Hope

Write by SerenaBlake

Chapitre 3

 Flash-back

Je m'appelles Hope Etanga et je suis Camerounaise. Je ne vous avais pas encore dit mon nom, parce-que j'ai toujours pensé qu'il ne m'allait pas. Et pour causes la vie de ne m'a jamais donné de raisons de croire à l'espoir. Encore moins à la chance. J'ai été abandonné à ma naissance devant une église de Yaoundé. C'est le prêtre qui m'a trouvé qui m'a donné ce prénom. Il rentrait tout juste d'un pays européen où il avait poursuivit sa formation pour devenir homme de Dieu et en avait profiter pour apprendre un peu d'anglais. Hum. Et c'est sur moi qu'il a vu qu'il pouvait assayer ses connaissances fraîchement acquises. Bref, après m'avoir trouver j'ai été confiée à un orphelinat de la place. Les paroissiens et tout autres personnes n'ayant pu retrouver ma famille. J'y ai passé les 17 premières années de ma vie. Il y avait des moments où c'était vraiment difficile mais on faisait seulement avec. Avec le temps mes formes de jeune femme ont commencé à sortir. Plus vite que la normale. Je devenais une jeune femme vraiment magnifique, le pire dans tout ça était que j'étais métisse. Un teint qui je l'ai appris à mes dépends passe sur le marché. Les hommes étaient très attirés par moi et ça a commencé tôt. En tout cas je l'ai remarquer quand j'avais 14 ans, au début ça me faisait peur, la soeur supérieur à qui j'en avais parlé alors, m'avait expliquer que c'était normale et que je ne devait pas y prêter attention. Je devais me focaliser sur mes études parce-que c'était ça le plus important, ces choses là n'étant pas encore de mon âge. Comme d'habitude j'ai écouté et suivi les conseils de cette grande dame à la lettre. Avec le temps j'ai commencé à trouver leurs attentions flatteuses. Puis est venu le temps où j'ai commencer à  les trouver agaçantes. 


Et pour causes. Je n'ai pas eue de chance. 


Étant un orphelinat nous étions en contact constant avec des églises qui nous faisaient des dons. Des prêtres venaient de temps en temps nous dire la messe et aussi des diacres. Le jour de mon 17ème anniversaire, la mère supérieure qui m'aimait vraiment beaucoup et d'ailleurs je le lui rendait bien a décidé que j'allais le fêter que je sois d'accord ou pas. En effet, comme beaucoup d'enfants abbandonés je pensais que  ce jour qu'on appelle banalement mon anniversaire n'était  pas un jour propice pour une fête. Au contraire. Il me rappelle juste le jour que l'on a pas voulu de moi. Le jour que ma mère a décidé de me jeter à la rue comme un vulgaire sac poubelle.  Mais bizarrement ce jour en particulier j'étais d'avis qu'on fasse un petit quelque chose parce-que les résultats du bac était sorti quelques jours plus tôt et que je l'avais eue. Moi et bien sûr d'autres frères et soeurs orphelins aussi. Oui je voulais faire la fête. Et j'avais deux raisons pour ça. La première était le bac. Pour la seconde j'avais fini par comprendre que c'est ma mère qui avait perdu en décidant de m'abandonner, je n'avais pas à me sentir coupable de ça, je fêtais ma liberté d'esprit fraîchement acquise et m'accordait le droit de l'oublier elle aussi. Et de vivre ma vie tout simplement. Elle débutait. 


-Happy Birthday to you, Happy birthday to you Happy birthday to youuuuuuuuuuu Hoooooppeee Happy birthday to youuuuuuuuuuu chantonnèrent en choeur mes frères et soeurs, certaines soeurs, des professeurs présents ainsi que le diacre venu pour une petite messe d'action de grâce pour l'occasion. Ce diacre, Dieu me pardonne mais  je ne l'aimais pas particulièrement. Il avait pris l'habitude de me toucher sans en avoir l'air pour me présenter de plates excuses par la suite. Excuses que je ne trouvais pas sincères du tout. En effet après ses sois disant excuses il lui arrivait encore de me frôler la fesse ou les seins et ce toujours sans en avoir l'air. Si je n'étais pas clair d'esprit je dirais même que j'imagine souvent ses petits attouchements. Bref, j'aurais vraiment préféré un autre diacre. 


Après la coupure du gâteau et le mangement nous nous sommes mis à danse un peu. J'étais vraiment contente. A un moment donné je sens une main presser contre mon fessier. Je me retourne brusquement et je le vois. Cette fois c'est sûre je ne l'ai pas imaginer. Je le regarde droit dans les yeux et il sourit. Ça me choque et me cloue sur place. L'instant d'après je sors de ma léthargie et je cherche la mère supérieure du regard. Il faut que je lui en parle. L'autre ci c'est encore quoi? Pardon. Je la répere et me dirige vers elle. 


-Hope enttend-je derrière moi. C'est lui qui m'appelle. Le diacre. Le type ci fume l'air c'est sûr. Je continue sur ma lancée faisant mine de n'avoir pas enttendu et me rapproche de la mère supérieure. 


Ici on l'appelait tout simplement ma soeur. Elle était venu avec de Mbeng avec son histoire de mère supérieure là qui l'a même gérer avec ça? C'était pour toutes les autres femmes "ma soeur " ça allait être pareille pour elle. Du coup tout le monde l'appelait ma soeur. Tout le monde sauf moi. Je l'appelait Ma'a Antho. Elle adorait ça bien qu'elle me faisais toujours les gros yeux surtout quand je prends l'accent locale. Au fur et à mesure que je me rapproche d'elle je remarque qu'elle ne va pas bien. J'avais déjà fait cette remarque quelques mois auparavant et je ne comprends toujours pas pourquoi elle ne rentre pas dans son pays pour se faire soigner avant de revenir. Avec toute leur tecnologie là-bas en France elle serait soigner en un rien de temps. Vous l'avez compris, la mère supérieure Antoinette est Française. Elle passe le plus clair de son temps à voyager et à aider les enfants qui comme nous sont livrés à eux même. Il se dit qu'elle a une préférence pour notre orphelinat parce-que chaque fois qu'elle vient ici elle ne veut plus repartir. Ça fait un an et demi qu'elle est chez nous et je dois reconnaître que quand elle est là je me sens protéger. Je m'approche d'elle 


-Ma'a Antho Ma'a Antho tu vas bien?


-Ça va ma fille répond-elle après quelques secondes et ce difficilement. Très difficilement. Je la regarde. On dirait qu'elle est sur le point de faire un malaise.


-Non non on ne dirait pas Ma'a Antho  fais-je paniquée. Tu n'as pas l'air bien. Elle se mets à respirer fort comme ci elle suffoquait je me mets crier les gens arrêtent de danser.


-Ma'a Antho ne va pas bien crie-je. Elle fait un malaise. Venez vite. Ma'a Antho ne fait pas ça. Les gens accourent pour voir ce qui se passe. 


-Ne l'entourer pas trop comme ça elle a besoin d'air. Reculez! Dit une voix que je reconnais comme étant celle d'un prof. Mon père j'ai vu que vous êtes venus avec une voiture rapprocher la svp il faut l'emmener à l'hôpital.


Le diacre court vers la porte, j'avais déjà oublié que je partais le trahir. Ehh mon père pardon emmène vite la voiture là. Pendant ce temps on a arrêté la musique. Tous le monde est calme et triste. On adore Ma'a Antho. L'année qu'elle a fait ici, comme toute les fois quand elle vient, elle nous traite toujours bien. Très bien. Le professeur fait sur elle des gestes que j'analyse comme premiers secours. On l'emmène rapidement à l'hôpital général de Yaoundé pendant que nous on attend à l'orphelinat en priant qu'il ne lui arrive rien. On attend pendant des heures. Tout le monde va se coucher. Je ne peux pas y aller. J'attends toujours. Toutes les autres soeurs sont à l'hôpital. On a déjà vérifier que tout est fermé. J'entends le moteur d'une voiture qui gare dehors et je sors en vitesse. C'est le diacre. Il est seul.


-Comment va Ma'a Antho mon père? Lui demande-je avec beaucoup d'inquiétude 


-La soeur va mieux ma puce ne t'inquiète pas répondit-il. 


Mon coeur manque un battement. Ma puce ahh? Ça a commencé quand? Ah je vais lui dire deux mots après. Que ma mère guérisse d'abord. 


-On dit qu'elle a quoi?


-Un léger AVC


-AVC  Crie-je. Nooonn mais elle va bien non? Depuis quand il ya le léger sur ça? Mon Dieu protege la je t'en supplie, les larmes coulaient déjà.


-Calme toi Hope. Dit-il en voulant me prendre dans ses bras mais Je me dérobe en vitesse. Je voulais seulement te consoler hein. Te prend pas la tête. 


J'entre comme ci je n'avais rien enttendu. Il me suit.


-je suis revenu parce-qu'elle a besoin de certains documents. Elle dit que tu sais là où ils sont dans sa chambre. 


En effet. Ma'a Antho a une grande confiance en moi. Malgré que je ne sois pas l'aîné dans cette orphelinat elle me confie un grand nombre de ses choses personnelles. 


-Je vais les chercher. J'arrive. Lui dis-je avant de courrir dans la chambre de Ma'a Antho. Parce-quon ne sait jamais. Ça peut être comme ça qu'on refuse de la soigner parce-qu'elle n'a pas ci ou ça. Hum. Cameroun obosso. Je trouve les documents et me retourne. Je vois le diacre. Il fait quoi là? 


-euh voici ça. Je lui tend les documents qu'il dépose sur une chaise. 


-C'est pas urgent. Je vais les lui porter tout à l'heure. Toi et moi il faut qu'on parle.


Ekier. Je wanda sur le man ci. Il se croit où? 


-Qu'on parle de quoi? Pardon C'est mieux d'aller donner les documents. Et si quelque chose arrive là-bas et qu'on ne veut pas la soigner? Non non il faut aller lui donner.


Splasssssshhhhh. Hein? J'ouvre mes deux yeux comme des soucoupes. Je n'ai vu le coup arriver. J'arrête ma joue, les larmes coulent sur mon visage. J'y crois pas. Il M'A GIFLER? 


-Tu te prends pour qui? Sifle-t-il entre ses dents. C'est le petit bac que tu as eue là qui te monte à la tête? Ou bien c'est parce-que tu es un peu jolie et que tes fesses sont un peu sorties que tu vas croire que tu es arrivé? 


Je demeure silencieuse avec avec la tête baissée. Je veux le contourner pour sortir quand il me pousse violemment sur le lit dans la pièce. Ekier.


-Je te parle et tu me réponds mal hein hein? 


Seigneur!! Les larmes ruissellent silencieusement sur mon visage pendant que que je prie interieurement pour que quelqu'un enttendu du bruit et vienne me sortir de là. Je sais que mes prières sont veines. Les chambres des soeurs sont du côté opposé aux nôtres. Et pour l'heure elles ne sont pas à l'orphelinat. Elles gardent toutes les deux Ma'a Antho à l'hôpital. Ma robe était complètement remonté dans ma chute dévoilant mes cuisses et je l'ajuste rapidement. 


-Ah tu assaye encore de me séduire comme ci de rien n'était n'est ce pas? Reprit-il le visage mauvais. Tu joues de tes charmes pour m'attirer et pourtant tu sais bien que je suis un homme de Dieu. Tu me montres tes cuisses pour que je me te monte hein? Je vais donc te donner ce que tu cherches depuis là. Tu vas goûter ça.


Ehh Dieu,  le tour ci ça a cuit. Que le type ci a l'intention de devenir prêtre?


-Jamais c'est faux. Vous mentez je n'ai jamais rien fait. C'est vous qui me harceler avec vos attouchements depuis crie-je en pleurant. Je vais tout dire à Ma'a Antho à son retour. 


Il se met à rire.


-Et tu crois qu'elle va croire une petasse comme toi? Au lieu du futur prêtre que je suis? Tu rêves en couleur ma belle Dit-il en Riant.  Tu crois que tout le monde n'a pas vu comme crânes avec ton corps partout ici là? Tes fesses que tu dandines à gauche et à droite là.  Tu es même le genre de fille qui va gâter les enfants d'ici. 


-Non c'est faux. Crie-je de nouveau. Elle va me croire. Je veux me relever pour courrir vers la porte et sortir quand il m'allume encore une autre claque magistrale qui me fait voir les étoiles. Je m'ecroule de nouveau sur le lit avec la sensation de perdre connaissance. Je le vois qui se dirige vers la porte et ferme le verrou. La dernière image que j'ai c'est lui qui retire son pantalon. Non Seigneur. Pas ça. Et puis c'est le trou noir.


Je reviens à moi, je ne sais combien de temps plus tard parcequ'il est entrain de me donner de petites gifles.


-Voilà c'est ça ma belle revient à toi Dit-il.  Tu ne dois pas rater ce qui va se passer.


Quoi? J'ai mal au poignet. Et puis vision d'horreur. J'ai les mains ligotées grâce aux écharpes de la mère supérieure. De part et d'autre de la tête du lit. Et lui il est entre mes jambes qui sont repliés elles aussi. Je remarque avec effroi que ma robe aussi est monté jusqu'au nombril, qu'il a libérer mes seins et que je n'ai plus de sous-vêtements. Lui non plus d'ailleurs. Il est nu comme un vers. Je veux crier à plein poumons prise d'une peur aveuglante quand aucun bruit ne sort. Je ferme les yeux désespérée. Il m'a bandé la bouche. Je suis livrée à moi même. 


-Ne t'inquiètes pas ma chérie. Les soeurs vont resté là-bas toute la nuit avec cette vieille blanche. Toi et moi on a le temps. Tu vas aimer tu vas voir. 


Je me mets à bouger dans tous les sens. Je gesticule de toutes mes forces. Que mon frère tu as menti. Ça ne va pas m'arriver. Ton viol là. Tu mens. Je bouge toujours quand cette fois il m'envoie un vrai coup de poing dans la mâchoire. Keuille. La douleur m'a stoppé une fois.


-Madame tu m'arrêtes tes bêtises là. Je t'ai dit que tu vas aimer tu n'entend pas? Je vais faire doucement. Dit-il. Je le regarde en le suppliant du regard. Je ne peux pas le faire de ma bouche. Elle est scellé. Il ignore mes supplications muettes et se met à caresser mes seins. Il descend entre mes jambes qu'il tient bien en l'air et se mets à me lecher. Sa langue passe entre mes grande lèvres. Il caresse. Il suce je ne sais quoi là-bas. Il renvoie ses mains au dessus de mon corps et me presse les seins. Au bout d'un moment, il se redresse et s'enfonce en moi. Je crie de douleur, mes yeux veulent presque sortir de leurs orbites tellement ça fait mal. Je transpire et suffoque. Mais il est toujours dans son délire. Seigneur! 


-Arghhhhhhhh ma chérie tu es si bonne. Et si serrer. Waouhhhh j'étais sûr que tu étais bonne comme ça. Ça te plaît non? Gemit-il ohh oui ma douce. Et ils continu ses va va-et-vient jusqu'à ce qu'il s'écroule sur moi avec un sourire.


Il vient de faire de moi une femme à part entière  de la pire manière qui puisse arriver à un être humain. De ma vie je n'avais jamais compris le mot haine. Dans mon esprit ça venait de s'éclaircir. Je haïssait cet homme de tout mon être. J'en tremblais même. 


-Hope Hope enttend-je crier derrière la porte. Tu es là? Je te cherche partout. Hope Hope crit encore un de mes frères orphelins. 


Je ferme mes yeux. Il est venu tard. Il est Trop tard.

Plaisirs Villes.