going home

Write by Larissa92

***NATE SHERIDAN****

Je la regarde approcher dans sa magnifique blanche et quand les souvenirs me reviennent de tout ce par quoi nous sommes passés, tout ce par quoi elle est passée, je sens une larme couler sur ma joue. Je regarde nos enfants jeter des fleurs devant elle. Bien sûr Krista est bien placée à côté de moi et me tient la main comme si j’allais fuir. Pour être honnête, un moment j’ai cru que je ne verrais jamais ce jour. Quand je peux distinctement voir son visage, son sourire me fait couler une autre larme alors que je me demande comment elle fait pour être encore plus belle qu’hier. Quand ils arrivent à moi, je lui prends la main lui soulève le voile. Elle enlève mon mouchoir de ma poche et me tamponne doucement les yeux.

 

-       Tu es beau babe. Me dit-elle

-       Tu es magnifique. Je réponds avant de lui baiser le front.

Krista vient se place au milieu de nous prend la main de sa mère et nous nous tournons vers le prêtre. Je me réveil en sursaut comme depuis une semaine. Une semaine que ma raison de vivre a été enlevée et je ne sais pas quoi faire avec mon corps parce que nous n’avons aucune piste. Aucune piste parce que le chef de notre unité veut tout faire selon les règles. Je ne tiens plus surtout. Je regarde les enfants qui dorment avec moi dans notre lit. Les parents de Petuna sont la et ils me blâment. Je le vois bien dans leurs yeux mais ils ne le disent pas. Je ne leur en veux pas. Voilà le deuxième malheur qui lui arrive depuis qu’elle est avec moi. Je suis entraînée pour prévenir ce genre de truc mais voilà la deuxième fois que j’ai été incapable de la protéger. Le fait que les enfants ne cessent de demander après elle. Même Krista qui s’en fou d’habitude n’aide pas. C’est a cause des enfants que je ne pleure pas comme un enfant. Je ferme les yeux un moment et prie de retrouver ma femme saine et sauve au moins pour les enfants. Je fais ensuite l’effort de me lever sans les réveiller.

Les enfants sont des êtres très intuitifs ils savent que quelque chose ne va pas. Ils le savent et le ressente. Je ne sais plus comment les rassurer a part leur dire que maman est en voyage et dormir dans mon lit mais les jumelles me demandent déjà pourquoi elles ne parlent pas a maman a travers l’écran comme elles le font quand moi je ne suis pas là. Je finis par faire ce que je ne voulais pas depuis le début mais mon chef ne me laisse pas le choix.

-       Allo ?

-       Oui papa j’ai besoin de toi. Je lâche d’une voix cassée

-       Je sais c’est pour ça que nous sommes dans ton salon en ce moment.

Je serre le téléphone avec force pour ne pas pleurer avant de demander :

-       Vous ?

-       Oui ton oncle Raph et moi. Viens qu’on commence.

Je pose mon téléphone sur le lave-mains et souffle en fixant mon reflet dans le miroir. Si les panthères étaient encore la peut être qu’on aurait pu éviter ça. Mais en disant aurevoir à Israël, elle a dit aurevoir a tout ce qui le concernait. En plus si ce n’est pas mystique, elles ne pouvaient rien de toute facon. Je finis de me rafraichir et prends les escaliers. Quand j’arrive en bas, tante Darnell répond a peine a mon bonjour qu’elle sort de la pièce.

-       Elle est juste inquiète. Me dit tonton Pete.

Je hoche la tête ne sachant pas quoi dire. Je fais une accolade a oncle Raph et mon père avant de prendre place.

-       Alors qu’est-ce qu’on sait ? Demande papa.

-       Il n’y a aucun témoin. On a retrouvé son téléphone cassé près de sa voiture et son sac a main aussi.

-       Elle n’a pas d’ennemi ? Tu n’as pas personne qui te veut du mal ? Demande oncle Raph.

-       La seule personne qui la déteste ouvertement c’est la sœur d’Israël qui est aussi mon ex plan cul. Mais on l’a déjà interrogé et elle a un alibi solide. Quand aux personnes qui m’en voudraient on sèche sur ça aussi mais je me dis que c’est sans doute parce que personne n’a peur. Tout se fait dans les règles de l’art et ça commence à me fatiguer.

-       Si nous faisons à notre manière et que tu y es mêlé tu risque de perdre ton badge tu le sais n’est pas ?

-       Papa on parle de Petuna. S’il faut me couper un bras pour qu’on la retrouve je le ferai.

-       Et son Psy ?

-       J’ai voulu qu’on le mette sur écoute mais parce qu’on a aucune preuve concrète qu’il a quelque chose a y voir. J’en ai marre tonton.

Il hoche simplement la tête en pianotant sur son téléphone. Je sais que c’est un crac en technologie et en espionnage.

-       Pour aujourd’hui tu nous laisse faire ton père et moi et tu prends soin des enfants parce que tu n’auras pas de repos après ca.  Dit-il alors que ma deuxième femme va se jeter dans les bras de son grand père James.

Oui quand ses deux grands pères sont là, elle les colle autant qu’elle me colle. Comme elle sait que son grand père Pete est là depuis, elle va se coller à son grand père Jay comme elle l’appelle. Je la regarde mettre la tête dans son cou et m’émerveille encore une fois de comment elle nous a adopté ma famille et moi. Dans ma tete, c’était le sang qui creait ces liens. Les trois autres embrassent leurs grands peres avant de venir se coucher autour de moi et sur moi. Les jumelles sont très calmes ce qui me fait me demander ce qu’elles voient. Moi j’ai essayé mais je ne voie rien. De même que mes tantes et Shana. Ce qui veut dire que ce n’est pas mystique.

C’est papa qui donne son bain a mademoiselle Krista et moi aux autres. Tonton et lui sortent quand les enfants prennent leur petit déjeuner. Ils me diront ce qu’ils ont fait quand ils seront de retour je leur fais entièrement confiance. J’ai le sentiment que les choses vont bouger d’ici demain.

 

****PETUNA NGONO****

Je donnerai tout pour être avec ma famille en ce moment. En revanche, je suis couchée ici dans ce lit menotté par un malade mental. Je ne sais pas pourquoi c’est à moi que toutes ces crasses arrivent mais j’en ai simplement marre. J’ai envie de pleurer de frustration mais je ne lui donnerai pas ce plaisir. Je suis la femme d’un SHERIDAN donc je devrais être plus forte que ça. Je sais qu’il me cherche et qu’il ne me laissera pas. Il ne lâchera pas l’affaire sans me retrouver je le sais et j’en suis certaine. Mes enfants me manquent. Mon homme me manque. Quand je ferme les yeux, je peux voire les enfants dans notre lit le matin en train de nous embêter et mon homme leur demander de me laisser en paix pour qu’il profite de moi. Je peux sentir ses bras autour de moi. Je peux entendre la voix de mon homme me dire de tenir bon quand j’en ai assez de mon boulot et me rappeler mes ambitions en me disant qu’il est fier de moi.  Et qu’il le sera encore plus quand j’aurais atteint mes ambitions. Quand j’entends la porte s’ouvrir, je serre les dents en attendant ce qu’il dira ou fera. Voir sa tête me donne la nausée. Quand je pense qu’il va me toucher ca me donne la nausée. J’ai envie de vomir et envie de pleurer. Chaque fois qu’il me touche je me sens sale.

Quand je pense qu’il y a encore quelques jours encore c’était le bonheur parfait pour moi. Ma famille se portait à merveille ainsi que mon couple. Mon couple se renforçait de jour en jour. Il vient s’asseoir sur le lit et commence à remonter la main de ma jambe a ma cuisse et comme ses derniers jours, je me débats.

-       Je t’aime tellement. Me dit-il en anglais.  

-       Tu es un malade. Je dis en essayant tant bien que mal de serrer les jambes malgré les chaines aux pieds.

-       Je suis tombé amoureux de toi quand je t’ai vu rentrer dans mon bureau pour la première fois. Tu as ce allo de lumière autour de toi qui ne te quitte pas. Tu es tellement pure.

C’est ce qu’il raconte depuis une semaine. Oui vous l’aurez compris c’est mon psy. Je ne comprends pas comment quelqu’un de dérangé comme lui peut être psy. Dans sa tête de malade nous somme en couple je suis amoureuse de lui et il m’a sauvé de mon homme qui selon lui est une brute. Au début j’ai cru qu’il m’en voulait pour la plainte contre lui mais ça n’a rien à voir. Ce genre de personne de ce que je sais de mon homme, quand ils n’arrivent pas à avoir ce qu’ils veulent, ils tuent leurs otages. Je ne me résous pas a le laisser me toucher pour le laisser croire que sa désillusion est réelle. Je n’y arrive tout simplement pas.

Sa main se pose ensuite sur mon ventre qu’il se met à caresser. Je frissonne de dégoût et m’évade dans ma tête sans plus écouter son délire. Pour le moment il n’est pas violent mais ça ne saurait plus tarder je le sens. Je pense à mes enfants et mon homme dans ma tête. A nos rare soirées quand on ne travaille pas on se rassemble avec les enfants dans le salon en faisant un faux camping ou encore quand on joue aux parents indigne en allant s’enfermer dans l’une des dépendances pour sois s’envoyer en l’air toute la nuit ou alors seulement pour se retrouver juste tous les deux. 

Je sursaute quand il me pince la pointe du sein. Là je pette un câble.

-       Arrête de me toucher salle en foiré de malade. J’ai hâte que mon homme mette la main sur toi parce que crois moi, il est à ta recherche et plus proche que tu ne le penses. Quand il va te retrouver, je vais le laisser te tuer tu entends ? Malade mentale enlève tes sales pattes de moi.

Sans que je ne comprenne ce qui m’arrive, il me donne une gifle qui me laisse du sang dans la bouche. Les larmes me viennent aux yeux et je le regarde marcher de long en large en farfouillant dans ses cheveux. Quand il a encore posé ses yeux sur moi, j’ai su que j’avais fait une grande erreur.

-       Je t’ai rendu saine pour que tu ailles te retrouver dans les bras de ce robot. Je t’ai guéri pour moi tu comprends ? Pour moi pet pour personne d’autre.

Quand il s’est jeté sur moi, je n’ai pas pu jouer la forte. Je me suis mise à pleurer en le suppliant de me laisser mais quand il a fait craquer ma robe, j’ai su que tout espoir était perdu. Mes jambes étant tenu ouvertes par les chaines, il n’a pas eu du mal a se glisser en moi. La pénétration m’a autant meurtri la chair qu’elle m’a déchiré le cœur. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en me débattant toujours alors qu’il me frappait pour que je me calme. Je ne me suis pas calmée jusqu’à ce qu’il arrête mais je ne sentais plus mon visage tellement il avait donné des coups dessus.

-       Tu vois ce que tu me pousses a faire ? Demande-t-il en me caressant les cuisses.

Je prie juste dans mon cœur en me demandant quand est-ce que mon homme arrivera quand la porte est défoncée et. L’autre saute du lit et quand je lève les yeux, c’est sur tonton James que je tombe. J’ai subitement peur que Nate soit avec lui. Quand tonton Raph suit le malade mental qui fuit de l’autre côté, je dis faiblement à tonton James :

-       S’il te plait je ne veux pas qu’il me voit comme ça il va le tuer.

Il vient à peine de m’enrouler dans un drap et m’enlève les chaines quand Nate fait irruption dans la pièce. Quand il voit mon visage et les chaines sur mes pieds, il devient complément dur. Comme du granit. Je ne le touche pas mais je le sais. Il parcoure la pièce du regard a la recherche du Dr fou.

-       Nate…je dis faiblement alors que son père défait mes pieds. Nate j’ai besoin de toi.

Il consent enfin à bouger et vient vers moi les mains tremblantes. Tout son corps tremble de rage alors qu’il me prend dans ses bras. Un petit brouhaha s’ensuit et tonton Raph entre avec le docteur maboul qu’il traine au sol par le col. Il le laisse tomber au sol. Nate veut se lever mais je le retiens.

-       Ramène-moi à la maison s’il te plait. Je supplie en m’accrochant à lui.

Il me porte et sort avec moi alors que les voitures de police se garent là. Je souffle de soulagement. Le père de mon mari ne tuera pas ce type. Un policier arrête Nate pour lui demander de faire son rapport avant de quitter mais le regard que mon homme lui jette fait en sorte qu’il recule de deux pas. Il me pose dans la voiture met ma ceinture et contourne pour prendre place quand les deux hommes sortent de la maison. Il laisse donc le volant et me rejoint a l’arrière. Je me couche sur lui. Tout le corps me fait mal mais je ne pleure pas sinon mon homme va devenir fou. Quand la voiture stoppe devant un hôpital, je ne suis même pas surprise et je ne peux pas discuter a 3 contre 1, je vais perdre. D’ailleurs, personne ne parle. Je sais que tout le monde devine bien ce qui s’est passé dans cette maison. Nate veut entrer pour les examens mais je refuse. Tout ce qu’on me fait est douloureux. Surtout le rape kit que je demande.

Je ne me suis jamais sentie aussi sale de toute ma vie. Je m’en veux tellement parce que s’il a fait ça, c’est parce que je l’ai poussé à bout avec mes injures. Maintenant mon corps est souillé. Quand je sors plus propre avec des vêtements de la boutique de l’hôpital, il me regarde confus ainsi que le docteur qui me suit.

-       Elle a refusé de rester ici pour la nuit. Explique-t-il.

-       Babe…

-       Je veux rentrer à la maison Nate. Je le coupe

-       Elle va bien ? Je veux dire…

-       Tout ceci va commencer à partir dans quelques deux jours. Elle doit juste beaucoup se reposer. Et prendre les anti-inflammatoires prescrits.

Il le remercie et me prend la main sort de la lentement. Il marche à mon rythme. Les deux autres sont rentrés. Quand on arrive dans la voiture, il prend le temps en serrant le volant. Il se retient je le sais. Il s’en veut ça aussi je le sais mais ce n’est pas sa faute.

-       Nate…

-       Je sais…

-       Je veux qu’on rentre au Cameroun. Je ne veux plus rester ici

-       Mais…fait-il surpris

-       Je veux rentrer s’il te plait. J’en peux plus. Je dis en éclatant en sanglot. Israël, mon accident et maintenant ça. Je n’en peux plus. Je veux être entourée de notre famille. Je sais que ton boulot…

-       C’est pour le tien que je m’inquiète. C’est ton rêve Princess. Tu en as fait la promesse a Kristof.

-       Sauf que là je n’en peux simplement plus Nate. Je veux juste vous c’est tout ce dont j’ai besoin. Il m’a pris…il…

Un sanglot m’étouffe encore et il me prend dans ses bras. On reste ainsi un bon moment alors qu’il me caresse le dos pour m’apaiser. Il reprend la route quand je me calme en me tenant la main le plus longtemps possible. Quand on arrive à la maison, il me regarde. Je sais qu’il souffre peut-être plus que moi. Le fait de ne pas avoir pu empêcher ce qui s’est passé est entrain de le tuer.

-       Tu es prête ? Me demande-t-il

-       Maman ne va pas vouloir me laisser ici dans cet état.

Je dis en faisant un geste sur mon visage. Il le caresse du bout des doigts. Je croyais que je n’allais pas vouloir qu’il me touche mais le fait qu’il le fasse m’apaise.

-       Je t’aime. Je lui dis en le regardant dans les yeux. Tu es mon superhéros mon amour mais malheureusement tu n’as pas de super pouvoir. Tu me protèges, tu nous protèges assez et très bien mon cœur. Mais tu n’es qu’un homme et je ne t’en veux pas.

Une larme roule sur sa joue que j’essuie. Il prend ma main et la presse fiévreusement sur ses lèvres.

-       C’est à moi de te consoler pas le contraire

-       On peut le faire mutuellement. Je dis en essayant de sourire sans prévenir.

-       Tu es sûre que tu veux rentrer ? Rentrer au Cameroun je veux dire.

-       Je ne peux plus supporter Nate. Je vais étouffer ici.

 

NATE.

Je suis en bas avec les parents et les observe discuter. Princess est monté vu que les enfants dorment déjà donc pas besoin de leur expliquer pourquoi leur maman a le visage comme ça. Je suis là sans être là. Princess a exprimé son envie de rentrer donc ils sont sous le choc tout comme moi. Ce job est toute sa vie, toute sa vie. Je pourrais dire que c’est à cause de ce qui s’est passé mais j’en doute un peu. Mais je ne peux aussi lui en vouloir en ce moment de vouloir fuir ce pays ou elle a eu toute ces choses. Je finis par me lever et monte la rejoindre dans la chambre. J’entends couler sous dans la salle de bain et y entre. Elle est sous la douche entrain de se frotter en pleurant et répète :

-       Il m’a touché…il m’a pris…il…

Son corps est tellement rouge et elle se frotte avec violence. Mon cœur se brise. J’entre dans la cabine et m’assoie à son coté a même le sol. Je lui prends doucement l’éponge des mains et la prends dans mes bras mais elle continue de parler et pleurer. On reste là sous le jet d’eau jusqu’à ce qu’elle se calme et s’endorme.

-       Je suis la mon amour. On va partir d’ici d’accord ?

Elle ne répond pas et je me rends compte qu’elle dort. Elle doit être crevée. Je me lève avec elle dans les bras. C’est un parcoure du combattant pour la sécher et la mettre au lit. Je reste ensuite la et la regarde dormir. Je n’ai pas envie de descendre subir les humeurs des parents. J’enlève donc mes vêtements et me couche près d’elle en la prenant dans mes bras. Si elle veut qu’on s’en aille, on s’en ira.

 

SHANA

KHALIFA pense que je suis folle. Son enfant du fou ce n’est pas moi. J’appelle le type c’est une autre femme qui répond et il me raconte que c’est son amie. Son amie qui me dit que mon homme est sous la douche. Je n’avais rien à dire à la fille donc j’ai été poli mais vraiment je ne vais pas supporter les conneries.

-       C’était qui ? J’ai demandé

-       Déjà tu baisses d’un ton BAHMAN. Dit-il d’un ton sec

-       Le nom de ton père n’est-ce pas ? Je t’appelle et c’est une autre qui réponds et tu me demandes de baisser d’un ton ? Si c’était toi tu allais baisser d’un ton ?

-       Ce n’est qu’une amie. Dit-il las

-       KHALIFA tu pense que je ne connais pas ton passé ? Tu penses que je ne sais pas quel genre « d’amie » tu avais ? Ce n’est pas de moi que tu vas te foutre tu entends ? C’est une nouvelle amitié ?

-       BAHMAN je ne suis pas ton enfant tu comprends ? Arrête de me crier dessus.

-       J’ai dit de laisser le nom de mon père tranquille.

-       Parce que KHALIFA c’est le nom du chien n’est-ce pas ? Me crie-t-il aussi quand tu vas te calmer rappelle moi.

Il a coupé avant que je ne puisse en placer une. Ça fait des mois qu’on ne s’est pas vu et tout ça m’énerve. Je suis en manque de son affection mon corps est en manque de lui. La distance m’énerve. Et bon monsieur peut être là-bas entrain de s’envoyer en l’air avec une autre. Enfin je sais qu’il ne le fait pas. Enfin pas pour l’instant. Je veux le voir ça en devient vitale. Je prends mon téléphone et appelle maman.

-       Chaque fois que tu m’appelles à cette heure c’est pour me demander un service. Il y a quoi ?

-       J’ai besoin du jet s’il te plait. Je dis d’une voix douce

-       BAHMAN c’est mon jet ? Je suis née COLTON c’est le mariage qui m’a donné BAHMAN. Appelle ton père. Et puis tu vas ou avec le jet ?

-       Je dois aller voir KHALIFA et avant que tu ne le dises, je saurais prendre soin de moi.

-       Bref appelle ton père.

-       Maman s’il te plait. Toi et moi savons que y a que toi qui peut le convaincre.

-       Pardon. Mes oreilles ont chauffé pendant un mois parce que je t’ai appris à faire l’amour.

-       Maman tu veux que je te supplie ?

Elle ne dit pendant un moment

-       Ok pour la peine je veux ton BIRKIN HIMALAYA que tu as eu après ton bac.

-       MAMAN !

-       Quoi maman ?

-       Tu as le tien maman ce n’est pas juste.

-       Le mien n’a pas autant de diamants et de cristaux. C’est le prix de l’amour.

Cette femme et les sacs mon Dieu.

-       Fine ! Mon master fera en sorte qu’il m’achète un sac plus rare que celui-là.

-       Bref. Vas-y. j’ai déjà envoyé un message au pilote il attend tes ordres.

-       Donc tu pouvais faire ça depuis ? Je ne te donne plus mon sac.

-       Tchrr toi et moi savons que si je voulais ton sac mon MARI allait me l’acheter. J’ai eu droit a un plus rare que ça. Va arranger tes problèmes que ta longue bouche a causé avec ton chéri pendant que ton père me parlera le Français, l’anglais et l’Arabe ici.

Donc voilà, je suis au Gabon pour une seule semaine et me voila entrain d’entrer chez lui. Oui il a des clés chez moi de presque toutes ses propriétés ici. Il n’est pas sur site je le sais même si la maison est vide pour l’instant. Il a des choses à régler ici. Je vais poser mon sac dans la chambre prend une douche et descend. Monsieur n’a rien dans ses placards ou dans son frigo. Je prends les clés de sa Mercedes et me dirige vers le supermarché. J’ai gardé mes repères de la dernière fois. Pendant que je suis dans le magasin, je peux sentir des regards insistants sur moi et je n’en fais pas cas. J’ai l’habitude qu’on me regarde donc. C’est quand je déverrouille la voiture à distance que je vois une fille ou plutôt femme fine venir vers moi sur des talons vertigineux. Elle est élégante habillée en Chanel de cinq saisons passées. Pantalon et chemisier noir et blanc. Moi j’ai un ensemble jogging de KHALIFA et des sandales. Mes cheveux sont négligemment au centre de ma tête. J’attend que le coffre s’ouvre et j’y dépose les courses. C’est la que l’autre arrive près de moi.

-       Bonsoir tu es qui ? Me demande-t-elle

-       Bonsoir. Quand on veut savoir l’identité de l’autre on prend le temp de se présenter avant.

-       Je demande parce que c’est le véhicule de Najib BEN KHALIFA que tu conduis.

-       Déjà on ne se connait pas donc prenez la peine de me vouvoyez. Ensuite que je conduise la voiture de KHALIFA ne me dit pas qui vous êtes pour vous permettre de me poser cette question.

Elle me regarde de haut en bas.

-       Je suis sa femme. Dit-elle

Je la regarde encore bien. Elle est jolie dans la trentaine beau teint noir ébène avec des mèches brésiliennes lui tombant au milieu du dos.

-       Dans ce cas je suis sa tchiza. Je réponds simplement avant de la laisser la la bouche ouverte et me dirige du côté conducteur.

Je me retourne et lui demande :

-       Au fait je dois lui dire que j’ai rencontré laquelle de ses femmes ? Tu ne m’as toujours pas donné ton nom.

-       Espèce de petite…

J’entre dans la voiture et claque la portière sans lui laisser le temps de terminer. Voilà les choses de KHALIFA après il me parlera d’amitié. Tchrrr. Son amie c’est moi et personne d’autre le reste seront les hommes. 

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