La pièce manquante, chapitre 08
Write by St Daniel
*les chroniques
de St Daniel*
Auteur
: *St Daniel*
Titre
: *La pièce manquante.*
*Chapitre
8*
La
vie m’avait laissé savourer un peu à son assurer et moi j’ai cru qu’il m’avait épandu,
alors je me suis laissé ôter par ce monde d’illusion. Dans la vie que l’on
perde ou que l’on gagne, que l’on trébuche ou que l’on tient bon moi je
tenterai une fois de plus que sept. Je suis résolu à ne plus me lâcher avoir, à
ne plus perdre, je ne veux plus connaitre d’échec même s’il arriverait que je
trébuche. La mort de mon papa m’a fait perdre la raison et celle de ma fille m’a
redonné la raison. S’il y a une chose qu’il m’a apprise c’est que malgré
l’échec ou la déception que l’on connait il ne faut jamais qu’on se laisse
emporter et distraire par le destin, la mort est naturel et la défaite est au
victorieux, qu’il veut ou non on a qu’une seul objectif et une seul
rêve « un jour ». C’est
ça qui m’a fait reprendre ma voie, ma volonté est de revenir à chaque fois
intact pour ceux qui m’aiment et pour ce à qui je tiens. Dans mon passé ce que
j’ai cru voir et confirmer est le faite qu’un humain doit être audacieux et
capricieux, ma bataille et mon obsession à avoir un grade élevé dans la police
m’affirme que je suis audacieux et je dois dire si la vie est capricieuse alors
moi aussi je peux l’être, je suis capricieuse. Je ne le dis avec cet air
arrogant, non, je le dis parce que c’est ça qui m’a fait sortie de cette
galère.
Je
suis bien consciente que l’hécatombe tient toujours mais je ne suis pas encore
consciente sur la parole que j’abandonne la partie.
-
Je
navré madame mais …
-
Il
y a laissé la vie. (dit ma mère d’un air calme)
-
Malheureusement.
-
Ok
d’accord.
Je
n’ai jamais vu ma mère ainsi, même pas le jour de la mort de papa, elle ne
s’est jamais laissé emporter ainsi. Je crois que la je dois croire que cet
homme qui vient de mourir a quelque chose de spécial que j’ignore jusqu’ici.
-
Excusez
nous capitaine.
-
Officier ?
Qu’est-ce qu’il y a ?
-
Euh
nous allons prendre la déposition de l’ex maire.
-
Elle
n’est pas stable là. Et ce n’est qu’un accident, pourquoi en faire tout un tas
de …
-
Ella,
laisse les faire.
-
Capitaine
c’est vrai c’est un accident mais le commandant pense que c’était un coup
monté. On a trouvé des armes bien caché dans l’autre caisse.
Ils
ont commencé à faire leurs trucs d’interrogations, des questions d’ici et là
pour savoir plus et tout ça me mettais bien en rogne. Jusqu’à ce qu’ils ne
finissent je me suis contenté de retenir mes cous. Dès qu’ils ont fini mère a
demandé à ce que j’appelle un numéro pour elle. Le numéro en question est celui
de la femme de son homme de main, l’homme qui vient de perdre la vie. Une fois
l’appel passé Daniel m’a accompagné prendre du café et en profité pour me
distraire, à ne plus penser à tout ça. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais à le
revoir à mes coté j’ai senti une puissance de joie, de peur et de paix mais
aussi destructeur me prendre la tête.
-
Oh
les amoureux ? On est à l’hôpital ici hein, ce n’est pas un centre pour
vous les fou amoureux. (rire)
-
(rire)
Justine ? Euh je te présente Daniel. Et Daniel voilà Justine.
-
Ravi
de te connaitre Justine.
-
Moi
de même. Je dois dire que tu es beau hein. Bah n’hésite pas à venir me voir si
tu te sens seul.
Elle
dit ses mots avec un ton que je n’ai pas du tout aimé. Je n’ai pas pu me
retenir, j’allais la faire voir mon numéro quand Daniel me prend du bras et me
tire pour mettre ma tête juste là sur son cœur.
-
Je
reconnais qu’elle est belle, qu’elle est sans doute plus romantique et plus
douce que toi, mais, il ne faut pas que tu te tues la tête à faire ton numéro à
des gens qui n’ont ni le caprice et l’audace de se tenir face à toi la femme
que j’aime.
-
Je
n’aime pas ses yeux avec laquelle elle te regarde, et se ton de te faire du
compliment.
-
Et
moi j’aime bien te voir jalouse. Toutefois te voir grossier me déplait.
-
Si
ça te déplait …
Je
n’ai même as terminé ce que j’avais sur la langue, je me suis mis à courir de
toute mes forces. Je me suis empressé de le quitté. Je crois que si j’ai fait c’est
parce que ses paroles ne me vont pas ou que je me dis qu’il ne m’aime pas.
Cependant je suis consciente aussi que si je l’ai fuit c’est parce que j’ai
honte de mon geste de tout à l’heure.
Je
suis dans le couloir de la chambre de ma maman et bizarre il y a des hommes
habillé de haute gamme que je ne connais pas et je vois la porte de la chambre
de ma maman aussi ouverte.
-
Hé
fait attention à là où tu mets tes pieds et ne fait pas de bruit.
-
J’aime
bien te piétiné, tu as oublié ? C’est qui ses gens ?
-
Je
n’ai aucune idée.
-
Et
si on allait plutôt voir de près ?
-
Attend
Daniel !
Il
ne m’a même pas écouté, il s’est mis sur la direction et ses hommes n’ont pas
hésité à dégainer leurs armes sur lui. Je n’ai pas eu d’autre choix que de
sortir de ma cachette. C’est là j’ai vu ce truc sur le colle.
-
Poser
vos armes. Capitaine Ella content de vous revoir, vous avez grandi hein (je
crois qu’il est le major d’homme)
-
Euh
vous me connaissez ? Dite moi plutôt ce que fait les deux filles du
président ici.
-
Votre
maman s’aura vous expliquez cela.
Je
ne comprends rien de tout ça alors je me suis mis dans la chambre. Là je n’en
revenais pas de ce que j’ai en présence, les filles du président qui sont sur
ma maman ?
-
Euh
… Quelqu’un pour m’expliquer ce qui se passe ici.
-
Toi,
tu dois être Ella, et toi Daniel son fiancé.
-
Euh
… Je … J’étais son fiancé.
-
Et
maintenant ? Tu as intérêt … (elle affiche un regard menaçant et Daniel
recule face à elle.)
-
Et
toi Sarah, (rire) qui aurait cru cela. (ils se prennent dans les bras)
-
Ma
fille ? Vient t’assoir ici, je vais te raconter une histoire et très bref,
donc ouvre bien l’esprit et cerne.
-
Une
histoire ? Maman je ne suis plus une gamine hein … je vais écouter cet
histoire, il faudrait que ça m’intéresse.
-
D’aussi loin que je m’en souvienne je me suis
toujours demander pourquoi cet époque ne fuit jamais mon esprit. On était si
jeune et on s’aimait comme deux folles furieuses, mais au lieu de se demander
si on n’était pas si jeune pour s’aimer on s’est contenté de compter sur notre
cœur. Cette fille c’est ta sœur, je m’excuse. (Elle me fait part de l’histoire)
-
Quoi ?
Non ce n’est pas vrai ! Maman ta perte de mémoire te fait halluciner
là !
-
C’est
vrai ma fille, elle est la fille de ton père.
-
Docteur, dite là qu’elle se trompe là !
(hurle-je au docteur)
-
J’ai
bien peur que non. Elle est consciente.
-
Euh
si je carne bien Sarah est ta fille et sa sœur Déborah, celui de mon papa.
-
Oui
ma fille, Ella a pour père le président et Déborah la fille de la première
dame, l’enfant de ton papa.
Bref :
« A l’époque où mon père est de la marine ma maman se sentait très seul et
elle a eu une liaison avec le président actuelle, c’est ainsi que Sarah a vu le
jour. Mon papa en apprenant la nouvelle il s’est tellement énervé qu’il est
rentré pour se venger. Mais le temps passé il a oublié en me venant venir au
monde. Hors le destin n’a rien oublié, il a patienté pour que mon papa ne
devient major d’homme du président pour qu’il se venge ensuite. D’où la venu au
monde de Déborah. Des histoires bien gardées secret. Sur ceux mon père s’en est
voulu qu’il décidé à démissionné de son poste de major d’homme et divorcé de ma
maman. Ce que le président à refuser car avec le temps et ses défauts il s’est
lâché de chérir l’amour qu’il porte envers sa première dame, un amour que mon
papa a renouvelé. L’histoire de ma maman avec le président n’était qu’un coup
d’un soir et une coïncidence mais le président fut marqué par cette nuit. D’où
la création d’un amour à quatre. Cependant je ne fais pas l’idée que ma
maman en a abusé pour prendre sa place de maire, ce qu’elle a bien précisé
parce qu’elle s’est battu malgré la discrimination et le racisme dont elle a
été victime.»
-
Et
l’homme qui vient de …
-
C’est
un ami de ton père, si je suis allé dans ce quartier c’est parce que j’aimerai
recouvrir tout mes souvenirs.
-
Tes
souvenirs ? Je ne pige que dalle là, maman.
-
La
vie est une lutte, orphelin et pauvre nous nous devons de ne jamais jeter
l’éponge, la preuve ? Je t’ai mis au monde conscient que je serai opéré
pour que cela soit réalisé et que ma chance de survie est moins élevée.
-
Il
y a quoi dans ce quartier bidonville ? Pour que tu …
-
C’est
là bas que tout a commencé, tout l’histoire vient de là. Il y a des passés
qu’on peut oublier mais certains histoire sont comme des brulures sur le corps,
ils font mal et regrettable mais on peut non plus les oublier.
-
Je
confirme, maman.
-
Non
mais tu ne vas t’y mettre toi aussi Daniel.
-
Tu
as toujours été ma préféré, Ella. Malgré les caprices de la vie et malgré que
je me suis convaincu sur le faite que tout est de ta faute je n’ai pas … ne
serait-ce que t’oublier qu’une seconde me soulagerait peut-être l’espoir de
croire en avenir meilleur mais je dois dire qu’une conte de fée est bien plus
doux à entendre que la réalité.
-
Daniel
…
-
Ella,
je sais que tu ne t’y attendais pas, mais tu sais ? quand je l’ai moi
aussi appris ça m’a choqué et j’en ai voulu à tout le monde mais j’ai fini par
m’en rendre à l’évidence que la vie n’est qu’une partie d’échec, le jeu est
perdu d’avance.
Je
ne sais pas ce qui m’a pris mais je me suis mis en rogne et j’ai quitté la
chambre d’un coup. J’ai pris ma voiture et je me suis retrouvé plus tard après
deux heures de conduite sur la route à la plage. Là bas j’ai pris place dans le
sable mouillé et je me suis mis à pleurer. Je ne sais pas pourquoi mais je me
sens si mal, je me sens abusé, je n’aime pas quand on me ment, et encore moins
quand on me cache des choses. Le faite de me cacher des choses est un truc que
je ne prends pas à la légère, c’est comme me priver de mon bonheur et de ma
joie, ce qui en est le cas. Je ne sais pas pourquoi mais je suis perdu dans la
nature, la haine qui monte et se brise en deux par la joie.
A
suivre …
*Chapitre
9*
(…)
-
Je
me sens mal avisé.
-
Non,
je ne voulais pas …
-
Tu
me crois débile pour me mettre là ?
-
Non
je n’ai pas dit ça !
-
Tu
as quoi alors ?
-
Je
l’aime, je ne peux m’empêcher de l’aimer, même si tu l’aimes je suis prête à
tout pour me le faire.
(…)
Rendez-vous
demain à 20h pour la suite.
*_
la vie est une partie d’échec et mat, il ne faut qu’une pièce manquante pour
que la partie soit terminée puisque le jeu est perdu d’avance._*
*Hirondelle
inspiration*
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: (+228) 98430534/93585389*
*Email
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*Ecrivain :
Saint Daniel*
*les chroniques de St Daniel*