Fou rire
Write by Boboobg
.... Elodie Santos Mapembe....
J'ai passé le plus bel anniversaire de ma vie. Il fallait vraiment le vivre pour voir tout le bonheur que j'ai traverser durant ces longues semaines où nous avons passés nos journées et nos nuit à faire la fête.
Les bains mores, la chaleur, le désert, les clubs de nuit secret étaient notre quotidien. On a même fait du carting dans le désert, un truc de dingue. Il n'y a que les innombrables photos pour démontrer dans quelle extase nous étions.
Une semaine déjà que nous sommes rentrés et mon cœur est toujours là haut, très loin de moi., à environ 200 mètres de la tête (rire).
Ya Elliot a rencontré papa hier pour demander ma main. Le vieux a voulu faire le rageux mais maman l'a bien signifié que soit il accepte, soit je le détesterai toute ma vie.
Ils ont établis la date dans un mois, pourquoi si tôt ? Faut demander à ya Elliot, c'est lui qui est pressé comme ça. Et moi tout ce que je veux, c'est être avec lui et l'idée de devenir sa femme dans juste un mois, c'est de la bombe.
Comme une bonne partie de la famille de papa habite sur pointe noire et que c'est là bas que j'ai grandi, j'ai décidé que c'est là bas que se déroulera la fête. La dote et le marriage se fera ennune journée d'intervalle. Le 25 et le 26 février. Je veux un truc en grande pompe car mon marriage doit être quelque chose qui va épater tout le monde. Oui oui c'est quand même moi, Elodie ou bien.
Esla(passant son visage à travers la porte) : on doit aller retoucher les robes chez le tailleur et ta mère me dit qu'elle est en route.
Moi : elle est obligé de venir ?
Elsa: elle est très en colère mais bon vous allez vous gérer.
Moi : okay !
Elsa: tu passes me prendre au boulot OK ?
Moi : compris Santos !
Je l'ai juste entendu fermer la porte du couloir et je me suis rendormi.
J'ai juste eu l'impression d'avoir fermé les yeux deux minutes avant que mon téléphone ne se mette à sonner. C'est en regardant l'écran que j'ai compris avoir dormi deux heures d'affiler.
Moi : Allo, Doudou ?
Ya E(voix grave) : ma petite femme ça va ?
Moi (gloussant) : redis le encore !
Ya E: ma petite femme ?
Moi : encore !
Ya E: ma petite femme. Je suis prêt a le dire toute la journée mais je n'ai pas tout ce temps. Faut que je bosses pour pouvoir compenser toutes les dépenses que tu fais !
Moi (rire) : c'est toi même qui n'a pas voulu attendre les trois mois que je t'avais proposé.
Ya E: je suis trop pressé de faire de toi mienne.
Moi : moi aussi doudou.
Ya E: tu en ai ou ?
Moi : maman a mis mes cousines sur le coup, elle gère tout. Et moi je reçois toute les photos, quand ça ne me plaît pas je le dis. La dote se fera à mpaka là bas mais la réception après l'église, a une salle de Ngoyo, c'est assez proche de chez toi. Et de ton côté ?
Ya E: tout est sous contrôle,les oncles se préparent et maman gère tout vos trucs de tenus là . Bon Ma puce je dois te laisser, je t'appelle plus tard. Je t'aime ma petite femme.
Moi :je t'aime mon petit mari.
Dès qu'il raccroche, il me manque déjà. (respirant) je ferai mieux d'aller prendre ma douche.
Je dois aller prendre mon emploie du temps pour l'université car le deuxième semestre a déjà débuté pendant que moi je faisais la fête. Je n'ai pas grand chose à rattraper mais bon, faut quand même aller voir.
Dès que j'ai fini de me laver, je me fais des œufs et du café avant de me mettre à table et déguster mon repas. J'envoie un message à Oli lui demandant si elle veut bien m'accompagner.
Comme c'est ma demoiselle d'honneur, elle a refusé de repartir à pointe noire jusqu'au marriage, de plus elle s'est inscrite à l'ISGAE en informatique commerciale donc j'ai ma meilleure amie avec moi.
Pour les témoins, j'ai choisi Elsa et Bruce, ne me demandez pas pourquoi, j'ai envie que ces deux là se mettent ensemble mais monsieur et madame se prennent pour les meilleurs amis de la terre tchrrrr.
Ya Elliot lui prendra son cousin Grace le jumeau de ya Gloire et sa femme que je n'ai pas encore rencontré. Oui on a pris deux témoins chacun,je veux plusieurs personnes pour retenir Ya Elliott le jour où je l'aurai tellement énervé qu'il voudra me casser la gueule. (rire).
Comme la fille des tékés là ne réponds pas à mon message, je l'appelles tout simplement.
Oli : ma pupuce ?
Moi : tu n'as pas vu mon message où tu fais semblant ?
Oli : excuse ma co, j'étais entrain de kongosser avec Brina tu te rappelles ?
Moi : ha oui ta copine trop conne là ?
Oli : et bien ma copine trop conne m'a donné l'info du siècle.
Moi : balance !
Oli : non, non,non. Ça mérite de passée avec une bonne bière.
Moi : hum donc tu m'accompagne ou bien ?
Oli : vient me chercher alors.
J'ai raccroché en prenant mes clés de l'appartement. En bas de l'immeuble, je suis tombé sur ya Gloire avec une bombasse. Oui ce gars si, je ne l'ai jamais vu avec une fille laide. Bon lui même aussi est beau hein ça se comprend.
Gloire : ma belle sœur d'amour !
Moi (l'embrassant) : mon mari préféré !
Ya G: Elodie mon cœur, je te présente Chrishna. Elodie est la fiancé de mon frère.
Chrishna : enchantée.
Moi : enchantée. Tu habites ici ?
Ya gloire : non l'immeuble à côté. Il n'y avait plus de place alors j'ai garé ici. Et toi ?
Moi :oui, l'appartement de ma sœur est au cinquième.
Ya Gloire : tu vas ou comme ça ?
Moi : a Moungali cherché Olivia et puis je pars prendre mon emploie du temps à l'université.
Ya Gloire : monte je te dépose.
Moi : ce sera sans refus.
J'ai bien vu sa pouffe froncer la mine, hum elle ne me plaît pas déjà celle là.
Nous avons récupéré Oli et puis ya Gloire nous a emmener à l'université. Il a a attendu que je photocopies ce dont j'avais besoin , avant de nous déposer devant l'immeuble de Elsa.
Moi : merci beaucoup.
Ya Gloire : de rien. Et n'oublie pas pour dimanche.
Moi : je n'oublierai pas.
Pendant le trajet, ya Gloire a appelé leur mère qui en sachant qu'on était ensembles, m'a invité à passer la journée avec eux le dimanche prochain . Ce qui tombe bien car je veux rencontrer tous les membres de la précieuse famille de mon petit mari. Surtout qu'il est très proche de ses cousins.
Nous nous sommes annoncés a la réception et celle ci nous a indiqué le troisième étage.
Oli : poh poh poh la grande ne bosse pas n'importe où hein !
Moi : je te dis !
Bruce (sortant de l'un des bureaux) : ho les filles mais qu'est ce ce vous faites là !
Moi : on attends Elsa, pour aller chez le tailleur. Tu as déjà reçu ton pagne non ?
Bruce : oui et merci. Bon je suis attendu, je dois vous laissez.
Oli : au revoir ya Bruce.
Bruce : au revoir les filles.
Moi (lui donnant un coup de coude) : arrête de baver sur lui.
Oli : quoi je sais que la grande est déjà dessus mais ça n'empêche pas de regarder.c'est un beau mec. Tu te rappelles quand à Marrakech, il était sorti de la piscine en mode mannequin ? J'ai recraché mon verre tellement j'étais choqué par la beaugossité du grand !
Moi (gloussant) : t'es malade!
Oli : la grande n'a qu'a faire vite hein parceque façon ce mec est beau, une autre aura vite fait de lui mettre le grappin dessus. D'ailleurs comment sa femme a fait pour le laisser partir, elle a été bien conne celle là !
Moi : toi avec ta bouche trop ouverte là. Il s'agit de ma belle sœur donc faut pas dire ça !
Oli (rire) : hum en tout cas !
Elsa : vous auriez pu simplement toquer au lieu de rester ainsi dans le couloir. (fermant le bureau) on y va.
Nous sommes sortis de l'immeuble en allant direct à la voiture. Le reste de la journée on a fait que faire des tours ici et là pour m'acheter des choses.
Ma robe je l'ai commandé, elle sera là dans quelques jours car la boutique me l'a envoyé par courrier express. Je ne suis pas dans les bêtises lol.
Au final, j'ai passé la nuit sur skype à discuter avec mon petit mari jusqu'à tomber de sommeil au petit matin. Je suis dans une bulle, une magnifique bulle d'amour. Et Dieu sait que je n'en sortirai pour rien au monde.
(....)
Oli : donc ta mère arrive vraiment ?
Moi : elle est arrivée hier mais son mari devait se reposer donc là elle est en route pour venir ici. Depuis que je lui ai annoncé pour mes fiançailles, ce sont les cris à chaque fois qu'elle appelle. Donc je suppose que c'est pour la guerre qu'elle vient.
Oli : c'est pour cela que Elsa cour partout ?
Moi (rire) : laisse la, elle fait la cuisine pour ses parents.
Maman qui vient, ça ne me dit rien de bon. Je sais déjà qu'elle est contre mon marriage mais bon, j'ai dix huit ans et j'en ai rien à foutre de ses envies. Ce n'est pas comme si c'est elle qui m'avait élevé. Aussi longtemps que Evelyne, adore mon futur mari, je m'en fou de ce que Santos peut dire ou penser.
Oli : et j'avais même oublié. Tu te rappelles, mon kongossa avec Brina ?
Moi : oui, tu ne m'as jamais dit !
Oli (faisant sa belle) : je gagne quoi si je te dis ?
Moi : Nguia faut arrêter la bêtise. Tu es déjà ma demoiselle d'honneur !
Oli : bof tu as raison. Nathalie est enceinte !
Moi (la main sur la bouche) : de qui comme ça ?
Oli : aucune idée, soit disant que c'est un grand. Le gars est même parti se présenter. O' dit qu'il bosse dans une grande boîte et qu'il la gate avec grand G.
Moi : hum elle me déçois quoi. C'est quoi qu'on lui a fait pour qu'elle se refuse même de partager cette nouvelle avec nous. On doit reconnaître qu'on est vraiment plus amis.
Oli : c'est pas pour dire mais j' ai toujours trouvé qu'elle était un peu sournoise Nathalie. A toujours vouloir que tu te remettes avec Raoul.
Moi : ça me fait quand même mal. Je l'aimes bien moi. Et ça fait des années qu'on se connaît. Depuis le primaire non ? Et voilà que pour une raison inconnue, elle s'est complètement désintéressée de nous !
Oli : hey on s'en fou de Nathalie. Si elle trouve que sa vie est plus fun sans nous. Alors bon vent à elle. On est toute les deux amis et ça pour toujours.
Moi (souriante) : tu as raison. Pour toujours.
Elsa : ta mère est là !
Moi : les problèmes sont là !
.... Elsa Santos....
J'ai passé presque un mois en compagnie de Elliott Mbolo et cela n'a fait que confirmé les dires de Elodie et Bruce à son propos.
Il fait tout pour rendre Elodie heureuse. On a l'impression qu'il ne respire que pour voir son sourire tellement le mec est émerveillé par tout ce qu'elle fait.
Il y'a certe un grand écart d'âge entre les deux mais je ne peux que vouloir le bonheur de ma petite sœur et il s'avère que cet homme soit son bonheur alors je la soutien à deux cent pour cent.
Moi (ouvrant) : soyez les bienvenus, maman, Jean !
Maman : hum elle est où ta sœur ?
Moi (roulant des yeux) : je vous ai invité pour dîner et non pour un crêpage de chignon donc on mange et puis après ta fille et toi vous pourrez vous battre comme vous le souhaitez.
Maman a voulu ouvrir la bouche sans doute pour me donner une réponse singlante mais Jean son mari a vite fait de parler.
Jean : ne t'inquiète pas Elsa, nous sommes tout d'abord venu dîner (regard) n'es pas Isabelle ?
Maman : hum
Je nous ai dirigé dans le salon en demandant à Elodie et Olivia qui dort ici ce soir de vérifier que rien ne manque.
Elodie : tout va bien.
Moi : et si on passait directement à table hein ?
Jean : mon ventre n'attendait que ça.
Chacun a pris la place que je lui ai indiqué autour de la table à manger.
J'ai fait un bouillon de cotte de bœuf, accompagné d'oseille et de manioc, un poulet doux cuit au four avec du vin blanc. Tout le monde est majeur sur cette table.
Le repas se passe dans le silence, je préfère ça que d'entendre des cris car c'est ce qui ne va pas tarder à se produire.
Maman : est ce qu'elle sait même faire la cuisine ?
Jean: Isabelle !
Maman : quoi ? C'est une question simple pourtant.
Moi : et à qui le pose tu ?
Maman : a ta sœur voyant.
Silence.
Maman (haussant le ton) : je t'ai posé une question Elodie !
Elodie (la regardant) : et je ne m'appelle pas ELLE, si tu t'adresse à moi, tu précise mon prénom c'est aussi simple que ta question. Et oui je sais faire à manger car vois tu maman, j'ai eu une mère qui m'a très bien appris comment tenir un foyer.
Maman (s'énervant) : tu me parles sur un autre ton Elodie, je ne suis pas ton égale.
Elodie (pouffant) : il n'y a que la vérité qui blesse en tout cas !
Moi : Elodie !
Olivia : papa Jean vous me passez le sel s'il vous plaît ?
Jean : bien sûr !
Maman (la regardant) : tu te crois vraiment prête pour ce genre de chose ? Te marier à tout juste dix huit ans ? Tu sais quel est le pourcentage de divorce dans ce pays ?
Elodie (soutenant son regard) : je n'ai pas besoin d'avoir trente ou quarante ans pour me sentir prête à être l'épouse d'un homme. C'est une chose qui se sent au fond de soit et je le suis. Que le pourcentage de divorce soit a 90 ou 100 pour cent, mon problème est où ? Le pourcentage de mort pendant l'accouchement est bien à 45% mais ça n'empêche pas les gens de tomber enceinte non ?
Maman (criant) : tu n'es qu'une ingrate Elodie, je savais que je n'aurais jamais dû faire un enfant à un Bembe, des enfoirés pareils. Voilà où ça m'a mené. A 18 ans, ça se croit tout permis. Ça pense que le monde est à ses spies! C'est ta beauté qui te fait penser ça ? Sache qu'elle vient de moi cette beauté !
Moi (perdue) : mais maman je ne te suit plus là. On parle de quoi ?
Elodie : et si tu nous disais tout simplement pourquoi tu t'obstine a ne pas vouloir de ce marriage.
Maman : je vous l'ai dit, je ne veux pas. Tu es trop jeune. Cet homme peut être ton père !
Elodie (s'énervant) : mais merde maman ! Ya Elliott a tout juste trente ans, trente ans ! C'est à 12 ans qu'il m'aurai mis au monde ? Et depuis quand les questions d'âge dans un couple te pose problème, Jean a bien 64ans et toi 48 non ? Ça vous fait bien seize ans d'écart, soit quatre ans de plus que celui entre moi et Mbolo.
Moi (soutenant ma sœur) : moi non plus je ne te comprends pas. Tu devrais être tout simplement heureuse pour elle. Ta fille est certe jeune mais différemment à moi qui suis plus vieille, Elodie sait ce qu'elle veut. Elle est plus mature que la plupart des personnes de mon âge que je connais. Si elle trouve que Elliott est bien pour elle, alors laisse la faire ce qu'elle veut. C'est sa vie et ses choix. Si dans quelques années ça ne marche pas, au moins elle sortira de là avec plus d'expérience.
Maman : donc tu es même de son côté ? (criant) vous êtes de mèches alors ? Pour me faire honte ? Ruiné ma reputation ?
Elodie (sonnée) : mais Santos de quoi tu parles ?
Olivia : papa Jean et si on allait prendre de l'air au balcon ? Il fait un leu trop chaud ici à mon avis.
Jean : tu as raison jeune fille.
Mon regard les a suivi jusqu'à ce que Olivia referme la porte du balcon derrière elle.
Moi (la fixant) : maintenant maman, on va s'assoir et tu vas nous dire, pourquoi tu penses que le marriage de Elodie va soit disant deteindre sur ta réputation ?
Elodie : ajoutant le fait que pour tout le monde, je suis la fille de Evelyne Mapembe et non de Isabelle Santos. Que Elliott a un grand poste chez Airtail, qu'il a une voiture et une maison a lui. Qu'il vient d'une famille très connue et riche. Et par dessus tout, que nous nous aimons de tout notre cœur.
Moi : nous t'ecoutons maman.
Maman (triturant ses doigts) : c'est son nom qui pose problème. Sa famille !
Moi : comment ça sa famille pose problème ? Les Mbolo sont une des familles les plus réputés et respectés du pays. Comment es que son nom peut poser problème ? Dès que Elodie sera appelé madame Mbolo toute les portes lui seront ouvertes, alors ou ce nom peut poser problème ? (m'enervant) franchement là, je ne comprends plus rien maman.
Et comme ses cris ne suffisent pas, madame se met à pleurer.
Elodie (ouvrant grand les yeux) : sérieusement ? Pendant que Evelyne est en train de se casser le cu le sourire aux lèvres parce que sa fille va se mariée, me voilà, Santos qui pleure parce qu'elle ne le veut pas et pour quelle raison ?
Maman (s'essuyant le visage) : vous n'êtes que des hypocrites, après tout ce que j'ai donné pour vous. C'est comme ça que vous me remerciez ? On allant épouser mes enemies ? Tu crois qu'ils vont t'aimer là bas ? Quand ils sauront que tu n'es autre que ma fille ? Tu vas souffrir, Ndora ne te laissera pas vivre heureuse avec son neveux !
Moi et Elodie (perdue):....
Elodie : maman es que ça va dans ta tête ? Je demande parceque je ne comprends pas. Peut être que c'est la folie qui vient, on ne sait jamais !
Moi (la regardant) : Isabelle Santos dit nous ce que tu as bien pu faire à cette famille, pour qu'ils ne veuillent pas d'elodie quant ils sauront que c'est ta fille ?
Maman : je suis sortie avec Les Mbolo !
Elodie (se levant de sa chaise) : comment ça tu es sortie avec les Mbolo ? Ça veut dire quoi les Mbolo !
Maman(prenant sur elle) : j'étais la maîtresse de Alfred, il me faisait venir à Brazza pour quelques jours de temps en temps. Personne n'a le droit de me juger. C'était un homme beau et riche, qui savait comment tenir une femme. Et puis je suis tombé amoureuse d'un autre homme, Junior. Je ne savais pas qu'ils étaient frères de même père, même mère. Pendant un moment j'étais avec les deux, ne pouvant pas choisir un seul. Leurs qualités étaient tellement complémentaires ! Et par un concours de circonstances, Ndora la femme de Alfred Mbolo nous a surpris lui et moi dans son bureau. C'est après que j'ai su qu'ils étaient frère même père même mère. Cette histoire a presque détruit cette famille !
Je suis tellement choqué que je n'arrive pas à sortir un mot de ma bouche. Pendant que Elodie explose de rire. Un énorme fou rire.
Elodie (riant aux larmes) : ho mon Dieu ! Et voilà comment la bordelerie de ma mère va me pourrir l'existence !
Maman : Elodie tu ne me parles pas comme ça.
Elodie a continuer avec son fou rire pendant de longues minutes. Avant de reprendre son souffle.
Elodie (essuyant ses larmes) : c'est très simple maman, dimanche je dois aller rendre visite dans la maison de Alfred Mbolo et toi tu viendra avec moi car il est hors de question que mon marriage soit gâché, que mon bonheur s'arrête à cause des conneries que tu as faites plus jeunes. (menaçante) il est hors de question que ton karma à toi me pourrisse la vie. Alors tu vas venir avec moi dans cette maison et tu demandera pardon à cette femme !
Maman (hors d'elle) : il en est hors de question tu m'entends ! Je ne vais pas aller m'humilié à cause de toi. Des hommes il y'en a plein et tu es encore jeune. Avec la beauté et le corps que tu as, tu trouvera un autre !
Elodie (criant) :c'est celui là que je veux merde ! Et c'est lui ou personne d'autre. Tu m'accompagnera là bas ou tu peux te le dire déjà que je ne suis plus ta fille.
Elle a quitté la table et j'ai juste entendu la porte de sa chambre claqué avant que maman ne se remette à pleurer de nouveau. Le karma est vraiment une sacrée salope !
Moi (la fixant) : tu vas y aller et t'excuser sinon c'est tes deux filles que tu aura perdu.