IL FAUT BATTRE L'AMOUR QUAND IL EST FOU

Write by Phénix

Chap6 : disputes

****************  Laly BIBI ***************

J’ai terminé ma journée. Je suis assise dans le bureau qu’on m’a assigné depuis que je suis arrivée, il y a bientôt deux semaines. J’aime bien cette clinique. Tout y est ultramoderne et les clients sont des gens aisés. Les soins qu’on y fait sont haut de gamme. Avec mes 25 ans, je suis en fin de ma spécialisation. J’ai choisi le service du docteur EGNONPKON parce qu’il est très compétent, c’est même le meilleur actuellement en  cardiologie. Je suis une très grande admiratrice. C’est un privilège de travailler avec lui. Je travaille dur pour qu’il me remarque et je sens que mes efforts commencent par payer. La sonnerie de mon portable me ramène à la réalité.

SMS «  salut Laly »

-        Salut chou, ca va toi ?

-        Oui ! je descends sur Cotonou après demain, j’espère que tu seras là pour moi. tu m’as tellement manqué ma biche »

-        Je le ferai si j’ai le temps. Je dois y aller, j’ai du boulot. Slt

-        Slt Babe

Il s’appelle Enoch et c’est mon ex mais il se bat pour revenir. Mais je ne suis plus chaude. Quand je jette quelque chose, je ne le ramasse plus. Et je ne suis plus du même bord que lui. J’ai percé. Ma mère serait tellement fier de mo si elle me voyait en ce moment.j’ai été très brave et endurante depuis sa mort, il y a cnq ans. Je lui ai promis d’être quelqu’un de célèbre et je le serai. Moi c’est Laly BIBI, étudiante en fin de spécialisation. Et mon rêve est de devenir madame EGNONKPON. Je suis issue d’une famille polygame. Ma mère a fait trois enfants. J’ai deux petites sœurs de 20 et 14 ans. Je m’occupe d’elles. Elles vivent à Grand-popo dans une maison que j’ai louée pour elles. Notre père a quitté notre mère quand il a rencontré sa nouvelle femme, une jeune fille de 20 ans sa cadette. Cela a été un choc pour nous. Depuis, j’ai trimé aux cotés de maman pour que nous ayons une vie décente. Quand je dis cela, c’est sans compter les nombreuses fois où j’ai dû coucher pour de l’argent. Je n’appelle pas ça prostitution, mais plutôt moyen pour s’en sortir. Maman n’avait pas de boulot fixe. Elle revendait des produits  maraichers mais cela ne marchait pas trop et nous avions tout le temps les créanciers à dos. Donc même quand elle me voyait avec des hommes, elle ne disait plus rien parce que je ramenais l’argent pour la scolarité des petites et pour la popote. J’aimais beaucoup maman. C’état une femme si douce et tellement soumise à mon père. Rien n’a changé depuis qu’elle est partie. Papa nous a complètement oubliés et cela me fait de la peine mais je n’irai pas quémander l’amour de mon père. Cécil sera ma porte de sortie de cette galère. C’est pourquoi j’ai choisi son centre pour mon stage. Et je lui ai fait du rentre dedans et ça a marché. J’ai entendu dans les couloirs que c’est un homme vraiment pervers. Il couche avec toutes les stagiaires qui passent et il les laisse tomber après. Celles qui s’accrochent finissent par se faire renvoyer. Alors je me suis apprêtée en conséquence. Mon objectif : RENDRE CET HOMME ACCRO A MOI. Et j’y arriverai, tanpis à celles d’entre vous qui ne sont pas d’accord ou qui me traitent d’arriviste. Je m’en fous royalement.

J’ai un rendez-vous ce soir avec mon boss et je crois que c’est le moment de jouer serré pour lui mettre le grappin dessus. S’il coche avec moi une seule fois, il sera obligé de m’épouser. Je ne le laisserai pas me prendre pour la pute de service.

Je range rapidement mes effets et met le cap sur gbodjè où je loue un studio. Bientôt, j’aurai une grande maison rien qu’à moi. Et ce sera le cadeau de Cécil.

J’arrive et gare ma moto en saluant les gens de la maison. Depuis que je suis là, il y a une femme qui me cherche les problèmes. Et je crois qu’avant de partir d’ici, je vais lui faire ça dure. Elle n’oubliera jamais mon nom. En parlant du loup, la voilà qui sort de chez elle et s’assoit pour verser son venin à mon passage.

-        Assi tché djinn in an? nu a lè saa? tchooo nmamon vorvor towe tcho bo dawé nin (est-ce vraiment ma femme? Tu as fais le tchatcholi ? oh je ne t’ai pas connu clair !)

 Cette femme ne me connait pas on dirait. Je ne blague pas avec la connerie. Elle pense que je suis comme elle ?Moi je suis claire, je ne me suis jamais dépigmentée et je ne comprends même pas son acharnement sur moi. Quand je vais semer le désordre dans son foyer, elle va comprendre. Je ne lui ferai pas de cadeau. Je passe devant elle sans piper mot. Elle change immédiatement et enchaîne un autre refrain.

-        Aga wè nan lè (3x) tcho bo na nyi nu dé ! (je vais me prostituer (3x) pour être quelqu’un)

Deux étudiantes rient sous cape en chuchotant entre elles. J’ouvre ma porte et m’engouffre dans ma chambre. J’ai plus important à faire que de leur répondre. Je me chargerai d’elles quand je serai sur le point de quitter cette maison. J’ai à peine deux heures devant moi et j’ai envie d’être trop belle ce soir. Il faut qu’il bave devant moi.

Il est vingt heures et j’ai reçu le message de mon chevalier. Il m’attend en bas. Je suis déjà prête et je sais que ma tenue va le mettre K.O. ma robe est très moulante et m’arrive à mi-cuisse. Son décolleté est vertigineux et laisse voir une partie de es seins que j’ai bien l’intention d’exhiber. La couleur or de la robe met en valeur mon teint et je lâche mon tissage qui me tombe sur les fesses. Mon talon est vraiment élevé, mais je suis habituée à marcher avec. Une touche de rouge à lèvres, une goutte de parfum derrière mes oreilles et me voilà prête.

Je m’assois sur le lit, écarte mes jambes et me met la poudre de Dah Tchakatou en disant la formule qu’il m’a apprise.

-        A gbon to na on ana sor fètcha!! A bio min on anan tchi ! atchi or, adon nu tor, bo don nou non! Agbè ooo, Alon ooo! Anan dami ( si tu passes autour, tu seras pris au piège, si tu y entre, tu vas y rester, si tu y restes, tu seras perdu pour ta mère, pour ton père, tu veux ooo tu veux pas ooo, tu vas m’épouser)

Je finis de mettre la poudre et repasse ma pommade pour la dissimuler. Je suis fin prête. Je le rejoins dans son véhicule.

-        Bonsoir patron.

-        Ce soir, je serai simplement Cécil.

-        Ok, dis-je en lui faisant mon plus beau sourire.

-        Prête ?

-        Prête !

-        Alors, on y va.

Il démarra et prit la direction du centre ville. Je sais que ce soir, je vais gagner un mari. Dah tchakatou me l’a promis. J’ai payé une fortune pour ça.

Nous sommes avons dîné comme des amoureux et il n’arrêtait pas de me baiser la main. Il en a profité pour me poser pleins de questions sur moi, ma famille, mes hobbies. Je ne me suis pas gênée pour faire mon éloge. Je sais que c’et un gars imbu de sa personne, un peu comme moi. Et il aime surement les femmes qui ont du caractère. J’ai aussi appris qu’il était malheureux en ménage, souffre de solitude et des absences répétées de sa femme. Pour ça coco ne t’en fait pas. Je vais te combler jusqu’à l’épuisement. Faut même pas t’inquiéter. Même si j’apprécie la femme qui partage sa vie, cela ne m’empêchera pas d’atteindre mon objectif. Comme il ne sait pas apprécié le bonheur d’être aimé par une femme désintéressée, je vais lui montrer comment on est heureux avec une femme qui en veut à votre argent. J’aurai sa clinique, ses maisons. Il sera mon petit toutou. Et rien ni personne ne pourra le sauver de mes mains.

Nous étions entrain de rire de ses blagues lorsqu’une folle est arrivée à notre table. Elle avait des allures de grande dame et sentait la jalousie à plein nez. Juste pathétique hein. Même pas une once de dignité ni de classe. Le genre à se faire humilier pour un homme qui ne veut pas d’elle.

-        Bonsoir ! dit-elle en me jetant un regard meurtrier, comme si cela pouvait me faire quelque chose à Laly. (rires)

-        Fred ! Salut !

Moi je la regardais avec envie de rire. C’est surement l’une de ces idiotes qui rêvent de sortir avec lui. Mais elle a menti. Ce gars là va divorcer de sa femme et il va m’épouser, moi Laly BIBI. Cécil ne lui accorde même pas plus d’intérêt.

-        Donc Cécil, tu fais quoi ici comme ça ?

-        Je dine en galante compagnie, ça ne se voit pas ?

************** Frédérique *****************

J’ai fait un tour chez ma copine Alia, histoire de taper les divers, vu que mon mari est à la maison et que je ne supporte pas son environnement immédiat. Je suis restée jusqu’à 20h30 sans me soucier de lui. Je commence sérieusement à ne plus le supporter. Il n’y a que Cécil dans ma tête. Je ne vis que pour les instants où nous nous retrouvons tous deux. Je prie même qu’Ana signe vite d’autres contrats et qu’elle emmène sa bande. Ca me sera très bénéfique. Depuis un moment, Cécil reste en retrait, reporte nos rendez-vous sans raison. A cette allure, je sens que je vais me faire griller. Mais je ne le laisserai pas faire. J’ai mon petit plan en tête. Je suis déjà allée voir un gynécologue. J’ai commencé le traitement et dans les prochains mois, je vais lui faire la surprise. Il devra m’assumer. Je m’en fous du qu’en dira t’on. Je tomberai enceinte de lui et il n’aura pas le choix. Ce sera un bon sujet de chantage. Je l’aime et je ne le laisserai jamais me quitter. J’ai envie d’une glace à la fraise. Je m’arrêterai au restaurant qui est sur mon chemin, avant de rentrer. Dès que je suis entré, je l’ai immédiatement remarqué. Il discutait joyeusement avec une femme. Elle était habillée comme une pute, vu comment sa robe la moulait. Et elle riait de toutes ses dents. Cécil lui baisait la main et elle le dévorait des yeux comme une villageoise devant la télé. Mon sang n’a fait qu’un tour. Je refuse qu’il me trompe avec une autre. Je veux être l’unique et la seule à l’avoir. J’ai même oublié mon gâteau et j’ai avancé à leur table.

-        Bonsoir ! dit-je en en mettant toute ma haine dans mon regard.

-        Fred ! Salut ! fit Cécil

Cette idiote me regardait avec un air de défi. J’avais juste envie de l’étrangler. Et Cécil ne semblait même pas gêné de me voir.

-        Donc Cécil, tu fais quoi ici comme ça ? demandai-je en prenant sur moi pour ne pas crier.

-        Je dîne en galante compagnie, ça ne se voit pas ?

-        Chéri ? qui est-ce ? demanda cette fille.

-        Une amie, ma belle.

-        Non ! je ne suis pas une amie, je suis sa petite amie. Dis-je

-        Ah bon ? moi je suis alors sa femme. Si vous permettez, nous ne voulons pas d’invitée à notre table.

Paf ! Je venais de lui infliger une gifle. Cécil se leva immédiatement et me saisit le bras. Mais je me dégageai vivement, en colère. Non, mais on est où là ! Elle ose même me dire qu’elle est quoi ?

-        Tu n’es qu’une sale pute qu’il va baiser et jeter. Tu te crois de tailles ? une minette de ton genre ? ne rêve même pas ma poulette. Cécil est à moi, rien qu’à moi.

-        Ah bon ? alors, pourquoi paniques-tu vieille peau ? tu n’en vaux pas la peine. Je l’aurai et ce n’est pas une chose comme toi qui m’en empêchera.

Je ne me retins plus. J’allais me jeter sur elle. Mais Cécil me barra la voie. Son regard était dur et très expressif.

-        Rentre chez toi Fred. Je ne tolère pas le scandale. Je dîne avec mon amie. Tu n’es pas obligé de nous faire honte. Regarde, tout le monde te regarde. Peut être même qu’il y a des amis de ton mari ici. Alors ne fais pas l’idiote. Sors comme une grande, sinon, je traîne par les cheveux.

-        Tu ne perds rien pour attendre ! lui dis-je froissée. Je jetai un mauvais regard à l’autre avant de m’en aller.

Ils ont gâché ma soirée. Pff, il ne manquait plus que ça.  J’ai la rage et je sens que si Kelly ne fais pas attention à lui ce soir, je vais lui faire de la peine.

Je rentre chez moi et monsieur est assis devant la télé. Aussitôt il me voit, il me charge comme un taureau.

-        Je peux savoir où tu étais ?

-        Non, tu ne peux pas.

-        Pourquoi ?

-        Parce que ce n’est pas tes oignons.

-        Ok, alors pourquoi tu n’as pas cuisiné ?

-        Je suis ta domestique ? si tu as vraiment faim, la cuisine est là, tu n’as qu’à te faire plaisir. N’importe quoi.

-        Ah bon ? tu me parles comme ça maintenant ? est-ce moi qui t’ai mis en rogne ?

-        Si tu sais que je suis en rogne, pourquoi m’énerver en plus ?

-        Frédérique, tu as fait quoi tout à l’heure au restaurant ?

-        Je n’ai pas de compte à te rendre. Tu me soûles.

Je monte dans ma chambre en l’ignorant. Vraiment, je ne peux plus continuer comme ça. Il me faut trouver un moyen pour régler cette affaire. Cécil ne peut pas me tromper. Il ne le peut pas, pas après tout ce qu’on a vécu ensemble.

Quelques heures plus tard

****************** Cécil****************

Je suis rentré à l’aube. Ana dormait encore. La nuit a été vraiment longue. Après le show de Fred, nous avons dû quitter le restaurant. Il va falloir que je me débarrasse d’elle car elle devient trop encombrante. Une femme mariée qui ne peut pas se consacrer à son mari et préfère que je la traite comme une pute. Je ne veux pas qu’elle me pourrisse éternellement la vie. Et Laly est vraiment une femme comme il faut.  J’ai emmené ma proie dans ma maison de la haie vive, celle dont Ana ignore l’existence. Ah, faut toujours avoir son petit jardin secret. Cette Laly est encore plus ouf que Fred. Je sens que je vais bien m’amuser avec elle. Après ce que je lui ai fait hier, elle ne pourra plus se passer de moi. Aussitôt que nous sommes arrivés, elle s’est jetée dans mes bras en tripotant mes parties sans gêne. J’ai vraiment apprécié son entrain. Et ces fesses que j’ai violées toute la nuit, de vrais délices. C’et surtout ces privilèges que j’aime dans mon métier. Les stagiaires aiment trop le goût du risque. Miser sur le grand patron ! Mais ce n’est pas pour me déplaire. Ne dit-on pas que la chèvre broute là où elle est attachée ? Je vais me servir tranquillement sans prise de tête. Je suis rentré tout fatigué.

J’étais couché dans le salon. Aujourd’hui je n’ai pas envie d’aller au boulot. Je suis épuisé par toute l’énergie que j’ai dépensée hier sur la nouvelle stagiaire de mon centre. Une vraie petite salope comme je les aime. Rien qu’à y penser, je sens mon sexe se gonfler d’envie. J’ai juste envie de me reposer chez moi. Je vois ma femme qui descend,  prête à sortir. Attendez qu’est-ce qui peut autant chasser une femme de chez elle ? Elle ne rentre que pour dormir. Moi j’en ai marre et je compte bien y mettre un terme. La récréation a assez durée. A force de s’habiller comme ça elle finira par vraiment se faire violer. Et je ne veux pas de ça. Elle range un dossier dans son sac à main, ramasse les clés de sa voiture.

 

-        Chéri, j’y vais.

-        Et je peux savoir où tu vas ? demanda i-je en m’asseyant

-        Euh, je fais un tour rapide chez Jojo pour voir comment il va, ensuite, je vais voir mon frère au bureau.

-        ENCORE CE JAURIS ?

-        Ne crie pas Chéri.

-        Je cris si je veux, tu ne me commandes pas. Tu as fait assez de connerie comme ca. Donc tu remontes tranquillement et te changes. Je t’interdis de sortir de cette maison.

Elle me regarde un moment avant de dire :

-        Je suis désolée, mais je ne peux pas ne pas y aller. J’ai plein de truc à faire en ville. Et la vie appartient à ceux qui se battent.

-        Aller faire la pute chez ton amant, c’est ça que tu appelles te battre ?

-        JE NE TE PERMETS PAS !

-         JE N’AI PAS BESOIN DE TA PERMISSION ! TU ES MA FEMME. JE SUIS CHEZ MOI ET TU NE ME FAIS PAS CHIER. C’EST MOI LE CHEF ICI ET QUAND JE DIS TU NE SORS PAS, EH BIEN TU NE SORS PAS.

-        Crie autant que tu veux si ça peut te faire du bien. Mais moi, je ne vais pas rester à la maison à me tourner les pouces. Donc, à plus tard.

Sans réfléchir, je l’ai attrapé par le bras avant de lui donner deux gifles sonores qui ont laissées des traces sur ses joues. Je bouillonnais de rage. Je pourrais la tuer, tellement j’étais à cran. Cette fille est vraiment impolie.

Elle me regardait, surprise par mon geste. Moi je la retenais toujours par le bras, en essayant de respirer normalement

*************** Anaïs**************

Je ne m’en reviens pas. Mes oreilles sifflent sous les gifles qu’il m’a données. Mon cœur s’est brisé en mille morceaux en réalisant que Cécil venait de lever la main sur moi. Aussi loin que je m’en souviens, mes parents ne l’ont jamais fait. Jamais. Donc je ne connais pas cette douleur. Je fais un effort pour ne pas laisser tomber des larmes. Je ne lui montrerai pas ma douleur.  J’ai envie d’être loin. Comment est-ce qu’on en est arrivé à ce niveau ? Comment Cécil peut lever la main sur moi. J’essaie de comprendre mais je suis dépassée. Est-ce vraiment l’homme que j’ai épousé ? Qui a promis de me rendre heureuse jusqu’à la fin de mes jours ? Qui a juré de me protéger envers et contre tout ? Il me frappe pour des broutilles ? Entre nous, qu’ai-je fait de mal ? Aller voir un ami qui a risqué sa vie pour moi ? Est-ce mal ?

-        Tu m’as giflé EGNKPON ? demandai-je en tremblant de frayeur.

Il m’a redonné deux gifles en soufflant avec force.

-        Respecte le nom de ma famille. Si tu ne peux plus m’appeler chéri, dis Cécil. Je ne suis pas dans les conneries moi.

-        Tu m’as vraiment giflé ?

-        Oui, je l’ai fait et tu ne sais pas à quel point ça me soulage de le faire. Puisque tu veux mettre ton impolitesse sur moi, je vais te dresser.

-        Mon Dieu, ce n’est pas vrai ! Cécil, ça te soulage ? En fait, ce que tu viens de faire, c’est signer notre divorce. Une chose est d’être ta femme, l’autre est d’être ta chose. Et moi je ne le suis pas. Alors, si tu as fini ta démonstration de force, lâche mon bras et laisse-moi sortir de cette maison avant qu’on ne vienne ramasser nos corps.

-        Tu me menaces ?

-        Non, je t’avertis.

-       

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