La Fête d’anniversaire 2
Write by Lari93
Me voici entrain de suivre la sœur de Hicham à l’intérieur
de la villa.
Aichatou : vous n’avez pas du tout changer. Vous
êtes très belle.
Moi : Merci vous aussi.
Aichatou : Merci. Si j’avais su que vous étiez là
pour lui j’aurais beaucoup insisté pour vous retenir.
La présence de l’homme avec qui vous étiez m’a juste fait
vraiment penser au boulot.
Moi : C’est du passé.
Aichatou : J’espère n’avoir rien gâché ?
Hicham m’as dit que vous m’avez pris pour sa femme.
C’est drôle, ici à Dakar ce qui ne nous connaissent pas
pense souvent pareil quand on est ensemble.
Moi : Ne vous inquiétez pas. C’est du passé (répète-je)
Aichatou : Eva tu peux me tutoyer s’il te plaît.
Nous avons le même âge je crois.
Et connaissant mon frère je sens qu’on se verra plus
souvent.
J’espère qu’on sera amie ?
Moi : Bien vrai que je suis à Dakar pour peut de
temps, mais je serais ravi qu’on garde contact Aichatou. On pourra se voir
quand tu viendras Abidjan.
Aichatou : Super (avec un large sourire), bon on est
arrivé.
C’est son bureau derrière cette porte. A tout à l’heure.
Moi : Ok, merci.
Elle se retourne et moi j’ouvre la porte.
Ce bureau est immense et à une vue sur tout le jardin.
Pour ne pas dire qu’on peut tout mater (regarder) de la
fête sans y être.
Son parfum à emplie la pièce, je me demande bien si on
sent même le mien.
Il est vêtu du grand boubou blanc en Bazin riche avec le
petit chapeau assorti.
Il est trop beau.
Assis à son bureau, Il me dévisage un long moment avant de
se lever et avancer vers moi.
Eva, il faut résister me dis je intérieurement.
Il est face à moi je sens sa respiration.
Il met une de ses mains dans mon dos et je me fige
direct.
Cet homme me fait trop d’effet.
Il exerce une légère pression sur mon dos et me rapproche
un peu plus de lui.
Je ne résiste pas.
Je subi juste.
Comme je suis faible.
Il me tient de ses bras fort et musclé.
Je me blottis contre sa poitrine.
Il se baisse et pose un baiser sur mon cou en caressant
mon dos nu.
Je frissonne.
Hicham : Tu es magnifique mon amour.
Je ne pouvais pas rester à te regarder d’ici avec cet
idiot qui te brandi comme son trophée.
(Il est jaloux ?)
Tu es divinement belle Eva.
(Je suis toujours silencieuse.
Il relève mon menton et pose ses douces lèvres sur les miennes.
Nous étions comme deux assoiffés car nous ne nous sommes pas
privés de l’un comme de l’autre.
Nous nous sommes embrassés.
C’est lui qui décidé d’y mettre fin, mais en me retenant
dans ses bras.)
Bébé s’il te plaît viens et on se barre d’ici.
Je t’enverrais loin d’ici.
Juste toi et moi.
J’ai envie de toi.
Moi : Hicham ce n’est pas possible.
Tout ce monde est là pour toi en regardant le jardin déjà
rempli d’invités.
Hicham : Je m’en fiche.
(Cette folle tentation était prête à me consumer lorsque
je le rappelle soudain de sa relation. Monsieur est en couple.
J’exerce une pression sur son bras et il me lâche. Il me
regarde surpris)
Moi : C’était donc cela ton plan ?
En demandant à ta sœur de me faire venir en douce
ici ?
En fait tu voulais juste coucher avec moi.
La petite frivole d’Abidjan, afin de savourer ta fête d’anniversaire.
Oublie j’ai déjà un cavalier pour ce soir.
Et toi pareil.
Ta petite amie ou fiancée sera aussi là.
Que chacun reste à sa place. (Il me regarde encore plus surpris)
Joyeux anniversaire monsieur Diallo.
(Je sors en courant presque de la pièce).
Une fois dans le séjour, je croise deux hommes et cogne
le plus grand sans faire exprès.
Moi : Désolé Monsieur excusez-moi.
Lui : Non ça va.
Vous venez du bureau de Hicham n’est pas ? Il y
est ?
(Je ne sais quoi dire, Quand j’entend Hicham crier mon
prénom et avancer vers nous)
L’autre : C’est Eva ?? Baba.
C’est La Eva de Hicham ? (Quoi, il parle de Moi ?)
Vous êtes magnifique, je comprends pourquoi mon frère est
fou de vous.
Moi : Excusez-moi mais je suis attendu depuis un moment
déjà. (Je les quitte sans plus un regard pour eux. Hicham les a sûrement rejoints).
Une fois dans le jardin je sens encore plus de regard sur
moi.
Je rejoins Thierno à notre place.
Thierno : Tu en as mis du temps ?
Eva : Ohh sur le retour, je me suis égaré dans cette
immense maison.
Thierno : Désolé j’imagine. Mr Diallo a construit
une grande demeure n’est pas ? Cette maison fait envier tout Dakar.
(Je souris)
Thierno me présente à ses amis et n’hésite pas à être
tactile avec moi afin de bien
Monter aux autres hommes qu’il est déjà sur le terrain « comme
on aime le dire à Babi ».
Je sens les regards noirs de Hicham sur nous.
Monsieur est sorti de sa villa et a commencé son ballet
de salutations des invités sans manquer un instant de nous regarder Thierno et
moi.
Quand, il est arrivé à notre niveau avec son faux sourire
pour Thierno, j’ai manqué d’éclater de rire.
Il l’a salué et nous a remercié d’être là, moi il m’a limité
ignorer.
IL a fait le discours de bienvenu à tous les invités.
Le buffet fut offert par la même occasion et les serveurs
on commencer leur ballet discret entres les invites.
Moi je continue à apprécier le mini live de Wally Seck, même
si je ne comprends rien de la langue locale, j’aime bien la rythmique et les
danses notamment le Mbalax.
Je ne constate aucune femme à ses côtés.
Me suis-je encore trompé ?
Ou bien lui a-t-il demandé de ne pas venir à cause de moi ?
Je suis encore dans mes pensées quand l’artiste fini.
L’orchestre se mets tout un coup à jouer fort du tambour
comme pour annoncer l’arrivée de quelqu’un.
Sauf que Hicham est déjà là et toute sa famille aussi je
crois me suis-je dit.
Thierno m’avait indiqué leur table ou j’ai reconnu madame
Diallo tout rayonnante.
Elle m’a même lancé un sourire.
Bref, revenons à nos moutons.
Comme je disais l’orchestre ce mets à jouer fort du
tambour comme pour annoncer l’arrivée de quelqu’un.
Tout le monde a l’air surpris même les Diallo.
Un groupe filles font leurs entrées toutes bien vêtues
avec une au centre en robe de soirée bleu.
Elles crient, chantent et dansent en langue local.
Je ne comprends rien.
Je vois la mine de madame Diallo changer.
Elles vont vers Hicham et celle au centre le tire vers
elle et l’entraine vers la piste de danse sous les acclamations de ses copines,
suivis des nôtre.
Et moi qui avais des remords.
Elle existe bel et bien.
Même si je ne comprends toujours rien à ce scénario d’entrée.
Elle est en retard et fait de son entrée un tapage.
Elles doivent ignorer tous les codes de bonnes conduites
Une dame à notre table prend alors la parole.
Dame : Moi à la place de Madame Diallo, je ne
m’accepterais jamais cette mal poli comme brut. J’allais les foutres dehors.
Une autre : Elles se croient dans les sous quartiers
de Dakar.
Qui ferais ça dans une fête aussi distinguée ?
Un homme : Elle lui prouve son amour mes Dames.
Avant les gens était simple et puis l’argent est venu
tout gâcher.
Dame : Sauf que ça ne se fait pas dans ce genre
de soirée. C’est un diner d’anniversaire et non une fête folklorique, en plus
devant la belle famille qui ne t’a pas encore accepté.
(Ah c’est donc vraiment elle sa copine. Je trouve son
geste beau, montrer son amour a son compagnon, comme le dit le monsieur. Sauf qu’elle le fait à la mauvaise personne.
Et oui je n’apprécie pas que ce soit Hicham. Mais c’est elle sa petite amie après
tout et pas moi)
Je préfère ne pas regarder la scène car elle le tripote
fort là-bas.
Quand la musique s’arrête, ils quittent la scène pour
leurs tables.
Il fallait la voir se blottir à lui kpaaaaa tchrrr
(juron).
La fête est belle et bas sont plein.
Il y a plein d’artistes sénégalais qui prestent.
Grâce à Thierno je m’amuse.
Votre Ga est tranquille dans son coin avec sa sangsue.
Thierno m‘entraîne sur la piste de danse et j’essaie de
suivre son rythme, mais désolé la danse sénégalaise ce n’est pas pour moi.
Mais j’ai apprécié.
Certaines femmes même essayent de me monter mais c’est
peine perdue.
C’est trop drôle.
Je rigole bien.
Le dj décide de changer le rythme et met du slow.
Thierno me prend dans ses bras et nous commençons à
danser.
Il a sa main qui parcours mon dos.
Je dois dire que ça me met un peu mal à l’aise.
Je veux m’éloigner de lui quand subitement.
J’entends sa voix, que veut il encore ?
Hicham : Thierno puis-je t’emprunter ta cavalière un
instant ?
Thierno : Hum bien sûr si elle le veut aussi (en me regardant,
ce type inh un homme ça dit non.)
Moi : Ok
Thierno cède sa place à Hicham et je me retrouve encore
dans ses bras.
Quand le DJ passe le son de R-kelly - when a woman loves.
Hicham : Je ne veux plus qu’il te touche ainsi de
toute la soirée sinon je risque de péter un câble.
Moi : Je rêve ou quoi ? Ou bien c’est l’hôpital
qui se moque de la charité ?
Elle la fille avec toi là-bas ?
Hicham : Elle ne compte pas, Ignore là.
Moi : Hicham je ne suis pas une roue de secours.
Je ne me mettrais jamais au milieu d’une relation OK.
Hicham : Tu n’es pas au milieu d’une relation
trésor.
Tu es la seule qui compte.
Cela ne te semble pas bizarre que mêmes frères connaissent
une femme que j’ai rencontré une seule nuit ?
Moi : Je n’ai pas confiance aux dires d’un homme.
Hicham : ça se voit que ton connard qui te sert de
mari à fait assez de dégâts.
Moi : (en essayant de me détacher de lui) Je crois
qu’on va mettre fin à cette danse.
Hicham : Non à la fin de la musique Bébé.
Je me sens bien dans tes bras mon cœur.
C’est mon anniversaire, c’est le cadeau que tu peux me
faire.
Alors profitons, on aura le temps de bagarrer plus tard.
(Dit -il posément et fermement)
Je me suis tue.
Je me demande si j’arriverais à résister à cet homme.
En plus, Il est tellement doux et autoritaire à la fois,
qu’on ne peut faire que ce qu’il souhaite.
Nous sommes laissés entraîner par la magnifique mélodie
de R-kelly, en oubliant tous les regards posés sur nous.
A la fin de la chanson, nous sommes rendus tous les deux
comptes que les autres couples nous avaient abandonnés sur la piste.
Il m’a raccompagnée à ma table sous les acclamations de
certains.
Il a ensuite remercié Thierno avant de retrouver sa table
où sa dulcinée et son groupe avaient des regards assassins vers moi.
Thierno : Je me demande si c’est moi au toi à
l’origine de cette invitation ?
Moi :( Heee on est grillé ?) Non je ne crois
pas.
Monsieur Diallo est juste hee , est juste heuuu.
Comment dirais-je ? Sympathique parce que je suis
avec toi.
Figure-toi qu’il m’a parlé de comment tu as excellé au
séminaire et que j’ai de la chance qu’un homme comme toi, s’intéresse à moi.
Il t’apprécie vraiment. Et il veut faire affaire avec toi
(Quelle menteuse je suis ! J’espère qu’il va croire à tout mon baratin)
Thierno : Hummm (en buvant une gorgée de vin et me
regardant droit dans les yeux) Ok.
Moi : (Merde il ne me crois pas) Ok (en l’imitant
avec mon verre. Tout compte fait je ne lui dois aucune explications)
La soirée s’est magnifiquement déroulée avec une
ribambelle d’artistes.
Même le grand Ismael Lo est là.
Du début, jusqu’à la coupure de gâteau tout était parfait.
Pour les cadeaux la majorité des invités les avaient déjà
faits livrer, Thierno y compris.
Il est temps nous de prendre congé, Thierno est pressé de
rentrer.
Durant toute le reste de la soirée, Thierno me répondait
en monosyllabes.
Hicham et moi étions si fusionnel que ça durant
cette danse ?
Notre hôte est avec sa famille pour dire au revoir aux
invités.
Sa fiancée est aussi de son côté avec ses amis à elles.
Comme quoi les Diallo n’ont pas voulu d’elle prêt d’eux.
Thierno : Merci à vous Monsieur Diallo et votre
famille ce fut un réel plaisir pour moi et mon amie.
(Je souris juste).
Hicham : Thierno, j’apprécie réellement votre
travail et j’aime être entouré de personne de qualité.
Lundi mon assistante vous contacteras pour un partenariat
dans ma futur chaîne d’hypermarché.
(Oufff je souffle intérieurement. Il fallait voir les
dents du Ga maintenant tchrrrr.)
Thierno : Merci Monsieur Diallo et bonne soirée à vous.
(Je souris encore à tout le monde quand subitement madame
Diallo prends la parole)
Mme Diallo : Eva ? C’est bien cela ?
Moi : Humm oui Madame (ils tous l’air aussi surpris
que moi.)
Mme Diallo : Pas de Madame s’il te plait.
Une fois rentré, fait un gros bisou à Hicham de ma part,
et passer me dire un au revoir avant de rentrer sur Abidjan (en souriant).
( Merdeeeeeeeeeeeeeeeee , je sais plus au me mettre.
Il fallait qu’elle le fasse ici ?
C’est sûr que c’était prémédité. Ses enfants ont tous
surpris et ont l’air de ne rien comprendre. Son mari lui est neutre et me fusil
du regard.
Mieux de quitte ici.)
Hicham : Maman de quoi tu parles ?
Mme Diallo : Désolé mon cœur, je ne parle pas
de toi mais de Hicham le fils D’Eva.
Il a 04 ans si je ne me trompe pas.
C’est une vraie petite boule d’énergie.
Il m’a fait penser drôlement à toi au même âge (ça y est
cette femme a décidé de me couler ce soir).
En plus, chose bizarre vous avez la même tâche de
naissance sur le ventre.
C’est drôle n’est pas ? Et dire que toi et Eva n’aviez
rien en commun ? (Hicham me regarde, mais je ne dis rien. Ses yeux virés au noir.
Tous les Diallo me regardent même Thierno).
Moi : C’est une drôle comme coïncidence, tout ceci n’est
pas ? (Dans un faux rire) Je lui ferais la commission et on passera vous
voir Madame.
Thierno, il faut qu’on rentre. (En lui tirant le bras ce
qui le ramène sur terre.
Il me suit, récupère sa voiture et nous quittons la
maison de Hicham Diallo.
C’est à quelques mètre de chez moi que Thierno gare
subitement sa voiture.
Il est minuit.)
Thierno : En vrai tu n’as jamais dit qui était le
père de ton fils.
Madame Diallo a-t-elle raison ?
C’est Hicham Diallo son vrai père ?
C’est sûr, votre alchimie tout à l’heure, c’est sûr que
vous ne vous êtes pas rencontré seulement ce soir-là au dîner mais bien avant.
(Je ne dis rien)
Eva Parle et arrête de me prendre pour le dernier des cons
(en criant).
Eva : Non non monsieur, tu ne me cris plus jamais
dessus.
Je dis bien, plus jamais, tu as compris ?
Je ne sais pas ce que raconte cette femme.
Libre à toi de la croire ou pas.
En plus, tu n’es que l’ami de mon frère, je ne te dois aucunes
explications ok.
(Je descends de la voiture et me mets à marcher en
direction de la maison. J’ai un plus gros problème à gérer. Hicham Diallo.
J’envoie un message à Axel « trouve moi un vol
pour demain. Tout va mal mon Axou. Les Diallo savent tout je crois. ».)
Thierno : Eva monte c’est dangereux pour une femme de
marcher seule dans la rue à cette heure. (En roulant au rythme de mes pas. J’ai
envie d’enlever mes escarpins mais les choses de l’élégance féminine même dans
les pires moments me fatigue)
Moi : Rentre chez toi, c’est mieux.
Thierno : Vous les ivoiriennes inh avec la
bouche !! sache que je ne le fais pas pour toi mais pour Ariel.
Je t’ai prise chez lui je te ramène chez lui.
Je ne sais même pas quoi dire.
Je m’arrête le regarde, Puis remonte dans la voiture.
La maison est quand même encore à 300 mètres de là.
En 04 minutes nous sommes à la maison, je descends et
rentre sans lui dire au revoir.
Je me débarbouille rapidement.
Je récupérer Hicham dans la chambre des enfants pour
l’envoyer dans la mienne.
J’aurais dû écouter mon instinct et ne pas y aller.
Je pleure sans même m’en rendre compte.
Je finis par m’endormir auprès de mon fils.