La poésie de mon coeur
Write by Les Chroniques de N'smile
Vous savez, cette histoire est très émouvante et remplit de sensation donc, il faut la lire jusqu’au bout. C’est un vécu personnel qui, m’a poussé à la possibilité de voir ce que, je pourrais être au-delà de ce que j’ai toujours rêvé être. C’est une partie de moi, de mon histoire, de mon vécu que j’ai résumé en quelques lignes.
Ma petite histoire
Un jour, j’étais en voiture avec ma mère. Ce jour là, on se disputait. Parce qu’elle me reprochait le faite de vivre à l’écart des gens; et de ne pas faire semblant comme tout le monde pour, pouvoir obtenir ce que je voulais et qu’un jour j’aurai des remords.
Moi à mon tour, je lui reprochais son absence dans ma vie parce que, j’étais sa seule fille issue de sa première union et, elle n’a jamais été présente pour moi. Je lui reprochais son égoïsme et son manque d’amour.
Elle me parlait sous forme de malédiction indirecte, et moi je lui répondais que j’étais sa fille aînée donc, quoi qu’il arrive lorsqu’elle serait bien âgée, c’est moi qui vais bien prendre soin d’elle. Et que tout ce qu’elle a semé, elle le récoltera pour ma part.
Ma mère était très imposante et au bout d’un moment, je l’ai laissé m’insulter sans rien dire et elle s’est calmé toute seule après.
On garda ce même silence jusqu’à notre arrivée au marché.
Ensuite, il était midi et elle refusait de me payer à manger, sous prétexte qu’une mauvaise mère ne peut pas, payer à manger à sa bonne fille. Je me suis levée auprès d’elle pour aller manger.
Il était 17h et on était en route pour la maison. Elle s’arrêta devant une boutique de Canal+ pour se réabonner.
Moi j’étais scotchée à mon phone et elle me demanda d’aller lui payer son abonnement. D’un sourire, j’ai pris l’argent et je suis parti payer l’abonnement.
Ensuite, je suis retournée dans la voiture avec un visage étonné. Elle me demanda ce qui n’allait pas ou si j’avais vu un fantôme?
Je lui répondit alors que la vie est étrange...
<<Lorsque j’étais au collège NDA, il y avait des filles très populaire à l’école qui avaient des grottos (hommes âgés qui font couché-payer) et moi j’étais triste parce que personne ne m’approchait vu que, j’étais pas très sociable et que je m’habillais en fervente catholique.
Toute suite au guichet, je viens de voire l’une de ses filles et c’est elle qui m’a servit sans me reconnaître. Aujourd’hui la fille teint claire et populaire de l’école, est devenue teint noir et elle travail à la caisse, elle qui roulait dans de grosses caisses à l’époque.
Aujourd’hui, j’ai pas encore réussi ma vie mais, je suis sûr que je gagne mieux qu’elle.
Pourquoi tout ce temps, elle n’a pas préparé sa retraite?>>
Ma mère me demanda, qui était cette fille? Je lui expliqua que c’était un habitué de mon cousin, mais je ne sais pas si c’est elle ou c’est sa mère la cliente fidèle de mon cousin vu que, c’est un vagabond lui aussi. Mais ma mère la reconnaissait toujours pas. Alors on est passé par sa maison, non loin de son lieu de travail et, ma mère l’a reconnu.
Ensuite elle m’a dit: << donc toi tu ne sais pas que le vagin ne fait pas de commerce? Je suis peut-être une mauvaise mère mais, je me suis sacrifiée pour vous tous et aujourd’hui, regardez-vous. J’ai enfanté un ingénieur en informatique, un biologiste, un comptable ou styliste, un nutrioniste ou un responsable événementiel et un développeur d’application; et bientôt j’aurai ma nationalité américaine grâce à ton grand-frère. On avait pas à manger mais aujourd'hui on mange bien parce que je me suis sacrifiée mais elle, elle a gâté son enfant unique. Elle ne disait rien quand sa fille était avec ces hommes mais toi, je criais sur toi et je continue par le faire dès que je te vois avec un homme. Je ne veux pas que demain tu dises aux gens que quand je déconnais, ma mère ne me disait rien. Je vais crier sur toi avec mégaphone même et tu vas rien me faire. Peut-être qu’aujourd’hui tu es célibataire mais patiente-toi, le bon arrivera. Sache que tu n’auras pas à vivre ce que j’ai vécu. Ces gens qui te soutiennent, te font semblant car, si aujourd’hui je meurs, même celui qui te donnait 1000fcfa ne te donnera même pas 1f. Il le faisait parce qu’il savait que tu avais tout pour vivre bien. Alors réfléchit bien à tes actes.>>
Je crois que c’est depuis ce jour que, je me suis rendu compte du rôle de ma mère dans ma vie.
Quoi qu’il arrive, une mère reste une mère et, elle est le mur construit autour de ta vie par Dieu alors, aime-la et soutient-la dans tout ces états.
C’était juste ma petite histoire, c’est maintenant que commence << La poésie de mon coeur.>>
<< Maman sèche tes larmes avec ses billets. Ensuite distribue-les, à ceux qui ne croyaient pas en tes enfants. Papa est parti mais tu as réussi. T’es une femme forte. >>
O. N. Iyabo
“ On m’a toujours dit que ça ne marchera pas, parce que je parle de lecture et non de musique. Mais dites-moi si le livreur de pizza qui est passé au stade de star planétaire n’écrit pas et ne lit pas ses textes avant de vous les livrer sous forme de sons et de lyrics que vous écoutez et lisez à votre tour? ”
O. N. Iyabo
“ Si c’était le roman d’une star, ça se vendrait beaucoup plus, toi personne ne te connait. C’est ce qu’ils me disent mais je m’en tape. Au moins j’aurais essayé car, c’est l’essaie qui délimite ton succès. ”
O. N. Iyabo
<< Ils disent que ça va mal et que je m’en fiche. Et que tout ce qui me préoccupe, c’est de me faire un nom dans le game. Imbécile, je vis à la sueur de mon front. Personne ne m’a rien donné gratuitement. Au contraire, j’essaie de leur faire un nom alors, ils devraient arrêter ces conneries et soutenir des talents comme nous. >>
O. N. Iyabo
<< Mes notes ont commencé par chuter depuis que, j’ai su que, ni Cosinus ni Sinus ni Hitler ni De Gaulle ni Angela Merkel ni Obama, dans mon cahier de cours n’allaient pas, faire de moi ce que je voulais devenir. J’ai jamais aspiré à être ce que l’école m’imposait, mais plutôt à être ce que je pourrais imposer à l’école, c’est-à-dire: un modèle de réussite à étudier en cours. >>
O. N. Iyabo
1.
<< am not illuminati am just illuminated >>, c’est ce que l’on pouvait lire à l’entrée de ma maison.
La journée a été longue comme les quarante jours de désert du Christ.
Enfin la nuit tomba et les étoiles commencèrent par illuminer ma maison.
Il était environ 23heures et mon téléphone sonna. Je me réveilla pour l’éteindre mais, mon alarme aussi sonna. Je profita pour éteindre mon alarme, en jetant un coup d'œil sur mon téléphone: c’est Océane.
Je me suis dit putin, faut que j’invente une excuse pour ne pas sortir.
Je décrocha l’appel et il y avait trop de bruit.
Je disais allô allô mais rien. Alors je raccrocha le téléphone et lui envoya un message comme quoi << je suis désolé mais je suis fatigué. Amusez-vous bien. On se voit demain midi pour le buffet.>>
Aussitôt envoyé aussitôt répondu par << OK! >>
Je voulu m’endormis mais, la clarté du ciel dans cette nuit profonde me rappelait que la lumière n’a pas de limite, et que même dans l’obscurité, elle règne. Alors De part la fenêtre blanche de ma chambre, située au premier étage
2.
de la grande villa de mon père, j’observais bien cette grande clarté dans le ciel, c’était la pleine lune.
La légende raconte que, les vœux se réalisent à pleine lune et une femme nue face à la pleine lune peut, autant maudire que bénir, ça se réalisera toujours.
Mais ce soir là, je n’avais rien pour la pleine lune, même pas un vœu. Je restais planté là, à observer les étoiles dans le ciel car, je voulais m’imprègner de lumière. J’en avais besoin, mon monde s'assombrissait, faute de l’éclipse solaire permanente qui, durait depuis mon adolescence.
Il est maintenant minuit et l’insomnie m’avait mit nu.
Je tournais en rond dans ma grande chambre pour, trouver de quoi occuper le temps. La télé ne m’inspirait plus et la douce musique de Marvin, n’était non plus à mon goût.
Je me remis dans ma couverture et essaya de dormir.
Dans mon lit, je luttais sans cesse avec mon drap.
Il est maintenant 3h du matin et j’étais dans les bras de ma mère. Elle essayait de me calmer.
*Moi: lâche-moi! Lâche-moi!
*Maman: calme-toi. Sssssssssssss
Au bout de quelques minutes, j’étais revenu à moi-même et maman me lâcha doucement.
3.
Une fois qu’elle su que j’étais bien au calme, elle me demanda de lui faire place dans mon lit. Car, elle allait dormir avec moi.
J’avais aussi peur alors, je lui ai fait une place dans mon lit de trois place pour qu’elle, pusse me prendre dans ses bras.
Ce qui fut le cas.
Déjà à 7h du matin, j’entendais des cries venant d’en bas et se dirigeant vers ma chambre.
J’ouvris ma porte de derrière et jeta l'œil en bas par ma terrasse.
J’ai vu plusieurs voitures à la devanture.
Et tout portait à croire qu’on avait des invités parce que, j’ai reconnu la voiture du pasteur de mon père.
Ensuite par curiosité, je porta un jeans déchiré et un tricot pour descendre au salon.
Je descendis et mon père me demanda de venir au milieu de ces hommes religieux.
*Moi: papa tu n’es pas fatigué de tout ce cirque? Je viens juste de me réveiller, je vais boire de l’eau et retourner me brosser les dents. Ensuite je vais redescendre quand vous aurez fini.
*Papa: pas tant que tu ne seras pas délivré!
4.
*Moi: beh pour maman ça se comprends mais toi, je vois pas le rapport.
Ma mère était tête baissée comme si elle avait honte. Je savais que tout ceci la dérangeait mais, mon père est le seul capitaine du bateau alors, elle devrait obéir ou soit se faire jeter à l’eau.
Moi à sa place, sans savoir nager, j’allais me jeter à l’eau car, c’est pas un crime de mettre la charrue avant les bœufs.
*Papa: tu te taie et tu viens t’agenouiller ici. Tant que tu es sous mon toit, tu exécutera mes ordres.
*Moi: mais maman réagit! Merdeu
*Maman: fait ce que ton père te dit.
*Moi: au lieu de me chercher du travail avec toute tes relations, tu gaspilles ton argent dans ces futilités. On dirait que tu es le père de l’église.
*Papa: tu es mon aîné et c’est à toi de prendre la tête de mon empire lorsque, je ne serai plus là ou quand j’aurai ma retraite. Mais avec tout ces esprits qui te dérangent, je doute fort que ta vie ne dépend que d’eux. Sans toutes ces prières tu n’en serais pas là alors, rend gloire espèce de glouglou.
*Pasteur: mon fils, ton père a raison.
5.
*Moi: vous, vous la fermez!!! Ne me vendez pas Dieu car je sais comment le contacter. Bientôt vingt-ans que vous veniez ici prier pour, un quelconque esprit. Vous veniez à pieds mais aujourd’hui, vous roulez dans de belles voitures. Je vous emmerde tous!
*Pasteur: que Dieu te pardonne mon fils. C’est le démon qui te fait dire ça.
*Papa: revient ici!!
*Moi: je suis juste revenu pour répondre à ton pasteur.
Monsieur, oui tu as raison c’est le démon qui a fait que je t’ai parlé comme ça. C’est bon maintenant sortez de chez moi! Allez oups! Oups!!!
*Papa: ils restent et toi tu reste au milieu d’eux pour qu’ils prient pour toi.
Je m’en alla sans rien dire.
*Papa: est-ce que tu m’entends?
*Moi: de si gros oreilles d’arabe pour ne pas t’entendre?
*Papa: alors où vas-tu?
*Moi: je vais changer mes habits et je reviens. Faut pas qu’on dise que le démon a déchiré mon jeans.
J’étais dans ma chambre environ 20minutes et mes parents n’arrêtaient pas de crier pour que je puisse redescendre.
6.
J’ouvris ma porte de derrière et m’en alla en descendant par l’escalier de ma terrasse. J’étais presque sorti de l’auberge en allant chez mon oncle à côté pour, pouvoir parler avec sa fille Océane.
Mais en y allant, je remarqua que le pasteur et sa bande s’en allèrent aussi. Alors je retourna à la maison en les faisant au revoir sur la route.
Une fois à la maison…
*Papa: tu me déçois beaucoup. Va t’en.
*Moi: OK à plus.
*Papa: et tu vas où déjà?
*Moi: je vais dans ma chambre.
*Papa: tu crois que c’est avec cette attitude que, j’ai construit ce palais dans lequel tu vis?
Le regard triste de ma mère m’attristait mais, il fallait partir pour ne pas irriter davantage mon père.
Je suis allé dans ma chambre et je me suis mis à écouter quelques sons de Keblack. J’avais besoin de me retrouver. J’écoutais en boucle son morceau: "rattraper le temps. "
J’étais à ma 5ème écoute lorsqu’on frappa à ma porte.
*Moi: c’est qui?
7.
La personne ne répondit point alors, je su qui c’était. Il n’y avait qu’elle pour faire ça.
J’ouvris ma porte et c’était notre domestique qui m'apportait le petit-déjeuner.
Je regarda dans la grande montre accrochée à mon mur et il était déjà 10heures.
Je lui dis alors de repartir et que j’allais descendre pour le déjeuner.
Je ferma ma porte et alla prendre mon bain.
J’étais dans ma baignoire et je rêvais d’un monde plus meilleur que le mien, de cette vie loin de ma famille où le bonheur sera un marchepied pour moi.
Une fois mon bain fini, je retourna dans mon lit me reposer sous une musique de Soprano.
Au lit, je pris mon téléphone sur ma table de nuit pour vérifier, si j’avais des messages. Parce que j’avais mit mon téléphone sous silence la veille, pour pouvoir bien dormir. J’avais plusieurs appels en absence. C’était Océane et je réessaya de l’appeler en vain mais rien alors, je m’en dormis.
Après plusieurs heures de sommeil et en plein essor dans un monde de rêve, on sonna à ma porte. Je sauta et il était 18h, putain ma mère va me tuer.
8.
Comment est-ce que j’ai pu dodo comme ça?
De par ma caméra, je voyais qui c’était.
J’ouvris la porte et on me demanda de descendre. Et je descendis immédiatement.
*Papa: Va immédiatement te changer et revient.
*Moi: papa! Papa! Papaa!
*Maman: on y va chéri
*Moi: oh, vous allez où déjà?
*Moi: Non ne me dites rien. À voir la manière dont vous êtes habillé, vous allez sûrement à une veillée mortuaire.
*Maman: oui tu as raison.
*Moi: et de qui déjà?
*Papa: on préfère ne pas te le dire. Accompagne-nous.
*Moi: OK j’arrive.
Mes parents m’attendaient déjà dans la voiture Benz blanche.
*Papa: tu es sûr que tu as toutes tes facultés en place? Tu vas à une veillée mortuaire vêtu de blanc?
*Moi: j’ai juste porté un haut blanc. Suis-je le meurtrier?
9.
*Maman: rentre dans la voiture on y va. On est déjà en retard.
On s’en alla.
Au bout de quelques minutes de route, on s’arrêta devant une église catholique.
*Moi: mais qu’est ce qu’on fait ici?
*Maman: descend de la voiture. on y va!
On rentra dans la grande église et il y avait du monde. Tout un monde qu’on avait du mal à se retrouver au milieu de ces gens.
Mon père nous demanda de ressortir. Ensuite il envoya un message et quelqu’un qui vint nous chercher. On alla à notre place et je vis mon oncle en noir avec sa femme et quelques membres de leur famille respective.
Moi je supportais pas ces cries autour de moi alors, je commençais déjà par transpirer.
Il y avait quatre cercueils en face de nous. J’envoya un message à ma mère pour, lui demander ce qui se passait ici. Mais c’est mon père qui a eu le message.
Alors, il m’a répondu << imbécile, lève ta grosse tête et regarde le mur en face de toi. >>
Je l'ai fait et je n’en revenais pas. Mon oncle venait de perdre ses quatre enfants.
10.
J’essayais de me calmer mais, mes larmes étaient à fleur de peau.
Je n’en revenais toujours pas.
Puis, c’était l’heure de faire nos derniers hommages et de laisser le prêtre faire ses dernières prières.
Mon oncle passa faire ses adieux à ses enfants puis ce fut le tour de mon père.
Mon père était un homme très élégant. Et malgré nos différents, je l’admirais beaucoup.
Sa démarche dégageait toujours de l’assurance et sa voix était très imposante.
Il prit le micro et avant de prononcer un seul mot, la femme de mon oncle toute en pleurs se jeta sur lui, et le frappa tout en le traitant de meurtrier.
Mon père ne bougea pas et il demandait à mon oncle de ne pas la retenir, de la laisser exprimer sa colère.
Mais la femme n’arrêtait pas de dire que, c’est mon père le meurtrier car, il m’avait interdit à la dernière minutes de sortir. Et c’est parce qu’il voulait tuer ses enfants pour ses rituels d’argent. Car personne ne pourrait obtenir son niveau de richesse sans sacrifice humain.
La femme: Comment tu peux tuer tout ces enfants innocents? Au moins fallait les tuer un par un ou prendre
11.
deux, comme ça on se les partage.
Pourquoi tout les quatre or tu sais que je ne pourrais plus avoir d’enfants?
Ton argent est très sale même si tu es très propre. Tu es sans compassion et je te jure que Dieu va me venger.
J’étais là avec ma mère à assister à cette scène où mon père ne bougea pas d’un seul pas, il ne clignotait point les yeux.
Le prêtre alla calmer la femme et la raccompagna auprès de son mari.
Ensuite, il fit les dernières prières et on rentra tous vers 20h.
À peine sorti de la voiture que mon père sans enlever la clef de la voiture s’en pressa de sortir de la maison.
Ma mère essaya de le retenir pour lui demander où il allait mais il l’ignora.
J’enlèva la clef de la voiture avant de les suivre.
Le quartier commença par se rassembler afin de commérer.
Mes parents étaient en direction de la maison de mon oncle.
Mon père frappa fort le portail qu’on lui avait ouvert sans demander, qui c’était.
12.
Il était très en colère et alla au salon en criant “frangin frangin”
Mon oncle vint à sa rencontre dans une précipitation sans précédente.
*Mon oncle: pourquoi tu crie comme ça dans ma maison?
*Sa femme: ah l’assassin est là, tu veux en finir avec nous? Viens nous tuer aussi.
*Mon père: femme! Parle-moi encore comme ça et je te jure que tes dernières paroles se feraient entendre dans ta tombe.
*Mon oncle: tu parles pas à ma femme comme ça!
*Mon père: je parle comme je veux et à qui je veux. Et je ne vais pas louvoyer alors écoute-moi très bien.
Ma mère était assise dans le fauteuil à les regarder, et moi j’étais à sa gauche, sa tête posée sur ma poitrine pour la consoler dans son affliction.
La femme de mon oncle s’installa sur le carreau pour regarder les deux frères se disputer.
La tension monta très fort dans la maison à tel point que quelqu’un a dû appeler la police pour qu’on les embarque.
Ma tante prit sa voiture en les suivant.
Quant à moi, je couru prendre la Benz et amena ma mère au poste de police.
13.
Arrivé, mon père et mon oncle étaient avec le commissaire pour les interrogations.
Il était environ 23h et on les libéra.
On rentra chacun avec sa famille de son côté.
C’était très tendu entre tous jusqu’à demain.
Déjà à 7h, on était tous à l’enterrement.
Après c’était les remerciements dans la maison mortuaire, c’est à dire chez mon oncle.
Il avait juste organisé un cocktail.
Déjà à 18h, le vide battait ses ailes.
*Mon oncle: tu as oublié où se trouve ta maison?
Mon père: tu me dois tout ce que tu as et ce que tu es. Je t’ai tout appris et dans ce que je t’ai appris, jamais je ne t’ai amené vers ce que ta femme croit. On a tous nos secrets et tuer quelqu’un n’en fait pas parti des miens. Je crois qu’il faut que tu dises la vérité à ta femme et que tu changes. Trouve quelqu’un pour te délivrer. Au fond, tu sais très bien le pourquoi de tout ceci.
*Mon oncle: de quoi parles-tu?
*Papa: de ce que tu n'ignore point. Il n’y a que nous cinq ici et nous sommes ta famille. On est prêt à tout pour toi. Et tu le sais très bien alors parle.
14.
*Papa: il faut que toi-même, tu te libère d’abord.
*Mon oncle: sortez de chez moi svp.
*Papa: nous, on sortira puisque c’est pas chez nous ici. Mais n’oublie pas de méditer sur ce que je viens de te dire.
On s’en alla et une fois rentré, je monta les escaliers pour aller dans ma chambre.
*Papa: hey, toi viens ici!
*Moi: ah papa, je suis fatigué.
*Papa: tu vas descendre tout suite et t’asseoir ici! Immédiatement!
*Moi: OK papa me voici.
*Papa: de m’expliquer pourquoi tu n’as rien dit depuis hier sur cette histoire?
*Moi: quelle histoire? On en a eu plusieurs depuis hier? Laquelle te préoccupe?
*Papa: ne fait pas le con avec moi sinon je vais mal te cogner. C’est quoi ton rapport avec l'accident?
*Moi: aucun
*Papa: aucun et tu as annulé ta sortie avec tes cousins à la dernière minute?
15.
*Moi: écoute papa, j’étais fatigué et ils étaient bien en teub avant de m’appeler.
*Papa: non, ils étaient pas en teub mais plutôt en plein accident. Et on se saura jamais ce qui c’est vraiment passé parce qu’on a dérobé leurs affaires. Et le OK ne venait pas d’Océane mais plutôt de celui qui avait son téléphone.
*Moi: mais attend, elle m’a appelé hier matin.
*Papa: je viens de te dire que c’est pas elle! Tu veux que je te dessine ce que je te dis depuis ou qu’un sourd-muet vienne te l’expliquer?
*Maman: arrêtez de vous disputer!!!
*Papa: tu devrais le dire à ton imbécile d’enfant. On dirait que tu l’as échangé à l’hôpital. La preuve tu vois pas que ça soeur me ressemble et elle est speed comme moi?
*Maman: le test ADN existe toujours tu sais?
*Moi: on dirait ton père et non ton mari. Où est le respect? Si j’étais comme il voulais, il aurait dit mon enfant ou notre enfant mais comme, je suis le contraire de ce qu’il voulais, il rejette tout sur toi.
*Maman: tu la ferme!!
*Papa: bien par…
*Maman: tu la ferme aussi!
16.
C’est mon nom qu’il y a sur l’acte de propriété de cette maison. Si vous l’ignorez, ça veut dire que je suis l’unique propriétaire. Alors si vous ne pouvez pas cohabiter, vous sortez, comme ça je ferai votre deuil en même temps.
*Moi: je suis désolé maman.
*Maman: OK tu peux aller dans ta chambre. À demain.
Mes parents allèrent dans leur chambre et moi aussi.
Aux alentours de minuit, j’avais soif mais j’avais que de la bière dans le frigo de ma chambre alors, je descendis dans la cuisine d’en bas.
J’ouvris le frigo et je pris une bouteille d’eau, j’entendis des bruits dans la chambre de mes parents et j’y alla pour écouter au porte.
*Papa: pourquoi tu me tourne encore le dos? Je viens de te présenter mes excuses.
*Maman: parle à mon dos et si tu finis, tu peux dodo. J’ai pas ton temps.
Ne pouvant pas me retenir, je me mis à rire et papa se leva pour voir qui riait. Il était sorti et criait qui était là.
Fatigué, il rentra dans la chambre.
Et moi aussi j’étais sorti dans l’une des chambres d’amis pour regagner ma chambre.
17.
Je monta les escaliers lorsqu’une voix m’interpella.
*Papa: décidément tu n’es qu’un imbécile. Imbécile à tel point d’écouter au porte en faisant du bruit.
Je redescendis et alluma. Ensuite je m’approcha de mon père. Je me suis tenu juste en face de lui, en lui regardant tout droit dans les yeux, et pointant mon doigt d’honneur gauche dans son œil gauche.
*Moi: tu es un lâche et j’ai honte que tu sois mon géniteur. Je te jure que si c’est pas maman, je t’aurai déjà envoyé dans le comma. Mais je te jure que si tu m’insulte de nouveau, je te montrerai ma force que tu qualifie de faiblesse. Bonne nuit.
Et je m’en alla en éteignant la lumière.
Le lendemain matin, sans savoir ce qui c’est passé, maman était dans mon lit, en train de me consoler. J’étais étonné à mon réveil et je la poussa.
*Moi: que fais-tu dans mon lit?
*Maman: à ton avis?
*Moi: encore un cauchemar?
*Maman: oui.
*Papa: je te l’ai toujours dit, cet enfant est possédé.
*Moi: il fait quoi ici lui?
18.
*Maman: c’est ton père, tu lui parles pas comme ça.
*Moi: le respect, ça va dans les deux sens maman.
*Maman: vous allez régler vos problèmes un autre jour. Il faut juste que tu me dises, ce que tu as vu pendant ton sommeil. Ou attend j’appelle le pasteur.
*Moi: non pas besoin, il va encore te duper. Je sais très bien comment expliquer un rêve. Je suis pas Daniel ou Joseph mais je ferais de mon mieux.
Il faut juste que tu me rappelle ce que je disais.
*Maman: je sais pas trop mais on dirait que tu parlais avec quelqu’un. Tu disais que, pourquoi il n’a pas empêché le soleil de pousser les quatre étoiles dans la mer?
*Moi: à en croire mon cauchemar, les quatre étoiles représentent mes trois cousins et ma cousine. Et le soleil, papa puisque c’est lui que ma tante accuse du meurtre de ses enfants.
*Papa: tu es possédé, je le sais. Dit à ton démon de bien se préparer car la lutte sera rude.
*Moi: je suis fatigué de toi, sors de ma chambre avant que le démon ne prenne possession de mon corps.
Et il se leva pour partir.
*Papa: ho toi femme, on s’en va.
19.
*Moi: et toi aussi tu t’en va avec lui? Viendra le moment où tu auras des regrets. Lui, il sera sûrement avec l’une de ses jeunes maîtresses.
*Maman: il faut que je prépare le petit-déjeuner.
*Moi: maman tu ne sais rien faire à par prier. Tu sais même pas surveiller l’eau sur le feu donc, tu es loin de savoir préparer.
*Maman: en quoi ça te dérange?
*Moi: un petit-déjeuner? Dit plutôt que, tu exécutes l’ordre de ton mari qui couche avec ta tante. Puisque, c’est elle qui fait tout jusqu’à faire ton lit conjugal, elle se sent obligé de le refaire avant ton arrivée vu qu’elle le défait souvent avant toi.
*Papa: tais-toi!!! Tu tu tu.
*Moi: arrête de tu tu et parle.
*Papa: et beh, tu raconte du n’importe quoi. Enfant démoniaque!! Briseur de couple!
*Maman: on s’en va chéri. C’est le démon qui l’anime. Tu vois pas ses yeux? Ça clignote on dirait un feu tricolore en détresse.
*Papa: on y va.
20.
Et ils s’en allèrent prendre leur bain avant de revenir pour le petit-déjeuner.
Moi j’étais déjà à table à les attendre.
On était maintenant au complet à table.
Maman nous avait bien servi à manger.
On prena le petit-déjeuner dans le calme.
Ensuite, ma Tantie se leva pour se débarrasser de la table.
*Maman: laisse, je vais le faire.
*Tantie: non laisse, je vais le faire.
*Maman: OK comme tu veux.
Au moment où elle ramassait nos assiettes, elle eut un vertige et s’écroula sur le sol.
*Maman: je te l’avais dit, ahhh laisse je vais faire, tu as dit non et voilà. Peut-être tu es enceinte. Qui sait?
*Moi: mamannnn. Pourquoi tu parles comme ça avec ton air de sainte ni touche? Il faut l’aider.
*Maman: bouge et tu va voir.
*Papa: en tout cas c’est pas de moi, je me protège toujours.
*Maman: ah, tu dis quoi?
*Papa: non rien, je crois que ma tête va exploser.
21.
*Papa: stp Aide-moi.
*Maman: tu as le vertige n’est-ce pas?
*Papa: oui stp Aide-moi.
Ma mère poussa un juron qu’on aurait dit une vielle femme Yoruba qui refuse que son fils épouse un Ibo.
*Maman: reste tranquille sinon tu vas rouler comme une pâte à farine qu’on en roule pour faire le rouleau de printemps.
Mon père avait un visage de fantôme et j’avais très peur qu’il meurt, sans me dire pourquoi il me détestait mais, j’étais assise à le regarder.
*Papa: tu nous a empoisonné?
*Maman: non mais toi aussi. Je vous ai juste affaiblit.
*Moi: il est tombé depuis et il n’a pas eu le temps d’écouter ta phrase.
*Maman: aide-moi à les attacher.
*Moi: je vais pas faire partir de ton plan machiavélique. Je préfère être qu’un simple observateur alors, stp laisse-moi en dehors de ça et réalise ton film toute seule.
*Maman: chacun à son tour chez le coiffeur.
22.
*Moi: à voir ce que tu es entrain de faire, Je préfère ne pas un jour être à leur place. Je t’aide comment alors?
*Maman: bonne réflexion. Viens m’aider à les porter contre la tige de l’escalier pour qu’on les attache des deux côtés.
Je l’aida et on les attacha. Ensuite, ma mère était assise au milieu d’eux.
Elle versa de l’eau sur eux pour les réveiller.
Ils étaient réveillés et ma mère commença ses questionnaires.
*Maman: toi, je t’ai ramené du village, je t’ai trouvé un époux et tu as fait des enfants. Ensuite tu l’as renvoyé sous prétexte qu’il n’était pas sérieux. J’ai pris en charge tes huit enfants. Ça se voit que tu aime trop la chose, la preuve tu as huit enfants et moi qui te nourrit, j’en ai que deux.
Pour ne pas rester seule et te vagabonder, je t’ai trouvé un autre homme en Italie que, tu étais sur le point de rejoindre.
Même si tu es ma petite tante, on a grandit toute les deux ensemble et tu étais ma jumelle.
Tu m’as suivi jusqu’à mon foyer et tu as prolongé ton voyage dans mon lit conjugal. J’ai envoyé tes enfants en Europe et en Amérique pendant que les miens sont ici.
23.
*Maman: tout ça ne t’as pas suffit, c’est mon vit (pénis) tu vas encore prendre en otage?
Tu peux pleurer toutes les larmes de ton corps et demander pardon, tu seras punit tel un traite en Égypte.
Tatie tout en larmes, essaya de demander pardon en vain.
*Maman: tu la ferme!!! Tu sais quoi, tu me saoul avec tes pleures. Tu vas maintenant prendre ta punition car j’ai pas beaucoup de temps. Je dois m’occuper de mon mari.
Ma mère se leva. Elle prit son bâton fait à partir de peau de cheval et, frappa sa tante qu’on aurait dit Jésus qui a souffert sous Ponce Pilate.
Ensuite elle ramassa ses affaires et on la mis dans une de nos voitures.
*Maman: hey toi chauffeur amène-la à cette adresse.
*Chauffeur: ok madame.
*Maman: qui sais si tu la baise pas?
*Chauffeur: moi pas. Moi jamais faire ça. ah ah haha madame, moi faire after huit? Qui vas prendre sans goût là? Ha trou la trop large pour Moussa ooooo.
*Maman: trummmmm ouvre moi le garage, moi-même j’y vais.
Maman me cria de bien surveiller mon père et s’en alla.
24.
*Moussa: attend mon enfant.
*Moi: il y a quoi?
*Moussa: quoi passer ici?
*Moi: va visiter www.mêle-toidetavie.com
*Moussa: c’est quel site ça? Il y a porno dessus?
*Moi: toi, tu es un échantillon inutile d’humain. Fou le camp d’ici.
Je m’en alla au salon auprès de mon père.
*Moi: regarde-toi?
*Papa: détache-moi et je te jure que je ferai tout ce que tu voudras.
*Moi: commence par mettre tout tes biens en mon nom.
D’ailleurs fou moi la paix, tu m’énerve.
J’alluma la télé et mit une musique et dansa.
Je m’éclatais à fond lorsque ma mère rentra.
*Moi: tu l’as déposé où?
*Maman: portail de maison familiale.
*Moi: et tu vas faire quoi de lui?
*Maman: tu vas voir.
25.
Elle le frappa aussi. Mon père était très faible et on l’installa dans le lit de l’une des chambres des invités.
*Maman: mon sexe ne te suffit pas n’est-ce pas? Voici quelques unes de tes maîtresses. Elles te feront l’amour pour que tu sois ivre de sexe.
Madames et Mademoiselles, servez-vous et régalez-vous, je suis juste à côté.
On s’en alla rester au salon à écouter les cries de mon père.
Ma mère que je croyais être une femme facile et faible vient juste, de me montrer que l’apparence est trompeuse.
Après quelques heures, ma mère alla arrêter le massacre.
Elle paya ces filles.
Mon père était bien foutu, ma mère le doucha et lui mit une couche pour grande personne.
Elle prit soins de lui des jours et des jours.
Ça fait des jours maintenant que mon père est sur pieds et, on dirait qu’il a bien retenu sa leçon mais, c’était très tendu entre eux.
Puis un soir à table, mon père brisa à nouveau le silence.
*Papa: on peut parler tranquillement?
26.
*Moi: maman, tu en fais de trop je crois. Il s’est toujours excusé et il a changé. Tu devrais diluer un peu ton vin.
*Maman: je l’ai déjà dilué avec du champagne.
*Moi: pff moi je sors de table.
*Maman: attends moi.
Je m’en alla.
*Moi: tu fais quoi ici? Ça fait des jours que tu dors ici et tu occupe trop mon espace. J’ai besoin d’avoir une vie privée donc, va dans une des chambres de la maison où dans ton lit conjugal.
*Maman: depuis que je dors ici, tu dors bien; tu ne fais plus de ces cauchemars.
*Moi: tu vas pas dodo ici ce soir en tout cas.
Mais tu fais quoi là? J’ai dit tu vas pas dormir ici.
*Maman: mais je me douche et je m’en vais.
*Moi: et tu es obligé de te déshabiller devant moi?
En frappant son ventre, elle me disait, c’est dans ça tu as vécu hein.
*Moi: arrête ça stp.
En frappant son sexe, elle me disait, c’est dans ça tu as vu le jour oh.
27.
*Maman: c’est de la marmite noire que sort la bouillie blanche.
*Moi: mais arrête tout ça. Ma chambre va blairer le sexe.
*Maman: ferme les yeux, c’est une option aussi.
*Moi: et l’autre option est d’aller te doucher là où tu es censé dormir.
*Maman: bon j’y vais.
*Moi: tu fais quoi encore là? Rhabille-toi stp.
*Maman: il faut que j’allume des bougies pour toi.
Papa entra dans ma chambre.
*Moi: tu frappe avant d’entrer stp.
*Papa: désolé
*Moi: dit à ta femme de se rhabiller et tu l’amène avec toi.
*Papa: ma puce, tu as entendu?
*Maman: tchippppp, puce nano ou micro?
*Moi: puce ou pas rentre dans le téléphone.
Ma mère s’habilla enfin, après nous avoir insulté.
Papa: on y va maintenant.
28.
Ma mère en l’ignorant, s’installa sur le mon lit à causer avec moi pendant que, je me douchais et que mon père était debout.
À 22h, j’avais déjà sommeil et maman avant de s’en aller avec mon père, alluma une bougie blanche au-dessus de ma tête et une bougie rouge sous mes pieds. Ensuite, je récita avec elle le Psaume 27 pendant que papa nous admirait.
Je m’endormis juste après leur départ.
Vers 1h du matin, je cria très fort dans mon sommeil et maman vint à mon secours en me calmant. Je n’arrêtais pas de crier Océane Océane.
*Maman: Océane quoi? Calme-toi et explique nous.
Et je me calma.
*Moi: Allons chez tonton.
*Papa: Là-bas? Cette nuit? Ils veulent plus de nous chez eux et tu le sais. Mais essaie de t’en dormir, on ira demain.
*Maman: il est tard je vais dormir avec toi.
*Moi: non j’ai dit tout suite!
*Papa: attends, c’est pas la voix d’Océane ça?
*Maman: oui et qu’est ce qui se passe ici?
29.
*Papa: aucune idée mais je crois qu’il faut y aller maintenant.
*Maman: tu conduis et je reste avec lui derrière.
On y alla et tout portait à croire qu’Océane me possédait.
Une fois chez mon oncle, elle rentra bien en possession de mon corps tout entier.
Personne ne voulait croire que c’était elle, parce qu’on assistait tous à la possibilité de l’impossible pour la première fois.
*Moi(Océane): Papa, pourquoi tu nous a fait ça? Pourquoi tu nous a envoyé si vite dans ce lieu où on ne repose même pas en paix? Pourquoi nous as-tu sacrifié pour des rituels satanique de richesse? Le diable ne te connaît même pas ici alors, pourquoi lui avoir voué un culte si stupide? Pourquoi tu as fait ça? Pourquoi pourquoi?
Tout en larmes et frappant son père qui ne se défendait pas, Océane continua à lui demander le but de son sacrifice.
Tous étaient étonnés et mon oncle n’arrêta pas de nier tout ce que disait sa fille.
Océane décrivit à la perfection l’accident et les lieux du sacrifice. Dans cette nuit profonde, on suivit tous Océane sur les lieux du sacrifice.
30.
On la suivit et après des heures et des heures de marche, on arriva dans un cimetière.
C’était un cimetière différent de celui où l’on avait enterré mes cousins et ma cousine. On dirait un cimetière privé avec vu sur le ciel, il y avait des ossements d’humains partout.
On alla sur un autel où il y avait quatre cerceuils, c’était ceux des enfants de mon oncle.
On en revenait pas, ils étaient sans tête. Leurs têtes étaient accroché à une croix sur l’autel.
Ne sachant pas ce qui c’était passé, les têtes commençèrent par parler et accuser mon oncle de cette barbarie humaine.
Mais, mon oncle niait toujours les faits. Il niait toujours la vérité devant l’évidence.
De nul part surgit un homme avec un déguisement de prêtre qui, sans faire attention appela le nom de mon oncle, en lui disant que ses cadavres pourrissaient ici et qu’il, devrait vite faire pour les derniers rituels.
C’est là que sa femme se jeta sur lui et le frappa à mort. Mon père était effondré parce qu’il n’en revenait toujours pas. Il savait que mon oncle était dans des trucs louche mais il pouvait pas imaginer que c’était si louche.
31.
*Papa: comment as-tu pu faire ça? À ta propre famille? J’ai plus d’argent que toi, je suis directeur d’une grande multinationale et je suis multimillionnaire. Mais jamais je n’ai tué pour en arriver là, même pas une fourmi pour en être là. Pourquoi as-tu faire tout ceci? On a tous un côté sombre mais je crois que toi, ton côté est plus que sombre.
*Papa: regarde-toi, ce que tu faisais dans le noir a fini par se montrer au grand jour. Regarde les journalistes autour de toi entrain de te filmer, non pas parce que tu participe à une conférence mais parce que tu es humilié.
Avant que mon père ne continu, un coup de feu se fit entendre, ensuite un autre.
Parmis cette foule, on vit mon oncle s’effondrer. Il reçu une balle en pleine poitrine. Et de l’autre côté, ma tante reçu une balle en pleine tête.
On chercha en vain qui avait tiré, puis on vit mes yeux tout rouge qui pleurait du sang et une arme dans ma main.
La police m’arrêta aussitôt et mes parents m’ont suivi jusqu’au poste de police.
Arrivé on expliqua le cas au commissaire. Mais mon cas était sérieux, l’arme à disparu et tout semblait croire que j’étais redevenu moi.
On me raconta les faits et j’étais étonné.
32.
Le commissaire m’avait remis à mes parents sous prétexte qu’il, ne voulait pas faire parti de ce drame surtout qu’il n’y avait pas de preuve.
*Le commissaire: mes agents affirment avoir vu une arme entre tes mains. Rien ne prouve que c’est l’arme du crime et ça on le saura jamais vu qu’on a pas l’arme. Je ne peux pas trancher cette affaire.
Ramenez votre fils et aller enterrer vos proches. Bonne journée.
On s’en alla et il était presque 7h. On s’arrêta sur les lieux du sacrifice mais la police était là, à procéder aux arrestations.
On était avec le commissaire et il nous avait autorisé à amener nos corps.
Mais un homme avec une voix de tonnerre nous interdisait de prendre, les corps de mes cousins et de mon oncle car, il est à lui maintenant. On l’entendait juste, on ne le voyait pas.
Mon père demanda à ce qu’on emporte les corps mais la porte était fermée.
*L’homme: prennez le corps de la femme et sortez.
*Moi: mes cousins n’en sont pour rien alors laissez-nous partir avec leurs corps.
33.
On négociait avec cette voix mais il refusait toujours.
Alors ma mère se déshabilla, elle se metta nue et commença par maudire les lieux. Puis soudain, la porte s’ouvrit et on amena nos morts y compris celui de mon oncle. Mon père remit le corps aux pompiers.
Arrivé à la maison aux alentours de 10h, chacun alla dans son lit. On s’en dormit sans se doucher le jour là je crois parce que, pour ma part je n’ai pris aucune douche.
Il était midi et des bruits de réveil raisonnaient dans toute la maison. C’était un peu tendu entre nous.
Mais on alla à la morgue pour, récupérer le corps de nos morts afin de les enterrer.
Vêtu tout les trois de noir, on entra à la morgue.
Mon père remplit les formalités et on attendait les corps.
Au bout de quelques minutes, on nous annonça que les corps avaient disparu. Et lorsque que les corps étaient là il n’y avait aucune trace de balle encore moins d’accident.
En nous expliquant ceci, mon père demanda qu’on nous montre la bande d’enregistrement de la vidéo de surveillance.
Et là, on vit Océane en train de signer et récupérer son corps et ceux de sa famille, mais il n’y avait rien dans le registre. Aucune trace de son passage.
34.
Papa en colère, nous demanda de rentrer et on rentra.
On n’arrêta pas de chercher à comprendre tout ce mystère.
Des jours passèrent et des mois aussi. Ensuite, mon père donna tout les biens de mon oncle à quelques orphelinats. Il donna tout sauf sa maison y compris ce qu’il y avait dedans.
Je crois bien que c’est depuis la mort de mon oncle que mon père a compris l’importance des autres. Il est devenu très sensible et affectueux, il voyait l’amour en toute choses.
Même quand tu le piétinais, il souriait.
Il a vraiment changé mon père que j’appelle maintenant mon “Papounet”.
Parfois je l’appellais même par son prénom “Richard “. Et il repondait << Richard le riche>> avec un air souriant.
Mais on sens toujours qu’il n’a pas réussi à faire son deuil, malgré que des années soient passé.
35.
Deux ans après la tragédie, je rentrais dans ma 33ème année de naissance. Je commençais par me rendre compte de tout mes échecs même si, je suis riche grâce à mes parents. J’avais une bonne fortune mais c’était grâce à mon père même si, je l’assistais depuis un an maintenant. Je savais qu’il préparait juste sa retraite, il me formait pour que je le succède.
Un soir dans mon lit, je repensais à tout ceci. Et là, j’attendis un bruit.
<< Ce bruit est étrange et profond me disais-je.
J'essayais de voir si, ce bruit provenait de mes pas, en m'arrêtant le temps d’un instant.
Et c'était pas qu’un seul bruit mais deux bruits.
L'un était calme et l'autre était profond et très nostalgique.
Je posa mon regard sur la mer et je su que, l'un des bruits provenait de là.
Je fis face à la mer pour m'imprégner de ce bruit.
De ce bruit que faisait les vagues de cette mer si calme et qui, me rappelait le son de la guitare que me jouait mon ex.
Ensuite de ce bruit très nostalgique provenant d'un oiseau positioné, juste au-dessus de ma tête dans le ciel à minuit et qui, me rappelait le son de la berceuse imaginaire que maman ne m'a jamais chanté.
36.
Moi face à la mer, je noyais mes peines comme cette bouteille que, je venais de jeter à la mer.
Ces deux bruits étaient semblables, aux cries de ma mère lorsque, je voyais la désolation dans ses yeux et lorsque, le présent l'interrogeait sur notre avenir.
Moi reposant sur la fortune de mon père et ma soeur faisant de son corps un cahier de dessin.
Et là tout seul et nu sur cette plage aux milles questions sans réponses.
Je me suis rendu compte, du poids de la solitude sur celle du rejet que, j'affichais envers les gens.
Je me remets en cause sans avoir de remords.
Le regard et les rires de ma petite-soeur dans ma tête, me rappel qu'elle ne doit pas vivre ce que moi j'ai vécu.
Puis dans ma désolation, une voix cria mon nom.
Je me retourna et je vis la lumière et mon nom continua par se faire crier.
Je m’approcha un peu plus et la lumière se positiona au niveau de mon actuel derrière.
Je me retourna et je vis une foule qui criait mon nom.
Là je me suis réveillé et j'ai compris que le succès est bien proche mais, qu'il fallait retourner en arrière pour une dernière mission.
37.
Et cette mission, était de puiser dans mon passé, la force qui, maintiendra mon avenir en place pendant que, mon passé propulsait mon présent vers la gloire. >>
Soudain, j’entendis ma mère me frapper, en criant mon nom et me demandant de revenir à moi-même.
Jusque là, je me rendais pas compte de ce qui se passait. Elle me ramena à la maison dans sa voiture et il était 2h du matin.
C’était la panique totale à la maison. Mes parents se mirent à prier de toute foi et de toute force mais, on dirait qu’après 1h de prières sans que je ne bouge, leur foi avait disparu.
Ma mère appela le pasteur et le prêtre qui; sont venu avec leurs disciples respectifs pour, prier afin que je pusse revenir en moi.
Il est maintenant 5h du matin et le prêtre demanda à ce que tous partent, sauf mes parents.
Ensuite il commença par dessiner des triangles. Après il commença des exorcismes.
Arrivé à un moment il demanda à mes parents que, s’ils n’avaient pas assez de courage pour regarder la suite, ils pouvaient sortir.
38.
Mes parents restèrent pour assister à la scène.
Dans cette fumée blanche, mon corps fut dédoublé. Il y avait moi d’un côté et Océane de l’autre.
Ensuite, le prêtre lui ordonna de ne plus jamais rentrer dans mon corps.
Il fit quelques rituels et Océane était parti pour de bon. Ensuite je fut réveillé et j’avais quelques marques faites avec une lame sur mon corps.
Je demanda ce qui s’est passé ici? Mais personne ne me repondait.
*Le prêtre: il ne sait rien passé ici, tu étais endormi et maintenant tu viens de te réveiller. Alors lève-toi et va rejoindre les autres au salon.
Je suivi l’ordre et arrivé au salon, tous étaient étonné qu’on aurait dit que j’étais un revenant.
Quelques minutes après, le prêtre nous avait rejoint et d’un seul signe de la tête, ses disciples l’avaient suivi dans l’immédiat.
Moi j’étais assis dans le canapé et je regardais, le pasteur et ses disciples divaguer sur moi.
J’ai toujours su être patient donc, ça me gênait pas du tout de les voir agiter comme ça.
39.
*Moi: quelqu’un peut me dire ce qui s’est passé et ce qui se passe ici?
*Maman: tu as toujours été somnambule mais, je crois que c’est parti un peu trop loin cette fois-ci.
*Moi: somnambule???
*Maman: oui mon enfant. Tout en dormant, tu as conduit sur plus de 5km juste pour te baigner dans la mer.
*Moi: moi conduire? Moi me baigner dans la mer?
*Maman: et oui toi.
*Moi: et pourquoi tu m’as pas arrêter? Je peux toute fois avoir un accident, tu savais ça au moins?
*Maman: mais tu ne l’as pas eu, c’est l’essentiel. Je suis plutôt inquiète pour toi.
*Moi: tu devrais pas l’être. Vu que dans ton inquiétude, le risque que je pusse avoir un accident n’en fait pas parti, vaut mieux ne pas t’inquièter. C’est pas bon pour ta santé.
*Papa: Aujourd’hui c’est dimanche; essaie de dormir un peu avant qu’on aille à la messe de 8h.
*Moi: ok Pa.
Je suis allé dans ma chambre et je tournais en rond sur le lit, pour pouvoir dormir, mais rien.
40.
J’alla me doucher et m’habiller.
Il était déjà 8h et je suis descendu pour qu’on aille à la messe.
J’étais au volant de ma Mazda 6 pour, nous conduire jusqu’à l’église.
On était au premier rang comme toujours, et on suivit la messe dans une concentration totale, comme ma mère l’a toujours exigé.
La messe prit fin à 10h et mes parents voulaient voir le prêtre.
N’ayant pas été les seuls familles à problème ce jour là, on reçu juste une note du prêtre à travers l’un de ses disciples << je vous recevrez le dimanche prochain, ou si j’ai le temps je passerai chez vous. Bien de choses à vous ainsi qu’à votre famille. A.K.Pierre >>
On s’en alla et on prit une pause dans un salon de thé pour notre petit-déjeuner.
Ensuite on rentra vers 11h et moi je suis parti immédiatement dans ma chambre.
Je me déshabilla pour prendre ma douche. Une fois ma douche finit, mon lit m’avait servi de compagnon pour regarder une série sur Netflix. Devant la télé, je somnolais alors j’ai éteint la télé et je suis rentré dans mon drap.
41.
Puis d’un seul coup j’ai senti comme une décharge dans mon coeur.
J’eus peur alors je suis descendu pour le dire à ma mère, mais je me suis évanouie dans l’escalier.
À mon réveil, j’étais couché sur un autel entouré de fruit et de croix. Il y avait des hommes en robe blanche qui priaient sur moi.
C’était étrange et je me leva mais, ces hommes m’ont retenu en me disant: reste là esprit de sirène.
Moi ça me faisait rire mais, je me suis retenu pour ne pas éclater de rire.
On me frappa avec des feuilles de palme. Et comme je me laissais pas faire, ils m’attachèrent et prièrent sans relâche.
Moi, fatigué de crier sans relache pour, qu’ils me laissent en paix, je m’en dormi au bout de quelques minutes de lutte.
Après, je fus réveillé pour aller prendre une douche.
Après ma douche, je suis rentré avec ma mère.
Une fois à la maison, ma mère m’interdit de ne plus manger quelques trucs. Il fallait que je fasse des aumônes aussi. Moi j’étais contre ça. J’étais très en colère et je me suis mis à tout casser avant que, mon père ne me maîtrise.
42.
Je crois que c’est la première fois que j’étais vraiment en colère.
*Papa: calme-toi!
*Moi: ok lâche-moi je te dis. C’est bon.
*Papa: il est temps que tu lui dise la vérité. J’en ai marre de devoir supporter tout ça, et de devoir dépenser ma fortune pour ses bêtises.
*Moi: quelle vérité? d’abord expliquez-moi ce que les catholiques très fervents font dans une église céleste?
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