La soiree (part 2)

Write by Pegglinsay

La soirée battait son air, le champagne coulait à flot et les langues se déliaient. Éric et Larissa discutaient joyeusement après avoir passés plus de quinze minutes à danser coller-serrer sur des morceaux du groupe Enposib. Tandis que Léa n’avait pas déplacé de sa chaise même si  Djamal à essayer par tous les moyens de la convaincre de danser, il dut se résigner à danser avec Jenny, la secrétaire, puisqu’on était sur la même table. Emmy et son mari n’avaient pas pu venir puisqu’ils avaient une proche décédée. 

Cela fait plus d’une heure que Léa essayait de joindre son mari ; elle avait envoyé des photos d’elle avec sa robe et monsieur n’était pas en ligne depuis ce matin. Elle pestait intérieurement et décidait de s’éloigner pour essayer de l’appeler ; cela ne lui ressemblait pas. Elle dit aux autres qu’elle se déplaçait et pris sa sacoche. 

Dix minutes plus tard, elle était sur la plage, elle avait enlevé ses sandales et les tenait dans l’une de ses mains. Trois appels et David était toujours indisponible. Hmmmmmmm. Elle fait demi tour et tombe sur Djamal qui la dévisageait. 

- Tu m’as fait peur ! lance-t-elle en mettant sa main sa poitrine.

- Désolé, ce n’était pas mon intention ! répond Djamal.

- Ok, tu fais quoi là ?

- Ben… j’ai vu que tu tardais, alors je me suis dit pourquoi ne pas venir te trouver.

- J’avais un appel à passer mais la personne n’est pas disponible.

- Ah ! pas de chance alors.

Léa fit un pas vers Djamal et le fendue de robe révéla sa jambe, celui-ci le remarqua et ne put détacher ses yeux de ce corps qu'il trouve sublime. Djamal était comme hypnotisé et respirait fortement pour calmer son envie de Léa.  

- Léa ?

- Oui Djamal ?

- J’ai quelque chose à te dire. 

- Je t’écoute.

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Larissa et Éric, de leur coté,  après avoir enflammer la piste de danse sur un zouk, retourne à leur place.

- Tu danses hyper bien Éric, dit Larissa en posant sa main sur le bras de celui-ci.

- À une époque je suis sorti avec une danseuse professionnelle et elle a été aussi ma prof également. Mon handicap ne m’a pas empêché d’apprendre. Tu n’es pas mal non plus !

- Merciiiiii1 J’aime danser et je ne rate pas une occasion de le faire.

- Sinon il y a autre chose que tu aimes ? questionne-t-il en avançant sa chaise pour mieux l’entendre puisque la musique était un peu fort. 

- J’aime les belles choses, la belle vie, m’amuser, faire plaisir à mon fils, à mes proches et faire l’amour.

Éric faillit s’étrangler avec son verre de champagne. C’était la première fois qu’une  femme lui disait qu’elle aimait faire l’amour avec autant de désinvolte et il aime ça. Il le regarde, plutôt il la dévisage. Sa coupe à la garçonne lui allait parfaitement et sa bouche avec ce rouge à lèvre si tape à l’œil. Hmmmmm !

- Je vois qu’on a des choses en commun, murmura Éric à l’oreille de Larissa.

- Très intéressant mon cher, on a le gout des bonnes choses alors, dit-elle en m’adressant un large sourire. 

Éric fond littéralement, il la trouve de plus en plus craquante. Cela fait un moment qu’il n’a pas été autant séduit par une femme. 

- Comment ça se fait qu’une si jolie femme comment soit célibataire ?

- J’adore quand les mecs me posent cette question ! C’est nul comme approche de drague Éric !  t’aurais pu me trouver un truc plus personnel voyons !!! Un peu d’effort mon beau.

Il éclate de rire et le regarde droit dans les yeux, lui prend la main et lui demande de le suivre.

- Je vais te suivre ou ça cher monsieur ?? Qu’est-ce qui me dit que tu n’es pas un tueur en série et tu vas me tuer et m’enterrer dans le sable dès que je t’aurai suivi.

- T’as une imagination débordante chère madame, répond-il en riant. 

- Tu n’as pas idée mon beau ! lance-t-elle en mordant sa lèvre inferieure. 


Éric lui tend la main et elle la saisit. Ils sortent de la salle et vont s’asseoir près sur une chaise longue près d’une grande piscine.

- Qu’est-ce que tu as de si important à me dire qui nécessite qu’on se déplace ? dit Larissa en se mettant à l’aise sur la chaise. Elle allonge ses pieds et Éric s’assoit près d’elle et la fit face.

- Ne me dit pas que tu vas me demander en mariage !!???

Il éclate de rire et contamine Larissa avec ; tous deux se tordent  de rire

- T’es folle.

- On n’arrête pas de me le dire !!

Éric reprenant son sérieux et détaille Larissa des yeux. 

- Je peux ? demande-t-il.

- Quoi ?

- Faire ça ? Il se pencha doucement vers Larissa et l’embrasse, celle-ci resta quelques secondes figée avant de répondre au baiser en passant sa main sur la nuque d’Éric. Leurs langues se cherchaient, s’entremêlaient, s’enchâssaient pendant plusieurs secondes. Les mains d’Éric se baladaient sur les jambes de Larissa quand elle mit fin à ce baiser.

- Éric je….. dit-elle essoufflée. On ne peut pas donner libre cours à nos envies de cette façon. On se connait à peine et je sors avec quelqu’un….

- Douche froide ! Il se redresse et se mit debout.

- Tu as parfaitement raison, on ne devrait pas donner libre cours à nos pulsions de cette façon, continue de dire Éric. 

Il lui tend la main et aide Larissa à se lever. Debout, il la tient par la taille et murmure à son oreille.

- Je suis chanceux d’avoir fait ta connaissance, t’es une belle femme qui sait ce qu’elle veut. J’espère apprendre beaucoup plus de toi.

- On reste ami alors, dit-elle en tendant la main.

- D’accord, répond Éric en serrant la main de la jeune et en la regardant droit dans les yeux.

- On devrait y retourner…

- Bien sur, allons-y !

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Djamal était là à manger carrément des yeux Léa. C’était la première fois qu’une femme lui faisait autant d’effet. Dieu ! Je crois que je suis amoureux mais pourquoi elle ???

- Vous disiez ?

- Désolé, je me suis perdu dans mes pensées, répond Djamal. Je voulais vous dire que… (Arrête Djamal, c’est une femme mariée ! De plus elle ne t’a pas donné l’impression qu’elle avait besoin d’une relation extra- conjugale. Ravale tes sentiments et cesse d’être égoïste. Elle ne mérite pas cela, fous lui la paix. Elle semble heureuse, ne lui complique pas la vie mec)

- Oui ?

- Juste vous dire que la semaine prochaine qu’on va bosser sur le séminaire qu’on aura mais….cette année…on a réduit les frais, réussit à dire Djamal. 

- Ah ! d’accord, dit-elle sans conviction comme si elle avait le pressentiment que Djamal lui cachait quelque chose.

Elle frissonne et Djamal retire son veste et le met sur son dos.

- Vous allez prendre froid si vous restez ici, dit-il en souriant.

- Oh oui, merci. Il est temps de rentrer.

- Oui, il en est temps.

Il tend la main à Léa et celle-ci la prend et les deux cheminant vers la salle ou se déroule la soirée comme un joli petit couple.


Ma vie; une scene de...