La fille du flic
Write by deebaji
Je cherchais un moyen d’avoir ma revanche sur ce policier perfide qui s’était amusé à me passer à tabac puis me dépouiller de tout ce que j’avais sur moi sans le moindre état d’âme, il m’avait humilié et s’était fait auteur d’une grande forfaiture à mon égard, il fallait qu’il paie, et cela par tous les moyens sans qu’il ne puisse m’agresser ensuite, il fallait l’écarter pour qu’il ne cherche pas à me retrouver et me déposséder à chaque fois, je ne voulais pas être sa petite muse qui va lui chercher de l’argent et qui revient lui rendre compte, je savais pertinemment qu’il m’avait dans le viseur et, qu’il me suivrait toujours de très près attendant que j’ai fini mon office pour venir me racketter et m’arracher mon butin par la suite, ça posait énormément problème, je n’étais sa femme de joie et il fallait qu’il le comprenne clairement, alors j’ai joué son jeu, j’ai arrêté mon petit service de vols de portefeuille et je me suis mis à l’épier. Je le suivais partout, dans les bars, dans les restaurants, au centre commercial, et même jusque chez lui. La moindre information compromettante sur lui pourrait me servir à renverser la situation et lui faire regretter amèrement de s’être moqué de moi de la sorte. Il ne perdait rien pour attendre ce vieux flic à la moustache de pédophile. J’allais lui faire payer les frais de soins pour les blessures qu’il m’avait infligées. Je le suivais constamment et, je n’avais toujours aucune information compromettante à son sujet, aucune qui me permettrait de le coincer et de lui faire regretter le forfait qu’il avait commis il y a de cela quelques semaines. Quelle enflure ! Il jouait le flic moderne un peu trop bien ce mec, il n’y avait pas une seule faille dans son comportement, à croire qu’il savait que je l’épiais. C’était vraiment stressant de lui filer le train, j’avais toujours peur de le voir sortir de sa voiture pour me donner une correction sans que je ne puisse m’enfuir comme ça avait été le cas la dernière fois. Mais cela ne me décourageait pas, il fallait que j’obtienne au moins une information sur lui, son talon d’Achille, la faille dans l’équation, la fissure dans la roche, il y en avait une, j’en étais sûr et certain, je ne perdais pas espoir. C’est alors qu’un jour pendant que je l’espionnais, je l’ai aperçu tout souriant qui discutait avec une jeune femme, c’était une jeunette âgée d’environ dix et huit ou dix et neuf ans comme moi. Patatras ! J’en étais sûr. Derrière ses ères de flic moderne, il était en réalité un pervers sexuel qui trompait sa femme avec une adolescente, je les ai surpris en train de s’enlacer et je me suis empressé de faire des photos pour les utiliser comme menace ensuite, je le tenais ce pédophile à la moustache grasse, il allait enfin payer pour ce qu’il m’avait fait, ou du moins c’est ce que je croyais. Car, en vérité la jeunette qu’il venait de serrer dans ses bras n’était en fait autre que sa fille, encore mieux que si cela avait été sa maitresse. Après l’avoir prise dans ses bras, il monta dans sa voiture et fit demi-tour pour retourner en patrouille, il se dirigeait vers moi avec sa voiture de police, j’en avais des frissons, tellement j’étais effrayé, s’il s’apercevait que je l’avais suivis et que je connaissais l’existence de sa fille, ça serait surement la fin pour moi cette fois, on retrouverait peut-être des morceaux de mon corps quelques années plus tard après qu’il m’ait massacré et découpé dans sa salle de bain pour me jeter dans ses poubelles ensuite, je me suis rapidement caché sous le siège arrière et je regardais à travers le miroir du rétroviseur pour m’assurer qu’il soit parti avant de me relever et de m’en fuir à toute vitesse. Car, s’il m’avait surpris ça serait la dernière fois de ma vie que je me relèverais tout court. Miracle ! Sa voiture avait fini par s’éloigner suffisamment. J’ai passé la première vitesse et j’ai accéléré suffisamment pour que même dans le pire des cas où il m’aurait aperçu, qu’il ne puisse jamais me rattraper. Cette fois, j’avais pris mes précautions, j’étais en voiture et le moteur était plein. Après avoir roulé sur quelques dizaines de kilomètres, je me suis enfin arrêté et, j’ai soufflé un grand coup, un bol d’air frais et de la musique relaxante, c’est tout ce qu’il me fallait. Pour parler d’être effrayé, je faisais un cas parfait d’exemple imagé dans un dictionnaire, ma gorge s’était resserrée, ma salive était remontée et je manquais d’air, il fallut au moins quinze bonnes minutes avant que je ne retrouve complètement mes esprits. Nom d’un chien, qu’est-ce que ce policier était effrayant, contrairement à sa fille qui, en comparaison était plus accueillante, plus chaleureuse, plus confiante et moins douteuse que lui. Elle avait l’air jeune heureux et paraissait mener une vie de riche, si seulement elle savait d’où provenait l’argent qui nourrissait son conte de fée, si seulement elle savait qu’en réalité son père était un policier corrompu accro aux rackets de tout genre et de toute sorte. Bref, cela ne me regardait pas vraiment et ça ne m’apporterait rien d’aller jouer les cloportes avec la fille d’un flic aussi sombre que lui. Non, moi ce qui m’intéressait surtout c’était de sortir avec sa fille pour lui soutirer encore plus d’informations sur son père et pourquoi pas me mettre avec et obliger ce pervers narcissique de policier à cohabiter avec moi, je ferais main mise immédiate sur tous ses biens que je volerais consciencieusement à sa fille bien aimée, il ne perdait rien pour attendre, c’était certes très risqué mais davantage plus intéressant, le sort l’avait voulu, que je me venge après toutes ces filatures infructueuses j’avais enfin un moyen de pression aussi petit soit-il sur lui et je comptais bien l’exploiter tant qu’il me serait utile. La tâche pour séduire sa fille ne serait pas facile, je le savais mais j’avais de l’argent et avec de l’argent, tout est possible, la belle preuve, regardez tous ces vilains artistes qui se tapent les plus belles nanas de leur temps. Tout ça, c’est le pouvoir de l’argent. L’eau lave mais l’argent rend propre, un homme laid avec de l’argent est et sera toujours un homme beau. L’homme qui mesure un mètre cinquante et cinq, fait un mètre quatre-vingt-quinze avec de l’argent. Tout tourne au tour de l’argent, même ce corrompu de flic voulait de l’argent et c’est qui l’avait conduit à m’offrir sa fille sur un plateau d’argent sans même qu’il ne s’en rende compte. Il fallait maintenant élaborer une stratégie de séduction rapide avec une partie de l’argent que j’avais. Sa fille était à l’université donc ça devait être forcément une fille ambitieuse avec de grands rêves, il fallait mon verbal et mon non verbal soit à la hauteur des ambitions qui nourrissait son existence. Histoire de m’assurer de ne pas commettre de faux pas et de bien positionner mes pions, je me suis rendu à son université et j’ai attendu qu’elle sorte de ses cours pour l’aborder comme un simple passant qui était si charmé par sa beauté qu’il n’a pu rester planté là à l’observer sans au moins tenter d’avoir une discussion avec elle et, c’est exactement ce qui s’est produit, elle en fut ravie et se mit à me sourire. Nom de dieu, quelle chance, elle avait un si beau sourire qu’il pouvait rendre jalouse même les plus belles femmes du monde, bon j’exagère un peu mais son visage était très agréable à voir et c’était une femme qui avait de la discussion, elle n’était hautaine et s’exprimait vraiment bien, de plus j’étais moi aussi bien habillé avec une bien bonne et belle voiture d’occasion pour l’impressionner et tout alla comme sur des roulettes. Tout alla sur des routes oui, nous avions échanger nos noms et nos âges elle disait s’appeler Diana et disait être âgée de dix et neuf ans comme je l’avais deviné, nous avions discuté un bon bout de temps jusqu’à ce fameux moment où, je lui demandé son numéro ou un moyen de rester en contact avec et qu’elle m’ait dévoilée qu’elle ne pouvait pas parce que ses parents lui interdisaient l’accès au téléphone, elle était en licence de marketing mais n’avais toujours pas le droit d’utiliser un téléphone et le plus déconcertant c’est qu’elle ne mentait pas, son père était un homme stricte tyrannique et dangereux, il était froid, d’un froid glacial, son visage ne laissait voir aucune émotion, on aurait dit un psychopathe. Comment une fille comme elle avait-elle bien pu faire pour être la progéniture d’un individu aussi abominable que son père ? Quel péché avait-elle commis dans sa vie passée pour mériter un monstre pareil entant que père ? Et, Comment pourrais-je faire donc pour revoir ma douce et tendre nouvelle amie, la fille du flic, Diana ? C’était d’autant plus risqué parce qu’il pouvait se pointer à tout moment à son université et me surprendre en train de m’accaparer de sa fille, cette fois, je ne finirais pas, découpé en petits morceaux éparpillés dans tous les petits coins de la ville non, mais brûler vif à l’acide et exorciser par une dizaine de prêtres afin que même mon âme ne revienne pas de l’au-delà. Quelle situation embêtante, il avait trouvé le moyen de me mettre des bâtons dans les roues sans même avoir besoin de lever le petit doigt. Être flic, ça devait être un sacré job pour être aussi effrayant comme homme. C’était une carrière qui m’intéressait mais qui nécessitait beaucoup trop de temps et de sacrifices mentaux pour en venir à bout, beaucoup de courbettes et de restrictions également et je ne voulais pour rien au monde qu’un tel ou tel évènement ou qu’une telle ou telle position de vie vienne empiéter sur ma liberté. Je voulais vivre libre, être libre, libre de faire tout ce qui me plaisait, quand cela me plaisait, où cela me plaisait et comme cela me plaisait, hors de question, d’être limité par un tel ou un tel emploi ou contraint à faire quelque chose que je ne voulais pas faire. Mais bon, revenons-en à la fille du flic, Diana, il fallait que je la revoie, il fallait à tout prix que je noue une relation avec elle afin d’en apprendre plus sur son père, lorsque vous voulez atteindre quelqu’un, visez les gens autour de lui. Elle, non plus n’avait pas vraiment l’air d’apprécier son père, elle le décrivait comme dur persécuteur froid et injuste, ce qui facilitait la discussion à son sujet et le bon transit des informations à ma grande joie. Et, j’avais trouvé le moyen de l’amadouer afin qu’elle s’intéresse beaucoup plus à moi, étant donné que son père lui avait interdit l’accès au téléphone et que personne dans sa salle de classe n’était fichu de lui en acheter un, moi j’allais le faire et gagner en retour son estime et sa confiance et, peut-être que je n’aurais pas besoin de sortir avec elle pour avoir des informations sur son père. Ainsi, il fallait déjà que je lui trouve un téléphone et une carte puce, grâce à cela on pourrait communiquer tout le temps sans le moindre problème, il suffisait juste qu’elle sache comment camoufler le fait qu’elle avait un téléphone et qu’elle ne dise absolument rien sur le fait qu’elle me connaissait, ça compromettrait tout sur tout. Son père saurait qu’elle voit un homme et vu qu’il est flic il lui serait très facile de rechercher l’acheteur du téléphone pour aller le dézinguer chez lui et retourner faire sa patrouille comme si de rien n’était. Je lui ai fait jurer qu’elle ne dirait rien sur moi et elle m’a promis qu’en aucun cas, elle ne le ferait, c’était un pari risqué mais pourquoi pas, il fallait bien tenter le coup…