La bague magique (chapitre 22)

Write by Verdo

** Chapitre 22 : Le rêve****


                    ****Johny****


Je me suis levé avec un mal de crâne ce matin. Trop de soucis dans ma tête. Ma femme et mon fils se portent bien. Cela fait un bon moment que je passe des nuits blanches. Je pense à leur avenirs avec la peur qu'il ne leur arrive rien. Chaque jour, je prie Dieu pour qu'il les protège et les bénir. Ils ne sont pour rien dans cette histoire surtout mon fils. Si Linda revenait et qu'elle devait les tuer, je la supplierai de me prendre à leurs places. Hum, un enfant ne doit pas payer pour les fautes commises par son père alors je ferai tout mon possible pour qu'il ne lui arrive rien. Je l'aime bien déjà. Il y a cette complicité entre nous. Il pleure souvent en mon absence et même sa mère n'arrive pas à le calmer. On dirait que je suis son remède. Avant de sortir ce matin, comme je savais qu'il dormait encore, je suis passé lui faire des petits bisous histoire  pour lui éviter de pleurer en mon absence. Adèle  m'attendait dehors. Normalement elle devait m'accompagner mais je lui ai convaincu de rester avec le bébé car ce dernier n'avait pas encore l'âge pour les sorties. Le chauffeur sortit la voiture du garage et j'y entrai en lui disant bonjour. C'est ainsi qu'on prit la direction du village. Le brouillard ne s'était pas encore totalement dissipé. Les essuies glaces tournaient sur le pare brise on dirait  l'aiguille d'une horloge géante. Je m'évadai une fois de plus dans mes pensées sans le savoir. Je vis Linda.


Elle : Mon chéri, ne t'inquiète pas, je serai bientôt là pour toi. Les choses sont mal passées et je n'ai pas eu le temps de te prévenir. Notre bébé a vu le jour et il va bien. Je l'ai nommé Luc comme tu le voulais.


Moi : Je t'ai cherché partout pendant ces douze mois et demi. J'ai pleuré chaque soir, la solitude m'empêchait de fermer l'oeil et le fait juste de penser que tu n'es pas là m'a rendu malade et perdu. Ton absence m'a rendu faible Linda et j'ai succombé. J'ai couché avec Adèle. Et de ça est sorti un garçon appelé également Luc.


Elle : Tu as fait quoi? Tu as osé me trahir? Tu me disais que tu m'aimais et que tu ferais tout pour moi. Tu ne pouvais pas m'attendre juste un an? Sais-tu par quoi je suis passée pendant tout ce temps? Alors que toi tu faisais la belle vie avec Adèle? T'ai-je pas interdit de la toucher? Tu as longtemps joué avec le feu et maintenant tu dois te brûler. Prépare toi.


J'ouvris les yeux et je vis le chauffeur à mes côtés. On était arrivé à destination et il essayait de me réveiller. Je pensais vivre ça comme une réalité. Je l'ai vu. Elle est belle et charmante comme avant.  Mais après lui avoir annoncé que j'ai couché avec Adèle, son visage a carrément changé. J'espère que c'est un simple rêve et rien de plus. Je déscendis de la voiture en me  dirigeant vers le domicile du prête Benoît.


                  ****Koffi Kodjo****


J'ai rencontré une femme qui  travaille dans un supermarché. Elle m'a plu dès que je l'ai vu. Son calme, sa manière d'accueillir les gens et aussi de s'exprimer m'ont attiré. Ça fait longtemps que je suis célibataire et je crois pouvoir essayer de me rapprocher d'elle. Je repasserai au supermarché voir si je pourrais avoir son contact. Depuis que ma femme est décédée, je ne me suis plus attaché à aucune. Je n'ai pas d'enfants, ni de famille non plus. Le seul frère que j'ai c'est Eric et cela fait plus de vingt ans que je ne l'ai plus vu. Je ne sais plus où il habite. Je suis parti dès le bas âge en Australie après le décès de nos parents où j'y ai passé toute ma vie. Je n'ai plus aucune nouvelle. Comment serait il? Je ne suis plus sûr de le reconnaitre. Mon propre frère. Mais ce n'est pas grave. Qui cherche, trouve et j'ai confiance de le retrouver un de ces jours. J'ai payé une grande maison ici et j'aimerais y passer le reste de ma vie. Mais pour que cela ait l'air agréable, il faut avoir à ses côtés une femme qui prendra soin de moi et de tout ceci. Et je pense que celle du supermarché fera l'affaire. J'ai son visage a chaque fois que je ferme les yeux.  Je crois qu'il ne faut plus perdre de temps. Je vais sur ce point la retrouver comme ça. Je sors ma voiture du garage et je partis au supermarché.  Près du comptoir se trouvait une autre demoiselle moins âgée. Je lui dis gentiment bonjour.


Moi : Bonjour mademoiselle. 


Elle : Bonjour monsieur. Soyez la bienvenue. Que puis je faire pour vous?


Moi : J'étais venu faire des achats ici la fois dernière et une jolie dame dans presque la quarantaine m'a servit. Où puis-je la trouver?


Elle : (l'air un peu inquiète.) A telle fait quelque chose?  Je suis sa supérieur


Moi : (souriant) Non, loin de là. C'est juste que j'aimerais la revoir. Elle m'a plu dès l'instant que j'ai posé mes yeux sur elle.


Elle : Annh je vois. Je suis maintenant un peu soulagé. Au fait elle n'est pas venue aujourd'hui. C'est son jour de repos.


Moi : Merde. Mais s'il vous plaît, ça vous dérangerait de m'indiquer où je peux la trouver?


Elle : Je suis désolé monsieur, mais je ne pense pas que cela soit possible. Je vous connais à peine et je ne peux pas vous donner l'adresse ni le numéro de ma collègue comme ça. Si vous voulez la revoir, repassez demain. Elle sera là d'accord?


Moi : (L'air un peu déçu) D'accord, y' a pas de soucis. Mais dites-moi une chose, comment s'appelle t elle?


Elle : Tanti.


Moi : Tanti. (J'ai du mal à prononcer) Okay merci pour tout. Je repasserai demain.


Elle : D'accord, il n'y a pas de problèmes. Passez une agréable journée.


                      ****Moi****


Ce n'est pas grave si je ne l'ai pas vu. Je repasserai demain comme l'a dit sa collègue. Tanti… quelle nom bizarre? En tout cas,  ça me plairait bien de faire sa connaissance. Mais n'est elle pas mariée par hasard? Il faut d'abord lui parler avant de tirer des conclusions.


                      ****Elle****


Qui est ce monsieur qui demande d'après Tanti avec ardeur comme ça ? Tchié. Elle lui plait c'est juste pour ça qu'il a fait tout ce chemin pour venir ici koa? Hum les hommes. Ils courent au début comme des chiens et après avoir trouvé ce qu'ils veulent, ils te larguent au plus profond de l'océan. En tout cas, je passerai quand même le message à Tanti.


                   ****Antivi****


Je  cognai le portail, le vigile était endormi laissant la serrure ouverte. J'entrai et je refermai soigneusement derrière moi. Ma soeur était au magasin et moi j'étais venu lui déposer les factures des deux derniers mois. C'est bizarre qu'il n'y à personne dans la maison. Même les deux domestiques et le majordome sont absents. La porte du salon était ouverte. Je frappai une fois, deux fois sans que personne ne m'ouvre alors j'entrai par moi même. Je me dirigeai vers la table centrale de salon lorsque Patrick sorta de l'autre coté. Il était à moitié nu. La serviette qu'il avait noué autour de sa hanche couvrait a peine ses jambes. Sa jolie poitrine et ses abdos me firent vibrer à l'intérieur. Un homme de cet âge avec une poitrine pareille ! (Salivations) J'essayai de détourner mon regard de son champ histoire de ne plus le voir mais je n'arrivais pas. Quelque chose m'incita plus à le faire. Il s'avança vers moi et prit sur la table centrale un parfum qu'il pulvérisa sur lui. Je crois qu'il venait de se doucher. Il me demanda.


Lui : Qu'est ce que tu fais ici belle soeur?


Moi : Je suis venue déposer les factures des deux derniers mois à Mélanie. D'ailleurs elle devait déjà rentrer non?


Lui : Okay d'accord. Oui, normalement elle devrait rentrer mais elle a eu un imprévu. Je croyais qu'elle t'avais averti. 


Moi  : Non, si c'était le cas, j'allais le téléphoner et aller la rejoindre. Mais bon, ce n'est pas grave. Je vais déposer les factures ici et je rentre. Maman m'attend pour l'accompagner faire des courses. Je vais appeler Mélanie plus tard.


Lui : Okay. Laisse moi me rhabiller et puis je te dépose.


Moi : (gênée) Non, ce n'est pas la peine de te déranger. Je peux y aller seule. 


Je sortis le dossier dans lesquelles figurent les factures et je le déposai sur la table. Jusqu'à ce que je ne reléve la tête, je sentis la paume des mains de Patrick dans mon dos. Je ne sais pas comment qualifier cette sensation. J'étais dans une petite culotte qui couvrait à peine mes jambes et un petit t-shirt de femme. Je sentis augmenter mon tempérament  et jusqu'à ce que je ne prononce un mot, sa main gauche fut déjà dans mon slip et le droit sur mes fesses. Il saisit mon clitoris avec son index et son pouce et commença à le tripoter. Je ne pouvais plus faire aucun mouvement. J'ouvrai ma bouche on dirait une chèvre à la recherche de son bouc. Le plaisir me gangrena tout le corps, passant par mes veines, le coeur et jusqu'au cerveau. Je sentis un chamboulement dans les pieds et les mains. Personne ne m'avait jamais fait un truc pareil. Il ne s'arrêta pas, il continuait et moi je n'avais aucun moyen de l'arrêter. Il passa ensuite les mains sur mes poils pubiens, et descendit au plus bas et en profondeur. Comment est ce que j'ai pu le laisser commencer un truc pareil? Il m'a pris par surprise. D'ailleurs je ne le croyais pas capable de ça. Je fermai les yeux et les larmes coulaient sur mes joues mais j'aimais pourtant ce qu'il me faisait.  D'un instant à l'autre, je sentis qu'il essayait avec son pénis d'ouvrir mon passage secret. Personne n'est jamais encore passé par là. Je suis vierge tout comme ma grande soeur. 


Moi : Qu'est ce que tu me fais Patrick? Pourquoi me fais-tu cela? Tu es le fiancé de ma soeur ! 


Lui : Non, arrête, elle ne sera au courant que si tu lui racontes. Laisse moi profiter de ton joli corps. Je sais bien que je te plais sinon tu aurais pu m'interrompre depuis.


Moi : Patrick non, s'il te plaît ne me fais pas ça. J'aime trop ma soeur pour lui faire ça. Arrête s'il te plaît. Ne me créé pas de problèmes.


Malgré mes supplications, il continua et fit la sourde oreille. Il enfonça son kiki en moi. Je sentis un mal profond. Malgré que la douleur s'accentuait, il ne s'arrêta pas. Je pleurai à chaudes larmes. C'est en ce moment que j'ouvris les yeux. Mélanie était près de moi. Je viens de faire un cauchemar.


Mélanie : C'est quelle manière de dormir ça ? Ça fait au moins vingt minutes que je t'appelle.


Moi : (Surprise) Vingt minutes? Je dormais tout ce temps la? 


Mélanie : Je dormais tout ce temps là? C'est à moi tu demandes? Lèves toi, on va aller faire des courses petite bambine. Tu crois que je ne sais pas que tu fais semblant?


                       ****Moi****


Tchiéeee. Donc je rêvais tout ce temps ? Dieu merci que c'est un rêve sinon je ne me le pardonnerai jamais. Ni à moi même, ni à Patrick. Mais pourquoi moi je rêve de lui? Ce n'est pas normal.


              *****Prête Benoît****


Johny est venu se confesser à moi. Il m'a fait part de ses problèmes. Jusqu'à présent, je n'arrive pas à trouver ne serait ce qu'une solution. Sa vie est en danger et celui de sa femme et son fils. Pourquoi avoir accepté de traiter avec le démon?  Je ne suis pas sûr que cette sirène le laissera tranquille à son retour. Il faut que je trouve un moyen de l'aider car j'en fais aussi parti. C'est lui qui a fait construire cette paroisse avec cet argent sale. Que faire? Je pense depuis là mais je ne débouche sur rien. Mais je crois que le seigneur peut tout faire. 


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