Annabelle Tanoh

Depuis une semaine que toute l’entreprise était sous tension.

En effet, la nouvelle du rachat de la structure par DASLIVIERA HOLDING avait stressé tous les membres du personnel surtout les plus âgés, car selon les rumeurs ce groupe avait une politique de recrutement très axé sur la jeunesse.

J’avais convoqué mon équipe afin que nous nous préparions en cas de besoin.

Il s’agissait de préparer notre rapport d’activité sur les trois dernières années, ainsi que nos perceptives pour la fin de cette année et l’exercice à venir.

Il était important qu’ils fassent eux même l’évaluation de leurs travaux avant et après la création de notre équipe de travail, il y a deux déjà.

Il est très important de s’évaluer professionnellement, cela permet de connaitre ses performances et sa valeur ajouté au fonctionnement de l’entreprise dans laquelle vous exercez.

Sinon vous restez dans une sorte de dépendance professionnelle vis-à-vis de votre employeur.

Faire ce bilan à rassurer chaque agent de mon équipe.

Aussi même si DASLIVIERA HOLDING ne veut pas de nous, nous pourrions aisément concourir sur le marché de l’emploie car chaque membre de l’équipe connaît ses capacités et ses lacunes.

Enfin, je leur ai recommandé de se plonger dans le travail, afin qu’ils ne se laissent pas emporter par la distraction émanant des autres directions et services.

Ils étaient prêts à toutes éventualités, car parcourir son travail favorise une bonne maitrise de son activité et permet de répondre à toutes sortes de questions.

Le nouveau PDG avait convoqué ce vendredi une réunion avec les responsables de direction avant de se présenter officiellement à l’ensemble du personnel.

Je me demandais intérieurement qui pouvait convoquer des réunions le vendredi (Pfff énervé).

Ce week-end était mon dernier au Night-club, j’espère que la réunion aura lieu en matinée car TRISHA ne pouvait pas faire faut bon à monsieur D.

Il était convenu que je danse exceptionnellement le vendredi et le samedi avant mon arrêt définitif.

Monsieur D avait eu du mal à accepter cette fin de contrat, mais c’est ainsi.

Il n’y avait pas de clauses de préavis dans le contrat qui nous liais.

Il est 11h lorsque nous recevons un e-mail de madame Diané l’assistante principale de direction.

« Messieurs, et Mesdames les directeurs de départements vous êtes conviés à 15h en salle de conférence pour une réunion avec Mr FANNY en présence du nouveau PDG Mr DASLIVIERA ».

Vraiment là c’est abusé Abidjan nous savons tous que << vendredi, on ne dure pas aux champs (bureau)>>.

A 14H30 ma secrétaire m’annonce la visite de monsieur Dembélé Isaac le Responsable juridique de l’entreprise.

Il avoisine les trente-cinq ans, il a toujours été le plus aimable de mes collaborateurs.

Même si je connaissais ses intentions vis-à-vis de moi ; malgré tout j’appréciais sa compagnie.

Il a un est physique acceptable mais rien ne m’attirais chez lui et je m’envisage pas entreprendre une quelconque relation avec un collaborateur.

Lui : Bonsoir Anna (dit-il en entrant).

Moi : Bonsoir Isaac comment vas-tu (souriant)?

Lui : Bien, je venais te chercher pour qu’on aille à la salle de conférence.

Moi : Ah ok, d’accord laisse-moi récupérer quelque note et je te suis.

Le new boss est-il arrivé ?

Lui : oui il est là depuis 13H, il a eu une longue séance avec monsieur FANNY (notre directeur actuelle), ils ont terminé il a peu selon les infos que j’ai eu de mes collaborateurs. 

Moi : ah bon ! (Dis-je surprise qu’il est toute ses infos, mais bon c’est normal que je ne sache rien je déteste les ragots et tout le monde le sais dans l’entreprise).

Je suis prête on peut y aller.

Lui : Après vous mademoiselle (sur un ton taquin, qui me fit sourire).

Nous sommes les derniers à rejoindre les autres directeur et responsable dans la salle de conférence.

Le seul siège vide était celui du nouveau BIG BOSS.

Monsieur Fanny avec pris places dans le fauteuil qu’occupait le Directeur financier ce dernier a dû occuper un autre siège.

Éric et moi pris place dans nos sièges habituelles, lorsqu’ il fit soudainement son entré dans la salle.

Il est en avance de 10 min.

Non, Il n’y croit pas c’est pas possible.

C’est lui mon dieu, je le reconnaitrais entre mille, le bel inconnu du night-club.

J’étais assise la bouche grande ouverte à le regarder sans me rendre compte que tous les autres étaient début.

Le son strict et sévère de sa voix me ramenait très vite à la réalité.

Lui : Mademoiselle ou Madame avez-vous un problème particulier ?

 Pourquoi êtes-vous encore assise à me regarder bêtement.

Moi : (En me levant de mon siège) Dé...dé...Désole Monsieur.

Lui : vous pouvez tous vous rassoir.

Assise, tête baissé et les yeux rivé dans mon bloc note, je priais intérieurement afin qu’il ne me reconnaisse pas ou qu’il ne fasse aucun lien entre moi et la danseuse TRISHA.

Heee mon dieu je ne savais pas qu’un jour j’aurais besoin de toi, mais là c’est chaud.

J’avais l’esprit tellement ailleurs que je n’entendais rien de ce qu’il racontait.

Lui : il me semble que mes propos ne vous intéressent pas mademoiselle ?

Moi : humm, si si Monsieur je vous suis, vos propos m’intéresse.

Lui :je vous ai posé une question Alors ? j’attends la réponse.

Moi : HUMM silence (Merde, je n’ai pas écouté, qu’a-t-il demandé ?)

Lui : vous vous foutez de moi c’est cela (Dit en souriant) ?

Si j’ai horreur d’une chose c’est le mensonge. Je vous prie de quitter la pièce avant que je perde mes moyens.

Je me levais timidement de mon siège avec mon bloc note.

 Je n’osais même pas regarder mes collègues avant de sortir de la salle.