La pièce manquante, chapitre 1.

Write by St Daniel

Tout ressemblance de nom et de lieu ou encore de vie ne serait que pure coïncidence.

Auteur : St Daniel

Titre : La pièce manquante

Chapitre 1

-         Dit-moi dans quel adage il mériterait que je te lamente le plus gracieux des apologies, je te promets que je lui parlerais si ton cœur m’écouterait.

-         Je ne sais pas !

-         Demande-moi l’utopique, pour toi je jure de faire de l’impossible envisageable.

-         Ne promets pas, ne jure pas, ne chante pas une chanson dont tu ne connais pas les morceaux. Tu es un homme bien.

-         Si je ne te promets rien alors comment te montrerais-je mon amour ? Comment puis- je te protéger ?

-         Tu serais capable de quoi pour moi ?

-         A l’exception de la mort je crois que je ferai tout.

-         Pourquoi la mort ?

-         Toi-même tu viens de le dire, ne promets pas, ne jure pas, ne chante pas une chanson dont tu ne connais pas les morceaux.

Je me nomme Ella, je suis chrétienne d’origine. Je suis capitaine de police, je suis une femme libre, c’est-à-dire je suis célibataire. Je me suis jeté dans des histoires mais aucun n’a abouti à quelque chose. J’ai tout habillé dans ma vie pour que ça donne quelque chose, je crois, mais la tangible de demain n’est pas la nôtre.

L’homme avec qui je discutais  tout à l’heure s’appelle Daniel, on s’est mis en ménage il y a deux mois et je pense déjà que la donne ne sera pas la même que les années précédentes mais là je sens un petit fortuit entre nous.

Mon père était un major général dans la marine mais aujourd'hui c’est le garde personnel du président.

Ma mère est le maire de la ville où l’on réside.

-         Bonsoir maman. Dit c’est papa au bout ? Tu le salut pour moi s’il te plait.

-         Bonsoir ma chérie. Viens par ici lui dire toi-même puisque tu es là. Il faut profiter de la vie au maximum tant qu’on vit.

-         Hé ma puce, comment vas-tu ? Waouh tu es ravissante, tu me fais penser à ta mère jeune.

-         Gros cou là tu insinues quoi par là ? J’ai quinze ans je te rappelle. (rire)

-         Je connais ma chérie. Princesse tu ne vas pas arrêter de téter les mamelons de ta maman ? J’en ai besoin moi aussi hein.

-         Tu es trop vieux pour ça, papy. Je suis juste venu voir comment elle, sinon je rentre comme ça.

-         D’accord. Le président sort là, je vous laisse. Hé princesse n’oublie pas, dans cette métier on ne sait pas qui est qui donc il faut se protéger les arrières, le double puisque tu es femme.

-         Comme à la jungle papa.

-         Bisous mes chéris !

Je fais un bisou à ma maman puis je me mets en route pour la maison. Ma journée a été un peu agitée, surtout la discussion avec Daniel. Je ne sais pas pourquoi j’ai ce truc en moi qui ne cesse de me répéter les mêmes mots « les hommes sont les mêmes ». Dès que je suis rentré j’ai pris ma douche puis je me suis mis dans mon lit. Tard dans la nuit je suis dans un sommeil moins profond quand j’entends qu’on cogne à ma porte. J’ai juste mis mon pyjama jaune afin de cacher ma poitrine puis je suis descendu ouvrir la porte et voir qui s’est. J’ai vu Daniel par la fenêtre,  je me suis pressé pour ouvrir la porte mais il a refermé à l’instant où il a senti qu’il s'ouvrait.


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-         Non ! N’ouvre pas la porte. Je ne sais pas si j’aurai la force si je suis en face de toi.

-         D’accord ! On fait comment ?

-         Assied toi seulement, dos contre la porte.

-         C’est fait. Et maintenant je fais quoi ?

-         Rien. Je veux juste me sentir près de toi mais aussi loin à la fois.

-         D’accord.

-         Je voulais que tu comprennes que j’ai souffert, je donnerai tout pour être dans tes bras mais pas ma vie, sinon à quoi servirait notre histoire si je ne faisais pas partie de ce monde ... Quand j’étais petit, il est arrivé qu’un soir j’ai volé  de la viande dans la sauce et ma mère m’a attrapé la main dans le sac, un truc d’enfant. Je me suis excusé sur le coup, j’étais apeuré. Tu sais ce qu’elle m’a dit ?

-         Non.

-         Elle m’a cogné puis m’a dit avec sourire : « Tu es un homme et tu dois assumer tes erreurs mais si tu excuses une fois, tu t’excuseras toute ta vie. Fait connaître tes excuses par tes actes c’est minus comme ça. » Je ne te le dis pas pour justifier le mal que je t’ai infligé, non, je te le dis tout simplement.

-         Je comprends.

-         L’histoire a sa réalité à mon sujet et j’en ai le mien mais c’est pour cette histoire que je devrais être maître de l’art de cacher les émotions ?

-         Aucun homme n’est sans défaut, on dit des choses fausses sur nous mais devrons nous en faire la réalité pour dissimuler la vérité à notre sujet ? Est-ce notre nature ? Je n’en pense pas. Il faut parfois se libérer pour avoir le cœur soulagé.

-         Les bons souvenirs nous le font oublier sous la haine et la rancœur. J'aimerais qu’on mette le compte à rebours à zéro.

-         Je ne sais pas si tu tiens mais j’ai ma petite idée pour un premier rencard.

Je me suis levé pour ouvrir la porte après plus de cinq minutes de silence. J’avais les larmes aux yeux, ce n’est pas pour sa présence ni ses mots mais à cause du ton qu’il a pris pour m’exprimer ses pas et me dire sa réalité. Je voulais le voir, le prendre dans mes bras, l’embrasser, me laisser dans ses bras comme un suicide au fond d’un océan, mais hélas il n’est plus là quand j’ai ouvert ma porte. J'ai regardé le sol puis le ciel et j’ai refermé ma porte.

Le lendemain, dès que je me suis levé j’ai pris ma douche puis un appel vidéo avec ma mère quand je prenais le petit déjeuner. Après je suis venu au bureau. Dès que je suis arrivé, j'ai accueilli l’un de mes inspecteurs qui me met au courant d’une déposition qui vient d’être faite et de la fusillade qui se tient dans un bar de gang.  Je les ai autorisés à y aller et revenir en toute sécurité même si je sais que dans ce boulot c’est Dieu qui nous protège. J’ai passé la matinée dans mon bureau à remplir mes taches. Quand il sonne treize heures je suis sortie du commissariat afin de trouver un truc à mettre sous la dent.

-         Salut Ella ! Je parie que tu vas toujours à la boutique au bord de la route.

-         Michel ? Depuis quand es-tu rentré ?

-         Hier, l’avion a atterrit hier. Je suis content de te voir en pleine forme.

-         Moi de même. Alors c’est comment ? Le voyage.

-         C’était bien. J’ai réussi à coincer ce criminel et c’est l’essentiel. Tu m’offres un café ?

-         Avec plaisir.

Michel est un inspecteur, il était en mission suicide (je vous épargne les détails). Lui et moi on était coéquipiers quand je n’étais qu’un simple policier. Plus tard au bar

-         Euh comment va le … comment il s’appelle déjà ?

-         Oublie ça. Ça fait partie du passé maintenant.

-         Comment ça ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

-         Dit moi c’était comment ? J’ai appris que tu avais reçu une balle.

C’est comme ça que Michel s’est mis à me raconter son aventure. Je suis revenu au bureau après l’heure de la pause et j’y suis resté jusqu’à vingt une heure. Là je me sens bien épuisé donc j’ai pris mes affaires et je me suis mis en route pour la maison. J’ai conduit ma voiture jusqu’à chez moi et je l’ai laissé à ma devanture pour faire faire quelques pas et me changer les idées, j’en ai besoin. Je marche le long du muret quand cette caisse se ralentit à mon niveau et le conducteur me fait appel.


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-         Dit un joli trésor au cheveu brun, te désirer serait-elle un péché ?

-         A vous de juger.

-         Tu es belle, une multitude d’homme va désirer, mais si t’emprisonner dans mon cœur ne fera pas de moi un criminel qui ne mérite pas d’être sur terre je le ferai afin de passer mes doigts dans ses cheveux cette nuit et tout autre qui s’ouvrira à moi.

-         C’est bon, tu veux bien enlever ta casquette ? Daniel !

-         Je me présente Daniel, et toi ?

-         Je vois, un rencard de ce goût. Moi c’est Ella. C’est comme la première fois, mais j’avoue que les mots sont moins doux et hilarants que ce jour-là.

-         Je confirme, j’ai un peu rouillé. Alors Ella tu en dis quoi pour une bière ?

-         Il faudra plus pour que tu me voies te suivre comme ça.

-         Euh … Je … Donne-moi rendez-vous chez toi demain soir à une heure pareille, choisis le lieu, juste entre nous, on fera que parler les yeux dans les yeux, tu liras dans mes yeux les mots appropriés que mon âme ne peut prononcer. Si on tient le coup je suis sûr que tout ira mieux. J’ai le cœur soulagé juste en ta présence.

-         Je suis crevé mais je suis partante pour une bière.

Je suis monté dans la caisse et on s’est rendus dans une boutique tout près pour payer six bières avec deux cartons de pizza. Après les achats on s’est rendu au sommet de la montagne qui donne une vue parfaite et originale sur la ville, la ville est belle de là. On s’est contenté de prendre place à l’avant sur la caisse de la voiture et a dégusté les pizzas en écoutant de la bonne musique. Une fois les pizzas fini on s’est mis à se dire de tout et de rien les yeux rivés au ciel. A un moment je sens le froid et Daniel m’a couvert de sa chemise puis m’a longé de ses bras. Je suis bien dans ses bras. A un moment il est parti prendre sa guitare à l’arrière de la voiture pour me jouer les morceaux allemands qui font excité tout être, des morceaux qui nous amènent au zénith. A l’entendre chanter j’ai vu mon être bouillonner et je dois confirmer que c’était cool, pour un premier rencard j’ai aimé.

Le lendemain je suis venu au boulot avec un beau sourire qui ne peut être dissimulé. Tout le monde l’a remarqué.

-         Je peux entrer ?

-         Oui Michel, va s’y entrer.

-         Dit moi qui t’a fait du mal. On fêtera ça avec du champagne.

-         Vous êtes les mêmes !

-         Je ne suis pas d’avis. La nature rend les hommes semblables, la vie les rend différents sur un petit rayon.

-         Si tu le dis.

-         Alors tu me racontes ?

-         Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l’homme qu’elle aime.

-         Wow je pense que j’ai raté un épisode. Aller accouche.

-         Tu veux savoir quoi au juste ? Je suis au travail là !

-         Je sais.

-         Donc je ne dois pas te rappeler que j’ai des obligations à remplir. Et tu n’es pas psychiatre à ce que je sache.

-         Je peux en devenir une si tu veux.

-         Toi … Tu ne vas jamais changer quoi.

Michel est là avec moi et un policier cogne à ma porte avec un bouquet de fleurs.

-         Michel ? Je crois qu’une de tes anciennes conquêtes à penser à toi et …

-         Non, ça fait longtemps que je n’ai plus eu ça. Ça doit être à toi. Je parie deux dollars qu’il y a quelque chose qui se cache dans cette couleur. Une rose rouge.

-         Capitaine ? C’est pour vous.

-         Faite voir.

Je ne ferai pas le quiproquo donc je sens l’odeur de la fleur et je m’attache à la petite enveloppe qui est mise dedans.

Enveloppe : « Je t’offre un simple bouquet de fleurs, mais en réalité c’est mon cœur et mon amour que je voudrais t’offrir. Je compte les heures pour te revoir ce soir, ma dulcinée. »

J’ai souri à lire ses petits mots, ce ne sont que des mots et les mots n’ont pas d’importance que les gestes mais eux aussi ont leurs valeurs. La joie m’a animé sur le coup et j’ai pris place dans ce fauteuil à admirer le ciel dans un autre univers.

-         Hé tu m’oublies là ?

-         Dit Michel, qu’est-ce que tu feras pour ta femme ? Où iras-tu pour elle ?

-         Je crois … Je donnerai ma vie pour elle, je l’aime et pour rien au monde je n’aimerai la voir malheureuse ou triste ou …

-         C’est là la différence, la pièce manquante.

```A suivre …```

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*Episode 02♦️*

*(…)*
```
-        Tu veux quoi au juste ?

-         Que j’avorte ?

-         Je ne sais pas !

-        Tu vois ? Tu ne cesse de te mettre en doute que là tu ne sais même plus si tu m’aimes.

-         Je t’aime, je le sais parce que mon cœur bat toujours la chamade à te voir comme ça.

-         Ne me chante pas ce son ! Je n’en crois pas que tu peux me dire m’aimer et en même temps ne pas vouloir d’enfant avec moi.```
*(…)*

*~Rendez-vous demain à 20h pour la suite.~*

```Tout ressemblance de nom et de lieu ou encore de vie ne serait que pure coïncidence.```

_la vie est une partie d’échec et mat, il ne faut qu’une pièce manquante pour que la partie soit terminer puisque le jeu est perdu d’avance.

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Ecrivain : Saint Daniel

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