L'Afrique
Write by Boboobg
Moi: L'Afrique! Quel beau continent ! J'en suis tombé amoureux quand j'avais l'âge de dix ans. Mon père, pilote à l'époque avait été choisi pour être le pilote en chef d'un des avions de la compagnie nationale yvoirienne.
Je me souviens qu'abondonner mes amis de l'époque avait été une étape assez difficile pour mon jeune âge mais très vite remplacé par l'euphorie de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux visages et surtout une nouvelle vie.
À mes dix sept ans, j'ai été obligé de retourner en France pour mes études supérieur entre temps, mon père a changé de compagnie pour celle du Congo communément appelé Congo Brazzaville pour faire la différence avec celui de l'autre rive.
Je me rappelles encore comment c'était un plaisir pour moi de venir ici en entraînant avec moi les amis de la FAC de Bordeaux sur la côte sauvage de pointe noire.
Et puis, monsieur Denoeud a pris sa retraite. Il y'a cinq ans j'étais loin de m'imaginer que je reviendrai ici, non seulement pour y travailler mais aussi pour y vivre.
J'habite une villa qui donne sur la mer dans le quartier résidentiel Raffinage. C'est vrai que je n'ai plus l'âge où j'allais gombader dans la ville à la recherche de sensation forte mais la vie ici est plus paisible plus calme et surtout, loin du cynisme des français que je ne supportais plus.
Moi : donc pour en finir avec mon petit exposé monsieur Beaufort, je vis dans ce pays depuis cinq ans et je l'adore !
Karl Malreau mon meilleur avec qui je travaille m'a regardé avec ce regard con qu'il a quand il veut dire une bêtise avant de sortir : tout ça pour dire que les filles ici sont faciles, avec la peau que nous avons et les poches pleines mon cher ami, vous passerez un séjour très très agréable !
Et le pauvre monsieur Beaufort de s'étouffer avec son vin.
Mr Beaufort (toussant) : mais pas du tout monsieur Marleau vous n'y êtes pas du tout. Je suis un homme marié et....
Karl(le coupant) : et c'est votre première fois en Afrique et bien sûr vous avez entendu parler des filles ici mais ne vous inquiétez pas mon cher ami, nous sommes des habitués comme on dit !
En effet, Karl et moi qui travaillant un mois sur deux en mer sommes descendu au restaurant le Derrick pour prendre de l'air frais tout en mangeant un bonc plat de gombo congolais. Nous y avons fait la rencontre de monsieur Sébastien Beaufort, grand gaillard, environ une cinquantaine d'années qui pour une raison qu'on ignore rentre demain après avoir passé deux semaines ici sans avoir rien fait.
Karl : finissons de manger mon cher ami et nous vous montrerons pour le peu de temps qui vous reste ici, ce qu'il y'avait de beau dans ce coin ci de paradis.
C'est en souriant timidement qu'il nous annonce qu'il est descendu à l'hôtel Atlantic Palace !
Karl qui a un côté assez joueur adore montrer ses atouts de proxénète en herbe aux nouveaux venus. Depuis que monsieur a certains numéros, il aime se faire passé pour le sauveur de ses messieurs. Ce qui a le don de m'amuser.
Il est 24h quand nous quittons le restaurant pour l'hôtel Atlantic palace où notre cher ami occupe une suite. J'en profite pour prendre une suite moi aussi pendant que Karl joue à appeler ses petites !
À une heure du matin, les petites de Karl entre dans la suite de monsieur Beaufort, toutes très belles et en petites tenus. J'aimerai bien assisté à la pervertion de notre nouvel ami mais trop fatigué, je rentre dans ma suite que j'ai pris plus tôt et m'endors de suite.
En effet, je suis ingénieur production sur une plate-forme d'exploitation pétrolière. J'alterne des missions de trente jours sur trente et je dois une fois a terre toujours être joignable.
Ma vie professionnelle est stable et pour cause, je suis célibataire d'aussi loin que je m'en souvienne.
J'ai regardé le plafond de cette chambre d'hôtel quatre étoiles pendant une trentaine de minutes. Je sais déjà ce que je ferai de ses vingt neuf prochains jours, manger-boire- baiser le cancan habituel. J'adore ce pays et surtout cette ville mais la vie devient monotone et d'un ennui une fois que tu es à terre !
(...)
Je me lève pour prendre une douche quand je remarque que l'eau ne jailli pas de la pompe. C'est en serviette que je sors de ma suite, ils ne vont pas me dire que je paie cent vingt cinq milles la journée pour ce genre de connerie.
Je suis sûr le point de prendre l'ascenseur quand je remarque la femme de ménage qui est de dos sortir d'une des chambres.
Moi : vous là !
Elle s'arrête et n'effectue aucun mouvement.
Moi : oui c'est a vous que je parles puis je avoir plus d'attentions?
Elle se retourne alors et nos regards se croisent. Hum il y'a trop belles femmes dans ce pays c'est sûr. Et comme à chaque fois que je croises une jolie femme, je ne peux m'empêcher de prendre cet air charmeur.
Moi : bonjour madame !
Elle : bonjour monsieur, vous avez besoin de quelque chose ?
Moi : pouvez vous me rejoindre dans ma chambre ? C'est la 87 !... S'il vous plaît.
Je remarque son regard méfiant et c'est à ce moment que je me rends compte de n'avoir sur moi que ma serviette.
Moi : pardonnez mon accoutrement j'étais sur le point de prendre une douche quand j'ai remarqué qu'il n'y avait pas d'eau !
Elle(me toisant) : d'accord.
Elle m'a alors suivi en silence jusque dans les toilettes et il lui a suffit de tourner le robinet pour que jaillissent de l'eau.
Moi (gêné ) : je vous promet madame qu'il n'y avait pas d'eau il y'a quelques minutes.
Elle(regard mauvais) :Hum
Moi : vous me faites peur à me regarder comme ça (sourire jaune) je ne voulais pas vous dérangez !
Elle (calme) : sauf que vous m'avez déranger et pour rien en plus !
Moi : encore désolé !
Elle : en tout cas, la prochaine fois que vous voulez faire la publicité de vos tablettes de chocolat blanc, appelez quelqu'un d'autres. Merci.
Elle est sortie de la chambre en poussant son chariot sans plus faire attention à mes excuses que je ne cessais de répéter.
J'ai pris cette douche et je suis rentré chez moi sans prendre la peine de prendre des nouvelles de Karl et de notre nouvel ami.
Claudia :ho monsieur vous êtes là !
Moi : ça va vous ?
Claudia : bien monsieur sauf que vous m'aviez dit vouloir rester à l' hôtel ce mois ci !
Moi :j'ai eu envie de rentrer un moment et de goûter à tes plats succulents!
Claudia (souriante) : ho vous me flattez ! Je m'en vais de ce pat vous faire un bon ragoût !
Moi :d'accord !
Claudia est une femme mariée, la quarantaine qui s'occupe de moi depuis trois ans. Elle fait le ménage et à manger pendant la semaine. S'occupe de ma villa avec le sentinel et le jardinier. Ce sont à eux trois des gens en qui j'ai grandement confiance.
Après manger je suis allé flâner dans ma bibliothèque en regardant la mer au dehors.
Moi (répondant à l'appel) : Allo ?
Karl (riant) : mais tu es où ?
Moi :chez moi, que veux tu ? Ton nouvel ami ne t'amuse plus ?
Karl (rire) : tu me fais une crise de jalousie ?
Moi (rire) : vas poser cette question aux innombrables femmes que tu as dans cette ville.
Karl : on avait dit que ce mois, c'est à l'hôtel. Tu fous quoi chez toi ? Nous sommes à la piscine, rejoins nous !
Moi : d'accord j'arrive !
Je prends juste mon porte monnaie, ma clé et sors de là en disant au revoir à Claudia qui semblait pas contente de me voir partir.
En arrivant à l'hôtel, j'ai croisé la femme de ménage de tout à l'heure, je l'ai salué mais trop occupé à crier au téléphone, elle ne m'a pas répondu.
Je suis allée direction la réception.
Moi :bonjour monsieur Malonga !
Malonga : bonjour monsieur Denoeud, monsieur Marleau vous attend à la piscine avec son nouvel ami qui a semble t'il repousser son vol pour quelques jours !
Moi (rire): sacré Karl !
Malonga : faudra qu'il m'apprenne comment il fait !
Moi : a moi aussi (plus sérieux) Mon cher ami, avez vous vu la fille qui vient de sortir ?
Malonga : il y'a plein de filles qui viennent de sortir monsieur, soyez plus précis !
Moi : grande, belle, travaillant ici comme femme de ménage !
Malonga(souriant) : métissée, cheveux en bataille, toujours l'air en colère ?
Moi (heureux) : c'est elle !
Malonga : hum cette fille doit avoir un truc pour autant attiré les hommes. Depuis un mois qu'elle est ici, plusieurs hommes sont venus me voir pour demander après elle !
Moi (déçu) : donc elle est déjà à quelqu'un ?
Malonga : non pas que je sache. Elle est femme de chambre et assez réservée car depuis un mois ne s'est faite aucun ami. A chaque fois que j'ai voulu l'approcher pour lui parler de ses prétendants, elle semble toujours avoir mieux à faire. Je penses que ce n'est pas le genre qui suivent l'argent des hommes sinon avec sa qualité de beauté là, dans cette ville, elle aurait déjà une villa et une grosse voiture !
Moi (souriant) : je vais tenter le coup. Je veux qu'elle soit mise sur ma chambre. Et aussi, comment s'appelle t'elle ?
Malonga : Farah monsieur, elle s'appelle Farah !
C'est avec un sourire grand comme le monde que je rejoins mes amis. Ils sont en train de festoyer avec à leur bras de magnifiques jeunes femmes à la peau d'ébène... Farah ! Ce prénom ne me quitte pas de la journée !