Le braquage décisif

Write by deebaji

Le plan avait marché, nous nous étions retrouvés nez à nez avec les voitures de police, elles étaient au nombre de quatre alors, ça ferait l’affaire. C’était le moment où il fallait à la fois ralentir suffisamment pour que le gang nous rattrape et chauffer en même temps la gomme pour nous enfuir à toute allure avant qu’ils ne s’emparent de nous. Je vous l’avais dit, c’était un plan à risques, de gros risques même. Alors j’ai ralenti et j’ai fait signe à Jimmy également de ralentir. Nous avions ralenti et nous avancions lentement jusqu’à ce que l’entrevue entre la police et le gang rival se croise, une minute de retard et nous étions morts. Il fallait être éveillés et attentifs et ne manquer aucune seconde de ce qui se passait. Après quelques kilomètres, les voitures de gang se faisaient enfin voir et les voitures de la police étaient de plus en plus proches. Nous leurs avions donné ce qu’ils cherchaient tant, j’ai rétrogradé le moteur de ma voiture jusqu’à la première vitesse et j’ai foncé dans le tas en laissant une ouverture à Jimmy pour qu’il nous suive ensuite.  Tout se passa comme prévu, les policiers en nous apercevant s’était immédiatement hâtés vers notre direction, et ce fut le moment de faire chauffer la gomme, de frayer un passage à Jimmy et de nous enfuir le plus vite que nous pouvions. Et là, la police et le gang rival se sont rentrés dedans. Je me souviens avoir entendu l’un de nos assaillants du gang rival crier : «PUTAINNNNNN, Y’A LA POLICE, CES LOPETTES, ON VA LEUR FAIRE LA PEAU A EUX AUSSI !!!» Sur le coup j’ai rigolé tellement la situation nous profitait, et voilà comment nous avions pu sauver nos vies, en échappant à la police et à nos assaillants armés jusqu’aux dents et en supériorité numérique. Encore une fois, j’avais mené la danse, j’avais réussi à sortir mon équipe de ce bourbier. Suita à cela, nous avions pu nous soulager de nos inquiétudes changer de vêtements, repeindre nos voitures déposer Koba à l’Hôpital. Après l’avoir déposé, nous avions enfin pu retourner à la planque en prenant le soin de retirer et de bruler les vêtements que nous avions enfilés ainsi que nos cagoules pour les bruler ensuite histoire de ne pas être reconnaissables. Etant donné que nous étions tous cagoulés lors de l’attaque, notre équipe ne courait aucun risque à condition que nous fassions profil bas pendant un moment, le temps de nous préparer à frapper la banque MCU. Nous nous sommes donc retirés du jeu et nous avions décidés de fixer une date précise à laquelle nous reprendrions nos activités criminelles. En vrai, l’idée était de terrer un moment, d’arrêter nos activités illégales et de réfléchir à notre assaut sur la MCU pendant que Koba se rétablissait à l’hôpital. Le pauvre, il avait reçu cette balle dans la jambe au moment où le conflit avait débuté. Il s’était pris une balle sans ne rien comprendre mais avait tout de même eu le réflexe habile de se baisser automatiquement après avoir reçu cette balle. Et c’est ce qui lui avait sauvé la vie, car s’il ne s’était pas mis à couvert à temps, il aurait fini cribler de balle telle une passoire. Mais bon, la tempête était passée, le plus grave avait pu être évité et pendant qu’il se rétablissait avec Jimmy à son chevet pour empêcher des représailles du gang rival qui viendrait finir ce qu’ils avaient commencés en l’abattant dans son sommeil. Jimmy était donc armé et préparé aux circonstances, c’était un mec vif qui avait le sens de la compréhension facile et les pieds sur terre. Il savait quoi faire dans n’importe quelle situation de panique, rien qu’avec notre premier vol de voiture, il l’avait démontré en prenant les bonnes décisions et en déviant les voitures de police nous facilitant alors une ouverture pour le rattraper. Bref, pendant que Jimmy s’occupait des soins et de la protection de Koba à l’hôpital, moi, Jeremy, Alfred et Jeronimo réfléchissions à notre prochaine cible, la banque MCU. Ça serait notre dernier acte criminel en attendant de voir comment les choses évoluaient. Néanmoins, il fallait réfléchir plus profondément à ce braquage, le mettre en œuvre et en finir une bonne fois pour toute. Avec l’argent que nous nous ferions après ce braquage, chacun pourrait se faire suffisamment d’argent, suffisamment de magot pour mener une vie à l’ombre, une vie paisible sans problème et contraintes. Alors nous réfléchissions, nous n’avions de cesse de réfléchir et d’épier les gens de la banque en analysant tous leur faits et gestes, cette fois il ne fallait plus infiltrer la banque non, mais il fallait la visiter et effectuer des transactions bancaires pour que le service ne se doute de rien. Alors tour à tour, nous avions effectués de nombreux aller-retours dans cette banque afin de savoir ce qui s’y trouvait, le nombre de gardes à l’intérieur, les conditions physiques de ces derniers et l’emplacement des systèmes d’alarmes, des caméras de surveillance et du nombre de personne qui se retrouvaient dans cette banque. Il nous fallait connaître absolument tout sur tout, aucune donnée ne devait nous échapper, pas la moindre information, tout était important. Le premier à jouer ce rôle fut Jeremy, étant donné qu’il était une personne dotée d’un grand charisme, ça serait lui le modèle à suivre pour les autres, ça serait lui qui nous montrerait, enfin qui me montrerait comment me conduire au sein de cette banque. Jeronimo lui était trop occupé par son poste à la police pour prendre part à nos parties de mimes l’un sur l’autre. De plus, suite à la confrontation avec le gang rival, la police avait pu dénicher et épingler au moins une dizaine des membres de la bande et les avait écroués puis questionner afin d’en savoir plus sur eux. Et Jeronimo devait participer à ces interrogatoires donc il n’avait pas vraiment le temps de se joindre à nous pour jouer les imposteurs au sein d’une banque. Son rôle était déjà défini et connu de tous, tout ce qu’il avait à faire était juste cafouiller le système de communication de la police et empêcher que ces derniers arrivent à temps sur les lieux du braquage pour que nous puissions avoir suffisamment de temps pour nous enfuir. Avec Jeremy nous continuions donc de nous entrainer à passer inaperçu et éviter d’éveiller les soupçons des gens dans la banque…

Pendant des semaines et des semaines, nous nous sommes entrainés pour être méconnaissables, inidentifiables et métamorphosés. Jeremy avait dû perdre du poids parce que oui il était gros, c’était le genre de mec qu’on pouvait comparer à Rick Ross ou mais qui s’était métamorphosé comme Gucci Mane, Quant à moi, moi aussi j’avais changé, j’avais pris de la masse musculaire et je m’étais tailler la barbe de sorte à ce qu’elle prenne une forme de bouc. Quant à Alfred, lui il s’était dégoté un diplôme en ingénierie de sécurité dont personne ne connaissait la provenance et pourtant son diplôme était si vrai même s’il ne portait pas son vrai nom, il y avait tout de même sa photo pour qu’il puisse exercer sans que l’on ne doute de la véracité de ce qu’il disait. Et au lieu de Jeremy, ce fut donc le premier à mettre pied dans la banque pour soi-disant, vérifier les systèmes d’alarmes et les caméras. En fait, s’il était là, c’était plutôt pour les rendre inutiles et défectueux et disparaître ensuite en nous facilitant ainsi la tâche. Bien sûr, nous n’étions pas encore prêts et nous n’allions pas aller directement à la banque le lendemain de son passage, cela paraitrait louche, grillerait sa couverture et permettrait par la même occasion de remonter jusqu’à nous. Et cela, il fallait l’éviter à tout prix, nous devions faire profil bas et maintenir notre anonymat en attendant que les choses se tassent ou que nous ayons suffisamment en poche avant de nous jeter dans la gorge de la notoriété. Parce que, si cela arrivait pour une si jeune équipe comme nous, nous finirions très certainement dans une tombe ou avec un uniforme orange derrière des barreaux pour une bonne partie des années de notre vie. Il fallait donc agir avec précaution et faire le moins de vagues que possible. Pour cela nous pensions à dévaliser la banque en pleine nuit comme ça il serait difficile de nous repérer et de nous identifier mais la tâche était également difficile pour nous parce qu’il n’y avait qu’en journée que les coffres forts des banques étaient ouverts et facilement accessible, il n’y avait qu’en journée que les lasers pour accéder à ces coffres forts étaient désactivés. Et personne ne veut se voir transpercer ou trouer par un laser alors nous avions trouver judicieux de prendre notre mal en patience. Et vous vous dites surement qu’Alfred aurait pourtant pu les déjouer sans problème mais s’il le faisait, les gens s’en apercevraient et sa couverture serait immédiatement grillée. De plus, la sécurité de la pièce était si renforcée que tenter quoique ce soit même à une dizaine de mètres de cette dernière enclencherait immédiatement les mécanismes de sécurité. Alors, tout ce que notre génie de l’informatique pouvait faire se résumer à nous frayer un chemin jusqu’à cette pièce sans nous faire remarquer et nous donner assez de temps pour faire le plein et nous enfuir ensuite avec Jimmy qui viendrait nous chercher comme cela se faisait habituellement. Le temps passait, le temps passait et se fut enfin le jour J, celui que nous attendions tant, ce jour qui nous faisait rêver, cauchemarder, transpirer, je me souviens qu’une fois, j’avais rêvé que nous avions pu voler tout cet argent mais qu’une fois sorti de la banque, il se faisait emporter par un vent fort et que nous avions finis coffrés.  Le lendemain je m’étais mis à prier et j’ai même jeûné pour ce que cela n’arrive pas. Ce n’était pas juste une question de simple délinquance ou de braquage non, c’était des vies qui se jouaient à ce moment précis, à la fois la nôtre et celles des gens qui se trouvaient à l’intérieur de cette banque. Bref, le moment était venu, le moment d’aller commettre notre tout dernier braquage avant de très longues années. Avec l’aide de Jeronimo, nous avions chargés nos armes, nous avions préparé nos cagoules et nous avions établis une stratégie pour que l’exécution du plan soit infaillible. Ce serait Jeremy qui entrerait dans la banque pendant que moi et Alfred attendrions sagement qu’il ressorte. S’il se rendait dans cette banque, c’était juste pour aller en repérage et déceler le nombre de gardes qu’il y avait, les armes qu’ils avaient et les issus de sortie. Il alla donc, demanda quelques renseignements, fit une transaction après quoi, il revint vers nous pour me faire un compte rendu de ce qu’il avait vu. Il disait je cite « Oh, Caleb, je suis allé dans la banque et là-bas, il y avait trois gardes, tous étaient armés comme des gamins, la tâche nous serait assez facile étant donné que le troisième garde n’avait même pas son arme, dis à Alfred de désactiver les caméras et les systèmes d’alarmes et allons-y on va se servir comme il faut tu verras !! » « Ah et, j’ai oublié de te dire parmi les gens à l’intérieur, il y a une fille, je te jure, frère, elle est si belle je pense d’ailleurs que c’est ton type de femme si ça te dit, tu pourrais avoir une touche mais soyons prudents. » Bien sûr il rigolait mais ce serait vraiment dommage que cette fille y soit vraiment et que je ne puisse pas l’aborder parce que si je le faisais, je grillais ma couverture étant donné que je serais obligé de lui montrer mon visage un jour ou l’autre et qu’elle pourrait me dénoncer à la police si je l’appelais en traçant l’emplacement de mon téléphone. Un plan foireux vraiment. Bref, une fois nos cagoules enfilées nous nous sommes précipités vers la banque et nous avions immédiatement ouvert le feu en tirant sur les toits et les caméras, puis nous nous sommes emparer des agents de sécurités et nous leur avions infliger une bonne correction afin qu’ils servent d’exemples aux gens qui se trouvaient à l’intérieur de cette banque, coup de cross sur coups de cross, nous nous sommes vraiment défoulés mais c’était l’idée, il fallait les mettre K.O. Nous n’étions pas des géants comme Koba et la situation pouvait devenir très compliquée à gérer si l’un d’entre eux venait à se relever. Cela pourrait compromettre toute l’opération et nous porter préjudice, il fallait donc coûte que coûte l’éviter et mettre les bouchées doubles en les tabassant correctement puis en demandant à tout le monde de se mettre contre le mur, les téléphones parterre et les mains en l’air puis l’office pu commencer. Ce fut Jeremy qui passa en premier pendant que je braquais mon arme sur les clients et les caissiers de la banque. Il y avait tellement de liasses, c’était tellement beau, plus il en mettait dans les sacs et plus mon cœur palpitait. Et heureusement, il avait raconté des histoires en disant qu’il y avait une belle fille dans l’enceinte de la banque, il n’y avait que des vielles personnes et des adultes, genre de vrais adultes, allant de la trentaine à la cinquantaine environ. Bref, tout se passa comme prévu et en à peine une vingtaine de minutes les caisses étaient vides. Mais nos sacs eux étaient déjà à moitié remplis. Maintenant il fallait nous diriger vers la salle des coffres forts et faire ce pour quoi nous étions là. Prendre tout, absolument tout sans rien laisser mais également faire vite, parce que le système de sécurité et de laser allait bientôt se rétablir et il faudrait au moins une heure avant de pouvoir en ressortir, alors nous nous sommes précipités vers le coffre-fort et nous avions commencé à vider le coffre-fort en remplissant nos sacs en contrepartie. Nous avions fini et nous allions partir lorsque…   À suivre…

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