La maison hantée Saison II Chapitre 8

Write by Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire )


SAISON II


Likez avant lecture


****Chapitre 8 : Le flash back****


                                  *Ville de Tsévié*


                                ****Joël /Thierno****


Bon nombre de personnes se demandent comment ai-je pu être deux personnes à la fois. Je suis là dans ce chapitre pour vous apporter un petit éclaircissement. Joël ou Thierno ; eh bien je suis la même personne. Mon vrai nom est Thierno mais je me suis fait passer pour Joël tout ce temps. Il y avait vingt cinq ans de cela, le prêtre Joseph, mon oncle assassina mes deux parents en ma présence et celle notre domestique Janine faisant croire au reste du monde un homicide. C’était un vendredi soir où toute la famille était réunie à table. Mon père (innocent) juge, ma mère Leila (avocate) et mon oncle (le père Joseph) qui venait d’être nouvellement prêtre.  Je n’avais que cinq ans à l’époque et je passais la plupart de mon temps avec la domestique puisque les parents sont souvent occupés par leurs travails respectifs. Je ne passais du temps avec eux que les week-ends. Pour ça, je suis plus attaché à Janine qu’eux. Ce soir là après le diner, mon père et son petit frère qui n’est rien d’autre que le prêtre s’enfermèrent dans la bibliothèque de la maison. Plus tard, je sentis les voix s’élever ce qui me fit conclure qu’ils se disputaient. N’étant qu’un enfant à cet âge, je courus auprès de mère histoire de le lui dire.


Moi : Maman, pourquoi papa et oncle se crient dessus dans la bibliothèque ? 


Elle : Ecoute Thierno, il y a des choses que tu ne peux pas comprendre à ton âge. Ton père et ton oncle sont en train de régler une affaire. Janine va t’amener à coucher. Je viendrai te rejoindre dans quelques minutes pour te chanter une berceuse okay ?


Moi : D’accord maman.


Je n’avais pas encore fini de terminer ma phrase que nous entendîmes  des coups de feu venant de la bibliothèque. Janine me prit dans ses bras sur ordre de ma mère et me fit sortir de la maison. Plus tard, à notre retour, on vit à cent mètres tout un tas de flics et des ambulances posées devant notre maison. C’est à ce moment qu’un voisin nous informa que mes deux parents viennent de se tuer entre eux dans notre bibliothèque. Vous ne pouvez pas imaginer la tristesse et l’amertume que je ressentis à ce moment. Je suis devenu orphelin de père et mère à cet âge. Janine pour me protéger m’amena loin dans une autre ville où elle m’a élevé avec sa petite fille qui avait aussi le même âge que moi. Elle s’appelait Johannita. Auparavant, elle accompagnait sa mère au boulot et on passait notre temps à jouer et à courir dans toute la maison donc je la connaissais bien. 


Janine refusait de répondre à toutes les questions que je lui posais concernant mes parents et de ce qui s’était passé. Pour elle, je ne suis qu’un enfant et ce n’était pas encore le moment de me dire ces genres de choses car je ne me suis pas encore préparé psychologiquement. Alors, je me suis concentré sur mes études. Père et mère lui avaient confié tous les comptes bancaires crées en mon nom pour mes études et autres au cas où quelque chose leur arrivait. Même pour l’assurance,  elle était la personne à prévenir. Je conclus alors que mes parents avaient une totale confiance en elle sinon elle ne pourra pas détenir ces comptes me concernant. J’étais enfant mais je savais  bien que ce que racontaient la police et les autres étaient faux. Mon père et ma mère ne se sont pas tirés dessus. Selon moi, c’est mon oncle qui les avait tués car lorsque j’étais avec maman, il y avait eu des coups de feu venant de la bibliothèque. C’est en ce moment que mère est partie voir ce qui se passait. Si c’est vrai qu’ils se sont tués entre eux, alors le premier coup de feu que nous avions entendu serait probablement tiré par mon père sur mon oncle. Mais personne n’a parlé de lui, ni de sa présence dans la pièce. Alors, j’ai jugé que mon oncle a tué mon père et ensuite ma mère lorsqu’elle était partie voir ce qui se passait et a fait en sorte que l’on croit qu’ils se sont tués entre eux. Janine ne voulait pas qu’on aille à la police car ma vie en dépendait ; ce que je ne comprenais toujours pas. Mes parents viennent de se faire tuer et au lieu de m’amener voir les flics, elle s’enfuie plutôt avec moi. Selon elle, plus tard, je comprendrai. 


Nous quittâmes la ville et des années plus tard, moi et Johannita décrochions notre licence en droit. C’est en ce moment que Janine me raconta finalement ce qui s’était passé il y a de cela vingt ans.


Elle : Ton oncle est un cinglé violeur des femmes. Bien avant qu’il ne devienne prêtre, il en avait fait des victimes mais ton père, ayant de l’amour pour lui couvrait ses crimes en complicité avec ta mère. C’était difficile pour eux mais il était le seul frère qu’avait ton père et ce dernier ne voulait pas qu’il crève derrière les barrots. Mais cela donnait une certaine force et arrogance à ton oncle qui s’embourbe beaucoup plus dans ses actes. Arrivé à un moment donné, tes parents se sont lassés de le protéger et ils lui donnèrent un ultimatum genre s’il ne s’arrête pas, ils feront de telle sorte qu’il croupit derrière les barrots. C’est à partir de ce moment qu’il promit de changer et a intégré le petit séminaire pour devenir prêtre plus tard histoire de se racheter de tous les actes sordides qu’il a commis. Mais tout alla de travers lorsqu’il fut sorti prêtre. Tes parents reçoivent au moins quatre plaintes de viol par moi venant de lui. Remarquant qu’il ne peut pas changer, ils ont décidé ensemble de le dénoncer pour qu’il apprenne à être responsable et à assumer ses actes. C’en est assez qu’il fasse d’innocentes victimes de la sorte. C’est ainsi que ce soir là après le diner, ton père s’est enfermé dans la bibliothèque et le lui faire comprendre clairement. Mais les choses ont mal tournés et il l’a tué suivie de ta mère avant de disparaitre.  Je t’assure qu’il est devenu un homme dangereux ton oncle ! Si je t’avais laissé ne serait-ce qu’une minute dans cette maison ou à la police, il te tuera également car il s’est forgé un empire de criminel dans lequel figure également certains policiers corrompus qui exécutent ses ordres. C’est pour cette raison que je t’ai fait partir de la ville. Tes parents avaient confiance en moi ; pour cela, ils m’ont confié leurs secrets et de quoi m’occuper de toi lorsqu’il leur arrivera quelque chose. Voici une lettre que ton père t’a laissée. Je dois te le donner après tes vingt ans. C’est comme s’il savait bien que ton oncle le tuerait ce jour là.


Moi : Mais pourquoi s’est-il laissé faire alors ?


Elle : Je n’en ai aucune idée.  Il avait des contacts dans la police de même que ta mère. Ils m’ont demandé de t’y faire entrer pour rendre justice à ces toutes ces victimes de viols qu’ils n’ont pas eu l’occasion de le faire de leurs vivants au cours de leurs carrières respectives. 


Moi : Cet homme a tué mes parents et m’a rendu orphelin. Je ne le considère plus comme un membre de ma famille. Je ferai en telle sorte qu’il ne sorte jamais de prison. Tout le monde entier découvrira ce qui se cache derrière sa soutane de prêtre. Père et mère n’auraient pas dû le couvrir depuis le début. Voilà ce qu’il est devenu ! Un véritable monstre. Il a grandit dans ses bêtises.


Cinq ans plus tard, je sortis de la formation policière sanctionné par le grade officier de même que Johannita. Elle m’a soutenu dans tout ce que je faisais. C’était comme une sœur pour moi. Celle que je n’ai jamais eu. Janine a fait en sorte qu’on bosse dans le même commissariat de police. Nous avions donc monté des dossiers et présenté au procureur de ce temps là mais pour lui, c’était insuffisant car le prêtre est un homme qui est bien vu par tout le monde  et ce ne sont pas ces petits blas blas blas qui le feront tomber. Pour vraiment y arriver, je devais faire en sorte qu’il m’accepte dans son monde de criminel.


Un mois plus tard avec l’aide de la police, je gagnai sa confiance sans qu’il me reconnaisse. C’est ainsi que je commençais à exécuter ses ordres à la lettre mais avec réserve. Genre s’il me demandait de faire un truc, je lui faisais croire que c’est fait or qu’en réalité, rien n’est fait. 


Tout d’abord, commençons par la sœur Ella. Vous vous souvenez du poison intraçable qu’il a mis dans on verre de lait ? Eh bien, c’est moi qui le lui ai fourni avec la complicité de la police tout en cachant l’antidote dans l’ambulance. A la prise du poison, ça vous endormira sur le champ et l’on vous croirait mort mais cela ne fera qu’effet qu’après une heure de temps. Alors après l’avoir donné au prêtre, je remis l’antidote aux ambulanciers et lorsqu’ils ont ramené Ella, cela lui a sur le champ été administré  et quelques heures après, elle s’est réveillée à la police. Plus tard, nous l’avions caché en un lieu sûr où même certains collègues n’en ont aucune idée.  


Plus tard, il m’a demandé de liquider Honorine et son frère mais avec toujours la complicité de mes hommes, j’entrai dans leurs appartements ce jour là et je tirai sur Andréas avec des balles blancs. Après qu’il soit évanoui, je versai sur lui du sang que j’ai acheté dans un laboratoire et marquai sur son front un petit cercle dans lequel je mis également du sang juste pour lui faire croire que je lui ai tiré dans le crâne. Je pris des photos que je lui envoyai. Plus tard, mes hommes sont venus chercher Andréas pour le mettre aussi en lieu sûr.


Pour Honorine, ce fut pareil. Je la suivis jusqu’au rez de chaussée de l’immeuble où logeait Thuram. Sur elle, je tirai une aiguille servant de drogue qui la fit endormir puis je versai aussi sur elle beaucoup de sang qui n’est pas la sienne. Plus tard, la commissaire  et les autres étaient là et ont récupéré son corps. Suite à cela, elle a été mise en lieu sûr avec les autres.


Dans toute cette histoire, j’enregistrais chaque conversation, que ça soit téléphonique ou pas, prenais des photos pas possible pour qu’au jour où il sera arrêté, qu’il ne frôle plus jamais le sol de dehors.  Désiré était le seul corrompu dans cette affaire. Le prêtre a réussi à faire de lui son larbin et lorsqu’il s’est rendu compte qu’il est dans la merde, il a préféré le tuer en prison pour couvrir ses arrières mais les choses ne sont pas passées comme vous le croyez. Les hommes que j’ai payés, l’ont juste étouffé avec des oreillers jusqu’à ce qu’il ne s’évanouisse complètement pour que le régisseur le fasse sortir rejoignant aussi le lieu sûr. Dès que tout ça sera terminé, il ira vraiment en prison parce qu’il s’est vraiment associé à ce malfrat.


Et pour sa capture, j’ai tout planifié avec Johannita. D’abord, je lui ai informé de mon plan. Après avoir tiré sur Honorine et la recouvrir de sang, je me cachai pour tout observer. Je remarquai qu’il y avait une clé USB près d’elle. C’est à ce moment que je vis passer une jeune fille au nom de Yuri. Pour ne pas éveiller les soupçons, je lui demandai de récupérer la clé et de l’emporter avec elle tout en m’indiquant sa maison. Elle eut peur au début mais je lui filai une somme de dix mille francs CFA. Selon elle, sa mère est une sacré poseuse de question donc ce n’est pas la peine de venir chez elle la récupérer mais elle fera un effort de la mettre dans la poubelle.


Connaissant bien sa mère, elle mit la clé dans le sachet dans lequel figuraient également les médicaments pour que cette dernière la jette dans la poubelle car c’est une vieille intègre qui n’aime pas voir des trucs appartenant à autrui. Alors, après que tout soit calmé, je me suis déguisé en un agent de la mairie pour aller récupérer gentiment la clé USB. Après, je passai un coup de fil au prêtre Joseph essayant de le menacer. Je savais bien qu’il viendrait au lieu de rendez-vous. Alors me passant pour Joël, je lui ai convaincu de s’y rendre avec la somme demandée et moi je me chargerai de localiser Thierno (qui n’était que moi) que je lui amènerai. Sans se poser des questions, il est bêtement tombé dans le piège. Je m’assurerai personnellement qu’il paie pour tous ses actes et qu’il ne fasse plus de mal à autrui.


Revenant au poste, je suis applaudi comme un héros par tout le monde.


                                  ****Rachel****


Après avoir clairement fait comprendre à Francine que je ne suis plus son amie et qu’il pouvait garder Thuram, je repris le taxi pour la maison où je prévois ramasser mes affaires et quitter l’appartement mais à ma grande surprise, la police m’attendait devant chez moi et je fus conduit au poste. Selon eux, j’ai planifié mon enlèvement avec Arsène.


                                    ****Arsène****


Qu’est-ce qui se passe au juste ? Rose et Dovane viennent d’être libérés après tout ce que j’ai raconté comme témoignage ? Qu’est-ce qui peut bien se passer ? Je crois qu’il y a des choses dont je ne suis pas au courant ici. Peut de temps après, je vis les policiers ramener Rachel et l’enfermer dans la même cellule que moi.


Moi : Qu’est-ce qu’il y a Rachel ?


Elle : Tu ne le sais pas ? Parait-il que toi et moi sommes les responsables de mon enlèvement.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


Blogdeverdo.WordPress.com


Page facebook : Les chroniques de Verdo Lompiol et La force de l'écriture


Amazon kindle : Verdo


Muswada : Verdo


Whatsapp : 00228 90509882


Copyright février 2019


Tous droits reservés

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

La maison hantée