Chapitre 33 : La loi du Karma

**Pavel***

Moi (me prenant la tête) : nonnn non non non

Mélissa : Pavel c'est mon dernier avertissement il faut que tu retournes chez toi. Il faut que tu retournes chez toi, rentres à la maison et fais ton deuil une fois pour toute.

Moi : non je ne ferai pas ce que tu me demandes Mélissa arrête (hurlant) arrête ça (sursautant de mon sommeil) arrête s'il te plaît (regardant partout) elle est constamment dans ma tête (attrapant ma tête) sors de ma tête s'il te plaît sors de ma tête et laisse moi tranquille. Je ne vais pas retourner au Bénin, je ne peux pas affronter la vérité. 

Mélissa ou du moins le fantôme de Mélissa n'a pas arrêté de sonner dans ma tête depuis quelques jours, j'entends sa voix, elle est partout mais je suis le seul à l'entendre elle me répète sans cesse la même chose. Mais c'est non, loin de Lara je suis et mieux je me porte avec ma fille.

**Régina***

Jocelyne : tu es rentré depuis une semaine et tu ne peux pas venir me donner des nouvelles alors que je t'attendais.

Mathis : mais je t'ai donné des nouvelles non Maman?

Jocelyne : par téléphone 

Mathis : humm maman je n'ai pas eu le temps.

Moi (faisant mon entrée) : bonjour maman

Jocelyne (me regardant) : c'est quoi tu as accouché? (posant les yeux sur mon ventre)tu as encore un ventre devant ?

Moi (souriant): je n'ai pas encore accouché.

Jocelyne : j'ai eu peur d'abord vous ne m'avez rien dit et ensuite il y a encore un gros ventre devant(souriant).

Mathis : c'est notre fille maman.

Moi : nous l'avons adopter hier

Jocelyne (s'approchant) : encore ?

Moi : oui, je ne peux pas dire non à l'appel de Dieu car il m'a choisit pour être la mère de cette petite.

Mathis : Eh oui.

Moi (regardant mon mari) : Sinon selon vous pourquoi les sœurs nous aurait appellé? 

Avec tous les bienfaits que Dieu fait dans ma vie, je n'arrête pas de le remercier. Il a fait de moi une femme accompli, il m'a donné un homme, un enfant puis un second au moment où je m'y attendais le moins et maintenant un troisième.

Jocelyne : tu m'épates, tu sais ce que j'aime le plus chez toi?

Moi : non maman.

Jocelyne : c'est ta manière d'être, tu as un cœur si bon.

Mathis : je t'ai dit maman qu'elle a beaucoup de choses à m'apprendre.

Mon mari aussi était dépassé, je l'ai tellement bousculé qu'on était obligé de nous rendre hier à l'orphelinat. La démarche n'était pas compliqué parce-que la petite n'avait pas encore été enregistré dans les bases de données de l'Orphelinat alors nous avons remplis les papiers et je suis rentrée le même jour avec elle.

Jocelyne (lui prenant la main) : comment tu vas ma princesse (me regardant) faire tu peux gérer ?

Moi : Oui

Mathis : je vais engager une nourrice

Jocelyne : en tous cas si tu ne peux pas, emmène la moi elle est tellement jolie.

En effet, la petite est très belle je suis tombée amoureuse de son petit regard innocent à la seconde.

Jocelyne : Mais comment tu vas? On t'a recommandé le repos mais avec un nouveau née tu ne pourras pas te reposer hein.

Moi : je vais m'en sortir.

Mathis(me regardant) : Ange revient quand ? 

Moi : aujourd'hui

Jocelyne : Mathis il faut qu'on parle.

Mathis : on pourra parler dehors je m'en vais déjà. 

Moi : n'oublie pas le berceau.

Mathis(me baisant les lèvres ) : je vais envoyer par le livreur.

Jocelyne (me faisant la bise): prends soins de toi, je repasse vous voir.

Moi : merci bonne journée.

Moi (parlant à ma fille) Alors on fait un petit dodo chérie ?

Coups contre la porte

Moi : c'est qui?

Lara : c'est nous.

Moi (allant ouvrir) : je ne vous attendais pas ce matin.

Eux : bonjour

Ange (sautant sur moi): maman

Moi : mon chéri doucement ne réveil pas ta sœur.

Sonia : donc tu as vraiment adopter l'enfant ? 

Moi : oui

Ange : c'est qui?

Moi (lui montrant) : c'est ta petite sœur

Ange (la regardant) : qui est dans le ventre?

Moi : non

Sonia : ce qui est dans le ventre vas sortir dans trois mois Ange.

Lara (les yeux pleins d'admiration): elle est magnifique mon Dieu tu me la donnes Régi ? 

Moi (berçant ma petite) : Ah non elle est à moi, ma princesse.

Sonia : mais comment tu vas t'en sortir avec deux bébés?

Moi : Mathis a lancé un appel pour engager une nourrice.

Lara : elle est vraiment belle je peux la prendre?

Moi : oui bien sûr (lui passant la petite)

Lara (la prenant): comment une femme peut abandonner son enfant ? 

Sonia : c'est cruel, cette femme sera maudite toute sa vie. Elle est comme Liliane la sorcière.

Lara : et heureusement que Dieu a mit des parents comme Mathis et toi sur son chemin (levant les yeux vers moi) Régina tu es une femme exceptionnelle. Même moi je n'aurai jamais eu l'envie d'adopter un enfant avec une grossesse comme la tienne devant.

Moi (souriant) : elle a voulu de moi j'ai senti qu'elle m'a appelé et j'ai répondu.

Moi : Tu lui as donné un nom déjà ?

Moi : je ne sais pas je pense à Grâce, mais son père dit Morelle.

Lara : Grâce Morelle tout est jolie comme prénoms.

Sonia : tu as Ange, tu as Grâce et Miracle est en route. Tu es vraiment comblée.

Moi (levant les yeux): n'est-ce pas? 

Ange : maman je veux faire pipi.

Moi : montes dans ta chambre et prends ton sac avec toi.

Sonia : nous avons rencontré ta Belle mère au portail.

Moi : oui

Lara : je ne sais pas pourquoi je n'aime pas trop cette femme.

Moi : c'est la mère de mon mari.

Lara : oui mais je n'ai pas oublié que si Mélissa est morte c'est un peu par sa faute, c'est elle qui a mit cette Aminath sur le chemin de Mathis.

Moi (soupirant) : ne parle pas de ça tu veux bien Lara?

Sonia (changeant de sujet): tu arrives à t'occuper d'elle sans difficulté ?

Moi : oui j'apprends vite et il le faut car dans quelques mois j'aurais une double tâche.

Sonia : et le bain?

Moi : je sais bien le faire, j'aidais maman quand tu étais petite tu sais? Et aussi quand maman donnait le bain à ta fille j'étais présente très souvent.

Lara : elle ne prendra que du lait hein?

Moi : non quand je vais accoucher elle aura le lait maternelle (souriant)

Lara : Régi vraiment je ne sais quoi penser de toi tu es une femme unique.

Moi : tant qu'il y aura de place et de l'amour dans ma vie je donnerai toujours à ceux qui sont dans le besoin.

Sonia : ah là c'est toute ma sœur je suis sûre que Mélissa ne vous a pas laissé tomber. D'abord tu te maries avec Mathis après tu tombes enceinte

Lara : en parlant de lui, il a toujours des doutes sur la petite ?

Moi : Je ne sais vraiment pas ce qu'il en pense mais la petite n'est pas ici pour qu'il fasse un test d'ADN

Sonia : si Mével est la fille de Mathis alors là ça change toute la donne. 

Lara : avec la tension qui existe déjà entre les deux... Hummm

Sonia : ça voudra dire qu'il a élevé pendant tout ce temps la fille de son pire ennemi.

Lara : ce sera vraiment le coup du destin.

Moi : il n'aura pas le choix que de baiser les armes devant Mathis parce-que si celui ci décide de reprendre la garde de son enfant ce sera une vrai catastrophe. 

Sonia : Pavel n'acceptera jamais.

Lara : c'est vrai, j'espère vraiment que ce n'est pas le cas.

Sonia : lui qui tombe amoureux de toi et n'a même pas le courage de le di...(attrapant sa bouche)

Et voilà elle a lâché la bombe.

Lara(la regardant) : tu as dit quoi ? Pavel est tombé amoureux de qui ? (me regardant)

Moi (fixant ma sœur) : ...

Sonia : désolée c'est sortit tout seul

Lara : Pavel est amoureux de qui Sonia?

Moi : ...

Sonia: ...

Moi : mais répondez j'espère que ce n'est pas de moi que tu parles

Sonia (la regardant) : oui c'est de toi que je parle, il est tombé amoureux de toi et il a préféré s'éloigner.

Lara(se levant) : Quoi?

Sonia (prenant la petite de ses mains): passe la moi.

Lara (lui laissant la petite) : Non non non ce n'est pas vrai Régina elle blague n'est ce pas?

Moi : non c'est la vérité.

Lara : non c'est faux

Moi : c'est pour ça qu'il a prit la fuite.

Lara (se prenant la tête) : ...

Sonia : il n'a même pas été capable de le dire à quelqu'un il a gardé ça pour lui seul

Lara : et tu le sais toi. Et vous le saviez?

Sonia : c'est le jour de son départ que je l'ai su aussi, il a dit à son frère avant de partir.

Moi : j'ai appris le lendemain mais je ne savais pas comment te le dire Lara.

Lara (nerveuse) : attendez vous me dites que c'est à cause de moi que Pavel s'est éloigné avec la petite? parce qu'il est tombé amoureux de moi? 

Moi : Oui

Lara : et vous étiez au courant ? Je me plaignais tous le temps, on se plaignait ici tous les jours. Pourquoi il est parti ; pourquoi sa ligne ne passe pas ; pourquoi pourquoi et pourquoi ? mais vous (nous regardant) vous avez réponses à tout et vous n'avez rien dit?

Moi : j'allais te le dire

Lara : à quel moment ? 

Moi : j'attendais le bon moment.

Sonia : Tu sais quand il partait il...

Lara (la coupant): Sonia ne dis rien ce n'est plus le moment de parler. Non mais franchement nous entamons le troisième mois vous étiez au courant depuis trois mois donc ne dis plus rien.

Moi : c'est justement parce que je connais ton tempérament que je ne t'ai rien dit.

Lara : merci il y a quoi d'autre que vous me cachez ?

Moi : ...

Lara : Accouchez bon sang

Moi : rien

Lara : et vous dites être des sœurs alors que ça fait des cachotteries derrière (prenant son sac).

Moi : Lara je ne t'ai jamais rien caché

Lara : Ah oui, tu ne m'as rien caché pendant quatre ans? Tu ne m'as rien caché ouais c'est ça...(s'en allant) merci.

Sonia : je disais juste que Pavel a fait promettre à Ronel de ne rien dire ce n'est pas notre faute. 

Clap

Moi : il fallait que tu ouvres ta bouche

Sonia : désolée ça m'a échappé non

Moi (me levant) : Oui maintenant elle est bien fâchée contre nous. La prochaine fois mets du sparadrap sur ta bouche.

Sonia : laisse tomber ça lui passera. 

Moi (prenant ma fille de ses mains) : tu ne connais pas Lara.

Sonia : elle parle de quel secret ? qu'est-ce que tu as gardé pendant quatre ans?

Moi : ... Mathis 

Sonia : Mathis quoi? Lui aussi il est tombé amoureux de toi depuis quatre ans?(riant)

Moi : tchrumm

Sonia (pliée de rire): ....

Moi (quittant sa vision) : tchiipp

Sonia (me suivant): non plus sérieusement je ne ris plus dis moi(riant de plus belle) ah les hommes mon Dieu (riant encore et encore)

Moi : Sonia ?

Sonia (pliée au sol par le rire): nonnn mon ventre

Moi : quand tu vas finir de rire la tu vas me reposer la question sinon j'ai oublié.

Je l'ai laissé dans sa folie en montant à l'étage avec ma fille. Je me suis arrêtée devant la chambre de mon fils d'abord, il jouait avec son jeu de puzzle.

Moi (le regardant) : tu fais quoi tu n'est plus descendu après avoir faire pipi

Ange : ouiii

Moi (entrant) : tu as tiré l'eau?

Ange (tendant les mains) : oui je veux

Moi : tu ne peux pas la prendre. 

Ange : nonnn je peux.

Moi : bon je vais l'allonger sur ton lit ici et tu vas le surveiller d'accord ?

Ange : Ouiii 

J'ai allongé doucement la petite, il n'a pas arrêté de caresser sa joue, ça se voit qu'il aime déjà sa sœur.

Moi : Elle s'appelle Grâce

Sonia(devant la porte) : Régi

Moi : tchiip

Sonia (entrant) : parles moi maintenant

Moi : tu as fini de rire Je ne sais même pas ce qui est marrant.

Sonia : non mais ça m'a fait marrer quand j'ai imaginé que lui aussi il était tombé amoureux de toi depuis quatre ans en secret.

Moi : est ce que je t'ai dit que c'est ça ?

Sonia : baah dis moi alors, si tu ne me dis pas comment je saurais.

Moi : Mathis m'as transmis toute sa fortune avant d'aller en prison.

Sonia (ouvrant la bouche): aaahhh

Moi : voilà le secret je n'ai rien dit à personne

Sonia : waaaaa et tu as gardé ça pendant toutes ses années ?

Moi : c'est la différence entre toi et moi, tu devrais apprendre à garder ta bouche fermé de temps à autre.

Sonia : je ne peux pas, ça me tiraille et me gratte tellement que je dois l'ouvrir.

Moi : tchiippp

Sonia : donc j'ai vu juste, c'est parcequ'il est tombé amoureux de toi qu'il t'a fait autant confiance (se mettant à rire)

Moi : tu vas recommencer? Ne réveil pas mon enfant tu peux sortir.

Sonia : je ne veux pas recommencer pardon.

Ange : tata tu pleures?

Moi : elle ne pleure pas elle rit.

Sonia : ah les mystères de la vie, cet homme t'était destiné depuis longtemps...

Moi : humm

Sonia : qui aurait cru qu'en espace d'une année tu seras mère de trois enfants?

Moi : personne.

**Dylan***

Je me remets à grande vitesse et ma blessure guérit très bien. Je suis rentré chez moi et je préfère rester chez Bella pour qu'elle prenne soins de moi, je me rend chaque trois jours à l'hôpital pour désinfecter ma plaie. Je ressens encore de douleur à la poitrine mais ça peut aller mon médecin a dit que c'était normal et qu'avec les médicaments ça passera. 

Aujourd'hui c'est le jour de l'assise, j'ai demandé de laisser cette affaire mais les oncles et les tantes ont insistés que ça soit fait et c'est aujourd'hui ou rien donc nous y voilà. 

C'est ici chez moi que ça va se passer, dire que je n'ai pas mis pied dans ma maison depuis des mois et Solène non plus. Tout est sale, ce sont mes cousines qui ont dépoussiéré et disposer les chaises. 

Solene est arrivé un peu plus tard avec sa mère en rasant le mur. Voilà qu'elle plonge son regard dans le mien... elle avance vers moi... je garde mon calme.

Solène : Dylan comment tu....vas?

Moi : ...

Solène : je suis désolée

Moi (la fixant): ...

Solène : merci de n'avoir pas porter plainte.

Moi : je l'ai fait pour mes enfants.

Solène : je sais mais je te remercie quand même.

Moi : où sont-ils ?

Solène : à la maison chez ma mère. 

Je n'ai plus rien ajouté. Elle est retournée dans son coin jusqu'au commencement de la réunion. Je sens que cette assise sera brève mais rude.

Oncle (l'aînée de la famille) : Rebonjour à tous.

Nous : Rebonjour.

Oncle : si nous sommes rassemblés aujourd'hui c'est pour une et une seule raison nous concernant tous. On dit que le linge sale se lave en famille alors nous sommes là.

Murmures

Oncle (reprenant) : Solène notre belle fille que voici, il y a quelques mois a poignardé son mari.

Une tante : et elle a prit la fuite comme la meurtrière qu'elle est 

Oncle : Silence

Sa mère : c'était un accident, elle n'a jamais eu l'intention de tuer son mari.

Une Tante : Ah bon, qu'elle confirme et d'ailleurs pourquoi tu parles à sa place elle n'est pas sourde ni muette.

Oncle : Solene tu peux te prononcer ?

Solène(les larmes aux yeux) : je n'ai jamais voulu faire du mal à mon mari, c'était un accident.

Tante : qui va te croire.

Solène : je ne sais pas ce qui m'est arrivé... c'est la jalousie et je demande pardon à mon mari et à vous tous.

Oncle : pour ce qu'il en est de notre famille, tu sais qu'on ne peut pas tolérer ça 

Sa mère : elle a payé pour ça déjà, elle est restée en prison durant tous ce temps.

Tante : et pendant tous ce temps notre fils était laissé pour mort.

Solène : je regrette mon acte croyez moi.

Léocadie : Une femme qui est capable de poignarder son mari ne peut pas être notre belle fille. 

Tante : ça jamais. 

Oncle : c'est à Dylan de prendre une décision après tout, alors je vais demander à Dylan (me regardant) mon fils qu'est ce que tu décides ?

Moi : ...

Oncle : mon fils?

Murmures

Léocadie : n'oublies pas que c'est la femme qui a voulu ta mort, elle t'a tué pendant six mois et si tu n'es pas mort sois sûre qu'elle finira par te tuer un jour.

**Ariane***

Solène : non Dylan s'il te plait

Oncle : Léo ça suffit je ne veux plus t'entendre.

J'étais assise et je les regardais, je ne voulais pas donner mon point de vu déjà qu'il y a des années je me suis mise certaines à dos en prenant la défense de Régina et aujourd'hui elles ont honte de me regarder en face. Je parle surtout de mes deux tantes et de l'oncle ci.

Dylan (regardant Solène) : Je ne peux pas reprendre Solène

Solène (se jetant à ses pieds): non Dylan ne fait pas ça s'il te plaît non pardon, je ne vais pas recommencer, c'était le diable...je ne suis pas une meurtrière et nos enfants penses à eux s'il te plaît.

Léocadie : tu es une diablesse

Tante: une meurtrière

Oncle : J'ai dit silence.

Un silence se fait.

Solène : s'il te plaît Dylan

Oncle : ceci étant nous coupons les liens et demandons à Solène de ramasser ses effets et de quitter la maison.

Solène (hurlant): nonnnnnnn je ne veux pas.

Tante : sinon tu vas voir tes affaires à la rue

Sa mère : Solène relève toi 

Humm quand je pense qu'ici dans cette maison ; à la même place ; de la même manière ; avec mêmes têtes assises sur les mêmes chaises qui sont aussi disposées de la même manière mais sauf que d'autres ne sont plus de ce monde qu'ils ont scellés le sort de Régina, je me dis vraiment que dans la vie il faut faire très attention,  la vie se respecte. Ça c'est la loi du Karma.

Sans plus attendre ma cousine Léocadie s'est mise à jeter les affaires de Solène dehors. 

Solène (hurlant) : ça ne te va pas?

Léo : sors de nos vies sorcière 

Sa mère : nous allons ramassé tranquillement ses affaires de ma fille

Léocadie : allez allez

Oncle (tonnant) : Léocadie sors d'ici.

Solène qui avait toujours clamer haut et fort que ce sera la grue qui la fera partir d'ici, elle n'a même pas attendu cette grue avant de plier bagages les larmes aux yeux.

Petit à petit ils se sont dispersés et il ne restait que Léocadie, Dylan et moi.

Moi (me rapprochant de mon frère): l'ironie du sort hein

Dylan : ...

Moi : et tes enfants ?

Dylan : je verrai comment faire.

Moi : je dois te parler

Dylan : je t'écoute

Moi : comment tu as pu te marier sans m'avertir, tu m'as laissé dans l'ignorance pourquoi ?

Dylan : tout d'abord je te demande de m'excuser, si je l'ai fait c'est parce que je sais que tu étais fâchée après moi et tu m'avais clairement dit que tu ne voulais plus rien savoir de ma vie de couple.

Moi : ça ne t'a pas empêcher d'informer la famille ?

Dylan : j'avais peur de ta réaction Ariane.

Moi : je suis ta sœur directe, l'unique qui te reste.

Dylan : tu n'allais jamais approuvé un troisième mariage.

Moi : très bien. Et toi ; et la famille, continuez ainsi moi je n'ai toujours rien à dire, est-ce que tu m'as vu ouvrir la bouche tout à l'heure ? Non je ne le ferai pas...

Léocadie: maintenant que la vipère s'en est allée, je vais ordonner aux enfants de venir nettoyer et arranger un peu. Il faut désinfecter avant que tu n'intègres à nouveau.

Dylan : merci 

Moi : Je te dépose ?

Dylan : Oui

Moi (prenant les devants): je t'attends alors

Léocadie : dada Ari dépose moi aussi (courant) je viens je vais prendre mon sac et fermer.

**Nella***

Elyed (me prenant dans ses bras): c'est fou ça, tu as pris du poids.

Moi(souriant) : c'est pas faux

Elyed : ma sœur chérie, ma complice

Moi : tu m'as tellement manqué 

Elyed : et moi donc?

Moi : Adriel je te présente mon frère Elyed (regardant mon frère) c'est un ami.

Adriel(se serrant les mains) : enchanté Elyed

Elyed : de même.

Moi : ta belle-sœur n'est pas là ? Sinon nous pouvons te déposer avec plaisir.

Adriel : justement la voilà qui arrive.

Moi (regardant) : waoouu elle est raffinée, quelle belle dame...

Elle (venant près de lui) : Adriel tu as fait un Bon voyage (lui faisant la bise) 

Adriel : très bien Daphnée.

Elle : alors on y va? Tout le monde t'attend à la maison

Adriel : oui j'ai surtout envie de prendre ma mère dans les bras.

Elle : c'est surtout elle qui impatiente. 

Adriel : voici Nella, une amie et son frère, c'est la femme de mon frère.

Moi : bonsoir

Nous nous sommes salué ensuite chacun a prit sa route.

Elyed : dis donc tu as bien fouillé.

Moi : lol 

Elyed : il est séduisant mais un peu plus âgé ou je me trompe

Moi : il a trente cinq ans

Elyed (ouvrant la bouche): toi vingt six

Moi : disons vingt sept

Elyed : c'est ton mec?

Moi (montant dans la voiture) : non

Elyed (faisant pareil) : tu couches avec lui ?

Moi : on prend du plaisir 

Elyed : Nel?

Moi (attachant ma ceinture) : silence Elyed ne dis rien

Elyed (démarrant): je n'ai rien dit.

Moi : La première des choses que je ferai demain serait d'aller voir ce misérable d'Arthur.

Elyed : est ce que ça vaut la peine ?

Moi : oui ça vaut vraiment la peine de lui cracher tout mon venin.

Elyed : oublie ça s'il te plaît.

Adriel m'a dit la même chose, il a sorti un long discours et il a fini par me faire changer d'avis en si peu. Il m'a convaincu d'oublier mais bon j'ai besoin de voir ce crétin en face d'abord.

Moi : comment va mon neveu ?

Elyed : il va bien, il est trop beau.

Moi : plus beau que dans les photos ?

Elyed : tu en jugeras par toi même.

Moi : Et Lara tu as de ses nouvelles?

Elyed : non

Moi : tu ne cherches pas à la revoir ?

Elyed (soupirant): je n'en sais rien.

Moi (le regardant): et Vanessa ?

Elyed : elle est là

Moi : tu fais quoi d'elle si tu ne veux pas te marier avec elle.

Elyed : pour le moment nous vivons ensemble, c'est la mère de mon fils.

Moi : si je comprend bien tu es de nouveau en couple avec elle?

Elyed : elle s'est installée à la maison comment veux tu que je la renvoie avec mon fils?

Moi : très drôle. Je ne connaissais pas ce caractère de mon amie avant (regardant à travers la vitre) le pays a changé.

Elyed : beaucoup

Moi : Comment papa a pu m'interdir de venir au pays tous ce temps c'est méchant.

Elyed : il voulait te protéger

Moi : contre quoi et qui?

Elyed : contre Arthur peut-être c'est comme s'il savait que cet homme allait revenir dans nos vies.

Moi (le regardant) : tu veux dire que si j'étais restée ici se serait directement sur moi qu'Arthur allait se venger?

Elyed (haussant les épaules) : qui sait ?

**Solène***

Moi : je ne voulais pas, pourquoi tu m'as forcé à y aller maman (snif) regarde comment j'ai été humilié.

Maman : tu devrais remercier Dieu qu'ils ne t'ont pas jeté en prison ou lapidé devant toute la population.

Moi (les yeux rouge) : j'ai fait la prison, tu ne sais pas ce que j'ai enduré pendant tous ce temps.

Maman : et lui, tu as faillit le tuer, il a frôlé la mort. 

Moi : tu es d'accord avec ce qu'ils ont fait? 

Maman : Tu devrais remercier ton Dieu.

Moi : et mes enfants, ils deviendront quoi?

Maman : il n'a pas dit qu'il ne voulait plus de ses enfants non?

Moi (snif): qu'est-ce que je deviens 

Maman : réfléchis et remets toi en cause sérieusement (me tournant dos) tu pourrais aller demander pardon encore à ton mari.

J'ai tout perdu, ceux pourquoi je me suis longtemps battue. Dylan m'abandonne comme ça (snif) comme un vulgaire torchon. Ils m'ont mise à la rue sans même penser aux enfants. 

Dylan oooo pitié ooo, j'ai eu tellement honte en sortant avec mes bagages. Les yeux des voisins étaient sur moi jusqu'à ce qu'on ne trouve un zem. J'avais vécu l'enfer en prison et je priais tous les jours qu'il se réveil. Je remercie Dieu qu'il ne m'ait pas renvoyé en prison, mais il m'a répudié ; il ne veut plus de moi. Qu'est ce qui m'a prit ce jour là(snif) pourquoi j'ai fait ça? Aujourd'hui je regrette mon acte, je ne veux pas perdre mon foyer non, je me suis toujours battu pour cette famille Dylan ne peut pas me répudier (me mouchant) il ne doit pas, je suis sa femme.

**Pavel***

Dolorès (venant vers moi) : Señor ven pronto

Moi : ?qué pasa

Dolorès : es vuetras hija

Moi : ? que tiene 

Dolorès : Ella tiene fiebre

Moi (me levant brusquement) : la fièvre ? 

Dolorès : y ella tiembla

Moi (me dépêchant): mais elle allait pourtant bien ce matin

J'ai couru dans la chambre ou elle était allongée, je me suis rapproché d'elle. Effectivement elle tremblait et avait une forte fièvre.

Ma chérie qu'est-ce qui se passe, tu as quoi? Mèv ? (regardant la dame de ménage)Dolorès llamar a una ambulancia

Dolorès : si señor. 

Je suis allé en douche tremper une serviette et je l'ai enveloppé dedans. Le temps de Dolorès appelle une ambulance.

Moi (la prenant dans mes bras): qu'est ce que tu as chérie dis moi où as-tu mal.

Mais que fait l'ambulance bon sang, ma fille ne va pas du tout bien, elle est de plus en plus brulante.

Dolorès : hay un hospital ni muy lejos de aqui.

Moi : alors allons y appelons un taxi

J'ai soulevé ma petite et je suis sorti, heureusement que le taxi était juste à proximité. Une fois à l'hôpital ils nous ont rapidement pris en charge. Encore heureux que ce docteur parle français.

Plus d'une heure plus tard ; j'étais à bout, qu'est ce qui se passe avec ma fille, j'ai besoin de savoir plus sur son état maintenant ou je vais devenir fou. J'espère que c'est juste une fièvre.

Je me suis levé à peine j'ai croisé le docteur. 

Médecin : Monsieur ?

Moi : et ma fille (le cœur battant) comment elle va?

Lui : je lui ai donné un calment pour baiser la fièvre. 

Moi : mais qu'est ce qu'elle a ?

Lui : j'ai fait des analyses je ne peux rien dire pour le moment, j'attends les résultats.

Moi : je vais attendre combien de temps?

Lui : d'ici quelques heures, je vous dirai

Moi : je veux la voir. 

Lui : allez vers l'infirmière à l'accueil, elle vous conduira à sa chambre. 

Je me suis dépêché vers elle et elle m'a conduite à la chambre.

Moi(touchant son front) : ma chérie tu as mal quelque part?

Mével (oui de la tête) : ...

Moi : dis moi où

Sa température avait légèrement baissé.

Moi : ça ira d'accord bébé ? Tu as mal au ventre?

Mével (non de la tête) : ...

Moi : tu as faim du veux du yaourt ?

Mével (non de la tête) : ...

Moi : tu veux quoi?

Mével : je veux tata Lara

Moi (soupirant): d'accord je vais l'appeler après

Mével : je veux la voir.

Moi : tu vas la voir je te promet.

Mével : je veux dormir

Moi : couches toi je suis là.

Mével : papa restes avec moi.

Moi : je suis ici chérie

Je suis resté à son chevet tout le temps. J'ai attendu des heures, je n'ai pas arrêter de faire le tour, sa température avait augmenter au milieu de la nuit. J'ai appelé Sergio pour l'informer ce matin.

Médecin : les analyses n'ont rien révélé. 

Moi : ça veut dire quoi?

Médecin : il est dit ici que votre fille n'a rien

Moi : comment ça elle n'a rien, elle fait une forte fièvre, la température a augmenté la nuit, elle n'a pas dormir.

Lui : mais pourtant tout indique que votre fille se porte bien. 

Moi : ce n'est pas possible qu'est ce que vous racontez? Elle est ne se sent pas bien, elle est faible en quelques heures elle a perdu du poids et vous me dites qu'elle n'a rien? 

Médecin : ce n'est pas moi qui le dit.

Moi : et je fais comment alors ?

Médecin : je vais refaire d'autres analyses.

Moi : faites tous ce que vous pouvez mais trouvez ce qui ne va pas.

Je suis resté dans l'angoisse durant 48 h, je courais dans tous les sens d'hôpitaux en hôpitaux pour savoir ce qui se passe avec ma fille mais ils disent la même chose, qu'elle n'a rien. Alors j'ai décidé de l'évacuer au Bénin. Je ne sais pas peut-être que je trouverai solution là-bas, je n'ai plus de temps à perdre Sergio est parti me prendre les billets d'avion pour ce soir même. Pendant ce temps moi je fais la paperasse en attendant qu'on me signe la sortir de Mével.

J'appelle Lara depuis hier mais elle ne décroche pas.

(Sonnerie de téléphone)

C'est le Bénin mais je ne connais pas ce numéro, c'est peut-être Lara.

Moi (décrochant) : ...

Voix d'homme: Allô monsieur Pavel do Rego?

Moi : c'est moi qui est-ce ?

Lui : je suis maître Anani, nous essayons de vous contacter depuis quelques jours.

Moi : en effet je ne suis pas au Bénin que puis-je pour vous?

Lui : c'est au sujet du meurtre de votre femme.

Moi (me figeant) : qu'est ce qui se passe?

Lui : une femme nommé Aminath SIKA a été retrouvé et nous avons constaté qu'elle est recherché pas la police pour assassinat de votre épouse Mélissa do Rego. Vous devez rentrez pour témoigner à son procès.

Boum boum boum

C'est mon cœur qui bat ainsi.

L'assassin de Mélissa ? 

Lui : vous êtes là ?

Moi : oui je prends le vol ce soir.

Lui : très bien veuillez me contacter directement et rapidement à votre retour.

Moi : le procès est prévu pour quand?

Lui : dans trois jours.

Moi : d'accord. 

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Aminath Sika la complice de Mathis a été retrouvée ? Il faut que je retourne au plus vite au pays. 

D'abord Mével et maintenant cette nouvelle encore (me passant les mains aux visage) je suis bouleversé. Voilà que tu prends les choses en mains Mélissa, tu as dit que tu feras justice toi même, ça commence à se faire. Tu voulais que je rentre, bravo tu as gagné. Mais ne me prends pas ma fille je ne peux pas supporter s'il te plaît, sa santé avant tout.

A suivre...