Je suis d'accord

Write by Sweeties

Malcolm


C'est d'un pas décidé que je franchi la barrière de mon oncle. Après deux semaines de réflexion, j'ai décidé d'accepter la proposition des manes. Je suis vraiment arrivé trop loin pour me rétracter maintenant. 

Il Y'a une semaine j'ai vu Maya et sa fille, cet enfant qu'elle aurait dû avoir avec moi. Cette petite me rappelle tellement mon frère et fait renaître en moi de mauvais souvenir qu'il serait mieux qu'on s'en débarrasse. Concernant mon père il ne me vera jamais comme un fils, c'est mieux donc de s'en débarrasser. 

Hier je l'ai entendu discuter avec sa fidèle Gertrude alors que j'allais lui soumettre des documents dans son bureau




  Flashback


Papa: tu dis vraiment qu'il t'a dit qu'il sera la le mois prochain ? 


Tante Ge: oui Paul, il m'a appelé il y'a deux semaines pour que je lui cherche une maison. Il veut revenir s'installer ici


Papa ( ému) : c'est merveilleux Gégé. Enfin mon fils reviendra. Je pourrai prendre ma retraite tranquillement. 


Tante Ge: tu trouves encore des prétextes pour rester ici, sinon tu sais que Malcolm peut bien gérer après toi. Quand Will sera là tu trouveras encore des prétextes pour rester. Je te préviens que je me prend ma retraite en fin d'année. Je ne suis plus très jeune. 


Papa ( pensif) : je sais que Malcolm sera un bon successeur, mais je ne vois que William ici dans ce bureau. 


Tante Ge : fais attention Paul, Malcolm a travaillé dur pour en arriver là. Fais attention. Cette décision risque de tout gâcher dans ta famille. 


Papa ( ferme) : j'ai pris ma décision. De toute façon ils savent que c'est William l'héritier.


William reviendra, oui mais pour enterrer son père. 


Fred :et bien jeune, tu arrives ici jusqu'ici pour t'asseoir sur ma véranda ? Ne me dis pas que tu as fait tout ce chemin pour admirer mon jardin.


Moi: épargne moi tes sarcasmes. Je n'ai pas la tête à ça. 


Fred: je suppose donc que tu as ma réponse.


Moi: je te livrerai mon père et la fille de William. Seulement à mes conditions.


Fred: tu n'es pas en mesure, d'exiger quoique ce soit. Nous te faisons déjà une faveur vois tu. 


Moi: c'est soit les conditions soit rien. Ne faites pas comme si je ne vous profite pas à vous aussi. Nous pouvons donc très bien négocier. 

Alors mes conditions sont que: 


Fred: pas ici. Vient avec moi.


Il rentre dans la concession, je le suis moi aussi. Nous montons à l'étage et longeons le couloir des chambres et nous nous arrêtons devant le géant cadre de la photo de famille qui y est au fond. Il y'a tous les membres de la famille sur la photo, enfin ceux de la génération de mon père. Je me rappelle qu'avec William c'est la photo qui nous avait présenté les membres de la famille, nous nous aimions la contempler lorsque nous étions enfants les jours où nous venions avec notre père chez son petit frère.

L'oncle touche les extrémités du cadre, et le mur se retourne. Ce cadre était en fait une porte. Nous entrons dans une pièce qui donne la chair de poule.  Les murs sont tapis de tissu rouge, le sol est revêtu d'un tapis tout rouge. Il y'a des peaux d'animaux accroché ci là pèle mêle sur les murs, des peaux de panthère, de mouton et de chèvre. 

Sur le mur au fond de la pièce, il y'a un miroir en bas il y'a deux crânes humains posés sur un genre de support en forme de main sculpté, maintenant que je remarque il y'a plus crânes humains et d'animaux posés un peu partout. il y'a au milieu des deux crânes un genre de tabouret royal qui porte une calebasse qui contient un liquide que j'imagine être de l'eau. Et tout un bas un tapis en peau de panthère. 

Pas besoin d'être voyant pour savoir que c'est une pièce occulte et moi qui croyais que ce genre de pièces n'existaient que dans les films nigérians, me voilà servi. Mon oncle ,que j'avais oublié, vient vers moi et me revêt d'une toge à capuche noire. Attendez je croyais que pour faire ce genre de choses il fallait faire une initiation au préalable, mon commence à battre anormalement quand mon oncle se met verser l'eau de la calebasse dans les crânes et qu'il chante une chanson bizarre que je deviné être son hymne au diable. Le miroir commence à se fissurer et une créature bizarre apparaît, un genre de dragon en forme de serpent recouvert de poils au yeux d'un vert émeraude hyper éclatant, ça y est , je suis arrivé à la fin de ma vie, je vais certainement mourir aujourd'hui. Mes yeux rencontrent ceux de la créature, je sens un liquide chaud me mouiller, mon cœur bat à se faire mal plus bouum je m'écroule.




*****Frédéric.*****


Pendant que je parle avec le génie Ogala, je sens une odeur d'urine, et j'entends un grand bruit, je me retourne pour voir un Malcom étendue de tout son long. Il semble inconscient. Ça aussi se dit un homme qui veut faire du mal, n'importe quoi. Un simple génie l'effraie, un tout petit génie qui ne fait même pas peur, ce génie est celui qui prend les requêtes pour les introduire chez le grand oracle, l'esprit qui domine les forêts de nos contrées. Franchement Paul avait raison, ce enfant ne pourra jamais être le chef de famille à sa place, si je pouvais j'aurai couru lui raconter tout ce qui s'est passé et le féliciter de son jugement mais malheureusement tout cela doit rester secret.

Je n'ai pas le temps de le reléver, j'envoie un des petits esprit que j'utilise le réveiller en l'effrayant dans son subconscient, il sera contraint d'ouvrir les yeux pour échapper au cauchemar.


Ogala: pourquoi tu viens nous réveiller mortel?


Moi: génie du grand maître je m'excuse pour mon impertinence mais c'est que je suis venue vous apporter une nouvelle. J'aimerai avec mon neveu parler au maître. Je dis tout cela en m'inclinant par contrainte. 


Ogala : c'est compris. Nous espérons pour vous que la nouvelle est grande, sinon tu en connais les conséquences, l'on ne déplace pas le maître gratuitement. 

 

Il disparaît, je me retourne rapidement pour voir si Malcom s'est réveillé de son étourdissements, il semble se battre avec mon génie. Je les laisse à leur tâches pour me préparer à rencontrer le grand maître. 



****Malcolm****


Je vois un des masques de nos pays me regarder. Il me court après pour m'attraper, je sais que je suis dans un rêve mais je ne sais comment me réveiller. Je suis fatiguée de courir après le masque je m'assois pour qu'il m'attrape. 

Et finalement, sans rien faire j'ouvre les yeux. Le décor ne me dit rien après un petit moment je me rappelle de ce qui s'est passé. La créature a disparue, il m'a effrayé au point où je me suis uriné dessus. Je ne sais pas quoi dans quoi l'oncle trempe mais il est hors de question qu'il m'y m'entraîne. 


Je me leve avec le peu de force que j'ai, mon oncle est assis sur le tapis devant le miroir. 

Je me lève dans l'intention d'aller vers quand le miroir se remet en mouvement, cette fois ci il s'agit de l'apparition d'une créature deux fois plus effrayante que la première,  elle me fixe et je ne sais pas pourquoi mes yeux sont attirés par les siens, elle semble vouloir me sonder ou communiquer je ne sais plus. Puis c'est le trou noir. Je pense que je viens une fois de plus de tomber en syncope.


Dans mon rêve c'est cette affreuse créature que je vois. Elle est environné d'une lumière mais aussi d'une nuée noir. Elle est couchée étendue de tout son long enroulée sur elle même. Elle à l'air une silure géante qui est recouverte de poil et qui a des plumes toute noire par endroit. Elle a des pâtes musclée que je devine être fortes et une queue impressionnante. Elle a une face d'homme et une sorte de crinière comparable à celle du lion. Des yeux de serpent rouges et vert et des cornes qui portent des couronnes. Elle ouvre sa bouche qui laisse entrevoir des dents de chauve souris et j'entends un miaulement. 

Ma vision s'arrête car je suis contraint de me réveiller quand mon oncle me mouille le visage avec l'eau. 

Il m'aide a me relever, et vois l'oracle , la créature que j'ai vu dans mon rêve, dans le miroir. 


Oracle: pourquoi vous m'avez donc fais venir jusqu'ici ? 

Sa voix n'est plus comparable à un miaulement, mais elle devient forte, le genre de voix des sorciers dans les films Nigerians. 


Frédéric : grand maître, excusez notre impertinence,nous avons bien voulu rencontrer sa grandeur dans le but de conclure une alliance. 


Oracle : je vous écoute. 


Frédéric ( s'inclinant) : j'étais venu vers vous pour avoir de la puissance pour remettre entre les mains de mon neveu le trône familiale. Vous avez exigé qu'il vous livre son père et sa nièce qui allait remplacer l'héritier sur l'autel. 

Mon neveu que voici est revenu avec une réponse favorable. 

Il nous livrera Paul et la fille de l'héritier.


Oracle : ... Félicitations disciple.


Frédéric (s'inclinant): merci grand maître. Mais ce n'est pas tout. Il m'a aussi dit qu'il avait des conditions. C'est...


Oracle ( le coupant): je suis d'accord on fera comme il veut. 


Je suis surpris, mais à la tête de mon oncle il l'est encore plus. 

Comment cela est possible qu'il soit d'accord avant d'écouter mes conditions ? 


Frédéric : mais mon maître, vous n'avez même pas entendu ses conditions et vous ne pouvez pas être d'accord


Oracle : je suis celui qui sait, n'oublie pas. J'ai su ce qu'il voulait à l'instant où nos se sont rencontrés, je lui accorde son désir. On fera selon sa volonté. Vous pouvez disposer. 

Prépare de rituel de sacrifice de Paul pour la prochaine pleine lune. C'est à dire dans deux semaines. 

Ne me dérange pas jusque là. 


Wow, c'était quoi tout ça ? Je suis tellement étonné que j'ai oublié d'avoir peur. 

Le génie ou l'esprit je ne sais comment l'appeler disparaît juste après ces dernières paroles. 

Je sens que Frédéric est énervé, je ne sais pas non plus pourquoi. En tout cas moi je suis heureux. 


Mon oncle se lève et se pour se changer j'en fais de même et nous sortons. 

Une fois dans le couloir, la photo se remet en place parfaitement le mur est sans trace et fissures au point je me demande si je n'ai pas rêvé ce qui s'est passé. 


C'est la tête pleine que je prend ma voiture pour rentrer chez moi. La tête pleine surtout de l'image de l'oracle, de ses yeux qui s'attachaient au miens





#### MAYA ####



Je suis plongée dans mon travail quand mon assistante vient me prévenir qu'il faut que j'aille chercher Ilma.

Je suis en train de tester une nouvelle combinaison pour lait de toilette du coup j'y suis a fond, j'ai du demander à mon assistante de me prévenir trente minutes avant pour ne pas que j'oublie. 

L'école de ma fille est à 10min de mon lieu de travail je dispose donc d'une pause de vingts minutes avant de prendre la route. 

Je decide d'appeler ma soeur pour lui rappeler que j'irai déposer sa nièce pour la nuit. Je dois travailler de nuit pour que ma solution soit prête dans un bref délai et au regard du temps que je me suis fixée je suis vraiment en retard. Je retourne donc dans mon bureau pour récupérer mon téléphone. 

Je remarque des appels manqués et des messages, mais je décide d'abord d'appeler Dina sauf que celle ci ne décroche pas, après trois essais je lui laisse un message. 

Je vais consulter ma messagerie et je remarque une dizaine d'appels manqués, deux de Dina et les autres de Parfait. 

J'entre sur ma messagerie WhatsApp et il y'a des messages de Parfait. 


- Salut Mya comment tu vas ? 

- J'aimerai avoir du temps pour parler, si tu es disponible fait moi signe. 

- Mya tu es là ? 

- On ne peut faire comme si rien n'était quand il y a eu quelque chose, je pense que nous devons vraiment en parler pour se résoudre à passer à autres choses

Depuis le jour du baiser, il y'a deux semaines , je n'ai pas encore revu Parfait. Ce n'est pas que je n'ai pas eu l'occasion de le revoir et j'en meure d'envie d'ailleurs c'est juste que veux finir avec la nouvelle gamme avant pour être plus libre d'esprit.

Je lui répond que je suis très occupée et que je lui ferai signe et je suis allée récupérer ma fille, en rentrant à la maison récupérer ses affaires pour sa nuit chez ma sœur j'ai vu Maëva une jeune consoeur de la chorale de l'église, c'est naturellement que j'ai décidé de la raccompagner chez elle, vu que j'étais véhiculée.



Maeva : tu sais Maya la promotion de Single 2 a fini sa formation, ils vont encore casser le bal du mariage dans moins d'un moi a l'église. 


Les singles 1et2 était des cours de préparation au mariage. Les singles 1 concernant les célibataires engagé avec ce qu'on appelle un cheminant qui déboule sur les fiançailles tandis que les singles 2 concernant les célibataires fiancés et débouchent sur le mariage



Moi ( heureuse ): mais c'est super ça , ça veut dire que j'aurai plus de clients.


En effet pour être belle lors de la cérémonie les femmes n'hésitent pas à miser sur les soins corporels et capillaire et moi je suis heureuse de les accompagner. Je fais même des formules spéciales mariés et il m'arrive de maquiller et de coiffer les femmes lors des cérémonies nuptiales. 


Maeva : ooorh Maya, toi tu vois l'argent partout. 


Moi: et toi qu'est ce que tu vois ? 


Maëva : je vois mon age qui avance et le fait que jamais je ne sois allée au single. A chaque mariage je me demande à quand mon tour.


Oh je vois un peu, elle a l'air en plus très triste. Le mariage nous met vraiment beaucoup de pression à'ous qui sommes des femmes. C'est l'homme qui epouse si nous n'avons pas d'hommes pour nous épouser ce n'est en rien notre faute. 

Je réalise que je n'ai jamais été stressée concernant la question du mariage. Peut-etre parce que je suis encore jeune et que Ilma me comble assez, ou peut-être que c'est parce que le souvenir de William m'a très souvent hantée, je ne sais plus 


Moi: ne te met pas de pression inutile la grande. Tu as ton travail et ta famille le mariage viendra à tant.

Dieu le permettra. 


Maeva: en effet , j'attend vraiment que quelqu'un vienne vers moi. 


Moi: c'est aussi ça le problème, pourquoi toi tu ne vas pas vers lui? C'est pas forcément à lui de venir vers toi. En tout cas moi si j'ai quelqu'un dans le viseur, je vais vers lui.


Maëva: tu es folle, comment une femme peut aller vers un homme . Non c'est à lui de venir. Je crois que les femmes qui vont vers les hommes sont Possédée par l'esprit de Jezabel. 


Moi : Ah ok je vois un peu. 


Je comprend pourquoi tu es encore célibataire. Pourquoi s'inquièter de l'âge qui avance quand nous sommes pas prêts à faire le premier pas. 

Je n'ai pas dit d'aller courtiser le frère, mais on peut montrer que nous sommes intéressés, le séduire mais de façon subtile en restant digne.

Mais bon je ne vais pas me fatiguer avec Maëva , d'ailleurs nous sommes arrivés chez elle.


Moi ( me garant devant chez elle ) : la grande , on se dit à dimanche. 


Maëva : oui oui , mais avant il y'a la répétition vendredi. 

D'ailleurs tu n'es pas très présente ces derniers temps. Aussi nous aurons une réunion avec maman Pasteur par rapport au département des jeunes filles.


Moi: c'est compris. J'y serai. Vendredi je ne sais pas trop mais dimanche sûrement on se verra.


Maya: le choix de Di...