Fin

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UNIS MEME MALGRÉ LA MORT (Nouvelle) FIN


Pamela qui sortait jeter les ordures dans la poubelle aperçut la nouvelle voiture de Jeff coincée entre deux petits arbustes. C'est en ce moment qu'elle se rendit compte que l'énorme bruit qu'elle avait entendu lorsqu'elle était en train de cuisiner n'était rien d'autre que le choc entre le bolide et les deux arbustes. Elle s'approcha pour mieux regarder à l'intérieur. Jeff était inconscient,  le crâne collé au volent avec une blessure de laquelle coulait abondamment du sang. Elle cria de toutes ses forces au point où surgirent les badauds en un rien de temps. Certains d'entre eux avec l'aide de son frère réussirent à le conduire aux urgences bien avant l'arrivée de la police par peur qu'il y laisse sa vie. 


Après les premiers soins, le docteur vint leur parler. 


- Comment va-t-il docteur ? Va-t-il s'en sortir ? Demanda Pamela, inquiète.


- Eh bien, votre ami a eu la chance que vous l'avez amené à temps. Il a une petite commotion cérébrale qui devrait se soigner d'elle même d'ici une semaine et quelques légères blessures. Il sera bientôt sur ses deux pieds. Je lui prescrirai quelques antalgiques pour les douleurs.


- Ah Dieu merci se soulagea-t-elle. Pourrait-on le voir ? 


- Je ne crois pas pour l'instant mais je ferai une exception. Une seule personne peut le voir et juste pendant cinq minutes . Il doit se reposer et récupérer. 


- Merci docteur. Vraiment merci.


À l'intérieur avec Jeff.


- Je suis désolée Jeff pour ce qui t'est arrivé. Je suis vraiment désolée. Comment te sens-tu ?


- Je vais mieux mais avec un mal de crâne et des courbatures dans tout le corps. 


- Justement. Le docteur dit que cela est dû au choc. Il va te prescrire des médicaments pour ça. Tu dois beaucoup te reposer pour récupérer. Comment tout cela a pu t'arriver ? 


- Je je ne me souviens plus de rien. 


- Okay. Ce n'est pas grave. Repose-toi. Je suis là pour prendre soin de toi. 


À la sortie de l'hôpital, Pamela et son petit frère eurent une discussion.


- Dis-moi grande sœur, qu'est-ce qui se passe entre toi et monsieur Jeff ? 


- Ce qui se passe comment ? Je ne te suis pas du tout.


- Au fait, hier il m'avait appelé pour que j'organise un tête à tête avec les parents sur un sujet te concernant. 


- Un tête à tête avec les parents et toi tu ne me mets pas au courant ?


- Je suis désolé sœurette mais il m'a convaincu que c'était pour ton bien et de plus,   ne rien te dire. 


- Frérot, que tu me déçois. Tu préfères soutenir Jeff qu'au lieu de me prévenir moi ta grande sœur ! Tu vois maintenant les conséquences ? 


- Je suis désolé. Mais dis-moi, de quoi voulait-il parler aux parents ? 


- Eh bien, je ne sais pas. Pourquoi ne lui avais-tu pas demandé directement ? 


- Bon laisse tomber. Je crois que cela ne me concerne pas. 


Une semaine plus tard...


Jeff sortit de l'hôpital. Il avait retrouvé ses esprits. Il s'était souvenu  de ce qui s'était passé. Après maintes réflexions, il décida de s'éloigner de Pamela tant qu'elle même ne se décide pas de sortir de cette situation. Mais cette dernière lui fit une petite surprise le soir même qu'il avait été libéré de l'hôpital.


- Pamela ? Qu'est-ce que tu fais ici ?


- Je suis venue m'assurer que tu ne manques de rien et aussi profiter que nous aillons une petite discussion.


- D'accord. Mais il fallait venir en matinée et non à cette heure. Il est presque vingt heures. Et tu ne m'as même pas prévenu de ton arrivée. 


- Je voulais te faire une surprise Jeff. En plus, c'est à cette heure que je me suis libérée. Si ça ne te dérange pas, je passerai la nuit ici.


- Euh. Non Pamela. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Avec tout ce qui se passe, tu ne devrais plus passer la nuit chez moi jusqu'à ce que nous trouvions une solution. C'est vrai que je t'aime et tout ce que je désire au plus profond de mon être est d'être avec toi mais il faut que nous trouvions un moyen pour te libérer de cet démon qui nous pourrit la vie.


- Ah bon ? Tu me rejettes maintenant ? Je croyais que ton amour pour moi était plus fort que tout ; que tu ne me lâcheras jamais.


- Non. Je suis juste réaliste. Mes sentiments pour toi n'ont pas changé mais tant que cet esprit te poursuivra partout, nous ne serions pas tranquilles. C'est pour cela que j'avais voulu parler à tes parents mais regarde ce qui m'est arrivé. Parlons d'abord à ta famille pour qu'ensemble nous trouvions une solution avant que tu ne passes encore la nuit chez moi. Sans cela, je serai obligé de te l'interdire.


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- La roue tourne n'est-ce pas ? Il y a de cela deux semaines, c'est moi qui m'éloignais de toi et maintenant, c'est le contraire. Je préfère m'en aller Jeff  et ne plus jamais revenir mais gare à toi si tu oses venir voir ma famille pour leur parler de mes problèmes. Çe qui m'arrive, n'engage que moi et comme tu me chasses de chez toi, tâche de rester à l'écart de mes problèmes.


-  Cela ne m'étonne pas Pamela.  Vouloir aider quelqu'un qui n'est pas prêt à l'être, c'est jeter un caillou dans l'océan. Je...


Il ne finit pas sa phrase lorsqu'il reçut des claques venant de je ne sais où. Il se retrouva à terre. L'esprit de Jean apparut clairement et tous les deux pouvaient le voir. Il surgit sur Jeff au sol et le roua de coups de poings.


- Je t'avais prévenu Pamela cria-t-il ; que tu m'appartenais. Tu me l'avais promis ; que personne d'autre ne te touchera. Je t'avais prévenu de t'éloigner de cet homme sinon je risquais te le tuer avant d'en finir avec toi mais tu ne m'as pas écouté. À présent, je ne réponds plus de rien. 


- Tu es mort Jean ! Ces promesses, nous les avions faites  lorsque tu étais en vie.  Épargne le s'il te plaît. Je t'en supplie.


- Non. Pas question ! Rétorqua l'esprit de Jean. Puisque tu m'as brisée cœur, je le tuerai pour que tu te rendes comptes aussi à quel point cela est douloureux. 


- Ne le tue pas Jean, je t'en supplie. Prends moi à sa place. Il n'a rien fait de mal. Il est innocent. C'est une affaire entre toi et moi.


L'esprit de Jean frappa tellement Jeff qu'il perdit connaissance. Pamela, ne pouvant pas supporter qu'il le tue courut à la cuisine chercher un couteau et se trancha la carotide avec. L'esprit de Jean lâcha immédiatement Jeff, prit le couteau dans la main de Pamela et le mit dans celle de Jeff et disparut. Pamela par contre se vida de tout son sang et mourut quelques minutes plus tard. Quant à Jeff, il se réveilla aux urgences du poste de police le plus proche menoté à son lit.


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