La confrontation

Write by Sacerdoce

Le détective Monteiro devait s’assurer qu’elle ne t’approche pas au risque que tu apprennes la vérité. Il y a 12ans Monteiro m’a fait une révélation des plus troublante. Enora est la fille d’Yvana elle a été échangé à la naissance avec le fils mort-né de la 1ère femme d’Antoine. Car mauvais tour du destin elles ont accouchées le même jour mais Yvana est morte et le fils de l’autre est mort donc quoi de plus simple que de remplacer les bébés.

 

Quand tu es venu vivre avec nous, ton père ne pouvant pas dire à Hélène que tu es son fils à cause de l’accord qu’on a avec son père je me suis mis dans le rôle de père pour toi et peu à peu sans le savoir j’ai transposé l’amour que j’avais pour Estéban sur toi. Un amour qui s’est décuplé lorsque j’ai découvert que tu es le petit-fils d’Yvana, pour moi ça change tout. En toi j’avais une partie d’Yvana et d’Estéban. Puisque tu es mon petit-fils mais aussi celui de la femme de ma vie.

C’est pour cette raison que je t’ai fait hériter en qualité de fils et non de petit-fils

C’est à cause de ça que  ta grand-mère ne t’aime pas vraiment. J’ai fait de mon mieux pour que ta belle-mère ne sache pas c’est pourquoi je t’ai fait passer pour le fils de Ketsia comme ta mère et elle avait accouché dans la même période. Pour que personne ne se doute de rien. Malheureusement à 8ans j’ai été obligé de te dire une partie de la vérité vu que ce que tu avais pris connaissance de ton acte de naissance.

Si je ne t’ai pas avoué la vérité plus tôt c’est parce que je n’ai toujours pas retrouvé ta mère. Comment puis-je te le dire en face  que c’est moi qui t’ai séparé d’elle alors que je suis rongé par la culpabilité du fait d’avoir causé du tort à la fille d’Yvana.

Je t’aime et je ne te demande pas de comprendre mes motivations mais tout ce que j’ai fait je l’ai fait pour toi pour ton bien. J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner.

Contacte Monteiro il t’aidera à la retrouver je sais qu’elle est vivante.

Je m’en suis allé dans l’eau delà sans la retrouver mais toi retrouve là stp et dis-lui que je regrette. J’aurais voulu lui demander pardon de vives voix mais je te charge de le lui dire.

Edouardo tu devras garder ce secret jusqu’à ce que tu la retrouves. Ton père n’est pas au courant de mon histoire avec Yvana ni qu’Enora est sa fille. Pour cela détruit la lettre dès que tu finis de la lire.

Je t’aime Edouardo.Ton grand père.

 

Je me suis laissé échoir sur mon lit comme un colis.

Je n’en reviens pas de ce que j’ai lu.

Mon père et mon grand-père ont aimé mère et fille c’est une histoire hallucinante qui l’aurait cru. Je comprends de mieux en mieux toutes ces choses qui me tourmentaient.

Je n’ai jamais compris pourquoi grand père me préférait même parfois à mon père qui est son fils. Et aussi pourquoi il lui a usurpé son droit de père.

Tout cela prend un sens maintenant.

Je dois retrouver ma mère. Mais avant il faut que je descende dans le bureau de Grand père pour y voir les documents et aussi la clé dont il a parlé.

J’ai rangé la lettre soigneusement dans mon tiroir puisque je n’avais pas du feu sous la main puis je me suis levé pour descendre.

Je devais traverser le salon pour aller au bureau de Grand père.

Dès que je suis descendu j’ai vu grand-mère et ma belle-mère assises au salon en train de discuter. Je les ai saluées mais aucune réponse.

Je me résignai donc et continua mon chemin en direction du bureau quand ma grand-mère m’interpella.

Elle : Edouardo où vas-tu ainsi ?

Moi : je vais dans le bureau de grand père récupérer certains documents de l’entreprise j’en ai besoin.

Elle : laisse-moi rire Edouardo tu crois vraiment diriger les entreprises ? Ne te leurre pas tu n’auras rien ! Pas de mon vivant Edouardo. Tu n’es qu’un bâtard et tu veux hériter, tu te fous le doigt dans l’œil. D’ailleurs je veux que tu quittes la maison et ce dès ce soir.

Tu m’entends Edouardo j’ai dit que tu quittes ma maison et sur le champ.

J’étais comme pétrifié je n’en crois pas mes oreilles ma grand-mère me renvoie de la maison familiale.

Ma belle-mère prit la parole : Edouardo tu n’as pas entendu ce que dis mémé BOUGE !

Je fis demi-tour pour retourner à ma chambre

Quand j’entendis quelqu’un taper les mains et une voix derrière moi. C’était la voix d’Evarius mon grand frère.

« Félicitations mesdames grand père n’a pas encore refroidi que vous vous acharnez sur son protégé »

Vous vous en prenez à lui comme s’il avait décidé d’hériter. A peine grand père mort que vous révélez au grand jour la haine que vous avez pour lui depuis toutes ces années. Vous n’avez pas honte.

Hélène : Evarius tu es malade ? Depuis quand prends-tu la défense du bâtard de ton père et que tu nous parle à ta mémé et moi sur ce ton ?

Evarius : maman il est n’est peut-être pas de ton sang mais c’est mon petit frère que tu le veuilles ou non je le défendrai autant que j’aurai défendu tes enfants.

 

Mon père et mon oncle alerté par les cris sont descendu

 

Steven : qu’est-ce qui se passe Eva et pourquoi cries-tu ainsi sur ta mère ?

Alphonso : Maman que se passe-t-il ici ?

Evarius : papa excuse-moi mais demande à ta chère épouse et ta chère mère pourquoi elles renvoient Edouardo de la maison ?

Steven : quoi ? Maman ! Hélène ! je peux savoir pourquoi une telle décision ?

Alphonso : mais Steven c’est clair si maman ne veux pas que ton bâtard habite sa maison après avoir hérité de papa elle a raison.

Steven : Alphonso tu trouves donc normal que maman renvoie Ed de la maison ?

Il n’a pas de famille à part nous et sa mère n’est plus. Tu veux vraiment soutenir maman dans ça ?

 

***** Edouardo

 Jusque-là je n’ai pas placé un seul mot mais entendre mon père parlé de ma mère comme étant morte m’a révolté.

Papa  arrêtes de dire que ma mère est morte elle est vivante et tu le sais même si je ne sais pas où elle est.

Ici c’est chez grand-mère et elle a le droit de décider de qui y vit ou pas. Elle a décidé que je dois quitter sa maison alors je m’en vais. Sur ce excusez-moi.

Je me suis dirigé vers ma chambre en faisant fi des appels de papa et Evarius.

 

***** Hélène

Quoi ? La mère du bâtard est  toujours en vie ?

***** Steven

Hélène ne t’avise plus jamais de parler d’Enora et de son fils ainsi. Elle est milles fois mieux que toi. Tu as la mémoire courte n’est-ce pas ? Si j’ai eu un enfant dehors c’est à cause de ton adultère tu as oublié ? Tu devrais remercier Enora mais tu maltraites son fils sans savoir que c’est parce qu’elle m’a rejeté que je suis avec toi.

(Ces mots ont eu pour effet de freiner son zèle mais elle tenta quand même de s’en tirer)

***** Helène 

Cours et va la retrouver si tu l’aimes tant mais j’espère de tout cœur qu’elle sera morte avant

***** Steven

Maman tu es satisfaite ? il s’en va. Tu ne l’as jamais aimé ce que je n’ai d’ailleurs jamais compris. Et tu as profité de la première occasion pour lui faire du mal. Je t’en remercie.

***** Evarius

Ces mots de papa laissèrent tout le monde sans voix et perplexe.

J’ai emboité le pas à papa qui se dirigeais vers la chambre d’Edouardo.

La porte d’Edouardo était entrouverte alors papa entra sans frapper et donc je le suivi

***** Steven

Ed stp ne t’en vas pas je sais que tu m’en veux parce que je n’ai jamais joué mon rôle de père te concernant mais j’avais pieds et poings liés. Cela ne m’excuse en rien mais maintenant laisse-moi être là pour toi.

Je n’ai pas lutté pour ta mère et je l’ai perdu je ne veux pas répéter la même erreur avec toi. Tu es la seule chose qu’il me reste d’elle je t’en prie ne pars pas ou tu viendras vivre chez moi à la maison.

***** Edouardo

Papa voyons tu n’es pas sérieux tu veux que je vienne vivre avec toi et ta femme, je ne suis plus un enfant je sais prendre soin de moi j’ai passé presque toute ma vie à l’étranger sans vous et je m’en suis sorti. Alors ne t’inquiète pas pour moi quant à ma mère tu pourras lui faire tes excuses dès que je l’aurai retrouvé. Mais je quitte cette maison sur le champ. Je dormirai à l’hôtel ce soir demain je verrais comment faire puisque je dois faire un court séjour au Benin histoire de prendre contact avec les employés d’ici.

***** Evarius

J’étais à la porte regardant papa se débattre en vain pour retenir Ed. Je ne connais pas l’histoire avec la mère d’Edouardo mais je me rappelle vaguement d’elle. Elle était assez gentille avec moi. Quoiqu’il en soit il faut je dise aussi quelque chose.

Ed écoute il n’est pas question que tu dormes à l’hôtel viens dormir à la maison demain on appréhendera ce qu’il faut faire.

 

***** Edouardo

Merci grand frère pour ta sollicitude mais je préfère dormir à l’hôtel ainsi je ne dérange personne. En plus tu es marié tu ne vas pas m’imposer à ton épouse sans l’avoir prévenue.

***** Evarius

Ed arrête de faire le fier j’appelle Francine pour l’informer que tu viens rester chez nous ce soir. Tu sais très bien qu’elle t’apprécie et sera ravi au contraire.

Edouardo : non grand frère ne force pas je resterai à l’hôtel.

Eva : ok ! dans ce cas tu iras rester à un de mes appartements que je viens de finir et ne t’avises pas de me dire non.

Ed : ok ! ok ! c’est bon j’accepte juste le temps nécessaire.

On ira chercher la clé chez moi avant d’y aller.

 

***** Steven

Depuis un moment je n’ai plus rien dit j’écoutais Evarius parler et j’étais content qu’il soutienne son frère. Il a très bon cœur Eva tout le contraire de sa mère.

Merci Eva de venir en aide à ton petit frère. Ça me soulage de voir qu’il a accepté ton aide.

***** Evarius

‘Pa tu n’as pas à me remercier je le fais parce que c’est mon devoir de frère et c’est un plaisir.

Ed tu es prêt on y va.

***** Edouardo

Il est vrai que je m’entends bien avec Eva mais je ne m’attendais pas à cet élan d’amour fraternel de sa part. Et pour papa je ne lui en veux plus trop il est une victime tout comme moi. Il est assez timide et réservé mais ce soir il m’a démontré à sa manière qu’il me soutient.

Ce serait incorrect de refuser la demande d’Eva.

Bon on y va !

Il prit une de mes valises et moi la seconde.

Nous descendîmes suivi de papa

Quand nous fûmes au salon

Je déposai ma valise puis je me suis approché de ma mémé pour lui dire au revoir et lui souhaiter bonne santé.

Elle me regarda avec dédain et toute la haine qu’elle a accumulée pendant toutes ces années envers moi lui sortait maintenant par les pores.

Je me suis redressé pour saluer mon oncle et ma belle-mère.

 

Eva me lança : Ed on y va ou pas ?

 

Je sortis de cette maison celle-là même qui m’a vu grandir et malgré l’hostilité qu’on avait pour moi j’ai quand même de très bon souvenirs dans cette maison.

La seule chose qui me tramait maintenant c’est comment récupérer les documents et la clé qui sont resté dans le bureau de grand père.

Je fis mes adieux à mon père et je suis monté dans la voiture d’Eva

Papa s’approcha et pris ma main. Ed je n’ai jamais été là pour toi mais les choses vont changer et ne l’oublies jamais je t’aime même si je ne te l’ai jamais dit.

Eva je compte sur toi pour prendre soin de ton frère.

Ok papa.

C’est sur ces mots qu’Eva démarra la voiture et je regardais par le retro ma maison s’éloigna jusqu'à disparaitre

   

La guerre était maintenant déclarée !

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

SECRETS DE FAMILLE