Fire

Write by DIDIlaviemouventée

Partie 29


++ Le passé refait surface ++


Le Cameroun 


Moi : Tati il va alors que sauf manger ça 


Paulette : que c’est la force ?


Moi : mais il connaît non chérie goutte 


Yoann : mais c’est acide 


Moi : avec un peu de piment du sel 


Paulette : pardon laisse mon beau fils tranquille 


Moi : Tati 


Yoann : Brice, j’aimerai bien acheter le soya si ça vous tente 


Brice : et on laisse les femmes 


Moi : tonton Éric, faut lui faire découvrir la bière d’ici 


Brice : pour sa ce n’est pas un problème 


Moi : chérie, tu te changes ? Ou tu vas comme ça 


Éric : il n’a pas besoin de se changer 


Yoann : il fait chaud je préfère rester en t-shirt 


Paulette : donc à toute à l’heure 


Éric : chérie, passe-moi les 5000 Fcfa du matin 


Paulette :  attend, donc tu n’as meme pas oublié le 5000 la 


Moi : Tati pas besoin tiens tonton 


Éric : non merci ma fille, paulette c’est comment je vais te rendre ça 


Paulette : je te connais


Éric :  je n’ai pas envie de casser 10.000fcfa 


Yoann : c’est moi qui invite 


Éric : mon fils normalement c’est moi qui invite 


Yoann : oui mais une autre fois et j’insiste 


Éric : okay , donc on y va 


Yoann : c’est loin de la maison ? comme sa on prend la voiture


Éric : non pas besoin c’est juste à 5 minute 


Paulette : oui ne t’inquiète pas Yoann 


Yoann : ça ne me dérange pas de marcher juste que si c’était loin on aurait prie la voiture 


Moi : tu vas un peu bronzer 


Yoann (sourire) : 


Paulette : alors les nouvelles ?


Moi : la suisse toujours égale à lui-même 


Paulette : ta cousine veut venir faire l’université là-bas 


Moi : ah la je vais me renseigner je ne sais pas comment ça se passe les démarches 


Paulette : faut regarder pour elle pardon 


Moi : pas de soucis 


Paulette : ton fiancé tu l’as ramassé où ? 


Moi : le pur hasard de la vie 


Paulette : kieee mais il est poli serviable 


Moi : il aime bien ma culture et il s’intègre vite 


Paulette : il sent l’argent Quand on le regarde, faut faire attention au Cameroun avec les voleuses d’homme 


Moi (sourire): Tati 


Paulette : tu blagues hein attend toi-même tu crois que les filles ici vont avoir ton approbation pour te faire un coup tordu 


Moi : les choses du Cameroun 


Paulette : mon enveloppe est où ? Que ta mère m’a envoyée


Moi ; Tati c’est dans mon sac tu n’as pas oublié ahahahahahahhahahah


Paulette : qui va oublier aka l’argent 


Moi (fouillant dans le sac): voilà ton enveloppe 


Paulette : j’espère que tu n’as pas ouvert hein 


Moi : Tati 


Paulette : je demande seulement 


Moi : je n’ai pas ouvert c’est comme maman a mis 


Paulette : okay 


Moi : il faut vérifier quand même 


Paulette : attend 


Ma tante c’est un cas elle croit que je vais prendre son argent non vraiment l’africain avec l’argent mais je l’aime bien elle n’embête pas 


Paulette : les comptes sont bon 


Moi : Tati Irene me fuit apparement 


Paulette : laisse moi celle là pendant que sa petite sœur part à l’école elle ce sont les hommes qui l’intéressent 


Moi : ah bon 


Paulette : oui elle dérange maintenant qu’elle est enceinte elle fuit les gens 


Moi : je comprend mieux , mais elle avait eu aussi Son bac ?


Paulette : oui sa fait maintenant 3 ans mais elle n’a pas continuer maintenant c’est un bébé qu’elle ramène à la maison 


Moi : dommage, mais elle ne veut pas faire une formation ? 


Paulette : ah je sais que quoi, elle sortait tout le temps mais maintenant qu'elle est enceinte elle me fuit aussi, si je n'avais pas remarqué les changements sur son corps 


Moi : elle-même ne te l'avais pas dit ??  


Paulette : non aka toi-même tu sais que c'est impossible, j'ai remarqué des changements je lui ai poser la question et elle n'a pas voulue me répondre donc j'ai palper ses seins 


Moi : eh bin 


Paulette : attend on n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace 


Moi : mes cousines ont chaud 


Paulette : en plus elle voulait avorter 


Moi : ehhhhhh 


Paulette : comme tu entends la 


Moi : Tati tu blagues ? 


Paulette : je te dis la vérité, pourquoi je vais te mentir elle voulait enlever et je lui ai dit de prendre ses responsabilités l'enfant ne lui a rien demandé elle va que bien accoucher elle saura que la vie est difficile 


Moi : je vais la voir 


Paulette : elle est dans sa chambre 


Je me lève et je vais voir Irène 


Toc Toc  


Irene : ah c'est toi  


Moi : oui, je peux ?


Irene : oui, désolé pour le désordre mais je range mes vêtements 


Moi : pas de soucis comment tu vas ?


Irene :  ça va merci 


Moi : depuis tu me fuis 


Irene : non juste que je ne me sens pas trop en forme en ce moment 


Moi : je t'ai ramené des petites choses 


Irene : merci c'est gentil 


Moi : tu passeras après prendre les choses dans la voiture 


Irene : okay 


Moi : et ta grossesse ? 


Irene : comment tu sais que je suis enceinte 


Moi : même si ton ventre ne se voit pas encore je l'ai remarqué 


Irene : assied toi 


Moi : ça te va bien la grossesse 


Irene : tu trouves ? 


Moi : bien sur  


Irene : tu es la seule personne qui m'adresse encore la parole c'est comme si j'avais la peste c'est difficile je ne voulais pas avoir cette enfant c'était un accident 


Moi : un enfant c'est la plus belle chose au monde, donc tu ne vas pas me dire que c'était un accident, si tu n'en voulais pas tu te serais protégée 


Irene : je calculais mon cycle 


Moi : ce n'est pas suffisant et tu oublies les maladies sexuellement transmissibles tu en fais quoi 


Irene (baissant la tête) : je sais mais c'est mon copain 


Moi : ça ne t'empêche en rien de te protéger, en plus coucher avec quelqu'un sans faire des examens avec tout ce que les gens font exprès pour partager les maladies 


Irene : les parents sont fâchés je les ai déçus 


Moi : il est encore temps de leur prouver que tu as fait des erreurs mais tu veux réussir 


Irene :  Mais bon 


Moi : il faut réfléchir à ce que tu peux faire comme formation 


Irène : j’aurai bien aimé continuer l’université mais pas ici en Europe ou ailleurs 


Moi : tu es à combien de mois ?


Irène : 2 mois 


Moi : je vais voir avec Tati si tu peux venir avec nous vu que tu as la nationalité française tu n’auras pas de soucis juste le billet que je vais payer


Irène :  merci 


Moi : il faut déjà réfléchir à ce que tu veux faire comme formation à l'université les différentes filières 

Irene : comment je vais faire pour le bebe 


Moi : on verra bien mais de toute les façons je dois voir d'abord avec Tati c'est elle et tonton qui décident 


Irene :  okay 


Moi : bon et le père de ton enfant ? 


Irene : il le sait mais je ne veux pas qu'il vient ici 


Moi : comment ça 


Irene : c'est l'enfant de tonton jean 


Paulette : eh tu m'as tué 


Irene : maman 


Moi : c'est qui tonton jean 


Irene : l'ami de papa 


Paulette : donc des tous les garçons au Cameroun c'est lui que tu as trouvé


Irene : maman pardon ne dit pas ça à papa 


Paulette : quand il venait ici vous fricotez, quand il dormait à la maison mon Dieu donc tu ne pouvais pas fermez tes jambes 


Moi : Tati 


Paulette : tu as la chance Irène 


Moi : Tati pardon je te demande pardon mais elle est enceinte et beaucoup de pression ce n'est pas bon 


Paulette : tchip 


Moi : Tati on y va je vais discuter avec toi et tonton demain si tu es d'accord 


Paulette : y'a un problème ? 


Moi : non Tati, tu as toujours le passeport de Irène 


Paulette : je dois voir dans les documents 


Moi : en plus elle est française donc elle aurait pu continuer ailleurs 


Paulette : ah, sans surveillance je ne voulais pas 


Moi : d'accord 


On a continué à discuter tonton et Yoann sont arriver en soirée Avec l’odeur de la bière


Yoann : tu ne pas m’embrasser


Moi : s’il te plaît je veux dormir en paix 


Yoann : mais juste un bisous 


Moi : non 


Yoann : tu es fâchée ? 


Moi : je devrais ? 


Yoann : non non


Moi : bonne nuit 


Yoann : bonne nuit je t’aime 


Moi : je t’aime aussi 


Le matin ++


Irene : bonjour 


Yoann : depuis on ne se s'est pas vu 


Irene : oui comme je suis toujours dans ma chambre 


Yoann : mais pourquoi ? 


Irene : comme ça 


Yoann : tu as vu Kelly ? 


Irene :  elle est allée au marché avec maman 


Yoann : c'est tôt quand même


Irene : oui, mais maman va toujours au marché très tôt 


Yoann : ah okay 


Irene : tu veux boire ou manger quelque chose 


Yoann : non je vais attendre Kelly 


Irene : d'accord 


Audrey : bonjour tonton 


Yoann : salut toi 


Audrey : tu viens avec nous ? 


Yoann ; non non 


Audrey : mais ce soir ? 


Yoann: oui 


Audrey ; super tonton 


Yoann : tu oublies ta gourde 


Audrey : merci 


Tout semblait beau, le voyage la maison en pleine construction j'ai su même convaincre ma famille de ramener Irène avec moi et j’avais oublié que je devais discuter avec Yoann mais cet appel a bouleversé tout en rentrant du Cameroun  même pas une semaine 


Yoann : pourquoi tu ne m'as jamais dit ça 


Moi : te dire quoi ? 


Yoann : comment as-tu pu me cacher cette partie de ta vie 


Moi :  pourquoi tu cris ? 


Yoann : donc tu étais une pute de luxe


Moi : respect moi 


Yoann : je ne sais même plus quel mot employer 


Moi : tu n'as pas le droit de m'insulté de la sorte 


Yoann : je suis qui pour toi ? 


Moi : tu ne me cris plus jamais, comment tu veux qu'on discute si tu n'es pas capable de me dire ce qui te tracasse, comment tu peux dire aimer quelqu'un au moindre problème enfoncé le clou sans pour autant attendre des explications 


Yoann : tu m'as menti pendant tout ce temps 


Moi ( tremblante )  assied toi s’il te plaît on va discuter 


C’est la journée la plus longue de toute ma vie, avec une grosse peur avec mon passé qui refait surface 


Maman m'avait prévenue mais si j'avais été prudente, et avais eu cette conversation bien avant je ne serai pas la et je voulais absolument qu'il l'apprenne par moi et non par quelqu'un d'autre mais la vie est faite ainsi

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