La bague magique (chapitre 14)

Write by Verdo

*La bague magique*





****Chapitre 14 : Elle doit mourir****




            ****Mélanie****



J'ai pensé sans cesse à  la proposition de Patrick. Mais je ne savais pas quoi décider. J'ai certes envie d'aller avec lui mais je ne voudrais pas être seulement pour lui une machine à oublier. Mais Antivi ma petite sœur réussit à me convaincre. Cette fille, je l'aime. Selon elle, je devais y aller et l’aider dans tout ce qu’il est en train de passer. Il s’en rendra compte et tomber ensuite amoureux de moi. Bon, je vais y aller mais je ne promets rien. Je ferai mon effort pour qu’il sorte de la dépression. Si quelque chose doit arriver entre nous deux, que ca soit pas dans la précipitation. Je ne voudrais pas qu’il pense que je profite de son état pour m’incruster dans sa vie. Faut que je l’avertisse. Je pris mon téléphone et je composai son numéro.


Moi : Allô Patrick,


Lui : Allô ma chérie. J’attendais avec impatience ton appel. Alors quoi de neuf ?


Moi : prépare à deux le voyage parce-que je viens avec toi.


Lui : C’est super Mélanie. Je te remercie pour une fois encore d’avoir accepté d’effectuer ce voyage avec moi. Tu ne le regretteras pas.


Moi : j’espère Patrick (rires) on aura le temps de se connaitre pas en tant que patron et employé mais amis.


Lui : Oui tu as raison. Bon je vais me doucher et aller payer les billets. Je passe chez toi à ton retour.


Moi : d’accord. Ça marche.


Je décrochai le téléphone et qui je vois s’approcher ! Tanti  tout en pleurs se dirige vers moi.


Elle : Bonjour Mélanie.


Moi (étonnée) Bonjour Tanti. Comment tu vas ? Que me vaut l’honneur de ta visite ? J’espère que ce n’est pas pour insulter mes employés comme la fois dernière.


Elle : Non, c’est toi que je suis venue voir. Est-ce qu’on peut parler s’il te plaît ?


Moi : D’accord, il n’y a pas de soucis. On y va à l’intérieur.


Elle : Mélanie, je suis venue m’excuser pour tout ce que je t’ai fait. J’aimerais que tu me pardonnes. Je n’aurai pas du te chasser de la maison comme ça. Pardonne-moi. J’ai besoin que tu m’aides.


Moi : ne t’en fait pas. Tu ne m’as rien fait à moi. Je ne suis pas non plus fâchée contre toi. C’est plutôt à ton ex mari que tu dois des excuses. Ca fait trois ans que cette histoire  s’est passée et moi j’ai déjà tourné la page.


Elle : Okay merci pour ta compréhension.


Moi : je t’en prie. Ce n’est rien. Alors dis-moi, en quoi puis-je t’aider ?


Elle : Hum, ma mère est malade et hospitalisée à l’hôpital. Elle a besoin de transfusions mais je n’ai plus aucun sous pour payer. Si seulement tu pouvais me prêter un peu d’argent, à sa guérison, je ferai tout pour te rembourser. Je travaillerai pour toi s’il le faut. Je ne sais plus à qui demander. Mon seul espoir c’est toi. S’il te plaît Mélanie, aide-moi. (Se mit à genoux)


Moi : relèves toi s’il te plaît. Tu as besoin de combien ?


Elle : Trois cent mille francs.


Moi : Okay, il n’ya pas de problèmes. Je vais te les donner pour que tu ailles sauver ta mère. Ce n’est pas un prêt alors inutile de penser à me rembourser d’accord ?


Elle : Merci beaucoup Mélanie. Que le seigneur te bénisse et te le rende au centuple.


Moi : Je t’en prie. Je dois te laisser, j’ai quelque chose à faire. S’il n’y a plus rien alors on se dit à plus et bon rétablissement à ta maman.


Elle : Merci




                   ****Moi****



Hum, le monde est petit. Qui aurait pu imaginer que cette femme viendra un jour demander mon aide ? Tout peut vraiment basculer en un rien de temps. Elle a complètement changé. D’abord, elle a maigri et ensuite vieilli d’un coup. Je pensais la détester mais plutôt elle me fait pitié. Dois-je le dire à Patrick ou pas ? je ne veux plus lui cacher des choses vu que j’envisage une relation avec lui. Je crois alors qu’il faut le lui dire.



                 ****Tanti****


Mélanie que je méprisais et insultais est celle qui me porte secours aujourd’hui dans le besoin. Hum, le monde est petit. J’ai honte de moi même. Je ne sers plus à rien sans Patrick. Au moins ma mère ne mourra pas aujourd’hui. Je vais me dépêcher pour qu’on lui fasse la transfusion. Je dois  chercher un  travail et s’occuper moi-même de mes enfants. Je ne laisserai plus ma mère supporter une fois de plus mes charges. Je n’ai pas fait les enfants pour qu’ensuite elle les élève à ma place. C’est inadmissible et irresponsable. Dès son retour à la maison, je partirai trouver un travail.



                ****Linda****



Faiza : salut ma princesse. Comment vas-tu ? 


Moi : hum, je ne sais pas vraiment. A quoi sert une princesse dans une cage ?


Faiza : Je te comprends parfaitement mais je t’assure que ça passera. Et le bébé ? J’espère qu’il se porte bien.


Moi : Oui, il va à merveille. Bientôt il sortira. C’est lui qui me donne espoir d’affronter tous ces horreurs.


Faiza : Hum, princesse. Je suis désolée pour toi que tu traverses ces moments en plus que ta maman n’est plus. Je lui avais juré fidelité et respect. J’en ferai de même pour toi. Je serai disponible pour toi. Je te soutiendrai à cent pour cent dans ces moments. Tu n’es pas seule Linda. Je suis avec toi tout comme mes sœurs. On te protègera toi et ton enfant contre cette vieille sorcière et ses plans machiavéliques. Disons que je ne l’ai jamais apprécié.


Moi : Ca me va droit au cœur toutes ces paroles réconfortantes. Je serai reconnaissante envers vous une fois que les choses rentreront dans l’ordre et que je retrouve ma place dans ce royaume.


Faiza : Oui je sais princesse, ne t’inquiète pas, on fera de notre mieux pour que tu récupères ton trône. Tu le mérites après tout ce par quoi tu es passé. Mais je suis sûre que la sorcière ne restera pas les bras croisés. Elle essayera de tenter encore quelque chose pour te nuire.


Moi : Qu’elle essaie cette fois ci, elle verra de quelle bois je m’échauffe dis-moi, tu pourrais me rendre un service ? 


Faiza : Bien sur que si.




                   ****Moi****



Je l’ai connu depuis mon enfance. C’était une fidèle de ma mère. Elle était la seule en qui elle avait confiance. Et je crois aussi que maman lui racontait tous ses secrets. C’était plus qu’un ami. J’étais sa préférée. Elle me défendait contre tout le monde et des fois même contre ma propre mère. On avait cette complicité entre nous jusqu’à ce qu’Adjiza la renvoie du palais après la mort de ma mère. Ca me fait du bien de la retrouver. Au moins j’ai quelqu’un en qui je peux avoir confiance et me confier. Pendant le temps que je passerai ici, elle sera l’agent de liaison entre moi et mon Johny. J’aimerais qu’elle le protège et prendre soin de lui jusqu’à mon retour.



               ****Adjiza****



Je suis la seule et unique reine dans ce royaume et quiconque essayera de me défier trouvera la mort. Je l’étranglerai de mes propres mains. Vous vous doutez de ma place et mon pouvoir ?  Alors osez me défier et vous verrez. Soit vous êtes avec moi ou contre. Que ceux qui veulent aller rejoindre l’incapable de Linda le fassent tout de suite. Au cas contraire, sachez-que c’est un chemin e non-retour que vous prenez. Avec votre aide mes chers amis, on gouvernera ce royaume, on liquidera ceux qui ne sont pas de nos côtés et on instaurera nos propres règles. Linda sera le bout qu’émissaire.  Dans trois jours, elle mourra avec son enfant dans le ventre car elle est le seul obstacle pour nous d’avoir la totalité du royaume sous la main. Vous allez m’aider à la tuer. Que ceux qui sont avec moi lèvent les mains.

Tout le monde leva la main sauf une. Amira, une ancienne amie de Linda. Je m’approche  de lui.


Moi : Tu ne lèves pas tes mains ? Petite ?


Elle : Non Adjiza. Je ne veux pas être mêlée à vos plans sournois. Si nous sommes là, c’est juste pour le trône pas pour la tuer. Tu peux la renvoyer une fois de plus mais laisse la vivre s’il te plaît.


Moi : Tout d’abord, tu m’appelles ma reine et non pas mon nom. C’est valable pour vous tous. Tu es maintenant devenue une bonne samaritaine ? Toi qui l’as trahi ? Tu oses plaider en sa faveur ? Tu es avec moi oui ou non ? 


Elle : Il est vrai que je l’ai trahi mais je ne la tuerai pas avec vous. Faites le vous-même.


Moi : (je sens la colère monter) regardez une qui ose me défier. Je l’attrapai par mes mains magiques et je lui lançai le plus puissant de mes pouvoirs. Elle s’écroula à terre sans vie. Je m’approchai d’elle, passai ma main autour de ses cheveux et lui retirai ses pouvoirs. J’avais ce don de prendre le pouvoir des autres après leurs morts. C’est ce qui me rendait plus fort. Les autres me regardaient faire. Ils avaient la trouille. Je criai très fort.


Moi : c’est ce qui arrivera au prochain qui osera encore me défier. Est-ce clair ?

Ils répondirent tous « oui reine ».

Des bâtards comme ça !  Ils croient que je suis faible. J’’attends le prochain qui me défiera. Linda doit mourir dans trois jours. 



             ****Adamo****



Cette femme Adjiza n’a aucun scrupule et pitié. Regardez comment elle a tué de sang froid cette pauvre fille ! En tout cas, je ne crois pas qu’elle sera une bonne reine. Elle nous tuera tous. On ne veut plus de dictature et d’anarchie ici. Je dois vite informer Faiza de ce qu’elle est en train de colporter contre la princesse Linda pour qu’on essaie de la sauver. Si elle savait que je jouais à un double jeu je serai déjà sous terre en train de pourrir. Hum, je commence par croire qu’elle a vraiment tué la reine mère tout en prenant le pouvoir. Cette fois ci, on ne le laissera plus faire. Nuire aussi à la princesse



                 ****Johny****



Je vais me  marier dans peu de temps mais je ne suis pas heureux. Ce n'est pas ce qu'on s'était dit Linda et moi. Cela fait un moment que je ne l'ai plus vu. Qu'est ce qui se passe? Lui est elle arrivée quelque chose? Je ne le supporterai pas. Je n'ai aussi aucun moyen de le contacter. Hum, chaque nuit, je marche au bord de cette rivière voir si elle me fera ne serait-ce qu'un signe. Je suis tombé amoureux de celle avec qui on ne partage pas le même monde. Je viendrai chaque soir. Si elle est vraiment là, elle me fera signe. Maman et Adèle ne peuvent pas me comprendre. Ce que je ressens dans mon âme.  D'ailleurs, elles ne savent pas que Linda existe. Raison pour laquelle je ne pourrais parler de mon chagrin à personne. Je me sens vide de vie. N'arrivant plus à manger, je ne fais que penser chaque fois. Tomber amoureuse d'une surnaturelle, c'est ce que ça donne. Voilà moi qui souffre au plus profond de mon âme. Je dois rentrer pour qu’elles ne s'inquiètent pas. 



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