La Kinda

Write by Yayira Bénédicte

-          La partie du chaud que vous aimez le plus, la personne que vous aimez le plus est dans la place ce soir la Kinda ! dit le DJ alors que les hommes poussent des cris

Je m’apprête à monter sur scène, mon masque est bien en place, mon fouet à la main, sourire aux lèvres, je monte sur scène la tête haute et la poitrine bien bombé comme un coq  et je me mets à me trémousser sensuellement autour de la barre de fer. Je fais le vide dans mon esprit, à cet instant précis je suis la Kinda, la fille la plus demandé du Cyclone Club, la stripteaseuse la plus en vogue de baby. Je me mets à dansé avec toute mon énergie, toute ma pensée, toute mon âme… les gens acclament, les hommes veulent me toucher, des billets  de banque son fourrés dans ma guêpière, des billets sont lancer sur scène et je continue mon déhanché à me voir  dansé ainsi on dirait que j’adore ce job mais pourtant… 

Je finis ma prestation 45 minutes plus tard, je me retrouve dans la loge que je partage avec Ladyburg une collègue et une amie. Je suis entrain de me changer quand Marco le gérant du bar entre

-          Tu étais divine comme d’ab la Kinda

-          Merci. Dis-je simplement en enlevant mon masque

-          Euh… y’a le ministre des Mines et de l’Energie qui veut te voir, il aimerait p…

-          Tu connais mon principe Marco je ne couche pas

-          Mais il n’a pas parlé de coucher, il veut juste te rencontrer à visage découvert

-          C’est non !

-          Nana ?

-          Ici c’est la Kinda pas de Nana qui tienne, je ne veux voir personne, toi et moi savon que s’il veut me rencontrer ce n’est pas pour parler de Mines et Energie, je ne couche pas. Dis-je en quittant devant lui

-          Pfffffff. Fait-il en s’en allant

3 ans que je travaille ici c’est toujours la même chose, je ne compte pas revenir sur ce principe fut-il pour le Président de la République, je ne couche pas ! Ce boulot me fait détester de plus en plus les hommes, tous pareils, de gros pervers narcissique doublé de menteur. Un tas de personnalités défile ici avec leur conquête ou en espérant repartir d’ici avec l’une de nous mais dans la journée ils sont des pères de famille, des époux, des directeurs d’entreprises, des hommes d’affaire mais passé les porte de ce club il devienne comme des chiens en affamés à la recherche de chair fraiche. J’en croise souvent en faisant mes courses au supermarché entrain de gronder leur femmes pour des bricoles qu’elles auraient prient en faisant les courses mais ils n’ont pas rechigné à dépenser des centaines de milles pour voir des filles remuer leur popotin la veille, des chiens je vous dis. Je me change pour rentrer à la maison, il est presque 5h du mat donc je n’aurais pas du mal à trouver un taxi.

Je viens de rentrer à la maison super épuisée, j’ai juste envie de rentrer de prendre une douche embrasser mon fils et dormir. Je trouve ma sœur ainée assise au salon un bol de bouillie à la main, je lève mes yeux au ciel, c’est partir pour une leçon de morale ce matin et j n’ai vraiment pas envie de supporter ça

-          Bonjour  Hélène dis-je en me dirigeant vers ma chambre

-          Ne me salut pas quand tu reviens de tes trucs salle là, gardes ta malchance pour toi

-          ………. Je ne vais pas recommencer quoi maman ? ta fille fais la pute et toi tu n’es pas fichu d e lui dire la vérité et tu ne veux pas non plus que j’en parle ? ne compter pas sur moi pour faire l’hypocrite

-          Tu ne trouve pas que tu exagère ? continue maman

-          En quoi j’exagère ? ta fille de 28 ans qui a enfant qui sera bientôt en âge de comprendre quel genre de boulot faire sa mère continue de se prostituer et toi tu ne dis rien. Dis moi Natasha qu’est-ce que tu diras à ton enfant quand il voudra savoir ce que sa mère fais comme boulot et que tu seras plus en mesures de lui mentir ?

-          C’est quoi ton problème avec moi en fait Hélène ? si je me prostitue c’est ton corps ? c’est ton vagin ? tu chantes partout que je suis une pute mais quand ton soit disant mari t’a mis dehors avec le gros ventre que tu traine là c’est chez moi que tu es venue t’installer

-          Tu penses si ce n’est pas à cause de l’insistance de maman je serais ici ?

-          Big lol, sainte Hélène vie ta vie stp et laisse la pute que je suis avec ses soucis

-          Quel exemple  tu comptes donner à cet enfant ? tu penses à combien de fois il aura honte que tu sois sa mère le jour il découvrira ce que tu fais ?

Je me lève prends mon assiette et je vais m’asseoir au salon pour manger. Je serre mon cœur pour ne pas pleurer, parce que mon fils est à côté mais aussi parce que ça serai trop donner de l’importance à ma sœur. Elle pense vraiment que je ne me soucie pas de ce que mon fils ressentira en apprenant le travail que je fais ? Elle pense que je me sens comment quand sur la fiche d’inscription de mon fils je dois remplir la partir ‘’profession de la mère’’ ? Elle se permet de me juger mais c’est l’argent de cette prostitution comme elle le dit qui paye cette maison et la nourriture qu’elle mange.

Je fais l’effort de manger même si l’appétit n’y est plus, je la voie sortie de la cuisine et se diriger dans la chambre qu’elle partage avec maman. Je finis de manger et je vais à la cuisine pour laver mon assiette.

-          Ne fis pas attention à ce que dis te sœur tu la connais. Commence ma mère alors que je dépose mon assiette

-          Hummmmm

-          Toi et moi savons que tu ne te prostitue pas et elle  finira par comprendre, ne fais pas attention à elle et ton fils sera toujours fière de toi

-          Tu crois ? dis-je les larmes aux yeux, j’ai tellement peur qu’il ait un jour honte de moi maman

-          Cela n’arrivera pas, il sera toujours fière de toi parce qu’il voit combien tu te bats pour lui

-          Je l’espère, je l’espère vraiment.

Je retourne dans ma chambre, je prends mon sac de la veille pour  y prendre mon portable et aussi sortir l’argent qui s’y trouve pour savoir combien j’ai eu hier. C’est la fin du mois, je dois faire les courses, payer le loyer et penser aux factures. Je prends mon portable et j’appel Mohamed pour savoir s’il compte toujours passer prendre son fils pour les reste des congés. Il décroche à la première sonnerie

-           

Je ne dis rien et je vais dans ma chambre, je trouve mon fils endormie dans mon lit, je  me déshabille en faisant le moins de bruits possible, il est en congés donc il peut dormir comme il veut. Je vais prendre une douche, je frotte chaque partir de mon corps comme si cela allait effacer les mains crasseuse de ses pervers sur moi, je me frotte avec rage jusqu’à épuisement avant de me rincer et sortir de la douche. Je  m’essuie mets l’un de mes vieux pyjamas et je vais me coucher près de l’amour de ma vie, je lui baise le front légèrement pour ne pas qu’il se réveille, je ferme ensuite les yeux pour essayer de dormir sans penser à ma soirée de la veille.

Lorsque je me lève je suis seule dans le lit, je referme les yeux pour penser à ma vie, vie de merde vie de chienne, ce qui m’aide à m’accrocher c’est l’amour de mon fils et de ma mère, j’aurais craqué depuis si je ne les avais pas dans ma vie. je décide de sortir du lit pour aller voir ce qu’il y’a comme bouffe à la cuisine espérant ne pas croiser ma sœur dans les parages.

-          Maman ! crie mon fils avant de venir se jeter dans mes bras, je m’abaisse pour le réceptionner

-          Bonjour mon amour, ça va ?

-          Ouiii. Dit-il en riant alors que je le chatouille

-          Où se trouve mémé ? dis-je en le soulevant

-          Dans la cuisine avec tata

-          Tu pèse hein toi, qu’est-ce que tu mange ?

-          Du riz en plus c’est normal je suis un grand garçon maintenant j’ai 7ans

-          Ah bon ? déjà ? fais-je la mine faussement surprise

-          Oui j’aurais 7ans le 17 Mai

-          Waouh et il connait sa date d’anniversaire en plus ; tu es vraiment un grand garçon

Je le remets devant son dessin animé avant de me diriger la cuisine

-          Bonjour maman

-          Bonjour Nana ça va ?

-          Oui maman. Dis-je en ouvrant la casserole sur la gazinière pour me servir

J’ignorais ma sœur qui me dévisageait, je me servis la sauce gombo et je pris une boule de placali dans la petite cuvette posé sur la table

-          Je sens que je vais me régaler. Dis-je en prenant place sur le tabouret près de ma mère

-          C’est tout ce que tu sais fais manger et baiser

-          Tu ne vas pas recommencer Hélène. Dit maman sur un ton de reproche

-          Je ne vais pas recommencer quoi maman ? ta fille fais la pute et toi tu n’es pas fichu d e lui dire la vérité et tu ne veux pas non plus que j’en parle ? ne compter pas sur moi pour faire l’hypocrite

-          Tu ne trouve pas que tu exagère ? continue maman

-          En quoi j’exagère ? ta fille de 28 ans qui a enfant qui sera bientôt en âge de comprendre quel genre de boulot faire sa mère continue de se prostituer et toi tu ne dis rien. Dis moi Natasha qu’est-ce que tu diras à ton enfant quand il voudra savoir ce que sa mère fais comme boulot et que tu seras plus en mesures de lui mentir ?

-          C’est quoi ton problème avec moi en fait Hélène ? si je me prostitue c’est ton corps ? c’est ton vagin ? tu chantes partout que je suis une pute mais quand ton soit disant mari t’a mis dehors avec le gros ventre que tu traine là c’est chez moi que tu es venue t’installer

-          Tu penses si ce n’est pas à cause de l’insistance de maman je serais ici ?

-          Big lol, sainte Hélène vie ta vie stp et laisse la pute que je suis avec ses soucis

-          Quel exemple  tu comptes donner à cet enfant ? tu penses à combien de fois il aura honte que tu sois sa mère le jour il découvrira ce que tu fais ?

Je me lève prends mon assiette et je vais m’asseoir au salon pour manger. Je serre mon cœur pour ne pas pleurer, parce que mon fils est à côté mais aussi parce que ça serai trop donner de l’importance à ma sœur. Elle pense vraiment que je ne me soucie pas de ce que mon fils ressentira en apprenant le travail que je fais ? Elle pense que je me sens comment quand sur la fiche d’inscription de mon fils je dois remplir la partir ‘’profession de la mère’’ ? Elle se permet de me juger mais c’est l’argent de cette prostitution comme elle le dit qui paye cette maison et la nourriture qu’elle mange.

Je fais l’effort de manger même si l’appétit n’y est plus, je la voie sortie de la cuisine et se diriger dans la chambre qu’elle partage avec maman. Je finis de manger et je vais à la cuisine pour laver mon assiette.

-          Ne fais pas attention à ce que dis te sœur tu la connais. Commence ma mère alors que je dépose mon assiette

-          Hummmmm

-          Toi et moi savons que tu ne te prostitue pas et elle  finira par comprendre, ne fais pas attention à elle et ton fils sera toujours fière de toi

-          Tu crois ? dis-je les larmes aux yeux, j’ai tellement peur qu’il ait un jour honte de moi maman

-          Cela n’arrivera pas, il sera toujours fière de toi parce qu’il voit combien tu te bats pour lui

-          Je l’espère, je l’espère vraiment.

Je retourne dans ma chambre, je prends mon sac de la veille pour  y prendre mon portable et aussi sortir l’argent qui s’y trouve pour savoir combien j’ai eu hier. C’est la fin du mois, je dois faire les courses, payer le loyer, les factures, l’école de Bryan ect… mon fils c’est mon socle, je ferais n’importe quoi pour lui, n’importe quoi !

Vous vous demandez surement comment j’ai atterrir dans ce métier, croyez moi ce n’est pas de gaieté de cœur, j’aurais préféré être à mille lieu de là mais hélas ! Je vous explique

Flash back 9ans plutôt

Je n’arrive pas à croire que Mohamed m’a invité, enfin nous a inviter sa sœur et moi  au glacier ce soir. Je suis tellement excitée que je n’arrive pas à tenir en place, je sais déjà quoi mettre, maman m’a offerte une jolie robe en pagne pour me féliciter de ma réussite au Bac, papa quand à lui m’a promis un téléphone androïde  j’attends donc son retour pour avoir mon cadeau, il est chauffeur dans  du maire de la commune donc il est souvent en déplacement, maman quant à elle est femme au foyer. Revenons donc à mon rendez-vous, je suis tellement impatient e qu’à 17h déjà je m’étais déjà doucher alors que Alima m’avais dit qu’elle passerait à 19h.

A 19h20 nous étions sur le lieu de rendez-vous mais Mohamed n’y était, mon cœur se serra, et s’il ne vient pas pensais-je ? Alima voulu qu’on commande en attendant son arrivée mais je n’avais plus envie de rien, je la laissais donc commander pour moi

-          Bonsoir, désolé pour le retard. Entendis-je derrière moi, mon cœur fit en bond en entendant sa voix

-          Ah grand frère tu nous à fait attendre hein

-          Désolé, j’avais un TP qui a mis plus de temps que prévu

Mon cœur battait à tout rompre, et je n’arrivais pas à placer un mot, il avait pris place devant moi et me souriait et moi comme une conne j’avais baissé la tête.

-          Alors Nana, comment tu vas ? demanda-t-il toujours avec le sourire. On n’avait jamais prononcé mon nom avec tant de sensualité

-          Je… je vais bien, dis-je timidement

-          Super, je tenais à vous inviter pour vous féliciter une fois de plus pour le Bac, je suis vraiment fière de vous

-          Merci frangin. Fit Alima

-          Merci, dis-je aussi

La discussion se faisait plus entre lui et sa sœur, moi je ne savais pas trop quoi dis j’étais intimidée par sa présence. Sa sœur nous laissa ensuite seuls disant qu’elle devait rencontrer quelqu’un.  On resta la quelque minutes sans que personne ne dise quoi que se soit avant qu’il ne brise le silence

-          Ça va Nana ? tu as l’air tendu

-          Ça va, dis-je en baissant la tête timidement

-          Tu es très belle tu sais, surtout quand tu souris, j’aime tes fossettes

-          Merci. Dis-je en souriant timidement

-          En fait c’était plus pour toi que je vous ai invités, je voulais te parlé

-          Ah… ah bon ? fis-je le cœur battant

-          Oui, tu me plais Nana, un pas qu’un peu. Je voulais attendre que tu aie le Bac avant de t’en parler

-          Que quelqu’un vienne m’attraper avant que je ne m’évanouisse pensais-je

-          Je voudrais que tu sois ma copine.

Je n’arrivais pas y croire, Mohamed voulait que je sois sa copine ? Moi Natasha  j’vais du mal à y croire, mais je lui demandais quand même un temps de réflexion pour faire genre, et ce soir là il m’embrassa avant que je ne rentre chez moi.

Ce fut le début d’une histoire emprunt de joies, de tristesse, de fou rire et de larmes. On était tout  le temps fourrer ensemble, mais dès le début ses parents avaient été clair, ils ne voulaient pas d’une non musulmane pour leur fils, en plus les Diarassouba n’étaient pas n’importe qui alors pas question que leur fils s’entiche d’une sans nom comme moi, mais nous n’avons pas fais cas de cela et vivions notre amour comme on le pouvait. Deux ans après je tombais enceinte et je perdais mon père, comme si cela n’était pas suffisant ma mère ma sœur et moi nous retrouvions à la rue. Mohamed étant en France pour son master et Alima aussi hors du pays, je me tournais vers leurs mère pour lui faire par de  mon état mais elle me chassa comme une mal propre. J’ai essayé en vain de rentrer en contact avec Mohamed ou Alima mais en vain. Je me suis plusieurs fois rendu chez eux accompagné de ma mère mais c’était toujours le même scénario. J’aidais ma mère dans son commerce de poisson braisé pour que nous puissions joindre les deux bouts. Les choses n’étaient plus les même mais au moins on mangeait à notre faim, et avec ma vente d’eau on arrivait à faire des économies. Maman et moi faisions des tontines ici et là, moi pour pourvoir faire la layette de mon bébé et elle pour pourvoir agrandir son commerce, ma sœur se faisait de plus en plus rare à la maison, nous pouvions taper des jours sans la voir.

J’étais à mon septième mois de grossesse lorsque je pris ma tontine et maman la sienne, j’avais prévu allé au marché avec maman le lendemain pour qu’elle m’aide à faire les emplettes  mais le matin en me réveillant, toutes mes économies ainsi que celle de ma mère avait disparu, on trouva en lieu et place une lettre d’Hélène qui nous informait qu’elle  avait dû « emprunter » notre argent car elle voulait allé se ‘’ chercher’’ en Europe et qu’elle nous rembourserai dès qu’elle serai installer. Le pire est qu’elle avait aussi pris l’argent que ma mère avait emprunté à certaines femmes. Ma mère en devint presque malade. Il fallait encore recommencer à zéro, avec des arriérés de loyer, les créanciers de maman, ma grossesse, pas de nouvelle Mohamed… s’en était trop. Et comme si cela ne suffisait pas j’accouchais de d’un bébé prématuré qui souffrait que d’insuffisance respiratoire et qui avait besoin de soins particulier, soins que je ne pouvais pas payer.  Sheyna une amie gabonaise  qui travaillait dans un club avait promis parler à son boss pour moi. Ce dernier accepta de m’aider mais à des conditions, ses conditions étaient que après avoir sevrée mon enfant je travail dans son club 5ans pour lui rembourser, je serais payer mais la moitié de ce salaire serai prélevé chaque fin de mois à titre de remboursement. J’acceptais sans réfléchir à deux fois, le plus important était la santé de mon fils. Marco se chargea de toute nos dépenses jusqu’à ce que mon fils eu deux ans mais il avait les reçu de la moindre dépense effectuer pour nous, afin que les comptes soient clairs comme il le disait souvent.

Je pensais toujours à Mohamed, surtout lorsque je posais les yeux sur notre fils, son portrait  craché. Quand mon fils eu deux ans j’ai commencé à prendre des cours de striptease, parce que le boulot que je devais faire était celui de stripteaseuse, et le club de Marco étant le club de striptease  le plus prisé d’Abidjan il fallait être à la hauteur, les cours de danse était donc obligatoire. J’ai commencé à travaillé à proprement dit quand mon fils eu 3ans.

Retour au présent

 C’est ainsi que je suis devenu la Kinda, en plus de mon salaire j’avais de gros pourboire qui m’ont permis d’économiser de  déménager avec mère et mon fils dans un quartier plus sécurisé. Ma mère sait parfaitement ce que je fais, elle n’est pas fière je le sais mais elle m’a toujours soutenue. Je me suis inscrite l’année dernière dans une grande école pour prendre des cours durant les week-ends, je passe le BTS cette année et je me donne à fonds pour réussir, je veux sortir de ce milieu je veux pourvoir écrire fièrement ma profession sur la fiche d’inscription de mon fils, je veux voir de la fierté dans les yeux de ma mère. J’ai toujours voulu être présentatrice télé, je fais donc des études de communication.

Dois-je encore me présenter ? Vous savez déjà tout de moi, anyway, je suis Assandy  Éloïse  Natasha, Nana pour les intimes, 1m70 de teint noir avec ce qu’il faut là où il faut. Au club je suis la Kinda parce qu’on trouve que je ressemble à Shan’L. Mère le jour, pute la nuit comme le dit ma sœur mais shuuut ne le répété à personne….

 

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