Le divorce
Write by Lulu-marie
Chapitre 29 : Le divorce
***Pavel***
Moi : Pourquoi tu ne me l'avais pas dit quand tu m'as vu à la pharmacie
Mélissa : Je ne savais pas comment tu allais le prendre. Mais les jours qui ont suivit je suis revenue et tu ne voulais plus me voir.
Pavel : j'étais en colère
Mélissa : je sais
Moi : pardonne moi, j'avais mal. C'est pour cela que j'ai rejeté toute tes tentatives.
Mélissa : Je comprends
Moi : Je promets ne plus jamais vous laissé
Mélissa : tu nous a manqué
Moi : Je serai papa
Mélissa (souriante) : et je serai maman. Mathis et moi allons signé les papiers demain.
Moi : Je suis désolé pour ton mari. Et heureux pour moi même.
Mélissa : Ha ha ha.
Moi : je suis chanceux
Mélissa : et moi donc ?
Moi : Tu m'as trop manqué chérie. Quand est-ce que tu repars en consultation ?
Mélissa : demain
Moi : demain tu seras déjà une femme libre aussi.
Mélissa (posant sa tête sur moi) : oui
Moi : Je te demande encore une fois pardon. Pardon de t'avoir ignorer
Mélissa : C'est oublié
Moi : tu sais quoi ?
Mélissa : Non quoi ?
Moi : On va se promettre de ne plus rien se cacher.
Mélissa : d'accord je te promet
Moi : je te promet aussi (lui caressant le ventre) il te fait souffrir n'est ce pas ?
Mélissa : Je ne te le fais pas dire.
Moi : je suis là maintenant pour prendre soin de vous.
Mélissa : je ne doute pas.
Moi : Maintenant sérieusement tu es sûre que tout va bien ?
Mélissa : Oui juste que je dois me faire régulièrement suivre
Moi : Tu es sûre ? j'ai peur pour le bébé
Mélissa : bébé se porte bien grâce à Dieu et moi aussi.
Moi : Tu ne sais pas la joie que tu viens de me procurer.
Mélissa : je t'aime
Moi : et moi encore plus
Je l'ai serré très fort dans mes bras. Et dire que j'ai raté trois mois de suivit de grossesse de mon enfant. Je m'en veux d'avoir prit mes distances vis à vis d'elle. Mais maintenant je vais me rattraper et plus rien ne nous séparera.
Moi : Tu veux passer la nuit avec moi ?
Mélissa : Oui
Moi : bon je ferai une exception ce soir. Et ça n'arrivera plus.
Mélissa : Tu veux dire quoi ?
Moi(lui prenant la main) : qu'une fois ton divorce prononcé, je te passerai la bague au doigt
Mélissa : ...
Moi (entre mêlant nos doigts) : Oui dans ma famille on ne prend pas la femme comme ça. On ne vit pas en concubinage. On fera un simple mariage civil et après l'accouchement nous allons nous marier à l'église comme tu le souhaites.
Melissa : non je ne veux pas grand chose.
Moi : On fera comme tu veux alors.
Mélissa : humm
Moi : encore que tu portes mon enfant, je suis obligé de t'epouser c'est la tradition qui le demande.
Mélissa (silencieuse) : ...
Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Mélissa : rien
Moi : tu n'es pas contente ?
Mélissa (souriante) : si, juste que ça me parrait bizarre, je divorce et je me remarie aussitôt
Moi : Oui ! à moins que tu veuilles profiter un peu de ta liberté ?
Mélissa : Non non
Moi (bisous sur le front) : je t'accompagne demain à l'hôpital.
Mélissa : d'accord chéri
Moi : okay future madame do Régo
Mélissa : J'aime bien cette appellation
On s'est échangé un long et passionné baisé.
(...)
***Mélissa***
Il a passé tout son temps à me choyer et me dorloter. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je me sens en sécurité auprès de lui. J'ai du mal à croire que c'est aujourdhui. Ça se passera dans le cabinet de maître Christian.
A huit heures on était tous présent ainsi que Mathis. Maître Christian nous a relu les termes et expliqué de font en comble les codes. J'étais surprise d'apprendre sa décision, il me laisse trente pourcent de ses biens et cinquante pourcent à mon enfant en plus de la maison qui est en mon nom. C'est vraiment une sacrée surprise, je ne m'y attendais pas du tout. Encore étonnant c'est qu'il souhaiterait faire partir de la vie de mon enfant. J'ai regardé Pavel et il a approuvé. Nous avons signé les papiers.
Mathis : Méli je peux te parler un moment ?
Moi : Oui
Nous nous sommes mise à l'écart
Mathis : Ne sois pas étonnée. Tu as été ma femme pendant toutes ses années.
Moi : et je t'ai trompé
Mathis : Ça devrait arriver
Moi : Merci Mathis
Mathis : Je veux faire partir de ta vie et de celle de ton enfant. Être son parrain ne sera pas mal, je veux que tu saches que je serai toujours là pour toi, tu pourras compter sur moi pour quoi que ce soit.
Moi : Merci Math
Mathis : Tu es une femme formidable et je n'ai pas sû profiter. Je t'aime et cela ne changera pas. Je veux que tu prennes bien soins de toi. Promets le moi
Moi : Je te le promet.
Mathis : je passerai prendre mes affaires dans la maison. Je vais partir en Belgique.
Moi : et tu reviendras ?
Mathis : c'est possible.
Moi : Okay bon voyage
Mathis : merci. Pour ce qui est de défaire les liens du mariage coutumier, j'ai déjà mit tout en place, ton père n'est plus en vie donc ce ne sera pas compliqué.
Moi : je contacterai ma famille paternelle.
Mathis : je laisserai les instructions auprès des miens.
Moi : okay
Mathis (ouvrant ses bras) : tu me permets de te serrer dans mes bras ?
Il n'a pas eu à le redire une deuxième fois que je me suis réfugiée dans ses bras. Il m'a serré très fort c'est moi qui ne voulais plus le relâcher. Pavel nous suivait il avait les mains dans les poches.
Mathis (desserrant l'étreinte) : j'espère qu'il ne sera pas jaloux
Moi (souriante) : J'espère aussi
Mathis : Je sais que tu seras heureuse à ses côtés, plus que tu ne l'as été avec moi.
Moi : Mathis...
Mathis : au moindre souci tu m'appelles, tu connais mon numéro
Moi : Oui.
J'ai enlevé la bague que je lui ai tendu
Mathis : Non garde ça, même si nous avons défait les liens j'aimerais que tu la garde, elle est à toi.
Moi : ...
Mathis : Si tu veux tu peux la jeter, fais-en ce que tu veux.
Moi (émue) : Mathis tu as bon coeur. Tu es un homme merveilleux. Que Dieu te bénisse.
Mathis : allez, ton homme doit être entrain de s'impatienter.
Moi (le fixant) : je t'ai aussi aimé
Mathis : je sais
Moi : Je suis désolée
Mathis : Tu me permets de lui dire deux mots ?
Moi : Houn
Mathis : en ta présence
Moi : Vas y
Il s'est rapproché de Pavel et je l'ai suivit.
Mathis (le regardant droit dans les yeux) : je voudrais vous présenter mes excuses
Pavel : C'est à moi de le faire
Mathis (lui tendant la main) : C'est du passé
Pavel (saisissant) : effectivement
Mathis : Vous avez gagné. Mais vous avez intérêt à bien prendre soin d'elle
Pavel (serein) : Ne vous en faites pas.
Mathis (me regardant) : Bonne chance Méli
Moi : Merci Mathis. Bonne chance à toi aussi
Il m'a fait la bise avant de partir.
Nous nous avons prit la direction de l'hôpital.
Moi : Euuh pourquoi il te présentait des excuses ?
Pavel : Quand tu étais enfermée chez toi, il se passait des choses dehors que tu ignorais.
Moi : Qu'est ce qui s'est passé ?
Pavel : Il vaut mieux que tu ne le sache pas
Moi : Non je veux savoir
Pavel : tu ne peux pas tout savoir
Moi : On s'est promit de ne rien se cacher
Pavel : C'était après
Moi (riant) : oh non tu m'as eu.
C'est comme si la présence de Pavel avait atténué mon mal, je n'ai pas eu de douleur de dos et je me sens plutôt bien ce matin. Très bien même. Cet enfant doit reconnaître l'odeur de son père.
Pavel : Tu penses à quoi ?
Moi : à nous.
Pavel (me prenant la main) : Je t'aime
Moi : moi encore plus.
Pavel (tendant les lèvres) : fais moi un bisou
Moi : non
Pavel : Ahah d'accord
Moi (riant) : d'accord quoi ?
Pavel : rien
(...)
J'ai refait l'échographie en sa présence. bébé évolue à petit coup, on ne sait toujours pas si c'est une fille ou un garçon, il reste toujours caché.
Pavel : Il est où ?
Eunice (indiquant sur l'écran) : Là
Elle a mit la pression en faisant des cercles sur mon bas ventre
Pavel : C'est ça ?
Eunice : oui
Pavel : C'est ce qui est comme un petit cacahuète là ?
Moi (riant) : Ha ha ha ha petit cacahuète
Eunice : Oui c'est lui
Pavel : Docteur vous êtes sûre que qu'il se porte bien ?
Eunice (souriante) : appelé moi Eunice. Oui mais n'empêche il faut beaucoup de précaution. Je l'avais dit à Mélissa il s'était placé sur la gauche dans la corne mais par miracle il est revenu vers la droite, il est stable maintenant. Mais il faut un suivit régulier.
Pavel : C'est possible qu'il se déplace encore ?
Eunice : Oui c'est possible. Mais pour le moment il est stable. Ce dont nous avons plus peur c'est qu'en se développant qu'il aille encore plus vers le bas. Mais ce n'est plus probable parce qu'elle tends vers la fin du premier trimestre.
Pavel : Pourquoi son ventre n'est pas sorti ?
Eunice : elle boucle le premier trimestre. Chaque enfant avec son développement. Ça sortira (me regardant) peut être aussi que maman n'a pas encore intégré toute les informations (souriante) ou que petit cacahuète ne veut pas se faire remarquer maintenant . Je veux que tu te libères Mélissa, n'ai pas peur, sois relaxe et positive.
Moi : Oui mais la peur s'empare toujours de moi.
Eunice : Je crois que la plus difficile étape est passée, tu l'as surmonté avec beaucoup de courage et je suis fière de toi.
Elle m'a passé un mouchoir et je me suis nettoyée avant de remettre mes habits.
Eunice (prenant place derrière son bureau) : Alors à pars la nausée et la fatigue tu n'as rien d'autre ?
Moi : Non juste le mal de dos.
Eunice : chaque grossesse avec son signe, ça va s'estomper avec le temps et tu auras d'autres signes avant l'accouchement comme tu peux ne plus en avoir. Je vais te prescrire des calmants pour ça.
Moi : D'accord
Pavel : On doit revenir quand ?
Eunice : Dans deux jours(me tendant l'ordonnance) tiens c'est un calmant que tu dois prendre une fois par jour, cela va alléger les douleurs de dos et ça te fera dormir aussi. Pas plus d'un comprimé s'il te plaît
Moi (prenant l'ordonnance) : d'accord .
Pavel (se levant) : on y va ?
Moi : ... Oui
Pavel (lui tendant la main) : Merci madame Eunice
Eunice (la saisissant) : C'est moi
Moi : Merci Eunice
Eunice : Mélissa tu prends soin de toi et surtout fais attention.
Moi : Oui ne t'en fait pas.
(...)
Nous avons prit le médicament avant de se rendre chez sa mère.
Moi : tu es sûr ?
Pavel : je te dis qu'elle est cool
Moi : humm.
Pavel : crois moi
Moi : okay
Je n'avais pas une bonne relation avec mon ex belle mère. Elle me traitait d'hautaine et de profiteuse. Elle disait que c'était moi qui allait ruiné son fils parce qu'il passait son temps à me couvrir de bijoux. Elle lui a dit que tant que je serai dans la maison, elle n'y mettra jamais les pieds. Si elle apprend que je ne suis plus avec son fils, elle sera heureuse mais ce qui va l'énerver c'est quand elle découvrira que son fils m'a laissé plus de la moitié de ses biens. Elle risque de faire un arrêt cardiaque et de m'appeler ensuite pour me traiter de tous les noms (rire).
Pavel (me touchant le ventre) : Tu penses à quoi ?
Moi : à rien.
Pavel : toujours à rien. On y est.
Moi : tu lui as fait construire une belle maison
Pavel : elle le merite. Allez descends
Nous sommes descendus enssemble. Au fur et à mesure qu'on se rapprochait de l'entrée, j'avais peur. Est ce qu'elle va m'apprécier ? Est ce qu'elle voudra de moi comme belle fille ? Est ce qu'elle va me juger quand elle apprendra mon histoire ? Toutes ces questions me tourmentaient l'esprit.
Pavel (me prenant la main) : fais moi confiance.
Nous avons pénétré le salon et une belle dame avec un jolie sourire nous a accueilli.
Elle : Oh Pavo depuis que tu m'as dit que tu venais avec une surprise la (me regardant)
Moi : bonjour maman
Elle : C'est la surprise ça ? Elle est ravissante. Bonjour ma fille.
Pavel : maman je te présente Mélissa ta belle fille, Méli c'est ma mère
Moi : enchantée madame.
Elle (faisant les yeux) : pourquoi tu fais la timide. Hum tu es enceinte toi ? (passant son regard de son fils à moi) Pavoooo non tu es méchant comment tu peux me cacher une nouvelle pareille. Je serai mémé ?
Pavel : Oui c'est la surprise
Elle (ouvrant ses bras) : Viens dans mes bras ma fille, félicitations.
Moi : merci maman
Elle : Non mais vous n'êtes pas du tout gentil.
Pavel (riant) : Ooh maman
Elle : Non tu n'es pas sérieux et toi aussi (me regardant) tu n'as pas cherché à me connaître, ce n'est pas gentil
Moi : Non ce n'est pas ça maman.
Elle : bien sur. Viens t'asseoir ne reste pas trop debout pour me fatiguer l'enfant.
Pavel : Je te l'avais dit.
Elle : Vous avez bien caché votre jeu, c'était depuis quand, tu es à combien ?
Moi : Trois mois
Elle : ehhh et vous ne m'aviez rien dit ? Pavellll
Pavel : Ah je voulais te faire la surprise
Elle : et tu as réussi. Ma chérie comment tu vas, tu te fais suivre ?
Moi : Oui, on revient de l'hôpital comme ça
Elle : et l'évolution ?
Moi : Ça va grâce à Dieu
Elle : C'est neuf mois tiens bon, ça va beaucoup te secouer mais c'est pour la bonne cause.
Moi : Oui
Elle : Je sens ça déjà, il te secoue bien, plus ça évolue plus tu développeras d'autres signes. Nous avons toutes prit par là, ça ira. Tu as foi en ton Dieu j'espère ?
Moi : Oui
Elle : Pries beaucoup alors.
Moi : d'accord maman.
Elle : Avec moi tu ne crains rien, je prendrai soin de toi et tu me sortiras un beau bébé.
Pavel : Ça c'est vrai
Elle : Vous connaissez le sexe déjà ?
Pavel : Non
Elle : C'est bien, ne cherchez pas à connaître. Il faut laisser Dieu nous surprendre. Les gens on tendance à vouloir connaître le sexe du bébé et toute suite ils on déjà des idées et ils cherchent des noms et tout en avance, moi je ne veux pas de ça pour vous. Ne cherchez pas à savoir, demandez à Dieu de vous donner ce qui vous convient Garçon ou fille peu importe le sexe, il sera le bienvenu.
Moi : c'est vrai maman
Pavel : il t'a dit que tu ne peux pas vivre sous son toit sans être mariée ?
Moi (regardant Pavel) : oui
Pavel : Je suis aussi là pour ça
Elle : han
Pavel : Je veux faire le mariage civil avant les autres.
Elle : Le civil avant même le coutumier ?
Pavel : Oui. Après l'accouchement on aura le temps de preparer correctement les autres.
Elle : D'accord
Pavel : tu peux entrer en contact avec ton ami le maire ?
Elle : Ça c'est vite faire. (Me regardant) Il suffit de contacter deux personnes et d'ici demain tu seras mariée.
Moi : Houmm
Elle (me regardant) : Ooh je ne t'ai rien proposé tu veux boire quelque chose ? Un jus, de l'eau ?
Moi : Non non
Elle : tu as mangé ?
Moi : hum je ne mange que le repas cuisiné par une seule personne
Elle : Lui ?
Moi : Non, ma soeur Lara, il n'y a qu'elle qui prépare et je mange sinon je ressors tout.
Elle : Même quand Pavel cuisine ?
Pavel : Elle ne m'a jamais vu à l'oeuvre.
Elle (faisant la bouche): et Pourquoi ? tu attends quoi Pavo?
J'ai éclaté de rire, un rire qui les a contaminé également.
***Arthur***
Oh la petite est dedans c'est le moment tant attendu. La patience paie, elle ne me m'échappera pas cette fois ci. Elle faisait sa maligne alors qu'elle était chaude. J'ai tant attendu ce moment et une fois dans son périmètre, je ne ressortirai pas tant que je ne l'aurais pas fait crier mon nom sur tout les toits de la ville. Elle a suffisamment joué à l'importante avec moi. Comment j'y suis arrivé ?
C'est la chance, je suis un chanceux née moi. Un jour j'ai retrouvé le porte monnaie de Nella dans le canapé, elle l'avait oublié et exprès j'ai fouillé l'intérieur. Je suis tombé sur son numéro écrit sur un bout de papier ainsi que son nom. Je l'ai noté et j'ai lancé la fille ; elle jouait la grande mais pourtant elle était chaude. Elle me tournait en rond, mais j'ai réussi à callé un rendez-vous avec elle demain. Je vous dis qu'elle était chaude mais elle jouait à l'hypocrisie. Je vais la baiser au premier rendez-vous et elle saura qui est Arthur YAYA. Hâte d'être à demain.
Ping sms
Nella : chéri
Moi : Oui ma belle
Nella : On se voit demain soir ?
Moi : Non ma belle je ne serai pas disponible
Nella : Tu vas où puisque tu n'as plus de boulot ?
Moi : princesse j'ai un programme avec Nelson
Nella : Okay
Moi : je t'aime tu sais ?
Nella : Oui je sais. Bisous
Moi : bisou ma belle.
Nella : on se rappelle
Moi : Ça marche
Plume d'ébène : les écrits de lulu
A suivre...