La Fin!

Write by Mabanabook

VENGEANCE VS AMOUR : Page 39 


*La Fin !

Je me levais et partis voir par la fenêtre, il n’y avait plus personne. J’avais fait un malaise ce matin et j’ai été transmis à l’hôpital. 


Docteur : (entrant)  je vois que vous êtes réveillé 


Moi : (lui demandant)  et les autres ? Ceux qui m’ont conduit ici ? 


Lui : (continuant)  ils sont à une conférence de presse 


Moi : je dois y aller 


Lui : (voulant m’en dissuader)  mais vous êtes encore faible 


Moi : (autoritaire)  vous m’y conduisez ou j’y vais toute seule. 


J’arrivais à cette conférence en le voyant rendre à certaines questions des journalistes et je vis assez de monde, d’où le père de Julie. Je m’approchai de lui et je pris le micro entre ces mains sous le regard interrogateur des journalistes. 


Moi : (commençant en me raclant la gorge)  « je suis Jamila Oulaï epse Bely. 


Tous se levaient et commençaient à murmurer 


Moi : (continuant)  je sais que  j’ai été déclaré pour morte par mon défunt mari, mais rien n’est tel. Je suis tombée d’une colline il y’ 5ans en me faisant poursuivre par les gardes de mon ancien mari, tous partis depuis son règne terminer. (Ignorant leurs exclamations et continuant)  Il l’a fait car j’avais en ma possession une preuve, qui montrait que M. Bely, Mme Valls et d’autres personnes puissantes de ce pays que j’ai eu la chance de connaitre grâce à ce nouveau corps avait truqué les élections. 


Tous criant d’exclamation dans la salle 


Moi : (continuant)  « ma sœur Marysa et son fiancé Kevin en avait trouvé la preuve, et ils les ont fait tuer, lorsque j’ai su cela, j’ai pris la carte et était prête à la remettre aux autorités, mais s’en est décider autrement, je suis tombé et est été accueillie par un homme merveilleux qui m’a fait être Mme Nelson. Je suis revenue pour me venger et aussi pour rétablir la vérité. Avant de venir ici, j’ai fait un tour chez lui et est pris la carte et je demande aux forces de l’ordre d’écouter si ce n’est pas encore fait l’enregistrement sur le téléphone de la défunte Julie ou il expliquait tout de son pouvoir. J’ignore qui a été mis sous terre en mon nom, mais vous pouvez aller déterrer le corps et vous verrez que je ne suis pas morte. » 


Je continuais à leur expliquer toute l’histoire et à répondre à leurs questions. 


Moi : (allant vers le père de Julie et m’agenouillant à son niveau) elle me charge de vous dire qu’elle est navré pour toi vous amie et veux votre pardon pour le repos de son âme (pleurant) je suis si désolé 


Lui : (me prenant dans ces bras) merci ma fille 


Nous pleurons tous les deux et je vis Andy partir sans se retourner. 


Je rentrais chez moi le cœur lourd et gros, je repensais à tout ce que Majid me disait sur  la vengeance, et je comprenais assez de choses. Il est mort certes, Maxime l’assassin de Marysa et de Kevin est mort aussi, est-ce que je voulais ? Non. (Me regardant dans le miroir en coulant des larmes) Neslie est morte, Julie aussi et maintenant Andy ne voudra peut-être plus me parler. La seule bonne chose dans cette histoire est le mariage de Lizzie et Franck. 


Tout je dis bien, tout j’ai tout perdu. 


Détective : (entrant) Félicitations madame 


Moi : (le regardant en essuyant mes larmes) félicitations pourquoi ? 


Lui : (me racontant)  la police a mis la main sur la carte, plusieurs gardes de Maxime ont témoigné contre lui, avec les preuves que nous avons eu plusieurs serons inculper et vu tous ces aveux, le président qui n’était plus en bon terme avec ceux qui l’ont élu et qui était devenue l’ombre de lui-même risque de démissionner dans peu. 


Moi : (m’asseyant) humm, mais j’ai failli mourir aujourd’hui 


Lui : (serein)  oui je sais, croyez-moi, j’en suis désolé et je compte punir les gardes qui vous ont laissés sortir croyez-moi, j’ai moi mm honte de moi


Moi : (remuant la tête) ce n’est rien, c’est moi qui les ai mis sur une mauvaise piste, mais là  n’est pas le plus important 


Lui : (me regardant)  le plus important c’est votre vengeance et vous êtes en vie 


Moi : (voix tremblante)  mais à quel prix ? 


Lui : (voulant me réconforter)  madame on ne peut rien prévoir


Moi : (respirant un grand coup)  oui ces morts, ces familles que j’ai endeuillée, tous ces morts ! Il ne le méritait même pas. (Criant) Cette vengeance m’a donné quoi ? Que des morts !


Lui : (automatiquement)  non tout ceci n’était en rien de votre faute, c’était leur destin 


Moi : (le fixant)  et ce destin était lié à moi ? 


Lui : (soutenant mon regard)  madame lorsque l’on se venge soit on gagne ou l’on perd. Et vous avez gagné 


Moi : (ayant le vertige) aïe 


Lui : (m’attrapant)  vous allez bien madame ? 


Moi : (mettant ma main sur me tête)  oui je veux être seule je vous en prie


Lui : (me tenant toujours) d’accord, je vous aide à monter 


Moi : non ça va merci 


Lui : (me regardant partir) madame votre sœur et tous ces innocents sont fière de vous 


Je montais en pensant à Marysa et à tous les autres. Donc c’était cela une vengeance. Je croyais que je sauterai de joie lorsque je l’aurais réussie mais non, je suis ici avec ce vertige et avec une boule au cœur. 


Je me réveillai lentement ce matin, j’avais une salle tête, je me regardais dans le miroir et partis prendre une douche sans aucun maquillage ni artifice je sortis de la chambre. Je devais sortir, respirer un autre air et me présenter sans changement, tout le monde sait que je suis Jamila Oulaï. Donc je n’ai plus à faire semblant. 


Elle : madame ? 


Moi : oui ? 


Elle : vous avez de la visite 


Moi : qui est-ce ? 


Elle : c’est presqu’une famille, ils insistent pour vous voir 


Moi : (me demandant qui ça pouvait être)  une famille ? Ok mettez-les au grand salon 


Elle : (méfiante quand même)  ok je préviens les gardes ? 


Moi : (acquiesçant)  hum non 


Je les rejoignis des minutes plus tard et le visage du M. et de la femme,  me semblait un peu familier, tous se levèrent à ma venue. 


Moi : (entrant)  bonjour à tous 


Lui : (se levant)  bonjour à vous dame Nelson, je me présente je suis M. Loukou et voici ma femme et mes enfants (deux filles, un garçon). Nous avons tenu à venir vous remercier personnellement de ce que vous avez fait pour la mort de notre fils et notre belle fille car elle était déjà fiancée à lui et faisait en quelque sorte partie de la famille. 


Moi : (émue)  oh, c’est un honneur pour moi 


Elle : (se jetant sur moi) vous nous avez tant rendus service, j’ai toujours su que leur mort n’était en rien simple même la vôtre. Cet homme était un monstre et mérite ce qui lui est arrivé 


Moi : (souriant et les embrassant à tour de rôle)  je suis heureuse de voir la famille de Kevin 


Elle : (avec fierté)  et croyez moi que nous aussi,  (souriant) si j’avais des grand fils je vous promets que j’aurais tout fait pour vous unir à l’un deux et le meilleur même mais hélas (les regardant en riant) ils sont trop jeunes. 


Moi : (souriant) je n’ai pas de frère, donc ils seront tout comme, car Kevin était mon frère et non mon beau 


Lui : (souriant) sachez que notre famille s’engage à être disponible pour vous et notre porte vous sera toujours ouverte. Nous retournons en France, mais on vous enverra notre adresse pour que si un jour vous y faites un tour vous puisez venir nous voir 


Moi : (leur rendant leur sourire)  j’en serai toute ravie et moi pareillement les portes de toutes mes maisons vous seront toujours ouvertes 


Elle : (m’embrassant) comme je vous aime, merci bonne dame. (Souriant)  Je suis sûre que votre sœur est heureuse actuellement avec mon fils. 


Moi : (regardant là-haut)  je prie que tel soit le cas 


Ils prirent congés, et partirent. Je pris ma voiture et partit jusqu’à chez lui. 


Moi : (tapant) Andy….


Aucune réponse. 


Moi : (tapant)  Andy ?  C’est Jamila 


Aucune réponse. 


Moi : (reprenant)  Didi, c’est Jaja 


Aucune réponse. 


Moi : (tapant encore)  je suis désolé, (soufflant) Didi je suis désolé. J’ai besoin de toi, (triste)  de te parler, de t’entendre.  (le suppliant) S’il te plait ouvre-moi cette porte. 


Aucune réponse. 


Moi : (tapant toujours)  je comprends que tu me déteste, me hais même. Mais (pleurant) j’ai besoin de toi. Je t’en supplie (pleurant) je t’en prie, (me collant à la porte) ouvre moi 


Aucune réponse 


Moi : (soufflant)  hum Didi, je sais que tu ne sais plus qui je suis. Que tu penses que je suis une autre personne une meurtrière, mais je te jure que je n’avais pas prévu tout ça. (Fermant les yeux)  Pardonne moi pour tout (m’adossant à la porte et tombant) je t’en prie, je vais mal, j’ai besoin de toi, te parler, d’entendre, même si c’est pour me crier toute ta haine mais je veux te voir, j’en ai besoin, je t’en supplie (essuyant mes larmes)  


 

Toujours aucune réponse, je pris donc ma route et monta dans ma voiture de manière nonchalante, mais au milieu de démarrer je mis la radio et attendait un peu avant démarrer, peut-être qu’il ouvrira en me pensant partie et là je pourrai lui crier tout mon amour.


15 minutes mais rien, je l’avais perdu ? Non je ne voulais pas. Peut-être qu’il avait trop attendu. Et comme pour me faire comprendre la radio jouait un tube de l’artiste américaine Beyoncé « broken heart » (fille au cœur brisé), comme ces paroles dans cette chanson je n’ai pas envie d’être la fille au cœur brisé mais Andy ne voulais apparemment plus me parler. 


Je me résignai à rentrer chez moi, lorsque la police m’appela. Je ne savais comment il avait eu mon numéro. Je me rendis donc au poste. 


Moi : (m’adressant à l’agent en face de moi) pourrais-je voir le commissaire s’il vous plait ? 


Lui : (sortant) je suis là, madame Bely ou dois-je plutôt dire Madame Nelson


Moi : (sereine) les deux passent mais vu que j’ai été faite passé pour morte et enterré, dame Nelson irait mieux je crois 


Lui : (me montrant la route de son bureau) oui et je tenais à vous présenter toute mes excuses, nous avons tous les éléments pour condamner ces gens et aussi nous avons déterré votre corps et c’est des cailloux et du sable qui était à l’intérieur. (Confiant)  Nous punirons tous ces hommes et même le commissaire complice de votre mari qui est à la retraite et  qui vous avait déclaré morte 


Moi : (le regardant) d’accord, je ne demande que cela 


Lui : (acquiesçant)  je suis vraiment désolé pour tout 


Moi : (me levant) ne vous en faites pas 


Je sortis et trouva M. Valls et sa fille, je m’approchais d’eux. 


Lui : (me regardant)  donc vous n’étiez jamais morte ? 


Moi : (remuant la tête)  Dieu existe 


Lui : ça se voit 


Moi : (me mettant à son niveau)  petite princesse, tu vas bien ? 


Elle : (avec une belle voix)  oui madame, (souriant) vous êtes une amie de mon papa ? 


Moi : (continuant)  une connaissance de tes parents


Elle : (souriant plus)  oh même la plus belle du monde, ma maman ? 


Moi : (lui rendant son beau sourire) oui, et sache qu’elle parlait toujours de toi comme une belle princesse 


Elle : (me regardant)  et vous êtes déçu, car je suis loin de ressembler à une princesse


Moi : (lui souriant encore)  non, je suis vraiment ravie car tu es une vraie princesse, et sache une chose, ta maman t’aimait beaucoup et aurait fait assez pour toi. Chaque fois qu’elle te manque, regarde dans les cieux et comporte toi bien, parle lui, on te prendra pour une folle mais elle, elle t’entendra 


Elle : (m’embrassant et j’eus un frisson, ça se sentait que Neslie lui manquait) merci beaucoup, je ferai cela. Vous aussi avez perdu quelqu’un ? 


Moi : (soufflant)  assez de personnes, mais je fais tout pour qu’ils soient fière de moi 


Lui : (me regardant)  merci bien, y’a longtemps qu’elle n’avait pas fait de vrai sourire 


Moi : je vous en prie,  (me rapprochant plus de lui) maintenant que vous savez tous des vraies circonstances de la mort de votre femme vous voudriez surement me parler 


Lui : (remuant la tête) non elle n’aurait pas voulu et en plus vous avez trop souffert 


Elle : (tirant gentiment)  j’aimerais vous revoir 


Moi : (souriant)  avec plaisir, je donnerai ma carte à ton père. 


Elle : (souriant encore)  d’accord 


Moi : (remettant la carte à son papa et l’embrassant elle)  bon après midi 


Eux : vous aussi 


Je partis donc du commissariat décider à rentrer chez moi. J’avais même oublié de demander à M.Valls sa venue ici. Mais bon, ce ne sont plus mes affaires. Et en plus cette famille a déjà trop subi par ma faute, pour vouloir que lui aussi paye, vu son air, je suis sûre qu’ils ne lui feront rien. Il y’a toujours les uns et les autres. Mais je suis contente pour lui, car cette petite princesse mérite tout le bonheur du monde au moins avec un de ces parents. 


Je rentrais chez moi toute triste et prête à aller me coucher. Puis je le vis, me regardant avec un sourire, je partis me jeter sur lui. Il avait réussi à me redonner le sourire. 


Moi : (le serrant)  comme tu m’as manqué mon bébé 


Lui : (me serrant plus fort)  toi aussi maman, ces vacances sans toi ne sont pas pareil. Je voulais être avec toi, (me regardant)  et j’avais parfois un mauvais pressentiment, j’ai regretté de t’avoir abandonnée, pardon maman.  


La gouvernante : désolé de revenir ainsi, mais M. Ethan insistait pour vous voir et voulais vous faire une surprise.


Moi : (l’embrassant) j’en suis ravie, ne t’excuse pas mon bébé


Lui : (souriant) bravo maman, j’ai appris que tu as réussi ce pour quoi nous étions venus 


Moi : (lui redonnant son sourire)  oui, et cela grâce à toi. Je suis toute à toi maintenant. Mais je dois t’expliquer certaines choses qui sont arrivés suite à cela 


Lui : d’accord maman, (me serrant encore plus)  comme je t’aime et tu m’as manqué 


Moi : (me faisant un bisou)  moi de même M. Nelson 


Je lui expliquai alors comment tout ceci s’était produit. Je n’avais pas envie qu’il apprenne certaines choses d’autres mauvaises langues, il m’enlaçait et me dit que je n’avais rien fait de mal. Mais je me sentais toujours mal, ou c’est juste que je veux l’entendre de la bouche d’Andy. 


****


Je me réveillais ce matin avec cette même migraine, c’était horrible mais pas aussi horrible que le non présence d’Andy dans ma vie. C’était comme un grand vide, pas d’appels, aucuns messages, aucune visite. Ça fait trois jours que je dors dans la maison de la plage espérant sa venue mais rien. 


Je regarde par la fenêtre et je vois Ethan en train de bronzer au bord de cette plage, je me rappelle de cette nuit avec Andy. Sur mon écharpe, couchée, lui au-dessus de moi, me caressant avec ces mains habiles, qui pouvait tout faire fondre sur moi. Corps à corps, serrés l’un à l’autre, cette nuit je ne respirais que son parfum, je n’avalais que sa salive et ne gémissait que sous ces caresses tantôt douces, tantôt torrides, je ne fixais que le ciel en priant Dieu de ne pas me dire que je me trompe. Cette nuit a été le début de beaucoup de choses, d’assez d’émotions, assez de choses. Mais la fin est plus dure, trop dure même pour moi. Apres ces retrouvailles, après que son corps est trouver chemin vers le mien, après qu’il m’est fait revivre, après tout ceci….


Le téléphone sonne, j’espère que c’est lui. Numéro privé, qui sait ? 


« Moi : allo ? 


Elle : (criant presque)  Jockey, nous sommes fière de toi. 


Lui : (criant)  bravo Jamila 


Moi : (souriant)  le couple Kouakou, vous avez eu le temps de m’appeler ? 


Elle : et comment ? Tu as tout fait pour que l’on ne sache rien mais nous avons su 


Moi : oh, merci je suis avec Ethan même 


Elle : c’est bien et Andy ? 


Moi : (soupirant) hum, je ne sais pas mais, il ne veut plus me voir. Trop de morts Lizzie, trop 


Elle : oh ma belle, tu es sur qu’il ne veut plus de toi ? 


Moi : (coulant une larme) certaine même, il est déçu de moi. 


Elle : mais tu n’avais pas prévu cela.


Moi : j’aurais dû l’écouter, toutes ces familles endeuillées pourquoi ? Une seule vengeance 


Elle : (voix apaisante) ne te lamente pas. Je vais rentrer


Moi : (la coupant)  non surement pas 


Elle : (automatiquement)  si, tu te sens mal 


Moi : non je rentrerai au Ghana bientôt, c’est là-bas qu’est ma place. Ici je me suis venger mais il ne me reste plus rien 


Elle : je suis si désolé 


Moi : non ne le soit pas et s’il te plait n’en parle pas à Franck. Je ne veux forcer Andy.  (Soupirant) La vengeance  à gagner je pense 


Elle : je te promets de ne pas lui en parler mais sache une chose dans un versus l’amour vrai s’il en fait partit gagne toujours. 


Moi : (soupirant)  hum, faut croire qu’il y’a des exceptions ou il n’était pas aussi vrai que cela cet amour 


Elle : j’en doute fort. »


ANDY 


Partie accompagné Julie à sa dernière demeure a été pénible. Accompagner un  corps au cimetière est la chose la plus terrible qui soit. Julie malgré tout ce qu’elle a pu faire, est et restera pour moi une personne spéciale, elle m’a vraiment aimé et son seul malheur est été de m’aimer ou de vouloir coûte que coûte un truc avec moi et la voilà sous la terre aujourd’hui. 


Si elle ne m’avait  pas suivi ce jour l’on ne parlera pas d’elle au passé mais au présent. Cet homme l’a tué de sang-froid. Et c’est tuer lui-même pendant le combat, j’ai eu de la chance, sinon j’aurais fini tout bruler. J’ai vu le désespoir envahir Jaja, la peine et le chagrin. Mais tout était déjà fait. Pendant les aveux de Maxime, Julie a eu la sagesse de tout enregistré et cela l’aidera. Cette vengeance elle l’a maintenant eu. 


Moi, juste après son discours, j’ai pris la route avec mon beau père afin de faire toute les démarches pour l’enterrement de Julie. Je devais me déconnecter de tout, elle méritait que je sois juste disponible pour elle, malgré l’opposition de mon beau père, j’ai tout gérer, tout et je les aider, la preuve je suis resté au village avec eux jusqu’à l’enterrement. Je le devais pour Julie et quand je pense que par ma faute on dira « paix à son âme » en parlant d’elle ou « feu » en écrivant son nom, j’ai mal. Et je m’en veux, elle a tout fait pour me protéger et je n’ai pas pu le faire pour elle. Au contraire, jamais je ne lui est montré une vrai marque d’amour. J’ai vraiment mal et je suis si désolé pour elle. 


Lui : (derrière moi)  mon fils, cesse de te morfondre 


Moi : (me retournant pour le regarder)  hum papa, ce n’est pas facile 


Lui : oui, mais tout ce que Dieu fait est bon, il  a voulu la rappeler à lui et nous humain ne pouvons rien contre la volonté du plus fort


Moi : hum, oui 


Lui : tout est fini, tu dois chercher à rentrer et reprendre ta vie en main. Elle n’est plus là certes mais toi bats toi pour bien vivre et mieux vivre. Ma défunte fille a voulu jouer avec le diable et malheureusement pour elle le diable n’a pas de cœur ni de sentiments, il punit tous ceux qui l’abandonne. 


Moi : elle était une bonne personne 


Lui : oui en ta présence mon fils et je te remercierai toujours pour cela. 


Moi : (le regardant)  sachez que je reste disponible pour vous, à tout moment et à toute heure. Sans honte ni gêne demandez moi ce que vous voulez 


Lui : (soutenant mon regard)  une seule chose 


Moi : (toute ouïe)  oui j’écoute 


Lui : (avec tout son sérieux)  vas, et refait ta vie avec la femme que tu aimes et amène moi beaucoup de petits enfants, car pour moi tu es un fils. Cette femme qui est venue me présenter les condoléances à la conférence, j’i vu un truc entre vous. (Souriant)  Je suis vieux certes, mais certaines choses ne me trompe pas. 


Moi : hum (soufflant) c’est un peu compliqué papa (essayant de lui expliquer un peu) 


Lui : mon fils rien, n’est compliqué. Tu as lutté quand tout s’opposait à vous et votre union et aujourd’hui tu veux abandonner ? Non vas-y et ramène moi une belle fille et des petits enfants. 


Moi : j’en fais la promesse papa


Lui : (souriant)  c’est ainsi que tu dois parler fils, je te crois. 


Je demandais la route et selon eux ils ne m’offraient que la moitié. Je rentrais chez moi et me couchais dans le divan. Je mis mon téléphone en marche mais il ne s’allumait pas. Normal, il était décharger, je le laissai en charge et je me couchais. 


Je me réveillais ce matin avec une folle envie d’uriner. Lorsque je finis de me soulager, j’allumai mon téléphone et m’assis devant la télé. Je reçus assez de messages disant que tel ou tel avait essayé de m’appeler. Puis il sonna 


Moi : allo ?


Lui : (respirant assez fort)  enfin tu étais ou ? 


Moi : pardon ? 


Lui : c’est Ethan Nelson 


Moi : ah comment tu vas ? Tu es rentré quand ? 


Lui : assez pour que tu me manques. Tu étais ou ? 


Moi : j’étais allé en voyage pour enterrer mon amie


Lui : ah d’accord, encore désolé 


Moi : merci 


Lui : mais ma mère, tu ne l’as veut plus ? 


Moi : (toussant) hum ? 


Lui : (continuant)  je sais pour vous deux, et je sais aussi qu’elle a essayé de te retrouver sans suite, j’ai écouté sans le vouloir sa conversation téléphonique avec ma tante. 


Moi : (dépassé, je ne savais qu’elle m’avait cherché)  hooo, je vais la reconquérir, t’en fais pas. (Le rassurant)  Je suis revenue pour elle 


Lui : alors fais vite, car nous retournons aujourd’hui au Ghana après sa conférence au Pullman hôtel qui a lieu dans peu de temps


Moi : (ahurit)  comment ? 


Lui : (parlant rapidement)  fais vite, car le jet est déjà prêt et nos valises aussi. 


Moi : (enfilant la première chemise que j’ai vue) j’arrive  tout à l’heure. (Partant prendre ‘objet principal) 


 

FINNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!

VENGEANCE VS AMOUR