Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Nous nous sommes tous à tabler.

Tout le monde discutait, Annabelle et moi dissions le minimum.

Sous la table, je tenais la main d’Annabelle.

Le général n’a dit aucun mot, du diner jusqu’à notre départ.

Le simple fait qu’il est volontaire pris sa fille dans ses bras au moment de dire au revoir m’a soulagé, Annabelle aussi.

IL va se calmer.

Je peux donc me concentrer sur ces deux vipères. 

 

Benoit TANOH

 

Je regarde ma fille partir au bras de ce type et j’ai le cœur serré.

Il est surement un homme bien et il doit l’aimer, mais je me demande s’il est fait pour elle.

Es qu’il mérite ma fille ?

Il ne s’agit pas d’une question d’argent, mais de sécurité.

Je sens le danger autour de mon enfant et j’ai peur.

Oui moi le général j’ai peur, après avoir entendu tout ceci aujourd’hui.

Un homme qui attire les femmes comme du miel, ma fille aura à vivre un combat continuel avec l’extérieur.

Saura t’il la protéger de toutes ses femmes qui n’hésiterons pas à œuvrer pour l’écarter de leurs chemins ?

Plein de questions me tourne dans la tête et je stress.

Les femmes sont capables de tout pour avoir un homme, surtout ceux qui ont du sucre en abondance.

Mais Alice m’a demandé de me tenir à carreaux, car je risque d’éloigner ma fille de moi, et ça je ne le supporterais pas non plus.

Aujourd’hui, elle a osé m’affronter pour le protéger.

D’une part ça prouve qu’elle a grandi, mais aussi qu’elle peut le choisir lui en lieux et place de la famille.

Beaucoup me trouve très protecteur mais je n’ai pas le choix.

Quand j’entrais à l’école militaire, j’ai perdu ma sœur cadette dans de tragique circonstance.

Elle avait à peine 14 ans.

Elle avait une relation avec un élève de terminal de son établissement. 

Ce dernier l’a engrossé puis conduit chez un charlatan qui s’est chargé de faire le curetage.

Elle a perdu la vie suite à d’importante perte de sang.

Ce fut une expérience traumatisante pour moi car j’étais très proche de Arlette.

C’était mon petit bébé.

Depuis son décès nous n’avions plus parler d’elle, c'était trop douloureux pour tous les membres de la famille.

Personne à part Alice ne connaît son histoire dans ma maison.

Je me suis promis que si j’ai une fille, je la protègerais de tout et pour tout.

Moi : Brice suis moi s’il te plait.

Brice : Ok papa.

Une fois dans mon bureau.

Moi : Je voudrais que tu veille sur ta sœur. J’ai promis à ta mère de ne pas m’impliquer mais je ne peux pas. Toi et tai frères devriez-vous assurez que rien ne lui arrivera.

Brice : Ne t’inquiète pas je ferais le nécessaire Papa.

Moi : Merci.

J’ai confiance aux garçons, Ils auront un œil sur elle.

 

Daniel AKA

 

Depuis 04 jours que je suis enfermé dans mon appartement.

Je devais me remettre de mes coups.

Ce fils de pute ne m’a pas fait de cadeau et par la même occasion il m’a empêcher d’effectuer ma mission.

En parlant de mission, où se trouve le flacon de produit ? j’espère que je ne l’ai pas laissé là-bas ?

Je fouille mes vêtements, mais rien.

Et puis merde, si ce cochon le retrouve il est capable de faire analyser le contenu.

Non, il ne le fera pas, je me fais surement des films.

S’il l’avait fait il serait déjà chez moi pour achever son œuvre avec toute la bande des TANOH.

Je ne dois pas m’inquiéter.

Je regarde mon téléphone et j’ai plusieurs appels manqués.

15 Appels de Lyaah KONATE (La peste pensais je)

05 Appels d’Andrews TANOH

03 Appels de la clinique

Je lance le numéro d’Andrews c’est mon meilleur ami après tout.

Moi : Allo Mec comment vas-tu ?

Andrews : Super bien, tu as disparu depuis l’after du vendredi.

Moi : J’avais beaucoup de boulot au niveau de l’administration de la clinique.

Quels sont les nouvelles ?

Andrews : Rien à l’horizon, voulais juste prendre de tes nouvelles.

Moi : Merci frère.  Et ta sœur tu as de ses nouvelles ?

Andrews : Je t’ai dit d’arrêté de rêver sur elle.

Moi : Je sais mais c’est plus fort que moi, allez dit moi.

Andrews :  Elle va surement bien. On s’est vu le dimanche dernier chez les parents pour le déjeuner.

Moi : Annabelle c’est ta préférée comment ça elle va surement bien ?

Andrews : Elle était avec son copain de patron et nous n’avons pas vraiment échangé.

Moi : Ah ok je vois ; j’ai cru qu’il était en froid.

Andrews : Ils se sont surement réconciliés.

Moi : Ok (dis-je énervé)

Andrews : Bon frère, j’ai du boulot ici, je te laisse et bonne journée.

Moi : ok frère porte toi bien.

Je raccroche.

Il se sont réconcilier.

Cela veut dire que Lyaah et moi devrions redoubler d’effort.

Il n’a pas évoqué la grossesse donc s’il ne sait rien les autres aussi je suppose, c’est déjà bon signe.

Il faut en finir avec ce couple le plus tôt possible.

J’appelle Lyaah

Moi : Allo (Je ne finis pas ma phrase qu’elle se met à hurler)

Lyaah : Tu étais fourré ou tout ce temps ? c’est maintenant que tu vois mes appels ? Tu lui as donner le produit ?

Moi : Stop calme toi. Elle n’a rien pris. Son bébé va bien. On doit se voir urgemment parce qu’il se sont probablement réconcilier.

Lyaah : Quoi ?? comment ? Tu es un incapable DANIEL.

Moi : Hummmm, Tu es où ? on doit se voir.

Lyaah : Je te file une adresse par message, à tout à l’heure.