La première partie du trip.
Write by Opale
***Cape Town, Afrique du Sud***
Le samedi.
** Angela Porquet**
Voir ce petit sourire moqueur logé au coin de ses lèvres me tape grave sur le système. Nous sommes ici, ça ne fait même pas encore dans les 48 heures et monsieur connait déjà du monde. Et de surcroit des filles. Et qui plus est, sont effrontées. Elles sont tellement minces qu’on aurait dit le général « Radical Bois de Manioc ». Loin de moi l’idée de les prendre de haut mais elles m’ont grave mis en rogne. Vous les avez vu ? Et ça ose carrément m’insulter, non mais allo quoi ! C’est le cancer qui se fout de l’hôpital ? S’il y a bien un truc que je n’ai pas perdu malgré les nombreuses humiliations dont j’ai été sujet durant ces sept dernières années c’est bien le fait d’assumer pleinement ma forme. Je suis une femme ronde et alors ? Je m’aime telle que je suis. Je n’ai aucunement honte de mon surpoids ou de mes rondeurs affriolants. C’est ce qui fait mon charme d’ailleurs. C’est le fait de les assumer pleinement qui me rend craquante. J’suis grosse et alors ? Qui est-ce que ça dérange ? N’est ce pas elles sont jalouses de moi parce que je suis assise à la même table que l’homme de leurs rêves. Tchrrr n’importe quoi. Où est la différence entre toi et moi si toi la mince et miss monde et moi la grosse et laide devons lutter le même gars ? Non mais c’est d’un ridicule !
Moi(le fixant) : expliques moi, j’attends. D’où est-ce que tu connais ces filles?
C’est le moment que choisis le serveur pour lui apporter son repas. J’ai juste pris un petit cocktail de batida au coco. Trop top ce cocktail exotique. J’suis complètement gavée pour prendre un vrai repas. Je laisse le serveur finir sont service avant de reprendre les hostilités. Parce qu’il faut bien que j’ai des explications à ce qui vient de se passer.
Bradley(regardant le serveur) : merci bien…(il porte toute son attention sur moi) tu sais que t’es toute moche lorsque tu as la bouche bien amarrée comme ça ?
Je ne réponds rien et le regarde toujours avec ce regard plein de questionnement. Il ferme les yeux pour sanctifier le plat.
Bradley(prenant sa fourchette) : je t’invite miss Porquet…ce repas n’a rien avoir avec ton piment que tu consomme avec appétit la.
Son aire enfantin devant ce plat de riz taïwanais sautés au fruits de mer me fait rire intérieurement. Il prend une bouchée qu’il savoure bien.
Bradley(me tendant la cuillère pleine) : tiens ouvres la bouche et goute…
Je ne me fait pas prier pour ouvrir la bouche pour qu’il me nourrisse.
Bradley(souriant) : c’est bon hein ? …tu vois ça n’a rien avoir avec le trop plein de piment que aime.
Moi(levant les yeux) : oui c’est bon mais il serait excellent avec un peu de piment quoi.
Il me regarde de biais du genre « madame, dit la vérité » puis concentre son attention sur son repas qu’il déguste pendant que je savoure mon cocktail. Durant le repas nous parlons de tout sauf de l’altercation des filles et moi. Lorsque son assiette est vide, il prend le torchon de table pour s’essuyer la bouche.
Bradley(avec une voix posée) : mon Ange, tu sais combien je suis fou de toi. Qu’est-ce que j’irai chercher avec ces filles qui ne peuvent aucunement rivaliser avec ta grande beauté ?
Ses mots me calme direct. Il pose sa main droite sur la mienne en la caressant tout doucement.
Bradley(me souriant) : ces deux filles je les ai rencontré hier à la salle de sport. Ce sont elles qui m’ont abordé en premier et moi je n’ai absolument pas répondu aux piètres mots qu’elles me disaient…à vrai dire j’étais complètement indifférent à leur petit manège.
Je le fixe toujours en ne disant rien.
Bradley : mon bébé crois moi, je n’ai rien dis pour leurs donner matière à discuter de quoi que ce soit avec moi. Même le son de ma voix, elles n’ont pas entendu. C’est pourquoi elles parlaient de snobisme tout à l’heure. Parce que c’est bien de cela qu’il était question à la salle de sport. Tu m’es si précieuse, je suis beaucoup trop amoureux de toi pour regarder d’autres femmes.
Moi(boudant) : donc ces effrontées t’ont dragué ?
Bradley : contrôles ton langage baby et puis cela n’a plus d’importance puisque tu leur a cloué le bec.
Moi(roulant les yeux) : oui c’est ça, si non que je me suis défendue toute seule hein.
Bradley(riant) : mais tu as été plus rapide que moi c’est claire. Tu as trop la bouche et moi qui pensais que tu étais inoffensive, c’est mal te connaitre !
Moi( riant) : bien sure que j’suis inoffensive…mais le truc c’est que j’aime pas qu’on marche sur mes plaques bandes. Et qu’on touche encore plus à ce qui m’appartient de droit.
Cette fois je le vois écarquiller les yeux d’une façon la. Du genre il est trop choqué et bah la fille Porquet s’en moque royalement.
Bradley(n’en revenant pas) : et qu’est ce qui t’appartient ?
Moi(sereine) : toi tu m’appartient. Je ne partage pas oh.
Bradley(souriant) : voilà que tu te dévoile de mieux en mieux. Et bah encore heureux de savoir que nous sommes sur la même longueur d’onde parce que moi bien plus que de la simple jalousie j’suis radicalement p-o-s-s-e-s-s-i-f
La manière dont il l’a dit était tellement sexy que j’ai juste lâché un oooook. Le serveur vient débarrasser.
Bradley(me regardant) : tu ne prends plus rien ?
Moi : non ça va pour moi.
Bradley : ok…
Il paye la facture de notre consommation. Ici, le prix vaut la qualité. Tout est impeccablement agencé pour le confort du client et j’adore. Je n’aurai pas espéré mieux sincèrement.
Bradley (regardant sa montre) : il est exactement 13h30, tu te sens d’attaque pour effectuer un voyage là ?
Moi : voyager ? Comment ça voyager ? où allons nous ?
Bradley: donc tu croyais qu’on en avait finis pour aujourd’hui ?
Moi : wep !
Il se détend dans sa chaise en se passant les mains dans ses cheveux.
Bradley(souriant) : Détrompes toi ma belle. Nous descendrons sur le Cap de bonne espérance. Difficile de venir en Afrique du sud sans y faire un toure.
Moi : c’est un village ?
Bradley : c’est une petite ville balnéaire. Fais un petit sac qui va avec parce que nous risquons d’y passer la nuit.
Moi : c’est loin d’ici ?
Brad : disons à trois heures de routes d’ici.
Moi : ok (me levant) du coup on se retrouve ici si je finis.
Brad(faisant de même) : tu comprends très vite c’est bien.
Sur ceux il me donne un baiser sur le front avant que nous ne nous séparons. Même si tous les regards sont rivés sur nous, bah moi quoi ! M’en fiche tellement surtout qu’il y a des vrais raseuses par ici. Bref, chacun allant dans sa suite, il part rejoindre la 220 pendant que je me dirige vers la 120. Les étages qui abritent nos chambres sont diamétralement opposés. Et je pense que c’est fait exprès pour nous éviter d’autres soucis dans le sens de ce que vous savez. J’emprunte l’ascenseur et lorsque j’arrive dans ma suite je tombe sur le lit comme un sac à patate. Je ne sais pas pourquoi c’est quand l’on est couché que l’on sens la fatigue emmagasinée depuis tout ce temps ? Mes paupières me recommande la sieste pendant que mon système nerveux me fait savoir que je dois voyager tout à l’heure donc j’ai pas droit au sommeil. Malgré cette petite bataille intérieur je m’octroie cinq minutes de sommeil qui se transforme en dix minutes puis je ne sais plus.
(sonnerie de téléphone)
C’est la sonnerie du téléphone qui me fait me réveiller en sursaut en bondissant du lit. Avec le peu de lucidité qui m’anime je m’accapare de mon téléphone. C’est mon chéri, je suis sure qu’il m’attend déjà.
Moi : allo Namour !
Brad : depuis le temps que je t’appelle, je t’attends. Ne me dis pas que t’as pas encore finis ? parce que je sens par ta voix que tu dormais.
Moi : oh excuse moi chéri, le sommeil m’a emporté.
Bradley : je m’en doutais un peu, bon ce n’est pas grave. Tu as 20 minutes pour finir. C’est bon ?
Moi : ok à toute.
Brad : ok.
Clic.
C’est à la hâte que je fais cette petite valise en y mettant juste le nécessaire. Puis de passer sous la douche pour verser de l’eau sur le corps et me brosser les dents. Après quoi je mets une robe volante longue multicolore qui me serre à la taille et de mettre un anti-transpirant sur le corps. Je mets une paire plate basique au pieds et des lunettes de soleil que je cale au milieu de mes seins. Je porte toujours des collant en gaine pour souligner ma taille, ce qui fait que mes habits me vont très bien. Aussi ça me permet de ne pas avoir un très gros ventre, puisque mes gaines sont amincissant au niveau du ventre. Je crois que j’ai de bon résultats puisque j’en porte tout le temps. C’est aussi à la hâte que je prends l’ascenseur pour descendre à la réception. Ne le voyant pas je l’appelle.
Moi : T’es où ? j’suis à la réception et je ne te vois pas.
Bradley : viens au parking directement, je t’attends dans la voiture.
Moi : ok.
Je coupe l’appelle et je range mon téléphone dans mon sac à main et de rouler mon trolley jusqu’au parking. J’ai pas trop de mal à apercevoir la voiture. Quand il me voit, il descend de la voiture et vient me prendre le trolley des mains.
Brad(me donnant un baiser sur le front) : tu sens bon, alors ta sieste a été ?
Moi : à part le réveil catastrophique, ça été dans l’ensemble.
Brad(mettant la valise dans le coffre de la voiture) : n’oublies pas aussi demoiselle que tu n’étais pas partie pour dormir hein. Si tu m’avais dis on aurait mis le voyage à une heure ultérieure.
Moi : pas de ma faute, ça m’a surpris.
Brad : ok si tu le dis. Allez en voiture, le guide nous attends. Faudrait pas qu’il nous insulte ici.
Moi(mettant ma ceinture) : et pourquoi il nous insulterait?
Brad (prenant le volant) : à cause de ton retard.
Moi(prenant mes aises) : que celui qui n’as jamais été victime du sommeil me jette la première pierre.
Bradley(riant) : non mais toi franchement hein !
Moi : mais c’est la vérité, en plus on le paye gracieusement pour ne pas qu’il bronche et qu’il fasse son boulot tranquillement.
Bradley(faisant la manœuvre) : je pense que je suis en sécurité ici hein. J’ai un défenseur qui pourra me défendre en cas de.
Moi( prenant une bouteille d’eau dans la malle arrière de la voiture) : je ne t’ai pas dis aussi d’aller provoquer oh si non hmmm.
J’ouvre la bouteille pour me désaltérer un peu pendant qu’il rit de ce que je viens de dire.
Brad : les filles t’ont appelé ?
Moi(riant) : voyant que je ne décroche pas leurs appels, elles ont envahie mon WhatsApp avec des messages aussi ridicules les uns que les autres.
Bradley : mais tu peux décrocher tout en esquivant leurs différentes questions. Moi par exemple j’en ai fait autant.
Moi(lui faisant lui faisant de gros yeux) : non mais le traite !
Bradley(éclatant de rire) : excuses moi mon Ange, j’ai pas pût m’en empêcher.
Moi(décalant ma mèche rebelle derrière mon oreille) : wep c’est ça, espèce de papa poule. T’as même pas pût tenir une journée sans leur parler ?
Bradley(hilare) : c’était plus fort que moi.
Moi : ce qui veux implicitement dire que tu les as aussi mis au courant de notre soirée d’hier et tout ce qui s’en est suivit.
Brad : mais noooon ! Pas jusque là quand même. Je sais tenir ma langue moi.
Moi : ok, je veux bien te croire sur ce coup. T’as pris l’appareil photo ?
Brad : oui regardes juste à coté du pack d’eau minérale.
Lorsque je le tiens c’est avec émerveillement que je fais descendre la vitre pour prendre mes clichés aussi alléchant les uns que les autres.
Moi (souriant) : oh ce panneau est génial !
Brad(amusé) : c’est le célèbre panneau de Cap point. Tu veux que nous fassions une pose pour prendre des photos ?
Moi(souriant) : wep ça serait cool !
Il ralentit puis, il se gare sur le bas coté de la route et d’appeler le guide qui lui aussi se gare loin devant nous. Le temps que ce dernier nous rejoigne la fille Porquet est déjà hors de la voiture en train de faire des selfie.
Le guide : prenez une pose de couple.
Bradley se rapproche un peu plus de moi et de poser sa main dans le bas de mon dos d’une manière possessive pendant que je me cale bien contre sa poitrine. Et d’entendre le click de l’appareil. Nous prenons d’autres clichés aussi. C’est ainsi que se fait le voyage entre de nombreux escales ici et là soit pour apercevoir une antilope ou pour grimper en haut du phare en funiculaire. Nous nous sommes essayés aux activités cools et décontractes qui se sont offert à nous en chemin. Pas étonnant que nous arrivons dans les 19h dans la ville. Le guide nous a conduit dans un lodge situé pas loin de la voie. Nous avons loués trois chambres pour cette nuit. Nous y avons posé nos valises et y avons diner. La nuit tombée force était de constater que la population autochtone organisait au claire de lune une cérémonie de réjouissance au son des rythmes endiablés digne des tam-tam d’Afrique. Nous y avons assistés pendant deux bonnes heures. Puis la fatigue se faisant sentir nous avons décidé de rentrer au lodge.
Brad(au guide) : vous ne venez pas avec nous ?
Le guide(souriant) : il y a en une qui m’as taper à l’œil.
Brad : ah ! Mais ne durez pas trop svp car nous avons du chemins à faire demain. Il se fait déjà tard.
Le guide : ne vous en faites pas, j’ai l’habitude
Brad : ok, si vous le dites.
Sur ceux il me prend la main pour me conduire dans ma chambre. J’étais complètement claquée.
Brad(me regardant) : tu peux au moins formuler une petite prière ?
Moi(m’asseyant sur le lit) : tu la fait avec moi stp, si non je risque de m’en dormir sans le faire.
Il ne répond rien puis il tire juste une chaise pour s’assoir en face de moi en me prenant la main.
Bradley(les yeux clos) : nous prions.
Adorable père merci d’avoir été avec nous jusqu’ici. Merci de permettre les conditions plus qu’agréable et sécurisées dans lesquelles se déroule ce trip. Merci oh Dieu d’éloigner de nous accidents et incidents durant ce voyage. Merci encore de prendre le devant des choses pour notre seul bonheur. Dieu d’Israël maintenant que nous allons nous endormir en terre étranger, merci de déployer ton étendard sur nos vies. Merci de nous veiller en anéantissant les flèches enflammées de l’ennemie. Gardes nous Père dans le creuset de tes mains et diriges nos pas afin que nous soyons toujours agréable à toi. Merci pour tous YAHVE. C’est dans le Saint nom de ton fils Jésus que j’ai prié, Amen !
Moi : amen !
Bradley(se levant) : tu passes une bonne nuit mon cœur.
Il me donne un baiser sonore sur la joue puis de quitter ma chambre. Lorsqu’il arrive sur le pas de la porte je lui lance.
Moi : Brad attend.
Il fait volteface en me regardant. Je me lève pour aller lui faire un long câlin. Il m’entoure instinctivement de ses bras protecteurs.
Moi(contre sa poitrine) : merci, je suis tellement heureuse. Tu me rends tellement heureuse.
Bradley : si tu savais la joie que tu mettais dans mon cœur…tu me rends heureux aussi tu sais. Bon files maintenant te coucher parce qu’une longue journée nous attend demain.
Il me conduit sur le lit, c’est sous ses yeux que je rentre sous les draps. Il éteint la grande ampoule pour allumer la lampe de chevet.
Moi(le regardant) : j’ai l’impression d’être un bébé.
Brad(souriant) : mais tu l’es…bon juste pour le moment hein. Le temps que ma fille vienne au monde.
Moi (tirant la tronche): c’est pas toi oh…mieux tu pars te coucher.
Bradley (riant) : tu n’as pas honte d’être jalouse d’une humaine qui n’a même pas encore été conçue ?
Moi : sauf que cette humaine bénéficie déjà d’une large place.
Bradley (riant) : et moi qui pensais avoir tout vu ! Jusqu’à tomber sur une personne qui jalouse ce qui n’ai même pas encore né…
Et là, je lui donne un coup sur le bras.
Bradley(riant) : aie !! La violence de certains !
Moi : bien fait pour toi.
Nous nous charrions encore un peu avant qu’il ne rejoigne sa chambre. C’est sur cette note de gaieté que je m’endors quelques minutes plus tard.
**
*
Dimanche, le lendemain.
C’est après une bonne nuit de sommeil que je me lève ce matin. Lorsque je finis ma toilette, il est 7h30. Je pense que c’est durant ce voyage que j’suis en train de récupérer toutes mes nuits de sommeil manquées. Je dépasse même mes heures de réveil habituelles qui se situent entre 5h et 6h. Mais depuis peu je vais jusque dans les 7h, 8h. Je crois que c’est l’effet du voyage. Jusqu’à faire même des siestes. C’est invraisemblable pour la dure bosseuse que je suis mais bon, je crois que les données ont changé hein. Et cela me fait beaucoup de bien d’avoir ainsi relâcher la pression, je me sens beaucoup détendue. Après ma prière, je les rejoins (lui et le guide) autour d’une table pleine de victuailles en train de petit déjeuner. C’est vertu d’un ensemble jupe taille haute de couleur rouge bordeaux évasée avec son haut crop top de la même couleur, des sandales noires aux pieds que je me présente à leur table. J’ai complété le tout avec un collier en pendentif fantaisiste de couleur blanche. Et mon chapeau de cowboy blanc et noir très chic. J’ai l’aire d’une femme de la haute société(rire). J’ai pris un sac à main de plage coloré et travaillé à la main de façon traditionnelle que j’ai acheté hier au marché de Cape Town. J’y ai mis un bikini et son paréo pour le ‘’ en cas de’’.
Bradley(me souriant) : bienvenue(me tirant la chaise) tu es toute belle mon Ange.
Moi(m’installant tout sourire) : merci et tu n’es pas en reste non plus.
Le guide (sourire beat) : le patron a raison vous êtes très jolie.
Bradley(fronçant un sourcil) : je croyais qu’il y en avait une qui t’intéressait bien hier.
Le guide(buvant son café) : elle ne m’a pas laissé conclure patron.
Brad(le regardant de biais) : hmmm, mais saches que c’est ma femme donc vas y doucement avec tes compliments, ok ?
Le guide(se réajustant dans sa chaise) : bien sure monsieur.
Je pose une main sur celle de bae puis je lui chuchote à l’oreille.
Moi(à son oreille) : je suis gênée. Il ne faisait que me complimenter, rien de plus.
Bradley: je t’avais bien dit que j’étais possessif, je ne veux pas qu’un autre homme que moi te regarde de cette façon la(changeant de sujet) qu’est ce que tu prends ?
Moi : des donut’s stp avec une tasse de café au lait.
Bradley(me servant) : tu vas adorer, ils sont moelleux et très gouteux…
Moi(salivant) : hmmm j’ai déjà de l’eau à la bouche avec l’odeur.
Il se charge lui-même de me servir, c’est avec appétit que je déguste mon petit déjeuner qui au passage était très savoureux. Vingt minutes plus tard nous étions en route à la découverte du point le plus méridional d’Afrique. J’étais tellement excitée d’aller à la rencontre de ce bout du monde où se rejoignent deux océans différents. Il nous a fallu seulement quelques minutes de marche au départ du lodge pour être au cœur de cet endroit mythique qui demeure un repère de choix pour les marins et les baroudeurs. En effet cet endroit allie à la fois l’état brute de la nature avec sa réserve naturelle qui abrite les singes, les babouins, les autruches avec leurs grandes tailles et les vielles tortues. Heureusement que nous avons apporter des bananes, des pommes et autres fruits dont ces animaux raffoles. J’ai même eu la chance de prendre un cliché avec une mère babouin et son bébé babouin. Ils étaient si mignons.
Après avoir observé à satiété les animaux, toujours sur les conseils de notre très cher guide, nous avons longé un petit chemin pour tomber sur l’une des plages les plus magnifique qui soit. Ce joyau naturel est camouflé par un massif rocheux qui est tapis d’une pelouse verdoyante, c’est presqu’une plage déserte. Cette vue magnifique ne pouvait que me donner l’envie de me baigner.
Moi(à son oreille) : Namour, j’ai envie de nager…
Bradley(me souriant) : on va faire mieux. Une plongée sous marine, ça te dit ?
Moi(surprise) : oh ! Et il y a de l’équipement pour ça ici ?
Bradley : regarde derrière toi.
Ce que je fais, lorsque je lève les yeux au dessus de la mer j’aperçois un mini bateau de pêche qui s’avance vers le rivage.
Moi(souriant) : Wooooh, tu ne fais pas dans la dentelle toi !
Bradley : jamais.
Je vois une dame blanche d’âge mure qui s’avance vers nous avec dans ses mains nos tenues sous marines. Elle répond du nom de Doriane selon les présentations. Elle m’accompagne dans un coin assez caché pour que je me change. Bradley va faire de même avec notre guide et un autre homme. Puis les minutes qui suivent nous étions sur ledit bateau en train d’installer notre bol à oxygène ainsi que les chaussures qui nous serviront de nageoires.
C’est d’abords un sous marins expérimenté qui fait sa plongée suivit de Brad puis du guide et de moi enfin. C’est une longue plongée de plus de 500m de profondeur que nous faisons. Pour nous les amateurs de la plongée c’est très profond mais pour les habitués de la nages, nous ne sommes pas très loin de la surface parce que pour voir centaines merveilles comme la corail et certaines espèces rare comme les grands prédateurs du monde marin à savoir requin, baleine, orques… il faut aller encore plus loin en profondeur et pousser l’observation sur plusieurs jours voir des mois ou années. Dieu merci que nous avons pût observé des tortues de mer, des tilapias de type multicolores, une masse de crevette et de sardine...nous avons passé prêt de trente minutes sous l’eau. C’était une expérience géniale. Voir ces animaux aquatique dans leur habitat naturel est une autre aventure que je vous invite à vivre. Ça n’a rien d’un aquarium croyez moi.
Après cette expérience unique Bradley et moi sommes allés nous baigner dans le lagon pendant que notre guide grelotait de froid(rire). Il est trop fragile.
Bradley(m’aspergeant d’eau) : prends ça…ça fait du bien hein !
Moi (me plaignant) : mes cheveux !
Il ne répond rien et continue de plus belle. Moi aussi dans un soucis de vengeance je me mets à lui lancer des jets d’eau. Mais c’est mal le connaitre parce qu’il disparait dans l’eau à la nage…je passe prêt de deux minutes sans voir sa tête pointer à la surface. Ce qui me suffit à scander son nom de toute mes forces comme une folle alliée.
Moi(hurlant) : Bradley où es-tu ? Sors stp ce n’est pas drôle…Brad ! …c’est bon t’as gagné sors maintenant…Brad…Braaaad…
Trois minutes rien, quatre minutes rien, cinq minutes et toujours rien…je commençais sérieusement à avoir peur. Et mon rythme cardiaque de s’accéléré à une folle vitesse. Des larmes de frustration mêlées à de la peur roulent sur mes joues. Seigneur j’espère que les requins….non…non…non…il faut que je chasse ces idées noires de ma tête au plus vite…
Moi(scandant) :Braaaad…Braaaad…Mon amour….je t’aime trop pour te perdre maintenant…stp…sors de làaaaa…
Puis je sens comme des mains me toucher les pieds au fond de l’eau…la façon dont j’ai bondit de là.
Moi(apeurée) : oh…qu’est-ce que c’est que ça Jésus !
Bradley(sortant la tête de l’eau) : ah ah ah ah je t’ai bien eu !
Il ricane de plus belle devant ma mine déconfite. Ce qui me donne envie de l’étriper. Comment ose t-il rire d’une situation pareille alors que je me suis créée mille et un films dans la tête ? Voyant que je ne riais pas il se rapproche de moi et adopte une mine sérieuse.
Bradley(me caressant la joue) : je suis désolé de t’avoir fais peur mon Ange.
Moi(sur les nerf) : ne me refais plus jamais ça stp…j’ai failli faire une attaque, tu te rends compte ?
Bradley(doux) : excuses, je voulais juste te faire marcher un peu !
Moi( pas contente) : me faire marcher ? et bah figures toi que ça n’a pas collé parce que je me suis grave inquiétée et je pensais que tu t’étais fait bouffer….
Bradley(terminant ma phrase) : que je m’étais fais bouffer par un gros requin qui passait par là ? Et que tu avais trop peur de me perdre hein…il parait que j’ai eu droit à une p’tite déclaration d’amour par ici…tu peux me redire tout ça maintenant que je suis là ?
Moi(lui versant de l’eau en plein visage) : et bah ça, c’est pour la trouille que tu m’as foutu tout à l’heure.
Il ne s’y attendait pas du tout, et ça me fait plaisir d’avoir une petite victoire sur lui.
Bradley(s’essuyant le visage de ses mains) : toi t’es une vrai bandite hein !
Le type se lance à ma poursuite. Etant dans l’eau je n’arrive pas à bien courir malgré tout mes efforts. Le gars me rattrape sans difficulté et de me renversé dans l’eau, lui aussi tombe à ma suite. Nous entendons un.
[GBLOUDOUMMM !!!]
Ce bruit nous fait éclater de rire. Nous rions de bon cœur en nous aspergeant d’eau mutuellement. On aurait dit des enfants du village. Sans honte, sans gêne, sans faut fuyant…c’est une atmosphère de gaieté.
Bradley(nageant) : attrapes moi si tu peux !
Moi(me débattant à la nage pour le rattraper) : la triche, ça te connait bien on dirait ?
Bradley(nageant comme un poisson) : il n’y avait pas de règle beauté…du coup je suis libre de te gagner comme je veux.
Moi(n’en démordant pas) : c’est ce qu’on verra !
Nous faisons une course à la nage, n’étant pas loin de la rive le type arrive très vite en se moquant de moi, hmmmm même pas honte tchip ! Lorsque j’arrive enfin sur la rive il ouvre mon paréo que je porte pour camoufler un temps soit peu mes formes. Dieu merci qu’il n’y a pratiquement personne ici qui pourrait nous observer sauf le bateau qui stagne toujours en pleine mer. Là Brad et moi sommes assis au bord de l’eau à discuter de tout et de rien. Nous voyons le guide venir avec des filets de pêche. Apparemment il n’a plus froid comme tout à l’heure.
Brad(le regardant) : où est ce que tu as eu ça ?
Le guide : ce sont les mecs du bateau qui me l’ont remis. Et si on s’essayait à la pêche ? Qu’en dites vous ?
Moi(toute excitée) : ça sera cool (regardant Brad) t’es partant chéri ?
Brad(posant son regard sur moi) : oui mais avant ,tu dois de changer.
Ça sonne plus comme un ordre mais bon, je crois que c’est parce sue je suis en bikini actuellement…et ça ne lui plait pas que le guide me voit ainsi. Heureusement que cette plage n’est pas beaucoup fréquentée peut être que c’est dût au faite que c’est la plage d’une réserve privée. Les habituels baroudeurs ne sont pas présents selon les dires du guide. Si non je ne sais pas comment mon chéri aurait fait avec sa jalousie la.
Moi(le regardant) : ah oui, mais je peux aller chercher le bois pendant que vous alliez à la pêche, ça me permettra de me changer entre temps.
Brad(souriant) : on fait ça comme ça.
Quelques quarante minutes plus tard, nous étions assis au tours du feu de bois en train de conter les histoires à mourir de rire. Pendant que les poissons cuisse au feu. J’aime trop ces différentes expériences, c’est brute, c’est originale et j’adore. Après avoir finis de déguster nos poissons braisé à la traditionnelle avec pour seul ingrédient le sel, nous nous apprêtons à quitter les lieux. Le guide nous devance pour aller remettre le matériel de pêche aux personnes chargées du gardiennage de la réserve.
Moi : mais bae, pourquoi ne le rend-t-il pas aux marins ?
Brad(m’aidant à me lever) : c’est la même équipe.
Moi : ah, je vois…vraiment j’ai passé un agréable moment.
Bradley : heureux que tu te sois bien amusée, sauf que je t’ai gagné à la nage. C’est tout ce qu’il y a retenir.
Moi(le tapant) : la tricherie monsieur, la tricherie.
Bradley : wep c’est ça, admets juste ta défaite ! C’est rien, tu t’en remettras. Bref, prête pour une nouvelle aventure ?
Moi : toujours.
C’est en tapant la causerie que nous rentrons au lodge pour prendre nos douche. Bradley et moi sommes sortir marcher un peu, histoire de nous familiariser avec notre environnement. Et dans notre balade nous avons aperçu une petite église qui était ouverte, surement qu’ils ont fini leur culte. Parce qu’il doit être dans les 18h. Nous y sommes entrés pour y prier un peu vu qu’aujourd’hui est dimanche. Puis une heure plus tard nous étions attablés pour le diner. Au menu, c’était typiquement Sud-Africain. Le chakalaka, le pap et les boerewors. J’ai adoré, aujourd’hui j’ai anticipé en disant au serveur que monsieur ne mange pas trop épicé du coup le piment était modéré. Ce qui nous a fait déguster les saveurs Sud Africaine sans plainte de brulure d’estomac de l’autre. Après le diner nous avons tapé la causerie jusqu’à ce que le sommeil pointe le bout de son nez. C’est tout naturellement que nous sommes allés au lit , pas sans avoir remercier le grand barbu pour ses grâces.
Le lundi.
Nous avons mis le cap très tôt sur le parc Kruger. Nous avons du prendre un vol intérieur pour nous permettre d’y accéder plus rapidement. Et ce n’est pas de regret parce que nous sommes en train de faire un toure en voiture à travers tout le parc pour observer les « les big five» les grands animaux. Je pourrai même dire que nous nous adonnons actuellement à un safari-photo digne de ce nom. Ce parc est très vaste, ce n’est pas pour rien qu’il est le plus grand d’Afrique. Et le plus intéressant c’est que l’on a aperçu depuis notre arrivée des éléphants, une mère girafe qui mettait bas. Cela n’a rien avoir avec un zoo ordinaire parce qu’ici l’on a l’impression de se trouver en pleine savane. Les voir ainsi dans leur habitat sauvage change carrément la donne. La nuit tombée, nous avons pris des chambres dans un lodge. Le lendemain très tôt nous avons continué notre safari-photo avec cette fois l’observation des buffles. Nous avons même été témoin d’une scène des plus invraisemblable. Un lion qui s’est attaqué à un bébé buffle, cet lion s’étant fait abandonné par ses congénères de chasse s’est retrouvé seul avec la proie. Car il faut le dire, ce n’est pas du tout aisé de s’attaquer aux buffles, ces animaux sont très nerveux. Raison pour laquelle les grand prédateurs préfèrent s’attaquer aux bébés plutôt qu’aux adultes. Il s’attaquent au adultes lorsqu’ils chassent en groupe. Et donc je disais pour revenir à ce que nous avons observé, dans un soucis de vengeance tout le troupeau s’est acharné contre ce lion. Entre coup violent de cornes, coup de pattes qui le propulsait soit contre le sol ou contre un arbre, le malheureux chasseur qu’est le lion a succombé à ses blessures. J’étais tétanisée. Ces buffles sont très rageux je vous dis. Après leur massacre ces mères buffles ont laissé le lion mort gisant au sol puis ont continué leurs chemins car n’étant pas carnivore pour se nourrir de la viande de leur victime.
Moi( n’en revenant pas) : mais on aurait dût leur arracher le bébé buffle ainsi tout ce drame n’aurait pas survenu.
Le guide : madame ce sont les lois de la jungle. Il sont dans leur milieu le plus brute, c’est ainsi.
Moi : mais ils finiront par tous mourir à cette allure, en se tuant les uns les autres.
Brad(posant une main sur mon épaule) : calme toi bébé, c’est la chaine alimentaire. Manger et être manger. C’est ainsi on ne peut rien y faire…si on arrachait le lion aujourd’hui, demain nous ne seront pas là pour le faire du coup la chaine continuera…et puis la reproduction est à pour assurer la pérennité de l’espèce.
Moi(triste) : j’ai mal pour le bébé buffle et le lion.
Brad(m’ouvrant ses bras) : viens là !
Je vais me blottir dans ses bras, franchement les lois de la jungle sont beaucoup trop brutes. On finit pas mettre fin au câlin et d’aller observer des choses plus gaies. Comme la lutte entre l’hyène le charognard et le léopard sur des restes de proie. Ou les rhinocéros qui se disputent une femelle en chaleur. La guerre de territoire chez les guépards. J’ai vite retrouvé le sourire.
Mercredi.
Nous avons vécu une expérience en total immersion dans le monde de la jungle. Entre prendre notre petit déjeuner au milieu des singes, des mangoustes ou des tortues il n’y a rien de plus sympathique que de leurs donner des bananes, des pommes ou de la laitue pour les tortues. Faire l’amitié avec les curieux lémuriens en étant prudent au passage des lycaons ainsi qu’entendre le chant joyeux de nombreuses espèces d’oiseaux, c’était une expérience unique et authentique qui ne se raconte pas. Après une seconde nuit passée sur place il fallait dire au revoir à nos nouveaux amis les lémuriens qui nous regardaient avec leurs yeux abattus. De quoi me rendre triste.
Moi(avec une triste mine) : Namour, ils vont me faire pleurer.
Brad( avec un regard réprobateur) : pas jusque là stp !
Moi(émue) : c’est qu’ils étaient si gentils avec nous, tu as vu les singes qui sont venues nous rendre visite à notre réveil (coulant une larme) ils étaient si mignons ! Tu crois qu’ils vont nous reconnaitre à notre prochaine visite ?
Par le regard qu’il posait sur moi, ça se voyait qu’il était clairement dépassé et agacé par mon attitude. Mais c’est pas ma faute si je suis émotive.
Brad(visiblement agacé ) : t’es sérieuse la ? Pff !! Franchement !
Malgré son agacement apparent, il m’a laissé aller dire un dernier au revoir à mes amis les singes, les lémuriens et mangoustes. La tortue nommée Lucie était très triste du coup elle est rentrée dans sa carapace. Sans plus tarder nous avons embarquer pour sortir de la réserve et nous rendre à l’aéroport pour un autre lieu touristique. Bradley a mis le paquet car à chaque voyage, nous sommes en classe affaire. Là nous mettons le cap sur Johannesburg, la grande capitale. Etant épuisée par nos différents déplacements, je m’en dore pendant le vol. La fatigue et le sommeil mêlés, je n’ai rien suivis de comment nous avons quitté l’aéroport pour nous rendre à l’hôtel, j’étais complètement à l’ouest.
Bradley(me tendant la clé) : j’espère que tu as encore un semblant de lucidité pour te rendre jusque dans ta suite.
Moi (prenant la clé) : tu ne m’accompagne pas ? Je n’ai pas la force avec ma valise
Bradley : ok, allons y !
Nous prenons l’ascenseur pour monter au troisième étage précisément à la chambre 250 . Nous sommes descendus au Radisson Blue.
Bradley(posant ma valise au sol) : je vois que toi t’as besoin de dormir.
Moi : c’est claire.
Bradley : ok, repose toi. Je viendrai te chercher à dix neuf heures pour le diner. Si t’as envie de bouffer un truc tu peux commander.
Moi : compris, et puis merci encore.
Bradley(me donnant un baiser sur le front) : je t’aime.
Moi(petite voix) : moi aussi, je t’aime fort.
C’est sur ces mots que nous nous séparons. Je passe direct sous la douche pour me rincer le corps. Puis de venir me jeter sur ce grand lit king size. Je ne tarde pas à m’endormir.
**
*
C’est la sonnerie de mon phone qui me fait me réveiller. Je cherche à tâtons où est-ce que je l’ai mis. Heureusement que je le trouve. C’est Amira.
Moi(la voix ensommeillée) : allo Porquet !
Amira : c’est comment et puis tu nous as royalement zappé comme ça ?
Ça doit faire trois à quatre jours que je ne discute plus avec elles. Pff !! et je ne m’en suis même pas rendu compte. Je me suis tellement laissée emporter par les merveilles de ce pays ! Avec des efforts je me redresse pour m’assoir et mieux l’écouter.
Amira(me taquinant) : donc tu veux dire que l’amour était trop fort jusqu’au point où tu ne cause plus avec tes sœur ?
Moi(me passant la main sur le visage) : oh mille excuses ma belle ! Ce n’est pas ça et tu le sais bien.
Amira : donc c’est quoi alors ?
Moi(éclatant de rire) : rien, j’ai pas d’argument, sérieux !
Amira : je vois que madame a bonne mine ! Bradley s’occupe bien de toi on dirait ?
Moi : il le fait à ma perfection…il mérite une fière chandelle.
Amira : Wooooh ! Ça c’est la voix d’une grande amoureuse hein. J’espère que la manière dont tu ris dans mes oreilles ici la, le gare est au courant que t’es mouk de lui ?
Moi(riant) : bien sure qu’il le sait puisque je le lui dis à tout moment.
Amira(s’esclaffant) : j’ai raté quoi ooh ma chérie ! Pardon mets moi à jour.
Moi : tu aimes trop le kongossa, souffres de ne pas avoir les détails croustillants.
Rien qu’à imaginer la tête qu’elle fait actuellement, je ne peux m’empêcher de rire…
Amira : l’amour change deh kieuu ! C’est toi qui parle ainsi ? Mon Dieu rendez moi ma grande sœur chérie ooh…où l’amour t’a envoyé la, qu’il te ramène ooh !
Nous rions de bon cœur de ses phrases sans queue ni tête.
Amira : bon comme tu ne veux rien me dire de ce que tu fais là-bas moi je vais quand même prendre le risque de te donner des nouvelles d’ici. Peut être que ça t’encouragera à cracher le morceau.
Nous rions puis elle commence par me donner les nouvelles des filles. Elle vont toutes bien dans l’ensemble. Elle et Princia ont bossent à l’entreprise depuis mon départ. Et la petite juriste se débrouille pas mal car elle l’aide à éplucher des dossiers. Daniella arrive à se tenir debout sans ses béquilles. Une nouvelle qui m’a mis du baume au cœur. Et la surprise à laquelle je ne m’attendais pas du tout c’est la visite de notre cousin Marcellin Porquet, qui lui a remis les papiers de l’entreprises, les documents des champs, le testament de notre père. J’ai failli tomber en syncope tellement je n’y croyais pas. Whoooooo !!! Je ne m’y attendais pas du tout. Et la total c’est qu’il s’est excuser pour ses parents. C’est incroyable ! Qui l’eu cru ? Quel dénouement ? Vraiment les voies de Dieu sont insondables. Je l’adorerai toute ma vie. Une offrande de remerciement est à prévoir. Nous discutons encore un peu puis de mettre fin à l’appel.
C’est carrément secouée que je passe sous la douche. Je prends un long bain. J’y ressors plus légère et complètement détendue. Je suis impatiente de partager cette nouvelle avec Namour…
Moi(fouillant ma valise) : il ne me reste que cet ensemble ? Ah ça! Je ne sais pas comment gérer pour les autres jours hein.
En effet il ne me reste qu’une robe et un ensemble de sous- vêtement de couleur noir. Rien de plus. Vous vous rappelez que j’avais fait une valise à la hâte et de manière basique et bah voici le résultat. J’ai plus rien à me mettre. Demain je déposerai tous ce qui est sales au pressing de l’hôtel pour qu’on me les mette au propre. Parce qu’avec nos nombreux mini voyages ça ne va carrément pas le faire. Surtout que ce n’est pas maintenant que nous rentrerons sur Cape Town. Bon je suis obligée de me farcir cette longue robe aux manches longues en strech de couleur vert d’eau. C’est très moulant et aguichant mais va falloir faire avec, surtout avec le collant en gaine qui souligne ma forme, ça donne un effet boom ! N’en déplaise. Je mets un demi talon de couleur noire. Je ne me maquille pas. Envie d’être au naturelle aujourd’hui. Il faut que mon visage respire un peu. Je mets quelques goutes de parfum sur le corps pour couronner le tout. Je suis fin prête. Je l’appel pour voir sa position.
Moi : Namour, j’ai finis.
Brad :d’accord, là je suis en vidéo conférence avec mon collaborateur Stéphane celui qui me seconde au Nigeria. Il est en train de me faire le point. Peux tu m’attendre stp ?j’en ai encore pour une heure.
Moi : ok, il s’agit du boulot…je vais patienter. Quand tu auras finis fais moi signe.
Bradley : ok à toute, bisou.
Moi :bisou
Clic
J’avais même oublié que le type à plusieurs entreprises sous les bras. En affaire, il n’est pas aisé de s’absenter pour une aussi longue période. Bon, pour passer le temps j’allume la télé pour suivre un film. Entre temps j’appel Melissa.
Moi : allo Porquet !
Mélie : on dit quoi la grande ? Il parait que tu vis la lune de miel avant l’heure !
Moi : votre affairage a un certain degré mon Dieu !
Mélie(riant) : ça doit être vrai puisque tu nous a carrément zappé pour roucouler en juste noce!
Moi : c’est pas toi oh, tu divague complètement là. Si non comment tu vas ?
Mélie : tout baigne, ça va.
Moi : et le docta ?
Mélie : il est allé chercher son neveu, il va bien (bruit de porte dans le fond) le voici qui arrive…
Moi : vous allez faire un gros garçon, la façon dont dès qu’on parle de lui et il apparait la.
Elle rit…
Mélie : si le Seigneur nous gratifie de ce gros cadeau ça ne sera pas de refus…sauf que nous ne sommes pas prêt…enfin je ne suis pas prête. C’est pourquoi je prend la pilule.
Avery(dans le fond avec son fort accent français) : b’jour Angie, ça va ? Tu nous a grave manqué !
Moi(souriant) : ça va, à moi aussi vous m’avez manqué. Si non quoi d’neuf ?
Avery(heureux) : bah le neuf c’est ta sœur qui me rend très heureux actu ! même si elle est très têtue parfois.
Sa réplique nous fait rigoler tous les deux.
Mélie : wep c’est ça, moquez vous bien de moi.
Moi : mais est-ce que ce qu’il a dit est faux.
Avery : voilà qu’elle veut déjà faire la guerre, je te la passe.
Il joint le geste à la parole…
Moi(riant) : il y a quoi et tu veux déjà frapper le blanc ?
Mélie(riant) : tu crois toi aux choses d’Avery ? Est-ce que j’ai la force moi de le toucher…même sa collègue gynéco qui en pince pour lui j’ai pas la force de la taper.
Moi : comment ça ? Il a une collègue qui est amoureuse de lui ?
Mélie : oui…attends je me déplace un peu(ce qu’elle fait) voilà d’ici il ne pourra pas nous entendre. Enfaite le samedi dernier je lui ai organisé une surprise ici chez lui. Et là une chose entrainant une autre nous avons fait l’amour…d’abord avec le préservatif puis après nous n’avons plus tenu compte du préservatif pour les autres fois qui ont suivi. Du coup après je lui ai dit qu’il fallait que je prenne la pilule puisque je ne suis pas prête à voir un bébé actuellement même si le mec est prêt pour. Alors c’est dans cette veine de la discussion qu’il m’a proposer d’aller voir sa collègue gynéco pour qu’elle m’ausculte avant de me prescrire un contraceptif qui pourrait aller avec mon organisme. Sur ceux il a réussit à me caler un rendez chez sa collègue pour le lundi. Et donc le lundi matin très tôt il m’a accompagné au cabinet de sa collègue avant de se rendre à l’hosto. Je t’assure Angie qu’on aurait dit que j’avais en face de moi une rivale. Avec ses sourires fake et ses questions à n’en point finir sur mon couple du genre « t’es sure qu’il t’aime ? Tu as trouvé ton blanc qui peut te donner le papier français, le genre ci ne se ramasse pas à un de coin de rue. Neurochirurgien de 30 ans beau, intelligent, frais et gentil, ça se voit que tu lui a mis un peu de poudre dans le sandwich. Saches que malgré tes manigances tu ne l’auras pas. Parce que depuis la fac je le connais. C’est comme ça que les autres avant toi faisaient leur sainte ni touche mais aujourd’hui, on ne les voit plus…ne penses pas que la partie est jouée parce que vous avez baisé, les filles dans ton genres on ne les connait que trop bien. C’est pour lui coller une grossesse à la va vite…on sait toutes les deux que t’en veux juste à son argent pendant qu’il est mort d’amour pour. Vous allez toutes venir et partir au final c’est moi qui serais là pour le soutenir.» je te dis ma grande sœur que j’étais dépassée, décontenancée, énervée. L’auscultation s’est transformée en mise en garde. J’étais tellement dépassée, indignée, abasourdie par tant de méchanceté que je ne savais pas où mettre la tête. Bien évidemment que l’auscultation n’a pas eu lieu. Je n’ai pas voulut débattre avec elle pour le respect d’Avery. J’ai préféré ne pas répondre à sa haine, j’ai juste quitté son cabinet pour me rendre directement au boulot en étant toute remontée.
Moi : Wahoo ! je n’arrive pas à le croire. C’est claire qu’elle en pince pour le gars raison pour laquelle elle t’as pris en paria d’emblée. Mais est-ce que tu l’as dit à ton chéri?
Mélie : bien sure que je lui ai tout raconté…je ne pouvais pas garder un tel truc pour moi !
Moi : et quel a été sa réaction ?
Mélie : bien évidemment qu’il était étonnée de l’inconvenance et la jalousie apparente de cette fille. Et il n’a franchement pas apprécié. Il m’a même promit de lui en toucher deux mots. Mais moi je n’es pas cessée de lui répéter que la meuf en pince pour lui mais il s’en moque fichtrement.
Moi : ok calme toi. Mais rassures moi d’une chose. Avez-vous au moins fait vos tests avant d’y aller à balle réelle ?
Mélie : c’est la moindre des choses.
Moi : ok, tu me rassure. Et pour la pilule t’as fait comment finalement ?
Mélie : à ma pause j’suis allée prendre des pilules du lendemain en pharmacie.
Moi(la taquinant) : donc comme ça tu fais les choses impolies hein ?
Mélie(riant) : ce n’était pas prémédité je t’assure (un peu honteuse) je me suis laissée emporter.
Moi : Bon pour l’autre jalouse laisses la comme ça. C’est normale qu’elle soit aigrie. Tu as le gars, il est frais, il t’aime à en mourir, il te respecte, tu le rends heureux. Il se sent bien avec toi, forcement ça pique le cœur de celle qui est amoureuse de lui depuis la fac. Et le résultat est qu’elle déverse sa haine et sa frustration sur toi. Des filles comme elle, il en aura toujours parce qu’elles veulent ta place. Même moi qui te parle, il n’y a pas si longtemps j’ai remis une à sa place parce qu’elle a dragué Brad et que ce dernier la snober. Du coup lorsqu’elle s’est rendue compte que c’était à cause de moi que le mec l’a snobé, elle s’en est pris à moi. Juste te dire que ces genres de situations sont inévitable surtout lorsque tu es avec un hommes qui en vaut vraiment la peine. Votre relation attirera toujours des mouches. So, ne te laisses plus marcher dessus lorsqu’elle te manqueras de respect. Même si je suis un peu déçu que tu ais donné le yatch comme ça à Avery. Tu sais, nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. Le sexe hors mariage salit spirituellement qu’on l’accepte ou pas. Et je ne crois pas que nos perceptions ou nos visions des choses soient meilleurs par rapport aux ordonnances de notre Dieu. Tu es chrétienne maintenant et tu dois adopter des comportements qui vont avec. Avery est ton homme, je n’ai pas envie t’interférer dans vos histoires intimes mais je veux que tu cause avec lui à tête reposée par rapport à ça. Il connait la parole de Dieu, en plus il t’aime et je suis sure qu’il comprendra. Nous venons de loin ne l’oublies pas. Dieu ne bénie que l’union dans le mariage. Le sexe hors mariage disons le franchement ouvre beaucoup de portes aux démons. Je ne veux pas que tu perdes cette couverture spirituelle que tu as. Nous avons assez trainé cet esprit des eaux pour venir en rajouter une couche maintenant que nous sommes au bout du tunnel. S’il t’aime et qu’il te veut comme la mère de ses enfants qu’il te marie. En même temps vous êtes majeurs et vaccinée et ce n’est pas à moi de vous donner une ligne de conduite, mais c’est l’idéale que je préconise. Et je veux le meilleure pour vous, surtout pour toi qui est ma petite sœur. Le Dieu de notre Salut est en train de travailler pour notre épanouissement et pour le dénouement des problèmes auxquels nous étions confrontées à la mort des parents. Il faut que nous nous mettions dans une bonne posture devant l’Eternel afin de bénéficier pleinement de ses grâces…j’espère que tout ceci n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde ?
Mélie(petite voix) : c’est claire.
Moi( la taquinant) : donc comme ça tu as une rivale maintenant ? Décris la moi stp !
Mélie (riant) : c’est claire que toi tu te moques grave de moi.
Moi : allleeezz dis moi !
Mélie : après c’est pour me traiter kongosseuse pourtant tu en es une.
Moi(éclatant de rire) : c’est vous qui m’avez contaminé noonnn !
Mélie : est-ce que tu n’as pas raison ?
Moi(riant) :apparemment c’est une africaine ou une haïtienne, la manière dont elle connait la poudre qu’on met dans le sandwich pour avoir un gars.
Mélie : je te dis. Je me demande même si elle l’a pas déjà fait sur Avery. Heureusement que le gars prie si non elle n’aurait pas fait cher de sa peau.
Moi : clairement ! bref si non Amira t’a dit pour le geste Marcellin ? Moi je viens de l’apprendre et je suis carrément abasourdi. Ses parents m’en ont tellement fait voir des verts et des pas mûres que je n’y croyais finalement plus.
Mélie : j’étais moi-même dans le même état que toi. Je pensais qu’Amira me jouait une farce mais il faillait que je me rende à l’évidence. Tout ceci était bien réel…comme on le dit si Dieu fait ton palabre tu n’est pas obligé d’enlever tes vêtements.
(Tok Tok Tok)
Moi : excuses moi, on sonne à la porte. Ça doit être Brad.
Mélie : d’accord vasy on se capte plus tard. Et puis passe lui le bonsoir de ma part, bisou.
Moi : sans faute, la bise.
Je raccroche puis je vais ouvrir la porte.
Moi(le laissant entrée) : Il y a longtemps que tu toques ?
Brad(s’avançant dans ma chambre) : du tout (me reniflant) tu sens bon ! En plus d’être angéliquement s-e-x-y dans cette robe.
Moi(souriant) : et moi j’adore cette odeur du bois de santal qui constitue l’élément principal de ton parfum mythique.
Brad(arquant un sourcil) : depuis quand tu t’y connais en parfumerie ?
Moi(riant) : de la myrrhe royale en passant par le benjoin noire, l’ambre, le bergamote, l’anémone, le mandragore, l’hysope, l’estragon, le bois de rose, le jasmin, le lin, le pin, l’oliban, le patchouli, le thym, le vétiver, la verveine, la magnolia….la liste est longue je ne pourrai jamais les citer tous.
J’éclate de rire face à sa mine hébétée.
Bradley(allant s’assoir sur le lit) : viens me dire ce que je ne sais pas de toi...parce que tu viens de me surprendre et agréablement en plus.
Je referme la porte puis je pars prendre place à coté de lui sur le lit.
Moi(le regardant) : bébé stp on part manger, j’ai faim.
Bradley(me regarder) : tu promets de me dire d’où est-ce que tu connais toutes ses choses que tu viens de citer.
Moi : je ne donnerai plus de détails qu’en présence d’une bonne bouffe.
Il rit…puis se lève en posant sa main dans le bas de mon dos. C’est accroché l’un à autre que nous sortons pour prendre l’ascenseur.
Bradley : ça te dirait qu’on sorte manger dans un restau du coin?
Moi (le regardant) : avec le guide sur notre dos ?
Je dis ça parce que j’ai envie de profiter de mon homme, sans les yeux trop curieux d’un quelconque guide.
Brad : du tout, juste toi et moi.
J’opine du chef très satisfaite. Il fait sortir son téléphone pour informer le guide que nous dinons seul ce soir. Ce dernier nous propose son aide pour nous faire prendre un Uber. Ce n’est pas de refus. Quand c’est fait, il donne l’adresse d’un restaurant du coin « The Sixtine » Lorsque nous parcourons la ville de Johannesburg, je suis dans l’éblouissement totale. J’ai l’impression d’être dans une ville d’Europe.
Moi(en admiration) : cette ville est très belle Namour !
Bradley : on parle du pays du grand Nelson Mandela tout de même et du seul pays développé d’Afrique. En plus ce n’est pas n’importe quel pays qui est capable d’accueillir la coupe du monde. Il faut avoir les côtes terriblement solides pour ça !
Moi : franchement j’ai hâte d’être à demain pour profiter.
Bradley : nous descendrons sur le quartier de Soweto.
Moi : l’ancien quartier de Nelson Mandela ? Je sais qu’il y aura assez d’émotions au rendez vous.
Bradley : tu vas me jouer la carte de l’hyper émotivité ?
Je lui pince le bras.
Moi : c’est pas de ma faute si mes larmes sont juste là.
Bradley(se moquant) : wep j’ai remarqué ça ce matin.
C’est en discutant du vent et de la pluie que nous arrivons dans ledit restaurant. C’est un endroit chic et conviviale qui nous accueille. Il y a même une piste de danse ou un orchestre donne un mini live sur les notes musicales des rythmes locales du pays. Le ton est lancé pour ceux qui voudront bien se dégourdir les jambes au son de la musique. La décoration est dans une cadence de simplicité avec des soupçons de raffinement. Les couples qui occupent les tables sont de toutes les tranches d’âges. Des plus âgés aux très jeunes en passant par ceux qui sont dans la fleurs de l’âge. Je ne sais pas si se sont des touristes comme nous ou des expatriés vu que les sud-africains sont mêlés de deux races ( noire et blanche). Une choses est sure, c’est que tout le monde mange, boit et bavarde dans une ambiance de gaieté. Chacun y trouve son compte car le cadre est beau et chaleureux.
Moi : bébé j’ai l’impression que c’est un restaurant des amoureux.
Bradley(glissant ses doigts entre les miens) : c’est que nous ne nous sommes pas trompés d’endroit vu que nous sommes amoureux. Aller viens.
Nous suivons la serveuse qui nous conduit à une table bien discrète. Notre position ne nous empêche pas d’avoir une vu imprenable sur le spectacle qui est donné au milieu de la piste. La serveuse prend nos commandes de cocktails non alcoolisés. Ainsi que nos plats au choix. J’ai opté pour le porc pané Tonkatsu et sauce Tonkatsu sur morceau de bois accompagné de riz blanc, c’est un repas chinois. Pendant que Brad choisissait du bœuf en version choukouya au haricot noire sur plaque chauffante, le tout accompagné de frite.
Nous tapons la causerie jusqu’à ce nos repas arrivent bien fumant….miam !!! Ça à l’aire bon !! Nous bénissons le tout puis de commencer à manger sans autres forme de procès. C’est en piochant dans le plat de l’un et l’autre. Sans qu’il n’oublie de me nourrir au passage.
Bradley(s’essuyant la bouche) : je suis gavé…j’abandonne.
Etant sur le point d’avaler mon eau mais je lui ai quand même jeter un regard. Voir son visage d’hyper gavé m’a fait rire. Logique que quelques secondes plus tard je sois en train de tousser mes tripes parce que de l’eau m’est passée de travers.
Moi : pkofff !! Pkofff !! pkofff !! Pkofff !! Pkoff !!
Je tousse à m’en faire couler les larmes…Bradley est venu tout prêt de moi.
Brad(doux) : renifles…renifles tout doucement…voilà comme ça…renifles encore…arrêtes de paniquer…respires en reniflant…respires…
Je suis tout doucement ses instructions...au fur et à mesure la douleur passe s’attenue. J’arrive à réguler ma respiration peu à peu. Lorsque je soulève la tête, je vois un petit groupe attroupé autour de nous. Chacun y allant de son commentaire. J’en ai même honte. Mais voir le regard plein d’amour de mon homme me soulage. Mon chéri tire un clinex pour essuyer mes larmes.
Une vielle blanche : oh it’s so cute !
Ce qui fait rire tout le monde, détendant ainsi l’atmosphère.
Bradley(me regardant) : ça va ?
J’hoche de la tête en me raclant la gorge. Bradley renvoie le petit bardeau en les remerciant de s’être inquiéter pour moi.
Moi : tous le monde me regarde
Bradley( à voix basse) : l’incident a attiré l’attention de tous mais si tu te sens malaise nous pouvons changer d’endroit.
Moi : je préfère, mais avant laisse moi me remettre de mes émotions.
Dieu merci que je me suis bien goinfré avant cet incident. Si non je ne sais pas si j’aurai avalé encore quelque chose. Néanmoins je une autre gorgée d’eau. Bradley fait signe à une serveuse pour payer la facture. Apres quoi nous quittons les lieux. Quelques minutes après nous marchions dans les rues lumineuses et chaleureuses de Johannesburg les mains entremêlées. Entre causeries, blagues et fou rire. Jusqu’à ce qu’il se mette à pleuvoir. Une pluie soudaine avec une telle intensité que nous avons été obligé de rentrer à la va vite dans un petit glacier du coin le temps que la pluie cesse. Obligée de laper des glaces et manger des gaufres.
Moi(le regardant) : t’en manges pas ?
Bradley(pouffant) : c’est un truc de fille ça !
Moi : à bas les matchos !
Bradley : oui matchos et dominant parce que je suis BDSM
Moi(manquant de faire tomber ma glace) : BD quoi ?
Je dis hein personne ne demande après Curtis, Austin et Adam ici, hmmm vous êtes forts oh!
Excusez pour le silence oh, j’ai été programmé pour ma soutenance de fin d’étude donc busy de chez busy actuellement…la bise.