant le terrain leur appartient et il y a un acheteur. Je veux bien appeler mon patron mais il y a un mois ils ont payer la scolarité de ma fille après une agression lors d’un retrait d’argent à la banque.

 

-      Maman j’ai froid dit ma fille cadette de 10 ans.

 

-         Je sais mon bébé, on va finir par trouver un endroit où rester. Laisse-moi réfléchir dis-je.

 

Ma fille ainée me prend la main en signe de réconfort. Je regarde mon fils qui tient fièrement le parapluie pour couvrir sa sœur. Lui c’est vraiment l’homme de la maison. Il ne se plaint pas pour ne pas m’accabler davantage. On finit par se réfugier sous un hangar près de la route. Avec le peu d’argent que j’ai je peux me permettre de payer trois mois de loyer quelque part mais où vais-je trouver une chambre à cette heure de la nuit ? Les bandits peuvent nous trouver ici et nous faire du mal. Je ne survivrais pas s’il arrivait quelque chose à mes enfants.

 

-        Anaïs. Surveille tes frères. Je dois passer un coup de fil.

 

-        D’accord.

 

Je m’éloigne et je vais me placer deux hangars plus loin mais j’ai toujours l’œil sur eux.

Je fais une petite prière et lance l’appel sur le numéro de Madame Alice car à cette heure de la nuit se serait très déplacé de ma part d’appeler Monsieur James. Le téléphone sonne et elle finit par décrocher à la troisième sonnerie.

-        Allo Mandy, il se fait tard, tout va bien ?

 

-        Madame, je suis désolé de vous appeler à cette heure mais je n’ai personne d’autre à appeler dis-je en pleurant.

  

-        Calmez-vous Mandy il se passe quoi ?

 

-        Madame je suis dehors sous la pluie avec les enfants, je n’ai nulle part où allez. Mon beau-frère vient de me mettre à la porte.

  

-        Doux Jésus. Où êtes-vous exactement ?

 

-        Nous sommes sous un hangar au carrefour où vous m’avez déposé la dernière fois.

 

-        Ok. Restez sur place on arrive

  

-        Merci madame que Dieu vous bénisse

 

-        De rien, faites attention à vous en attendant qu’on arrive.

  

-        D’accord madame.

 

 Je raccroche et vais retrouver mes enfants.

-        Les enfants patientez encore un peu j’ai appelé mes patrons ils arrivent.

 

-        D’accord maman. Répondent-ils en cœur.









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Selon vous, Nolan a t-il pris la bonne decision? qu'aurez vous fait à sa place





        

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