KAIRA : partie 2

Write by Ibtissem

KAIRA: partie 2

Le lendemain à l'école , ma voisine qui remarqua ma pâleur ,me demanda ce qui n'allait pas. Pour la première fois j'eus envie de parler et je lui avouais avoir mes menstrues . Elle m'accompagna acheter des serviettes hygiéniques et m'expliqua comment les utiliser. 


Elle avait de l'expérience vue qu'elle les avait eu à 12 ans . Elle me donna aussi des calmants qu'elle avait toujours sur elle en cas de douleur

je commençais à me relâcher et à parler aux filles de mon école, on avait des activités telles que les jeux de corde, la marelle, bref on s'amusait. Cela m'aidait à oublier mes bourreaux .

Et la vie continua ainsi jusqu' à mes 19 ans, je venais d'avoir mon BAC, mon père refusa que j'aille à l'étranger étudier. Il préféra que je m'inscrive à l'université. Je n'en voulais pas et au lieu de cela je me fis inscrire dans une école professionnelle. Je fus de mèche avec mon oncle qui me comprenait, et il me paya les frais

Etant donné que mon père ne vérifiait pas mon cursus scolaire, c'était facile pour moi d'étudier dans une école sans qu'il ne le sache. Au besoin je faisais intervenir mon oncle pour le réprésenter .Tout allait bien, jusqu'à ce que je rencontre Rayan, un étudiant en Master, il avait 23 ans, il me draguait mais comme j'évitais à chaque fois le contact avec les hommes, je refusais de l'écouter

Je l'intriguais , car les filles de l'école voulaient de lui à en mourir, mais pas moi, j'ai été habituée à être seule depuis trop longtemps et c'était mieux ainsi. Chaque fois que quelqu'un essayait de m'approcher , je sentais une boule à la gorge qui m'étouffait, et je fuyais. Personne n'insistait pour faire de moi une amie, on me traitait de sauvage .

Rayan était têtu, obstiné, mes refus ne le bloquaient pas, bien au contraire. Voyant qu'il n'arrivait pas à me faire accepter , il m'envoya sa sœur pour être amie avec moi. Elle était très ouverte, gentille et c'est seulement au bout de quelques mois que j'accceptais cette amitié avec leyla

J'allais chez elle à nos heures libres, ses parents étaient adorables, ils étaient tout ce que j'avais voulu que mes parents soient. La mère de Leyla parlait avec nous comme si on était des copines, elle nous conseillait tout le temps . Elle faisait venir une tresseuse pour nous, elle m'achetait tout ce qu'elle achetait à leyla. J'avais peur car mon père ne voulait pas que j'accepte des cadeaux des étrangers. Je dûs ainsi mentir pour lui dire que c'était la femme de mon oncle qui me les donnait.

Petit à petit je commençais à lâcher mes pantalons et me mis aux robes, au jupes, etc..je commencais aussi à me tresser, ce qui ne manquait pas d'attirer l'attention de mon père

Rayan était trés bien eduqué, il était tout à fait différent de mes frères qui ne savaient que colporter, radoter et me faire battre comme un âne.Ils étaient trop durs avec moi comme si le fait d'être une fille était un sacrilège .

Lui, il coiffait souvent Leyla, il lui peignait les cheveux , l'aidait à choisir ses tenues, ils étaient soudés et très amis. Ca me faisait rêver. Si seulement mes frères pouvaient être ainsi….

Un jour, mes menstrues me prirent au dépourvu à l'école, j'avais rien pris comme calmant, juste des serviettes que j'avais toujours dans mon sac. Je tremblais , transpirais de douleur, je vomissais aussi. Rayan m'apercut de la fenêtre de sa classe et accourut dans la cour m'assister.

Le proviseur aussi s'y joignit et Rayan lui dit que j'étais sa cousine et qu'il allait me ramener chez moi. Je ne voulais pas que mon père ou mes frères le voient, alors il me ramena chez lui et me confia à sa mère.Elle me donna des calmants et je m'endormis dans la chambre de Leyla.

Rayan ne retourna pas immédiatement à l'école, il m'observait endormie et passa ses mains dans mes cheveux. Je pouvais sentir qu'on me caressait, je savais que c'était lui, mais j'avais plus de force de riposter ou le repousser et j'aimais bien cette attention. Personne ne m'avait caressée de toute ma vie et j'aimais cette sensation.

A un moment donné, je sentis des lèvres caresser les miennes, il m'embrassa tendrement avant de s'en aller. Mes yeux étaient clos, j'étais fatiguée par les spasmes . Cependant cette caresse et ce baiser ont fait disparaitre cette douleur un petit temps. Je me sentais tout simplement bien. Quelqu'un me considérait pour la premiere fois, je souriais dans mon semi coma.

C'était la mère de Leyla qui me ramena à la maison quand je pus enfin me tenir debout, et que les douleurs m'aient quitté. Elle n'entra pas dans la maison, connaissant déjà le comportement sadique de mon père , elle se contenta de me dire : soit patiente ma fille, tout va finir un jour.

J'avais palie et j'avais les yeux tirés , mais personne ne remarqua cela bien entendu. Je fis ma vessie d'eau chaude et me blottis sous ma couverture, car j'avais froid. Le gardien toqua à ma fenêtre pour me dire qu'un certain Rayan demandait d'après moi. Je souris sur le champs et courut hors de ma chambre à sa rencontre.

Personne n'était au salon, c'était l'heure de la priere d'isha, je pus alors sortir du salon sans qu'on me demande où j'allais. Il m'attendait à la porte, je le tirais pour aller dans un tournant , craignant de rencontrer mon père.

Rayan: bonsoir princesse, ca va mieux ? Pas facile d'être une femme hein

Moi: je rougis de honte et baissais les yeux

Rayan: je suis juste venu voir si tu allais mieux et je t'ai apporté ca. De la crème glacée au chocolot, j'espère que tu vas aimer . Tu as mangé ?

Moi: non, j'ai pas faim , pas envie en fait

Rayan: je vois, ok je m'en vais, j'ai un devoir à préparer, prend soin de toi . Tu viendras demain au cours ?

Moi: oui , je me sens mieux

Rayan m'enlassa et m'embrassa par surprise, le temps que je réalise , il était déjà sur sa moto. Je sais que ce n'était pas bien ce qui se passait, mais c'était plus fort que moi, j'adorais cette sensation. La manière dont Rayan me cajolait, me traitait me faisait sentir que j'avais de l'importance et que je n'étais pas un rejeton que personne n'aimait

Petit à petit, je commencais à mentir, à créer des cours de nuit pour courir dans les bras de Rayan. On ne faisait que s'embrasser sans plus et j'étais épanouie. Mais un jour, nous sommes allés plus loin. Leyla fêtait son anniversaire un samedi soir. J'ai pretexté un cours de nuit pour pouvoir m'y rendre.

la fête battait son plein, on dansait ,on rigolait, en me tournant sur moi-même je rencontrais le regard tendre de Rayan, Dieu il était beau,je me demandais toujours ce qu'il me trouvait, il y'avait pourtant beaucoup de filles plus jolies et plus libres que moi. Il me fit signe de le rejoindre au dehors et je me précipitais avec lui dans sa dépendance

Il ferma la porte à clé et commencait à m'embrasser comme d'habitude; puis pour la premiere fois, il caressa ma poitrine, puis mes cuisses, je me sentis défaillir et l'arretais net. Il ne fallait pas qu'on dépasse les bornes. Mes parents me tueraient. Puis il me sortit la phrase fatale: Kaira, je t'aime, je suis fou de toi, je veux faire ma vie avec toi

Sur ces paroles, toutes mes réticences tombèrent, je me laissais aller à la découverte de cette nouvelle sensation que je n'osais pas imaginer dans mon passé. Et on commit l'irréparable, emportés par l'envie qui nous tenaillait tous les deux. Je sentis une douleur vive et criais, il s'empressa de me fermer la bouche pour ne pas attirer l'attention des autres

Ne tenant plus face à ce poignard qui me taillait les entre jambes , je voulus m'écarter , mais trop tard il continua ses va et vient sur moi et s'arrêta après un rale tout transpirant .Je me relevais et vis une tâche de sang sur son drap. Je venais ainsi de perdre ma virginité.

Je ne sais pas si j'avais peur ou si j'étais contente, j'avais le regard hagard. Il m'aida à me rhabiller et me tendit un verre d'eau fraiche que je vidais comme si j'avais parcouru des kilomètres. Ma bouche était sèche et je transpirais.

je voulus me lever pour sortir de la chambre, la honte dans les yeux, mais mes jambes se dérobèrent , et je retombais comme  un chiffon dans les bras de Rayan et m'évanouie de terreur.Quelques minutes plus tard, je revins à moi et résolue, je fuyais cette maison sans dire aurevoir.

Rayan me rattrapa à moto pour me ramener chez moi, mais je ne voulais plus qu'il m'approche, je pleurais, pourquoi ? Je ne le savais même pas

Rayan: kaira, attend stp, on doit parler

Moi: pour quoi faire ? Ca n'arrangera pas ce qui s'est passé

Rayan: tu es en colère contre moi ?

Moi: plutôt contre moi, mes parents vont me tuer s'ils s'en apercoivent tu sais

Rayan: c'est tout ? Comment sauront ils si tu ne le dis pas

Moi: j'en sais rien, ils savent toujours tout , et j'éclatais en sanglots

Il gara sa moto et me prit dans ses bras pour me consoler. Il me laissa pleurer , mouillant sa chemise avant de m'embarquer . J'eus du mal à redescendre de la moto et surtout à croiser son regard, je me sentais bête en fait.

Rayan: regarde moi, je ne te laisserai tomber pour rien au monde , crois moi

Je rentrais chez moi, après avoir regardé autour de moi si personne n'était dans les alentours avant de refermer le portail derrière moi

Rayan prit un sacré temps à observer le portail avant de se résoudre à démarrer la moto et à partir

Comment la vie de kaira allait elle évoluer après ce qui s'est passé ? Découvrons le prochainement !!


L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Kaira