Chapitre 30 : La pause

***Suzanne***

Deux jours sans nouvelle d’Aldrich comme on le dit souvent ; pas de nouvelle, bonne nouvelle. Ce n’est pas le cas présentement chez moi. Tout mes plans sont à l’eau, tout ce que j’ai fait jusque là c'est-à-dire que je l’ai fait inutilement. Je refuse de rester les bras croisés à attendre maman. Alors, j’ai demandé à Sandra de faire son possible pour me chercher où se trouve sa maison. C’est clair qu’il serait chez lui je n’ai pas envie de me rendre sur son lieu de travail. 

Sandra : tournes de ce côté (ce que je fais). Voilà c’est ici arrêtes toi là.  

Je me suis garée en coupant le moteur. 

Sandra : C’est ici

Moi : tu es sûre ? 

Sandra : absolument, j’ai enquêté et il vit ici 

Moi (descendant) : je vais voir de plus près

Elle m’a suivit et je suis allée sonner en espérant voir quelqu’un et si par malheur pour cette Daphnée je tombe sur elle, elle saura qui je suis. Une voiture a klaxonné, ce qui nous a fait nous retournés. La personne a garé juste devant mon véhicule et une dame a claqué la portière derrière elle. 

Sandra :vraiment,Suzy allons nous en

Moi : qu’est ce qu’il y a ? 

Sandra : elle vient vers nous 

Elle (s’adressant à Sandra) : encore toi ? 

Moi : et vous êtes qui ? 

Elle (me toisant du haut en bas avant de poser son regard sur Sandra) : Je vois que tu as trouvé ta paire de chaussette, tu dégages d’ici avant que je ne saute sur toi. 

Sandra : Suzy allons nous en

Elle (me regardant): Suzanne tu n’as pas honte ? 

Mais d’où connais t’elle mon nom ? 

Elle : Tu passes de féticheur en féticheur pour avoir un homme, tu veux passer encore tes produits sur le portail pour qu’il court derrière toi à nouveau comme  ton chien c’est ça ? Tu n’as pas encore compris qu’il ne sera jamais à toi ? 

Moi (ayant un mouvement de recul) : Qu’est ce que vous racontez ? Et d’abord qui êtes vous ? 

Elle (sur un ton moqueur) : Je suis quelqu’un que tu ne seras jamais. Et pour répondre à ta deuxième question, toute la ville te connaît. Mieux vaut pour toi repartir en France utiliser tes grigris sur les blancs là-bas parce que ici tu perds ton temps et tu gaspilles ton argent. 

Moi : Je ne vous permets pas de me parler comme ça, vous êtes qui ? 

Elle : Et s’il te plait laisse les autres vivre leur amour tranquillement ; ce qui n’est pas à toi ne sera jamais à toi. Ne force pas les choses.  

Elle est restée debout jusqu’à ce qu’on s’en aille. 

Moi : Mais c’est qui cette femme ?

Sandra : En tous cas c’est une folle

Moi : Si elle pense m’avoir fait peur, elle se trompe.

Sandra : qu’est ce qu’elle voulait dire par tu passes de féticheur en féticheur?  En plus, c’est comme ci elle te connaît 

Moi : Je ne sais pas de quoi elle parle, tu l’as bien dit c’est une folle. 

Sandra (me regardant) : Hum

Cette femme parle comme si elle me connaissait. J’ai fait un effort pour paraître simple devant elle, et pour que Sandra ne se doute de rien. A vrai dire j’étais perturbée surtout quand elle m’a traité de ce nom. 

***Aldrich ***

Tout à subitement changé dans ma vie. Je me sens mal. Si je me lève chaque matin pour me rendre au boulot, c’est pour deux raisons : la première, j’ai espoir que Daphnée me revienne et la seconde, c’est mon fils. Depuis que j’ai discuté avec elle, je me sens plus mal. Elle a décidé de faire une pause elle a prit une décision à ma place.  

****Flashback****

Daph : Je suis contente que tu ailles bien

Moi : je ne vais pas bien, il me manque quelque chose que seule toi tu peux me donner

Daph : Aldrich 

Moi (lui touchant la main) : chérie, reviens à la maison 

Daph : Je crois que le mieux c’est qu’on en reste là d’abord

Moi (cœur battant) : Qu’est ce que tu veux dire ? 

Daph (se passant la main au visage) : Qu’on fasse une pause

Moi : Non non pourquoi ? 

Daph : c’est mieux

Moi : non pourquoi tu me punis ainsi

Daph : Je ne te puni pas Aldrich

Moi : Je me suis excusé, je t’ai demandé pardon, pourquoi tu me fais payer ça de cette manière

Daph : Ce n’est pas une punition. Je le fais pour moi. Aldr j’ai besoin de réfléchir

Moi : Réfléchir à quoi, tu ne m’aimes plus c’est ça ? 

Daph : Si mais crois moi c’est mieux ainsi 

Moi : Tu ne peux pas me punir de cette manière. Tu sais très bien que je t’aime

Daph : Je suis désolée

Moi : tu ne peux pas prendre une décision en te basant sur toi seule

Daph : Je ne me base pas sur moi seule Aldrich

Moi : C’est ce que tu as fait Tu n’as pas pensé à moi. Tu as pris cette décision à ma place. 

Daph (petite voix) : J’ai pensé à toi

Moi : alors reviens sur ta décision

Daph : Je ne peux pas

Moi : qu’est ce qui est difficile là ? Si tu m’aimes, tu ne me laisseras pas.

Daph : Je ne te laisse pas. Je veux juste qu’on fasse une pause

Moi : Pendant combien de temps cette pause va durée ?

Daph : Je ne sais pas Aldr

Moi : Je ne renoncerais pas à toi comme ça. 

Daph : Je dois y aller, prends soin de toi

Moi : Daphnée. 

Elle est partie et m’a laissé une douleur dans la poitrine

***Fin du flashback***

Je lui envoi chaque matin une rose et chaque soir un message avant de dormir. La seule chose qui me permet de résister c’est mon travail. Je m’enfoui dans mes  dossiers. Maman m'a confié à l'homme de Dieu et il passe deux fois par semaine pour des séances de prière. Je fais attention à ce que je mange désormais. Je ne prends que ce que j’ai moi-même cuisiné à la maison. Suzanne m’a détruit. 

J’ai vite quitté le boulot et je suis rentré chez moi. A chaque fois que je prends la route de la maison, j’ai le cœur gros. Elle me manque tellement. 

Les phares du véhicule se sont lancés sur elle. Je l’ai vu debout devant mon portail. 

Moi (descendant) : Qu’est ce que tu fous chez moi ?

Suzy : Aldrich je dois te parler

Moi : On à rien à se dire dégage d’ici avant que je ne te fasse du mal

Suzy : S’il te plait

Moi (rage au ventre) : Je ne te savais pas capable d’une telle chose, Suzanne tu me fais de la peine 

Suzy : Aldrich arrête ça Kenny ne fait que demander d’après toi. Tous ce que j’ai fait, je l’ai fait pour mon fils

Moi : Tu n’as pas honte ? Je me demande quelle éducation tu donnes à l'enfant. Je vais entamer la procédure pour obtenir sa garde.

Suzy (suppliant) : Non Aldrich ne fais pas ça

Moi (dur) : Je vais le faire

Suzy (s’agenouillant presque) : C’est mon fil, tu ne peux pas me le prendre Aldrich s’il te plait

Je ne voulais pas la toucher, je reculais quand elle s’approchait de moi

Moi : Ne me touche pas, tu es souillée. Suzanne tu ne sais pas la haine que j’ai contre toi. Vas t’en je ne veux pas te voir ici

Suzy (larmes aux yeux): Aldrich

Moi (hurlant) : j’ai dit vas t’en

Elle a sursauté avant de ramasser son sac par terre et de s’en aller. J’ai attendu qu’elle disparaisse avant de faire entrer ma voiture et de fermer mon portail. Je ne veux pas lui arraché son fils, je l’ai dit juste pour qu’elle comprenne ma colère. Kenny est trop attaché à sa mère et je ne peux pas lui causé de peine. Mais ça ne me plait pas du tout qu’il soit avec Agnès. C’est elle qui est à la base de tout ça. Je crois que je vais prendre les dispositions pour entrer en contact avec mon fils. Je ne vais pas le punir pour ce que sa mère à fait et il me manque  tout comme Daphnée aussi. 

***Daphnée***

Je me suis arrêtée à la première station pour prendre de l’essence. J’utilise le véhicule de maman, elle me la laissé pour cette semaine donc je dois lui faire le plein sinon je la connais. J’ai voulut faire la manœuvre quand un véhicule s’est mit à klaxonné en me faisant des jeux de phare

Lui : Daphnée ?

Moi (essayant de deviner qui m’appel) : Ohh Steve c’est toi ?

Je duis descendu lui faire la bise. 

Steve : Waaooh ça fait longtemps 

Moi : vraiment ça va ? 

Steve : ben oui 

Moi : et le travail ? 

Steve : Ça va. Et toi tu fais quoi maintenant ?  Non attends Je ne peux pas te laisser comme ça. Cela te dit d’aller prendre un verre ? 

Moi : heuu

Steve : C’est oui, suis moi. 

Moi (amusé) : Toi tu n’as pas changé

Je l’ai suivit avec ma voiture et il s’est garé dans un coin  et nous avons prit place

Steve : Ça va la belle ? 

Moi : suis là et toi ? 

Steve : Je suis là toujours en attente. Et tu sais que mon dossier est toujours là au cas où tu voudrais l’étudier à nouveau. 

Moi : Lol

C’est le fils de tata Charlène, l’ingénieur agronome il m’a toujours fait une cours assidue et je l’ai rejeté. Bah je ne me voyais pas en couple avec lui je le considère comme un frère. Il était là et j’ai choisit Curtis dans le temps. Nos mères sont comme des sœurs et je le vois comme un frère donc on ne peut rien tenter. C’est la phrase que je lui ai sorti à maintes reprises. 

Steve : Je sais être patient Daphnée

Nous avons discuté pendant un bon bout de temps. Je n’ai même pas vu le temps passé. Quand Je suis rentrée,  maman m’attendait au salon devant la télé.  

Moi (lui faisant la bise) : bonsoir 

Maman : Pourquoi tu rentres tard

Moi (me déchaussant) : J’ai rencontré Steve et nous avons diné ensemble

Maman : Qu’elle Steve ? 

Moi : Le seul qu’on connait  toi et moi

Maman : Houn 

Moi (m’en allant) : Houn idées arrêtés

Maman : est ce que j’ai dit quelque chose ? 

Moi : non rien. Bonne nuit

Maman : Donc comme ça, vous avez diné et tu ne manges pas ma nourriture ce soir ? 

Moi (m’arrêtant) : Oui je suis rassasiée

Maman : Okay je vais prier pour qu’il t’emmène diner chaque soir alors comme ça je ferai économie de nourriture

Moi : oui prie

Je savais qu’elle allait dire quelque chose quand j’ai prononcé le nom de Steve. Je l’ai abandonné là et je suis rentrée dans ma chambre  me douché et allé au lit. 

Alerte whatsaap

Aldrich : Tu me manques

Oui j'ai changé 

Aldrich : passe une bonne nuit

Aldrich: Je t’aime chérie

Moi : Merci

Aldrich : émoticône de cœur

J’ai serré le portable contre moi. Aldrich me manque aussi énormément. Mais je préfère qu’on fasse une pause. C’est maman qui avait raison je ne supporterai pas si un jour il choisissait son fils. Je me sentirais mal, j’ai besoin de cette pause pour mieux réfléchir. Et savoir ce que je veux réellement 

Alerte whatsaap

Steven : Bonne nuit princesse et merci pour le bout de temps que tu m’as accordé ce soir. Bisous.

Moi : Merci Steve

[…]

Je n’ai pas du tout envie de me lever ce matin encore moins d’aller au boulot. Tout ce que je veux c’est passé ma journée au lit mais est ce que j’ai le choix ? C’est d’un pas lourd que je suis rentrée sous la douche m’apprêter. Même pas envie de conduire donc papa m’a déposé au bureau. A midi Cindy m’a apporté a mangé et nous avons déjeuné à la cantine de l’entreprise. 

Cindy : Vous en êtes où ? 

Moi : j’ai décidé de faire une pause

Cindy : Et ça va te servir à quoi cette pause ? 

Moi : à mieux voir, 

Cindy : Voir quoi Daphnée ? Honnêtement je ne te comprends pas. Tu as passé tous ce temps avec lui et c’est maintenant que tu veux voir. Nous savons très bien qu’il n’est pas un homme agressif il ne ta jamais trompé et je peux le confirmer. Il n’en est pour rien je ne vois pas pourquoi tu veux le punir. 

Moi : Ce n’est pas une punition 

Cindy : Daphnée retourne vers ton homme avant qu’il ne soit trop tard. 

[Sonnerie de téléphone]

Moi : Allo, Bonjour Steve

Steve : Ça va belle ? 

Moi (regardant Cindy) : Oui et toi ? 

Steve : Super ça te dit que je passe te prendre ce soir pour un diner ? 

Moi : Euuh je ne sais pas

Steve : S’il te plait Daph ne dis pas non

Moi : D’accord 

Steve : Je passe te prendre à quelle heure ? 

Moi : 19h à mon bureau directement. Je t’envoie l’adresse

Steve : Tu n’es pas véhiculé ? 

Moi : non et tu me déposeras en même temps. 

Steve : ça marche à plus 

Moi : Bye Steve

Cindy n’a pas enlevé ses yeux sur moi durant tout le temps qu’a durée ma conversation avec Steve.

Cindy : Daphnée ? 

Moi (levant les yeux) : Oui ? 

Cindy : C’est qui ce Steve ? 

Moi : Un ami 

Cindy : Tu sors avec lui ? 

Moi (yeux gros): Mais non, c’est un frère

Cindy : Un frère et il s’appel Steve

Moi : Oui Steve Kouton le Fil de tata Charlène

Cindy : Ce nom me dit quelque chose

Moi : C’est toi la détective tu dois le connaitre

Cindy : en tous cas, Aldrich à besoin de toi

Moi (soupire) :

On a changé de sujet jusqu’à la fin du repas. Comme convenu, Steve est passé me prendre à 19h et nous avons diné ensemble ça m’a permis de penser à autre chose. Durant tout le repas, on a fait que se ressasser le bon vieux temps. Oh que le temps passe. Il m’a déposé à la maison et tout comme hier, maman était pointue et m’attendais.

***Steve*** 

Quand j’ai déposé Daphnée chez elle, j’ai fait un tour rapide chez mes parents les saluer. J’ai un béguin pour cette fille depuis l’enfance. Daphnée est très belle, elle m’a toujours plu. J’ai fait le pas vers elle mais elle m’a rejeté avec délicatesse. Je n’ai pas insisté et quand je l’ai vu hier, la flamme s’est rallumée disons qu’elle était en veilleuse. Je suis  agronome, c’est papa qui a fait l’agronomie  au début avant de rentrer dans le monde des affaires. Depuis tout petit,  je rêvais d'être comme lui et quand j'ai eu l'occasion, j'ai emboîté ses pas et il m'a soutenu. 

J’ai sonné et c’est Maelle qui est venue m’ouvrir en sautant sur moi

Maelle : Grand frère 

Moi (lui faisant la bise) : tu pèses dis donc

Maelle : Ah ouais maman dit que c’est le lait et céréale que je prends chaque matin 

Moi : Et tes petites joues qui son toutes grosses

Maelle : Ben oui

Moi : Ah c’est ta mère qui a du boulot

Je l’ai déposé et elle m’a gardé la main  jusqu’à l’intérieure

Maelle : Regardez qui est là ? 

Moi (entrant) : Bonsoir tout le monde 

Ana et maman (levant les yeux) : Bonsoir  

J’ai fait la bise à maman

Moi : Ça va la miss ? 

Ana : Ouais

Maelle : Mais j’ai arrêté de prendre les céréales parce que je veux être comme Annabelle

Moi (yeux ouverts) : Mince comme ça ? 

Maelle : Bah oui c’est la miss et  je veux être une miss aussi 

Moi (riant) : Oh c’est votre mère qui aura du boulot

Maman : tu me vois ça non ? (à Maelle) Hey madame la miss pardon apporte à boire à ton grand frère

Maelle (s’en allant) : j’y vais

Moi : et papa ? 

Maman : il dort il dit qu’il est fatigué. Tu sors d’où ? 

Moi : je suis passé vous faire un coucou

Maman : J’ai dis tu sors d’où 

Moi : De chez moi maman

Maman : Tu as diné  déjà? 

Moi : Oui

Maman : Okay 

Maelle est revenue avec ma préférence qu’elle a posée devant moi en me servant. Une vrai femme celle la (sourire)

Maman : mamo apportes tes relevés de note à ton grand frère Annabelle aussi 

Ana : papa a déjà vu

Maman : Et si papa a vu ? 

Ana : Donc pas besoin que Steve…..elle a attrapé sa bouche à cause du regard que lui a lancé sa mère en se levant

Maman : je t’attends

Ana (debout): Ce n’est quand même pas comme si je n’ai pas validé mes notes

Maman : Allonges bien ta bouche avec moi 

Elle est partie en marmonnant des paroles

Maman : Je vais de demander inh Steve quand est ce que tu comptes me présenter celle qui partage ta vie ? 

Moi : Maman le moment opportun, je suis toujours à la recherche de la femme idéale

Maman : Bientôt 30 ans 

Moi : Maman tu sais bien celle qui fait battre mon cœur

Maman : tu ne peux pas forcer une fille à t’aimer

Moi : Je ne l’ai jamais forcé

Maman : Alors pourquoi tu passes ta vie à attendre ce qui ne sera peut être jamais à toi et pendant ce temps tu passe à côté de ta chance

Moi : Peut être elle est ma chance qui sait ? 

Maman : Elle est en couple

Moi : Elle était

Maman : Oh tu es informé ? 

Moi : Non mais je connais Daphnée et je sais que si elle était en couple, jamais elle n’allait accepter mon invitation 

Maman : Ohh tu l’as même invité ? 

Moi : J’ai diné avec elle tout à l’heure

Maman : Aux dernières nouvelles elle est en couple et comptait faire les présentations 

Moi : Aux dernières nouvelles elle vit chez ses parents

Maman : Elle te l’a dit ? 

Moi : Je l’ai déposé là-bas   

Maelle (arrivant) : Grand frère tiens je n’ai pas bien bossé en sport

Moi (regardant ses notes) : C’est normal tu pèses trop déjà

Maman : Confie ta situation à Dieu demande lui de t’envoyer ton âme sœur. Je prie pour toi chaque jour mais toi aussi tu dois mettre du tien. Arrête de nourrir d’espoir en une femme qui te voit juste comme un grand frère. 

Moi (soupire) : D’accord maman

Maman : Et le travail ? 

Moi : Ça va, au fait je voyage dans un mois

Maman : Tu vas où ? 

Moi : Au nord pour un projet

Maman : Ah d’accord. (Criant) Annabelle est où ? 

***Suzanne***

Des semaines plus tard

Je vais me rendre à l’agence aujourd’hui nous prendre des billets, je ne supporte plus ce mépris d’Aldrich. Maintenant je me rends compte que j’ai mal fait Je crois que le mieux c’est de rentrer en France. Je ne supporte pas ce nom qu’on m’a collé au dos, d’abord c’était cette Cindy que j’ai rencontré devant le portail d’Aldrich, ensuite Aldrich lui-même et après c’est Clémentine et Arielle. Elles sont passées ici me traité de tous les noms.

Je crois qu’en agissant ainsi je n’ai pas pensé aux conséquences. Je n’ai fait qu’éloignés Aldrich de moi.  Pour voir son fils, il envoi son chauffeur le prendre. Il lui a acheté une mini tablette sur laquelle il a installé toutes les applications possibles pour un enfant de son âge. C’est par là qu’ils communiquent, c'est-à-dire qu’il l’appel et prend des nouvelles de sont fils. . Et comme Kenny est très intelligent, il exploite bien le téléphone. Le message est clair, il ne veut pas avoir affaire avec moi. J’ai simplement foutu la honte sur moi même. Je commence par ranger mes affaires. En faisant le ménage dans la chambre que je tombe sur mes rechanges. Merde mais est ce que ?…. Non.  Je n’avais pas défait le sachet. Je n’ai pas fait attention ce mois, je n’ai pas eu mes menstrues. Il se pourrait que je… mais oui. Je dois avoir le cœur net. J’ai tout laissé en plan et je me suis rendue à la pharmacie prendre trois test de grossesse.  

A suivre…