RUFUS ATINKPA

Moi Rufus ATINKPA, j’obtiens toujours tout ce que je veux. Personne ne me refuse rien à moi dans ce village. Je suis simplement désolé pour celui-là qui se présentera comme un obstacle sur mon chemin pour empêcher mes désirs de se réaliser. Je suis seulement désolé pour lui parce qu’il va le payer cher, et ceci, au prix de sa vie. Kévin ! Kévin ! Kévin ! Combien de fois je t’ai appelé maintenant ? Ok ! Toi tu es mon obstacle en fait. Tu ne devrais pas t’ériger contre moi. Il s’agit de quelque chose qu’on ne me fait pas et tu viens de me faire cela. C’est bien grave pour toi et pour ta vie. Kévin ! Tu ne devrais pas me traiter de la sorte ! Tu vas me connaitre et me méconnaitre. Il existe des feuilles pour te faire avaler toute ta vomissure hein ! On verra.

Je bouge de là où je me tenais pour rentrer donc chez moi à la maison pour me préparer.

REINE ANAËLLE

Je suis dans la salle de trône avec le roi en train discuter au sujet de cette union entre Rufine et le prince Brice lorsque nous la personne concernée même se ramène au palais. Rufine venait de se rendre au palais pour que nous la présentions à son futur époux le prince Brice. Après le moment de courtoise, nous l’invitons à prendre siège dans l’un des divans. Nous lui offrons l’hospitalité comme elle le mérite en qualité de la princesse et future reine de ce royaume. Le roi envoie ensuite un des gardes à aller chercher le prince Brice pour qu’il nous rejoigne. Ce sera donc le lieu de faire les présentations et de l’informer de la décision que nous avons prise pour son bien à lui. Pendant ce temps où le garde est allé chercher le prince, je me suis tourné le roi, pour me mettre à discuter avec ce dernier à voix basse au sujet de cette jeune femme et de son union avec notre fils. Nous en étions là à fond dans la discussion quand je vois le prince Brice débarquer dans le salon. Il vient se pointer en face de son père puis il lui dit :

- Je suis là père ! J’ai appris que tu demandais à me voir.

- Bien sûr que je l’ai fait mon fils, dis-je pour répondre à la place de mon époux, le roi. Nous avons en effet demandé à te voit ton père et moi par rapport à une situation. Je suis certaine que tu connais Rufine, cette fille qui est assise là en face de toi, demandé-je au prince.

- Mère, dit-il. Je sais déjà où tu veux en venir avant même que tu ne finisses ta phrase. Je ne voudrais pas mal commencer ma journée s’il te plaît. Alors je t’en prie ! Ne débute pas la journée avec ça. Je te l’ai déjà dit plusieurs fois. Je ne suis pas prêt pour me marier. Le mariage ne m’intéresse par encore. Dès que je me sentirai en situation de me marier, tu le sauras ! Tu n’auras même pas besoin de faire tout ce que tu fais là. Ce sera une décision personnelle que je prendrai. Il faut que vous me laissiez le temps de faire les choses comme cela me dit.

- Personne ici ne dit que tu devras te marier à Rufine maintenant, dit le roi. Mais tu devras apprendre à la côtoyer à partir de maintenant. Tu devrais t’habituer à elle et je reste sûr de moi que tu vas la trouver convenable pour toi. Je ne me trompe pas et je sais qu’il en sera ainsi.

- Ecoute mon fils ! Rufine que tu vois assise là en face de toi provient d’une famille très respectueuse de ce royaume. Tu la connais. Tu n’es pas sans savoir qu’elle a bien été élevée et elle a en plus de cela toutes les qualités d’une future reine.

- Ah ! Je crois que ce ne sera pas possible mère. Non. Déjà, dès demain matin, je suis parti de ce royaume pour la ville. Du coup, je n’aurai vraiment pas de temps pour étudier qui que ce soit chère mère, réfute le prince Brice, mon fils.

- Je t’ai entendu mais je suis désolée mon fils. Elle va se rendre avec toi à la cité en ville. Tu n’auras même pas à te faire de soucis en ce qui concerne ses parents. J’ai déjà pris le devant de la situation en arrangeant toute la situation avec ses parents. Tu n’as du coup pas à t’inquiéter.

- Quoi ? T’ai-je bien entendu mère ?

- Oui, mon fils.

- Père ! Je ne suis pas intéressé par l’idée d’avoir une compagne de vie avec moi. Je vous en prie ! Comprenez-moi ! Dit le prince en regardant Rufine dans les yeux et en nous regardant en retour.

Après un moment de silence, il fixe à nouveau Rufine et lui demande :

- Rufine ! Qu’est-ce que tu penses de tout ceci ? Parle, dit le prince du fait du silence de Rufine.

- Je suis dans l’obligation d’accepter tout ce que sa majesté décide, répond Rufine au prince en nous regardant.

- Bien, dit le prince Brice en faisant un faux sourire à Rufine. Elle vient de se disqualifier elle-même à gagner mon intérêt, confie le prince Brice.

- Il s’agit d’un ordre, Brice, précise le roi. La fille vient avec toi. Elle te suivra pour la ville.

- Mon fils t’inquiète. D’accord ? Tu vas l’apprécier avec le temps. Je t’assure.

Sans rien ajouter d’autre, le prince se retire de la salle de trône pour nous laisser avec Rufine, la femme que nous lui avons trouvée. Nous le regarder s’en aller sans chercher à le rappeler. Qu’il le veuille ou pas, il finira par revenir sur ce que nous avons décidé pour lui. Je me retourne vers son père pour poursuivre notre conversation au sujet de cette union…