La trahison

Write by Lulu-marie

Chapitre 35 : La trahison


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Jeanno**


Moi : tu ne veux pas descendre ?


Antou : non 


Moi (souriante): elle est jalouse de toi.


Hakeem : vraiment ?


Antou (démarrant) : pfff 


Moi (la regardant) : bye


Hakeem (me regardant): pourquoi tu m'as fait ça ?


Moi (tirant une valise) : je fonctionne comme ça tu dois savoir.


Hakeem (me laissant passer d'abord) : parfois je me demande si tu ne fais pas exprès.


Moi : pense ce que tu veux.


Il m'a fait entrer dans l'appartement.


Moi (regardant autour de moi): ... Humm


Hakeem (regard interrogateur): humm???


Moi : je n'ai pas de commentaire.


Hakeem (se rapprochant de moi): en tous cas sois la bienvenue. 


Moi (laissant tout tomber) : merci. 


Hakeem : tu ne veux pas prendre une douche?


Moi : volontiers 


Hakeem (me caressant) : juste une semaine et tu m'as manqué de ouf


Moi (me mordant les lèvres) : il faut que tu t'y habitude...et la surprise que tu m'as réservée ?


Hakeem : elle est dans la salle bain. 


Moi : la baignoire est pleine d'eau ? 


Hakeem : pas seulement ça


Moi : et de pétale de rose ?


Hakeem : oui pourquoi pas?


Moi (me déshabillant): épargne-moi le romantisme et viens-en au fait. Je préfère battre le fer quand il est chaud.


Hakeem (me dévorant du regard) : ici ou là-bas ?


Moi (le poussant dans le canapé) : ici plutôt. 


Comme à chaque fois il bave face à mon corps et moi je le préfère ainsi tout haletant. 


J'ai déboutonné sa chemise en me plaçant au-dessus de lui. Il a fait glisser ses mains à ma hanche, je glisse mon doigt le long de son corps avant de descendre sur son membre, ça lui a pris juste quelques secondes pour se durcit. 


J'étais prête à le recevoir, chauffante et bouillonnante, elle réagissait face à la présence de mon maître. L'instant d'après il avait pris possession de moi comme on aimait si bien le faire, nous avons fait l'amour dans son canapé, au sol, contre le mur pour finir dans le lit repus. 


Moi (le regardant) : je vais au Bénin


Hakeem : pour quoi et quand ?


Moi : Je ne compte pas rester au Sénégal


Hakeem : pfff pourquoi tu fais ça Mâwa?


Moi (me redressant): je fais quoi?


Hakeem : tu m'annonces tranquillement comme ça que tu pars alors que tout ça se planifie.


Moi : je l'ai planifié


Hakeem : nous sommes en couple Jeanne, toi et moi, alors on doit faire les choses à deux. D'abord tu arrives sans rien me dire et maintenant tu fais ton programme sans rien me dire je suis sensé faire quoi moi? Je ne lis pas dans tête.


Moi : tu m'énerves, oh c'est écrit où que je devrais te rendre compte de ce que je fais ?


Hakeem : je suis ton mec


Moi : et alors? 


Hakeem : un peu de respect s'il te plaît, pourquoi tu es indifférente, je vais finir pas croire que tu n'en as rien à foutre de moi. 


Moi : pense ce que tu veux parce que être en couple ne veut pas dire tout savoir de son conjoint ou tout contrôler dans sa vie, je fais ce que je veux et comme je veux (sortant du lit) pfff


Hakeem : Jeanne tu veux fuir ?


Moi (me rendant dans la douche) : tu me soules à la fin.


Je me suis mise sous le pommeau d'eau en laissant couler l'eau dans mes cheveux. La seule personne qui me comprenait réellement et qui ne m'engeulait pas c'est mon père. Il est omniprésent en moi.


Hakeem (me serrant par derrière) : je suis désolé...


Moi : ...


Hakeem : je t'aime de ouf et je ne veux pas me séparer de toi. Quand tu m'annonce comme ça que tu dois partir ça m'énerve.


Moi (fermant les yeux) : ...


Hakeem : J'essaie de te comprendre et de fonctionner à ta manière mais il me faut beaucoup plus de temps. 


Moi (pleurant) : je n'en peux plus 


Hakeem : je sais que tu as mal


Moi : j'ai un lourd poids sur ma conscience.


Hakeem : laisse-moi t'aider à guérir tes plaies.


Moi : tu ne peux pas.


Hakeem : je peux (caressant mon tatouage au dos) j'ai promis à ton père tu sais?


Moi (me retournant) : quand?


Hakeem : après ton départ à l'aéroport j'ai discuté avec lui. Je lui ai dit que je t'aimais quand il a demandé mes intentions envers toi.


Moi : il n'a même pas eu l'occasion de me le dire (me sentant mal de plus en plus) snif...


Hakeem : ton père est toujours présent en toi Jeanne et je ne suis pas là pour prendre sa place, je veux juste t'aimer et te protéger. 


Moi :...Je me sens perdue je ne sais pas pourquoi je suis rentrée, j'ai plus mal surtout que j'étais sur sa tombe tout à l'heure. 


Hakeem : rien n’est de ta faute.


Moi : si ...c'est moi. 


Hakeem : et fuire n'est pas la solution


Moi : non je veux juste me changer les idées. 


Hakeem (me prenant dans ses bras) : je t'aime tellement. 


Moi (fermant les yeux) :...


Tout de lui me rapproche à mon père. Mon père était dans les parages quand je l'ai rencontré, la première fois il a agi comme seul papa le ferait en me laissant conduire sa voiture sans permis et quand je partais il était à l'aéroport pour me dire au-revoir. Papa l'a vu et il le connaissait, je ne remplace pas mon père mais j'ai besoin de me sentir en assurance avec lui et à la fois je ne veux pas lui faire croire. Je suis troublée face à tout ceci. 


Moi (balayant me cheveux derrière) : j'aurais besoin des clés de ta voiture pour faire quelques courses. 


Hakeem : Okay.


Nous avons pris la douche et juste après je me suis changée, je n'ai pas eu le temps de me reposer que je suis ressortie. Je veux voir Hubert au moins je sais être reconnaissante envers ceux qui m'ont aidé. Comme je l'ai dit c'est grâce à lui que j'ai pu vire tout ce temps là-bas. Et je me dois dès mon retour de lui faire un coucou.


La villa de Mermoz, comment oublié le chemin j'ai vécu tant de choses dans cette ville. Je me suis rendu là-bas sans appeler et il n'y était pas, j'aurais dû m'en douter. Je ne reconnais pas ce portier, il a changé l'autre sûrement. Il me dit qu'il y a personne. Tant mieux, j'aurais aimé le voir vraiment, j'ai fait demi-tour je me suis mis à tourner dans la ville j'avais mes lunettes de soleil alors personne ne me reconnaîtra. J'ai fait le tour de la ville et je me suis arrêtée à la place de la renaissance. Je suis descendue du véhicule en allant prendre place sur un banc. 


J'ai sorti mon portable et en voulant envoyer un message à Antou j'ai remarqué qu'elle m'a écrit. 


Ah non elle m'a envoyé le whatsaap de Cyré et Brandy et elle m'a aussi rajouté à notre groupe.


Cyré (émoticône gros yeux) : Jeanno ????


Brandy : Jeanno c'est toi?


Moi : les filles


Cyré : Mash Allah tu vas bien. 


Cyré (vocal): Mon Dieu Jeanno tu étais où ? Pourquoi tu nous as fait ça? Tu pouvais au moins nous donné ton contact, qu'est-ce que tu as fait durant toutes ses années ? Répond moi Jeanne.


Moi : les filles je vais bien, quand on se verra je vais tout vous racontez mais je vais bien.  


Cyré : mes condoléances pour ton papa chéri.


Moi : merci


Brandy : Donc tu es à Dakar?


Moi : oui et devinez où précisément ?


Antou : chez Hakeem.


Brandy : Quoi Hakeem le même ? Tu as continué avec lui?


Moi : je suis à la place de la renaissance africaine, je me remémore les souvenirs. 


Cyré : ooh ça me manque aussi Jeanno le bon vieux temps. 


Brandy : je rentre décembre j'ai trop hâte de vous revoir les filles


Antou : j'ai trop hâte aussi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Dora**


Moi (entrant) : Bonsoir


Maman : Bonsoir ma fille 


Lui (levant les yeux) : bonsoir madame.


Moi : bonsoir vous êtes ?


Thénnet : Le détective Christian.


Moi (surprise): euuh....


Maman : je l'ai engagé pour retrouver ta sœur.


Moi : euuh...


Thénnet : assied toi, je lui disais justement que tu avais engagé trois détectives déjà.


Moi : oui c'est exact et aucun d'eux ne nous a donné des conclusions convaincantes. Je ne voulais pas vous le dire mais le dernier m'a laissé entendre qu'il se pourrait (regardant ma mère) qu'elle soit morte. 


Maman (la main sur le cœur) : non pas ma fille.


Christian : tant qu'il n'y a pas de preuves nous ne pouvons rien dire. J'ai déjà toutes les informations sur elle, je ferai mon boulot et vous rendrai compte madame Aïda. 


Thénnet : nous serons à l'écoute


Maman : fais le maximum Christian pour me retrouver ma fille. Et s'il te plaît je veux être la première à être informer ne me cache rien même si les nouvelles sont dures à entendre. 


Christian : ne vous en faites pas, je connais mon métier, je commence dès aujourd'hui les recherches (se levant) je vais y aller.


Moi : je vous raccompagne.


Thénnet : non laisse-moi faire.


Moi : euuuh okay bonne soirée à vous.


Christian : excusez-moi et bonne soirée. 


Moi : C'est Christian quoi s'il vous plait ?


Christian (me regardant) : Christian BENG pour vous servir madame.


Moi : okay, bonne soirée.


Maman : merci. 


Il ne doit pas le retrouver, non il ne doit pas retrouver Jeanne-d'Arc (réfléchissant) qu'est-ce que je vais faire.


Maman : j'ai espoir


Moi : moi j'ai perdu espoir, j'ai quand même mis des professionnels sur le coup si ils ne l'ont pas retrouvé jusque-là c'est que....


Maman : ne dis pas ça.


Moi : il faut que te fasse à l'idée que c'est ça. Elle s'est sans doute foutue dans n'importe quoi.


Maman : je sais qu'elle va bien, mon cœur de mère ne me trahit pas.


Moi (me levant) : pfff depuis quand maman... Bon je rentre chez moi. 


Maman : déjà ?


Moi : oui j'ai encore un tas de choses à faire avant de rentrer.


Maman : d'accord. 


Moi (lui faisant la bise) : tu passes le bonsoir à maman Kami 


Thénnet (entrant) : tu pars?


Moi : oui (lui faisant la bise) bonsoir et salut-moi ta femme aussi.


Thénnet : merci. 


Je me suis précipitée vers la voiture, une fois les portières fermées j'ai pris le portable dans le sac en composant son numéro.


J'ai payé deux faux détectives pour convaincre ma mère et elle n'était pas toujours satisfaite à chaque fois elle doutait des performances de ceux-ci alors j'étais obligé d'engager Burack lui c'est un détective qui connait son boulot mais très corrompu. Avec un peu de billets de banque j'avais déjà ce que je voulais. Je n'avais pas besoin d'informations sur ma sœur moi j'avais toutes les informations mais pour ma mère il fallait inventer des preuves et documents alors j'ai payé ce type mais je vois qu'Aïda n'est pas du tout convaincu. 


Burack (décrochant aussitôt) : Madame ?


Moi : nous avons un problème, ma mère a engagé un nouveau détective. 


Burack : Oh


Moi : pas de Oh, débrouille-toi de le trouver et de négocier avec lui, il s'appelle Christian BENG


Burack : mais madame je ne pourrais pas faire grand-chose


Moi : eh ben fais en sorte qu'il ne trouve aucune information sur ma sœur c'est tout. Moi je ne peux pas lui faire de telle proposition


Burack : okay je vais voir ce que je peux faire mais il faut qu'on discute du prix encore.


Moi : l'argent n'est pas un problème pour moi. 


Burack : d'accord je vais voir comment faire pour effacer les traces dans la base des donnés mais ce ne sera pas facile je vous préviens.


Moi : pfff tu lui proposes lui de l'argent pour qu'il ne fasse aucunes recherches.


Burack : s'il accepte bien sûr mais d'abord je vais entrer dans la base et effacer toutes traces ce sera comme si elle n'a jamais excité après son départ. 


Moi : très bien fais donc ça.


Burack : je vous reviens 


Moi : très bien


Click.. 


Ils ne sont pas tous pareils et ils ne reçoivent pas tous des pots de vin. Je n'oserais même pas m'approcher de ce Christian vu que c'est une connaissance de maman et sa tête aussi ne rigole pas à le voir.


Déjà que Burack agisse et moi de mon côté je vais me charger de la faire disparaître très vite. C'est déjà une chance qu'elle décide ne pas rester ici c'est en mon avantage (démarrant la voiture). 


**Jeanno**


Moi : je vais passer la nuit chez lui.


Antou : Tchiipp c'est pour ça tu m'appelles ?


Moi : oui


Antou : tu es amoureuse hein ?


Moi : non 


Antou : et c'est quoi? Tu es amoureuse du mec dégage là-bas. 


Moi (riant): arrête Antou.


Antou : du coup je ferme ma porte?


Moi : oui je viens demain 


Antou : ne viens même plus 


Moi : Okay tant mieux alors


Click


Lol depuis quand elle est si jalouse ??


Je suis garée devant le restaurant j'attends dans la voiture que le serveur apporte ma commande. Je ne veux pas me faire voir et durant mon séjour ici je veux paraître discrète jusqu'à mon départ. 


Quand j'ai aperçu le serveur avec mon colis, j'ai baissé la vitre pour le récupérer. Le vrai Thiep de mon pays m'avait manqué.


Moi (lui remettant l'argent) : merci


Lui : je vous en prie madame. 


J'ai continué ma route jusqu'à destination. Arrivé devant le portail j'ai appelé Hakeem pour qu'il vienne m'ouvrir, hors de question que je descende pour ouvrir moi-même.


Moi : viens m'ouvrir


Hakeem : maintenant là? 


Moi : oui


Hakeem : je suis très fatigué.


Moi : okay je te gare ça dehors alors. 


Hakeem : tu n'as pas vu les petits de l'immeuble en bas ?


Moi : j'ai vu des petits mais je ne sais pas s'ils sont d'ici. 


Hakeem : Attends.


Moi : okay. 


Quelques minutes après il a sorti la tête au balcon moi qui pensais qu'il allait descendre. Je ne sais pas à qui il parlait mais l'instant d'après quelqu'un m'a ouvert le portail et je suis rentrée. 


J'ai garé à sa place habituelle et je suis sortie avec mon colis.


Le petit : Salam walekoum. 


Je lui ai tendu le billet de cinq cent que j'avais en mains.


Moi : c'est pour toi


Lui (souriant) : merci tata. 


C'est ma manière à moi de l'acheter la prochaine fois quand il me verra au loin il va courir pour me faire la tâche. 


J'ai monté ses escaliers tordus jusqu'au premier.


J'ai poussé la porte et je suis entrée, le mec était vautré dans son canapé pendant que je me cherchais dans la ville quoi. 


Hakeem : salut. 


Moi (posant les clés) : salut


J'ai déposé le paquet en cuisine et je me suis servie aussitôt. Je suis revenue dans le séjour prendre place. Ce plat m'avait manqué de ouuf je vous dis.


Hakeem : Jeanne ?


Moi (mangeant allègrement) : ...


Hakeem : bb?


Moi (levant les yeux) : quoi?


Hakeem : tu fais quoi?


Moi : ça se voit non?


Hakeem (se levant) : pfff vraiment (se rapprochant) ah je pensais que tu allais cuisiner. 


Moi (le regardant) : pfff


Hakeem : j'ai mal parlé ?


Moi : je suis ici pour te servir de domestique ?


Hakeem : lol et mon repas?


Moi (la bouche pleine) : tu énerves


Il s'est rendu en cuisine se servi, j'avais pris deux plats, je suis trop gentille au lieu de me remercier. 


Hakeem (revenant avec son plat): merci pour la bouffe


Moi : il fallait commencer par là. 


Hakeem : tu as quoi? 


Moi : je ne veux pas en parler.


Hakeem : tu n'as pas confiance ?


Moi : ...


Hakeem : tu étais où ?


Moi : ...


Hakeem : je te parle chérie


Moi : ooh arrête ne me prends pas la tête s'il te plaît.


Hakeem : bon désolé. Bon appétit


C'est silence radio jusqu'à ce que je termine mon repas, il ne sait pas qu'on ne parle pas la bouche pleine, une fois j'étais satisfaite, je suis sortie de table.


Moi : je vais prendre une douche dès que tu auras fini tu me rejoins. 


J'ai posé les assiettes vide et je me suis rendue dans la chambre me couler un bain et très vite je me suis m'endormie...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 


Le matin à défaut d'un réveil brutalisant par ma mère entre temps, c'est un réveil sensuel auquel j'ai eu droit de la part du type. Enfin ce n'est pas la première fois inh.


Hakeem (me suçant le lobe de l'oreille): je ne voulais pas te déranger hier tu dormais comme un bébé.


Moi (lui caressant le cou) : je préfère que tu ne dises rien et que tu me laisses faire. 


Hakeem : ce matin je suis tout à toi


Je me suis mise au-dessus de lui en l'activant comme je sais si bien le faire, qu'il en profite il en a encore pour quelques jours.


...


Après notre instant de plaisir je lui annonçais que je devrais avancer mon voyage. Le mec agit comme si j'étais sa propriété non mais franchement il me soule. 


Hakeem : pourquoi?


Moi : ne commence pas, je t'ai averti c'est tout.


Hakeem : hier tu m'as dit dans trois semaines.


Moi : et j'ai avancé, ce n'est pas comme si je partais demain ou après-demain. Je te l'ai dit pour que tu ne sois pas surpris pour que tu ne me sortes pas ce genre de phrase mais c'est ce que tu fais.


Hakeem (se passant les mains sur la tête) : okay désolé


Juste parce qu'il me baise il doit me dire ce que je dois faire et se mettre en colère quand quelque chose ne lui plaît pas? La bonne blague, pour avoir passé autant de temps avec moi je m'étonne toujours du fait qu'il ne m'ait pas totalement saisi. 


Je me suis apprêtée et je suis allée chez Antou la jalouse. J'ai passé le reste de la semaine avec elle, et quelques jours de permutation avec Hakeem les derniers jours ici je suis restée chez Antou jusqu'à ce que je ne prépare mon voyage. 


Je pars demain et aujourd'hui nous sommes allés faire les courses je reste concentrer tout en croisant les doigts de ne tomber sur aucun membre de ma famille. En lieu et place c'est Adama nous avons croisés dans le supermarché, elle s'est mise à gueuler comme elle sait si bien le faire, une vraie villageoise qui n'a aucun savoir vivre. 


Adama : j'avais vu juste tu es derrière mon arrestation (regardant Antou) toi je t'ai reconnu, c'est toi petite idiote, sorcière tu vas me le payer. 


Antou : pfff tu racontes n'importe quoi Adama


Hakeem (posant sa main dans mon dos) : chérie prend par ici


Adama : donc tu as un chéri, tu m'as séparé de ton frère, tu m'as mise en prison et tu penses que je vais te laisser en paix ? 


Moi (la regardant) : je ne vais pas perdre mon temps à te répondre. 


Adama : tu vas me le payer je te jure que tu vas me le payer un jour. Je vais vous envoyer aussi en prison comptez sur moi, vous allez gouter à ça. 


Antou : mais tu accuses sans raison Adama, je suis amie avec Jeanne-d'Arc mais elle à quoi avoir avec ton arrestation encore moins avec ton travail? 


Moi : tu perds ton temps à lui répondre Antou. 


J'ai avancé en l'oubliant elle est née avant la honte celle-là. Hakeem a payé et nous avons continués notre chemin. 


Hakeem : vous m'expliquez ? 


Moi : rien d'explicable


Hakeem (soupirant) : et elle t'agresse comme ça ? Tu l'as envoyé en prison vraiment ?


Moi : mais non qu'est-ce que tu racontes toi, elle s'est envoyée toute seule en prison.


Hakeem : et pourquoi ?


Antou : elle vend de la drogue ?


Hakeem (me regardant bouche bée) : ...


Moi : et pourquoi tu me regardes ?


Hakeem : ça me surprend.


Moi : Il n'y a rien de surprenant


Antou : j'ai un creux


Hakeem : justement je cherche où nous allons prendre un repas. 


Moi : je ne veux pas encore tomber sur une folle dingue comme Adama. 


Hakeem : je connais un coin discret. 


Moi (regardant l'horizon) : ...


Il a trouvé un restaurant et nous nous sommes installés. Après le dîner Hakeem nous a ramené à l'appartement.


Antou est descendue avant moi. 


Hakeem (me tendant une enveloppe) : ...


Moi (prenant): il y a quoi ?


Hakeem : de l'argent.


Moi (ouvrant) : combien?


Hakeem : cinq cent mille.


Moi : juste ça ?


Hakeem : je te complète dans la semaine, tu gères ça d'abord.


Moi (reangeant) : j'aurai préféré que tu me fasses un virement sur mon compte. Mais bon je vais voir comment faire.


Hakeem (me fixant) : tu vas me manquer Jeanne 


Moi : tu vas gérer tu es un homme.


Hakeem : j'espère qu'un jour tu me diras que tu m'aimes comme je t'aime. 


Je me suis penchée pour l'embrasser sur les lèvres avant de descendre.


Moi : prends soins de toi. 


Hakeem : à demain.


Moi (ouvrant la portière) : oui. 


Une fois à l'intérieur j'ai appelé ma sœur elle a promis passé dans la soirée.


J'ai passé le reste de la journée devant la télé jusqu'au soir où j'ai décidé ranger mes valises, j'avais la flemme mais il n'y a pas grand-chose vu qu'après chaque lessive et repassage je rangeais aussitôt. 


Je mettais de l'ordre quand Dora est passée. 


Antou : je t'apporte un verre d'eau.


Dora : merci (me regardant) alors ça va?


Moi : ouais. 


Dora : je voudrais te voir une dernière fois. 


Moi : Comment va maman?


Dora : elle va bien.


Moi : et les autres?


Dora : tout le monde va bien.


Moi : hummm


Dora : tu as une destination ?


Moi (me levant) : je ne sais pas vraiment. 


Dora (me tendant une petite enveloppe) : tu auras besoin de ça.


Moi (sans prendre): quoi?


Dora : un peu d'argent.


Moi : non je ne veux pas.


Dora : ne fais pas la fière s'il te plaît.


Moi (lui tournant dos): non si j'avais besoin d'argent je t'aurai demandé depuis (lui faisant face). 


Dora (me regardant bizarrement): retourne toi s'il te plaît.


Moi : quoi?


Dora (passant derrière moi): tu as...tu t'es tatoué ? Fais voir...


Moi (baissant mes bretelles) : ...


Dora (me touchant le dos): c'est un portrait de papa?


Moi : oui


Dora (silencieuse) : ...


Nous avons entendu un verre brisé.


Antou : oh merde


Moi : Antou ??


Je me suis précipitée hors de la chambre.


Moi : Antou 


Antou : j'ai glissé sur le carreau


Moi : tu t'es fait mal?


Antou : ouuch ça peut aller.


Dora : tu ne t'es pas fait mal ?


Antou : non ça va. 


Je l'ai aidé à nettoyer le sol.


Dora : demain je ne serais pas avec toi (me tendant l'enveloppe)


Moi : je ne veux pas Dora mais merci vraiment. 


Dora (rangeant son argent dans le sac) : Je te souhaite un très bon voyage. 


Moi : merci


Dora : tu m'appelles aux moindres soucis. 


Moi : ne t'en fait pas. 


Dora : je peux te prendre dans mes bras?


Moi : ...oui


Nous nous sommes serrés dans les bras avant qu'elle ne prenne congé de moi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Étant donné que mon vol est prévu pour 15h j'ai passé toute la matinée au lit. 


Trente minutes avant Hakeem m'a cherché. Ça me rappelle le jour de mon départ pour la France. Les mêmes personnes étaient présentes sauf mon père. 


Hakeem (m'embrassant sur les lèvres) : tu m'appelles quand tu descends. 


Moi : oui. 


J'ai embrassé Antou et je suis partie, j'en ai pour une quarantaine de minutes maxi. 


Mon programme est de me prendre un hôtel pour cette nuit et le reste on verra bien. 


Je cherchais à me prendre une place quand le type m'a bousculé par derrière et a fait tomber mon sac à main.


Lui (ramassant): excusez-moi madame. 


Moi (prenant mon sac) : pfff


A la descente la procédure est tout aussi la même dans le fil de contrôle. 


Mes valises sont passées j'attendais de l'autre côté pour récupérer mais à la place c'est un policier qui m'a cherché en me demandant de le suivre.


Moi : qu'est-ce qui se passe?


Lui : venez avec moi.


Moi : mais que signifie tout ça ?


Il m'a emmené dans une salle.


Moi (voyant): mais c'est ma valise


Lui : vous affirmez que c'est la vôtre?


Moi : bien-sûre.


Lui : elle va passer au scanner devant vous. 


Moi : tout ça est absurde.


Ils ont repassés le scanner mais je ne comprenais rien, l'agence a ouvert puis s'est mis à sortir tous mes vêtements. Il a soulevé une enveloppe du fond de la valise.


Mais ce n'est pas l'enveloppe que Hakeem m'a remis hier non, car je l'ai donné à Antou pour qu'elle me fasse un virement bancaire ce matin. Cette enveloppe sort d'où, me suis-je dis en l'ouvrant et effectivement elle contenait de la poudre blanche. 


Moi : c'est ma valise mais cette enveloppe n'est pas à moi. 


Lui : vous devez nous suivre au poste.


Moi : quel poste non mais c'est quel désordre? Je veux passer un appel.


Lui : vous le ferai une fois au poste.


Moi : ne me touchez pas 


Lui : vous êtes en état d'arrestation pour trafic de drogue. 


Il n'avait pas fini sa phrase quand je me suis évanouie... #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je ne sais pas combien de temps j'ai fait mais quand je me suis réveillée, j'étais sur un lit d'hôpital. 


Moi (me redressant) : qu'est ce qui se passe ?


L'infirmière (me regardant) : vous allez bien?


Moi : oui mais je fais quoi ici?


Elle (venant vers moi): ne vous stressez pas trop ce n'est pas bon pour vous et pour votre bébé.


Moi (surprise) : un bébé ?


Elle : oui vous êtes enceinte madame.


Moi (touchant mon front) : comment j'ai cuit ça (soufflant) Hakeem ouuf ouuf pourquoi maintenant (la regardant) je me rappelle que la police m'avait arrêté.


Elle : ils sont dehors. 


Moi : non non non eh Jeanne-d'Arc quel parcours. 


Aussitôt ils ont appris que je m'étais réveillé qu'ils sont allés me chercher. 


[RETOUR A LA PRISON]


Moi : et voilà comment je me retrouve ici depuis neuf mois.


Murie : eh ben Jeanno mon Dieu ton histoire ouuuf tu as eu une vie très mouvementée.


Fathma : et pas du tout simple oh la la pas du tout


Éloïse : moi je sais qui t'a envoyé en prison.


Moi : Adama ou Dreyfus n'importe qui...


Éloïse (me regardant) : tu viens de commettre la plus grosse erreur de ta vie.


Moi : pourquoi tu dis ça ?


Éloïse : tu es quand même intelligente ma belle réfléchis un peu.


Moi : c'est Adama


Éloïse : Adama a des raisons de t'en vouloir mais elle ne pouvait pas, elle ne savait même pas que tu voyageais.


Moi : qu'est-ce que tu veux dire?.... Antou...???


Éloïse : Non pas Antou.


Moi (les mains sur la bouche) : Hakeem ???


Éloïse : je te parle de Théodora, ta sœur de sang a toutes les raisons de t'en vouloir. Tu lui as piqué son mec enfin si ce n'est vraiment pas toi mais tu lui as fait croire, et tout ça je peux te jurer qu'elle ne l'a pas oublié ensuite tu as dévoilé son secret à ta mère. 


Murie : c'est vrai en plus elle a joué à l'hypocrisie pendant temps de temps avec tes parents. 


Moi : mais elle est repartie avec son enveloppe en plus c'était une petite enveloppe non ce n'est pas la même. 


Fahtma : et le monsieur qui t'a bousculé à la descente ?


Moi (mettant chaque idée en place): c'est juste mon sac à main qui est tombé, à quel moment il aurait plongé ça au fond d'une valise qui est bien fermée ? 


Éloïse : Dora ne te semble-t-elle pas bizarre? Pourquoi ne pas t'avoir convaincu de faire la paix avec ta mère quand tu es rentrée ?


Moi (réfléchissant): ...


Fahtma : à mon avis c'est ta sœur qui t'a piégé.


Moi (les regardant) : non ce n'est pas possible.


Murie : et comme par hasard elle est passée te dire au-revoir au moment où tu faisais ta valise.


Martine : ce n'est pas une coïncide, je suis que c'est lors de son passage qu'elle a glissé le paquet dans ta valise.


Moi (réalisant) : ma fille est en danger mon Dieu ma fille (hurlant) un portable, je veux un portable trouvez-moi un portable s'il vous plait (snif) Aïdara ma fille non


Murie (se dépêchant) : je vais voir la gardienne.


Moi : non elle ne fera pas du mal à un bébé non ma fille...


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A suivre...

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