La maison hantée chapitre 24 & 25

Write by Verdo

*Les chroniques de Verdo Lompiol*


*La force de l'écriture*


*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)


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****Chapitre 24 &25 : Que t’ai-je fait ? (suite)


                               *Ville de Tsévié*


                               ****Honorine****


L’officier Désiré nous a mis en confiance. Pour lui, nous devrions donner le téléphone portable à la  police car cela fait parti des pièces à convictions. Nous ne devrions en aucun cas le garder car c’était passible de prison. Moi, ne voulais en aucun le lui rendre mais mon poltron de frère Andréas qui n’aime pas entendre parler de prison sauta sur l’occasion pour aller le lui chercher, en prenant  soin de lui rendre avec la clé USB. Il ne veut plus nous impliquer dans cette histoire et en d’autres circonstances laisser la police faire son travail. J’ai été un peu nerveuse et inquiète au début. Et si cet homme n’était pas digne de confiance ? S’il n’était pas ce qu’on pensait ? De toutes les façons, il fait parti de la police et dès le départ, nous avions décidé André et moi d’y aller  rendre le téléphone et la clé. Il nous  a demandé si nous avions regardé le contenu. Ce que nous répondirent à la négative.  Mais n’empêche de  partir à la recherche de Rachel. André se dirigea vers moi.


Lui : Tu vois  sœurette, c’est ce que je te disais. Cette histoire a failli nous couter la prison. Je me demande comment cet homme a –t-il fait pour savoir que nous avions en notre possession le téléphone ! 


Moi : Je ne sais pas. C’est un inspecteur de police et c’est normal qu’il fasse bien ses investigations. Il a juste fait des suppositions et voilà que nous sommes tombés dans son piège en lui rendant tout.


Lui : Oui je vois. Mais il nous envoyera en prison si nous ne lui avons pas rendu.


Moi : Oui je sais. J’espère que le prêtre va payer pour tout ce qu’il a fait. Mais j’ai un petit souci ; et si cet homme n’est pas digne de confiance ? Et s’il est de mèche avec le prêtre Joseph ? Là tout tombe à l’eau.


Lui : Oui tu as raison. Mais je crois qu’il fera son travail parce que tu viens de dire qu’il est inspecteur de police non ? Et son insigne aussi le prouve.


Moi : C’est vrai mais nous ne devons pas mettre de côté l’idée qu’il y a des officiers corrompus. Imagine si c’était le cas, là nous sommes tous les deux en danger. Mais dis-moi, tu avais fait les copies de la clé et des fichiers du téléphone l’autre fois n’est-ce pas ?


Lui : Oui, j’en ai fait deux. L’un sur ma clé personnelle et l’autre sur le disque dur  de l’ordinateur.


Moi : Okay, ça marche. Ce sera notre protection au cas où le téléphone et la clé originale ne parvenait pas à la police.


Lui : Et comment comptes-tu t’y prendre  avec ?


Moi : Pour le moment, je n’en sais rien. Raison pour laquelle nous devons retrouver Rachel. Elle est la seule qui peut nous aider dans cette affaire. Maudit soit le jour où j’ai commencé à faire des sales coups pour le prêtre Joseph.


Lui : Hum ma sœur, le moment n’est pas bien placé pour les regrets. Nous devons tous faire pour nous sortir de cette situation qui me donne tant de peur.


                         ****Prêtre Joseph****


Comme ça, cette Honorine voulait aussi me trahir ?  Avec tout l’argent que je lui donnais pour qu’elle soit en retour loyale envers moi, elle ose me trahir ? Elle a gardé le téléphone portable et une clé USB sans m’en informer ? Que voulait-elle en faire ? Je crois que cette femme est en train de se douter de quelque chose raison pour laquelle je dois être sûr à cent pour cent qu’il n’y aura pas de problèmes avec elle. Mais pour dissiper tous doutes, je crois qu’il faut finir avec elle puisqu’elle est au courant des secrets quand bien même qu’elle a avoué à Désiré qu’elle n’a pas lu les fichiers qui se trouvaient sur la clé et le téléphone. Je tiens à ma réputation et je ferai tout pour couvrir mes arrières. Ce ne sont pas ces petites parties de viols et de jambes en l’air qui vont me ruiner et m’envoyer en tôle. C’est pour cette raison que j’ai toujours des contacts hautement placés qui remueront ciel et terre pour maquiller mes crimes. Mais pour ce qui en est d’Honorine et de son frère, c’est une mort lente et douloureuse. J’envoyerai dès maintenant mon homme de main pour qu’il aille en finir avec eux sur le champ. Ensuite je dois tout mettre œuvre pour que les enquêtes du commissaire ne m’indexent pas comme suspect. Désiré a dit qu’ils seraient là ce matin pour des interrogatoires. Sacré Ella ! Elle continue de me poser des problèmes quand bien même qu’elle soit morte. Pfff. Je prends mon téléphone et je téléphone à Joël.


Moi : Allo J


Lui : Oui mon père, que me vaux l’honneur de ton appel ? 


Moi : J’ai un nouveau travail pour toi que tu dois faire dans un silence absolu et une discrétion totale.


Lui : Ne vous inquiétez pas mon père. Je bosse pour vous depuis plus de dix ans et je ne vous ai pas encore déçu alors ce ne sera pas le moment de le faire. Alors dites-moi, qui dois-je éliminer cette fois çi ?


Moi : Deux batards qui ne font que me causer des ennuies. Je t’envoie l’adresse et les photos par mail. Assures-toi bien qu’ils soient morts tous les deux.


Lui : Ne vous en faites pas mon père. C’est comme si c’est déjà fait. Elles seront dans un instant sur l’incontournable chemin de l’enfer.


Moi : Que le seigneur te bénisse mon fils.


Lui : Amen mon père. Qu’il vous bénisse aussi.


                              ****Thuram****


Rachel a disparu il y a de cela plus de vingt quatre heures. Je reviens de la police comme ça suivie de Francine. Je ne peux pas imaginer que tous ces malheurs lui arrivent, à elle seule. Elle qui a été violé, il y a pas longtemps, et voilà qu’elle est encore porté disparue dans la nature. Franchement je ne pige plus rien. Des idées sordides me traversent l’esprit. Si seulement je pourrais savoir celui qui se cache derrière toutes ces panoplies de malheurs,…. Hum. Dieu seul sait ce que je lui ferai. Pensant à cela, je commence à soupçonner le prêtre Joseph. Et si c’était lui derrière tout ça ? Mais avons-nous une preuve qui le prouve ? Puisque de nos jours, on n’accuse pas les gens en l’air sans fondements. Je ne sais plus quoi faire. Je suis très confus. Moi qui croyais que les choses s’arrangeront, voilà que tout va de mal en pire. Assise dans le divan, plongé dans mes pensées, Francine en face de moi, on sonna à ma porte. Elle se dépêcha d’aller ouvrir avec un espoir de retrouver son amie Rachel mais ce n’était que peine perdue. Ce fut plutôt madame Rose. Ma boss. Elle la fit entrer puis ensuite nous laissa histoire de discuter tous les deux.

Elle : J’ai appris la nouvelle de la disparition de ta femme et j’ai sur le champ couru venir te témoigner ma compassion. C’est très difficile ce que tu traverses en ce moment. Même si je me suis construit une mauvaise image de moi auprès de toi, n’empêche de partager ta douleur. N’hésite pas à me demander de l’aide au cas où tu en auras besoin. J’essayerai tout  mon possible de mon côté pour qu’on la retrouve saine et sauve. Je vais essayer de passer quelques coup de fils voir ce que ça va donner. Je suis sincèrement désolée Thuram. Mais ne perds pas espoir. Nous allons la retrouver. Je te donne un congé le temps que tout ceci soit réglé.


Moi : Merci madame Rose. Ça me va droit au cœur vos paroles. Et je vous remercie de partager cette douleur avec moi. Vraiment, merci de m’aider. Mais dites-moi un truc, vous n’avez jamais aimé Rachel, pourquoi vouloir m’aider maintenant ?

 

Elle : Ecoute Thuram, je t’ai toujours dit que je porte des sentiments à ton égard mais tu ne le crois pas. C’est vrai que je ne porte pas ta fiancée dans mon cœur mais n’empêche de t’aider car je te vois malheureux et tout ça me perturbe. Je fais tout ça pour toi, pour que tu retrouves ton sourire habituel. Je t’assure à cent pour cent que je n’ai aucune arrière pensée.


Moi : D’accord, merci.


Elle : Okay, cool. Je passerai te voir après. Là, je dois m’en aller pour régler certains trucs. Prends soin de toi et surtout ne perds pas espoir. On est tous de cœur avec toi.


                                 ****Rose****


Un imbécile comme ça. S’il savait ce qui l’attend, il ne serait pas là en train de me remercier de ma compassion. Il a refusé mon amour et croit que tout est terminé. Eh bien, les problèmes ne font que commencer dans sa petite misérable vie. J’étais juste venue me rassurer qu’il ne me soupçonne pas et voilà que c’est le cas. Qu’il commence déjà à organiser les funérailles de sa chère fiancée parce que je ne la laisserai vivre en aucun cas pour qu’ils continuent leur idylle sous mes yeux. Vous allez sans doute me traiter de garce, sans scrupule ou pire de parano. Eh bien oui je l’admets. J’obtiens toujours ce que je veux que ça soit par force. Depuis mon enfance, tout le monde m’a marché dessus. Ils m’ont piétiné comme ils le voulaient sans tenir compte de mes sentiments.  Alors, en grandissant, je me suis fait cette promesse que plus jamais,  personne ne me traitera comme il veut car je prendrai le vilain plaisir de leur rendre l’existence difficile. Le plan A déjà terminé, je dois maintenant passer au B. Forcer Rachel d’avouer à Thuram et ensuite le séduire de nouveau. Si elle ne veut pas coopérer, elle ira rejoindre ses parents de l’autre côté sur le champ. Alors je prends mon téléphone et je passe un coup de fil à Dovane.


Moi : Alors boy, tout se passe comme prévu ?


Lui : Non patronne. Cette femme est tellement Cauriace. Elle refuse de faire ce que vous avez demandé malgré les multitudes de coups que nous lui avons infligé. Elle tient. Si on continue, elle risque de mourir.


Moi : Non, pour le moment, elle ne doit pas mourir. Vous devez faire en sorte qu’elle cède. Essayez encore une fois et si le résultat reste le même, alors finissez avec elle.


Lui : D’accord, on fera de notre mieux patronne. Tu peux compter sur nous.


                         ****Officier Désiré****


Au début, j’avais voulu remettre la clé au parrain mais je me suis retenu. Une idée m’est venue en tête. S’il n’arrivait pas à vite éliminer les deux farfelus et qu’ils se pointent au commissariat tout en avouant qu’ils m’ont remis le téléphone ? Que vais-je dire au chef ? Alors, j’ai jugé bon de formater le téléphone et la clé à travers certains logiciels de formatages intraçable et ensuite les remettre au commissaire. Mais voulant commencer, je me rendis compte que tout est protégé en écriture. Laissez-moi vous expliquer. La protection en écriture est un mécanisme de sécurité qui vous permet de conserver le contenu d’un disque. Sécurisé, Il empêche toute personne d’ajouter des données supplémentaires sur la partie du lecteur qui est protégé. Techniquement, la protection en écriture implique que lesdites données ne peuvent être modifiées d’aucune façon. Par conséquent, vous ne pouvez pas effacer, modifier, déplacer ou effectuer une toute action sur ces données. Dans certains cas, la seule exception à cela est la capacité à lire ces données. Je crois que sœur Ella a été maline en faisant protéger ses fichiers par un commutateur. Mais ce n’est grave, j’ai aussi pleins de potentiels dans ce domaine et je les userai tous pour enlever cette protection. Me cachant dans la salle informatique pendant plus de deux heures, je réussis finalement à le faire et un grand sentiment de joie m’envahit. Personne ne me résiste même l’informatique. Je suis le roi du monde. Sur ce, je me dirige vers le bureau du commissaire, l’épaule tendu tout en cognant délicatement la porte. J’entrai après qu’elle me le demanda. 


Elle : Qu’est-ce qui se passe officier Désiré ? 


Moi : Au fait commissaire, vous nous avez dit l’autre fois de vous apporter des preuves. Voici quelque uns. Le téléphone portable de la sœur Ella.


Elle : Et où est-ce que vous les avez trouvé ? C’était pas dans les pièces à convictions ?


Moi : Non chef. Faisant un petit check up, je me suis rendu compte qu’il y en avait pas alors j’ai essayé de le retrouver. Je me suis souvenu de la domestique qui était avec elle avant sa mort et j’ai jugé bon d’aller l’interroger. Et effectivement, elle l’avait en plus de cette clé USB. 


Elle : Donc tu es en train de me dire que tu es parti interroger cette domestique sans m’en informer ? Je ne me souviens pas de t’avoir assigné cette tache là officier Désiré. Je vous avais demandé de me faire des recherches sur Ella, son passé et autres. Pourquoi m’avez-vous désobéi ?


Moi : Je pensais que cela avancerait vite l’enquête. Excusez-moi patronne.


Elle : Pas besoin d’excuses officier. Quand bien même que vous pensez faire faire du bon boulot, vous avez violé le protocole et désobéi à mes ordres et je ne peux pas laisser cela impunie.  Donnez le téléphone portable à l’informaticien et qu’il nous fasse voir ce qui s’y figure. Ensuite, faites-moi venir Johannita. Quand à vous, vous serez rétrogradé pour deux semaines pour n’avoir pas suivi mes consignes. Vous  serez chargé de réguler la circulation pendant ces deux semaines.


Moi : Mais chef…


Elle : Pas de commentaires sinon vous risquez d’aller jusqu’à un mois. A présent, laissez-moi j’ai du boulot.


                                ****Moi****


Elle se prend pour qui celle là pour m’infliger cette punition ? C’est du n’importe quoi. Mais faut pas qu’elle s’inquiète, elle aura son compte.


                       ****Officier Johannita****


S’adressant au commissaire


Moi : Vous m’avez fait appeler chef ?


Elle : Oui. C’est exact. Tu vas me faire un travail. Ramène-moi cette femme et son petit frère ici tout de suite pour qu’ils viennent me donner la raison pour laquelle ils ont caché le téléphone de la défunte. Voici l’adresse.


Moi : A vos ordres chef.


                              ****Andréas****


Honorine vient de sortir. Elle est partie à la recherche de Rachel pour lui remettre la copie que j’ai faite de la clé USB. Je voulais un peu réviser à son départ raison pour laquelle j’ai éteint la télévision et je suis assis au salon avec un bouquin en main. On sonna à la porte. Je m’empressai d’aller ouvrir. Un homme au masque entra avec force et me donna un coup de point qui me plongea à terre. Il referma soigneusement la porte à clé et sortit son pistolet. M’interdisant de crier, il me demanda où se trouvait ma sœur. Après lui avoir dit qu’elle était sortie, il me tira deux balles dans la tête.


                         ****Prêtre Joseph****


Recevant un appel de l’homme de main


Lui : Mon père, mission à moitié accomplie. Le frère lui est déjà mort mais la sœur est sortie.


Moi : Ok. Mais retrouve la et tue la aussi.


Lui : C’est comme si c’est fait.


                      ****Officier Johannita****


En arrivant, je vis sortir de l’appartement un homme habillé en ciré noir. Il me paraissait louche mais je ne lui ai rien dit. Je pris soin de bien voir son bolide tout en relevant sa plaque d’immatriculation. Devant la porte des deux soupçonnés, je frappai à plusieurs reprises sans réponse. J’entrai finalement et je vis l’un d’eux à terre baignant dans une marre de sang la tête complètement défoncée. J’appelai la chef


Moi : Allo commissaire, l’un des suspects vient de se faire tuer par balles dans le crane.


Elle : Reste sur les lieux on arrive tout de suite.


*A suivre*


*Koffi Olivier HONSOU*


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