Le gage

Write by Alexa KEAS

Mon cadeau de la Saint-Valentin.

Le gage(histoire tirée du recueil sexyevasion qui va bientôt être mise en ligne)

J’adore les jeux, ‘’i’am addicted’’ comme le diraient les anglais. Dans le milieu, on m’a surnommé l’imbattable ou encore la sirène des cartes. Pour une femme, j’en fais des jaloux et des admirateurs aussi. Je suis connue dans tous les casinos et autres salles de jeux de la ville. Je manie les cartes comme je porte mon string, le poker pour moi, c’est un jeu d’enfant.
J’ai fait perdre à beaucoup de ceux qui ont osé me défier, leurs effets de valeurs mais je les leur remettais à la fin du jeu. L’essentiel pour moi est cette raclé que je leur mets à chaque fois.
Je me rappelle qu’un jour, j’ai mis un homme nu devant des dizaines de personnes, trop imbu de sa personne, il n’a pas voulu abandonner la partie à temps et je lui ai donné sa dose d’humiliation.
Sans me vanter, je suis une très belle femme. Je prends soin de mon corps et j’adore attirer tous les regards masculins sur moi. Oui, je suis une bombe !
Ayant compris que mon surnom ‘’l’imbattable’’ avait tout son sens, plus personne, du moins ceux de la ville et ses environs immédiats n’osaient me défier. Les grands du pays m’invitaient leurs somptueuses réceptions et je jouais pour leurs plaisirs. Certains pariaient sur moi et ils se font un vrai pactole à chaque fois.
Ce matin, je sui attablée autour d’un bon petit déjeuner quand j’attends sonner mon interphone. Un coup d’œil dans la caméra, je ne vois qu’un chapeau d’homme ainsi que ses pieds dont les bouts des chaussures sont un peu trop longs à mon goût, la tête étant baissée.
Me sachant en permanence danger, je me saisi de mon arme que je glisse dans la large poche de mon peignoir avant d’ouvrir la porte en me cachant derrière celle-ci.
L’inconnu avance en toute quiétude et s’arrête en ne voyant personne dans la pièce. Je pointe mon arme sur sa nuque sereine.
-Qui es-tu ?

-Miss imbattable, c’est ainsi que vous accueillez vos invités ?

-Parle ou je t’explose la cervelle !

-Tout doux ma belle.

Et pour la première fois, il a été plus rapide que moi en se retournant et m’arrachant mon arme en une fraction de seconde tel un professionnel. Je déteste être battue et ce bonhomme bien qu’au visage plaisant aux yeux perçants m’énerve déjà au plus haut point. Il pointe l’arme sur ma poitrine, au juste milieu entre mes seins et me déshabille du regard.
Je ne baisse pas les yeux une seule seconde et le fixe aussi afin qu’il fasse entrer dans sa cervelle de moineau que je suis une femme forte.

Il utilise le bout froid de l’arme pour dégager le tissu sur un côté et s’offrir ainsi une vue sur un sein, sans vergogne. Je réalise que je suis nue sous le peignoir et sans arrêter de le fixer, je délie le nœud et laisse tomber le reste, dévoilant mon corps de déesse.
-Quel corps de rêve !

Je fais un sourire en coin en continuant de le fixer, sûre de l’effet que je lui fais.

-De la bonne nourriture pour mes yeux j’avoue, je vous aurais volontiers fait grimper aux rideaux là toute suite, à même le sol ou contre cette porte mais l’essentiel avant l’agréable.
Ceci dit, il projette l’arme au loin et je ramasse mon peignoir, honteuse pour couvrir mon corps. Cet homme m’agace aussi bien qu’il m’attire. Il dégage un sex-appeal des plus ravageurs. Je ne laisse rien paraitre de mon trouble intérieur et regagne ma table à manger en portant la tasse de café maintenant tiède à mes lèvres.

-Prenez place et dites-moi ce qui vous amène.

-Voila qui est bien dit.

Il referme la porte laissée ouverte jusqu’ici et s’avance vers moi d’une démarche majestueuse. Je vide ma tasse et saisi une banane dans la corbeille à fruits. J’attends qu’il prenne place en face de moi pour l’éplucher et là porter à ma bouche en prenant soin de lécher le bout avant de le croquer. Il ne s’arrête pas de me contempler et je crois que pour cette fois, il est bien plus troublé qu’il ne le laisse paraitre. Je mime parfaitement une fellation et gémis en vantant le goût sucré du fruit. Il reste silencieux jusqu’à ce que j’avale le dernier morceau. J’en prends une autre dans le panier quand il me saisi la main d’une fermeté qui en dit long sur sa force physique.

-Mangez cette deuxième banane comme vous venez de le faire devant moi et je jure que je vous viole sur le champ.

-Hum, qui êtes-vous et que voulez-vous ?

-Je suis ‘’el peligroso’’, le dangereux si vous préférez.

-Et en quoi êtes-vous dangereux ?

-Aux jeux !

-Là ça devient intéressant ! Mais pouvez-vous lâcher ma main pour la suite de cette conversation ?

-Si vous promettez de ne plus toucher cette banane.

-Je n’ai pas l’habitude d’obéir !

-Ce n’est pas un ordre Miss mais plutôt une doléance du pauvre homme que je suis à qui vous donnez une érection par vos gestes…
Je me tus, excitée par ses mots et laisse tomber ma banane sur la table.

-Merci !

-Je vous écoute.

-Je veux jouer contre vous.

J’émets un rire sarcastique à l’écoute de son vœu.

-Vous voulez vous faire mettre une raclé comme tous ceux qui vous ont procédé ?

-N’en soyez pas si sûre, Miss !

S’il continue de prononcer le mot ‘’Miss’’ de cette manière, je pourrais l’embrasser ! Me dis-je.

-Et vous voulez qu’on joue quand ?

-Quand vous voudrez, j’ai une dernière requête !
-Dites toujours !

- Si je gagne, je veux votre corps en échange, vous faire l’amour une bonne heure au moins.

-Et si c’est moi qui gagne ?

-Demandez ce que vous voudrez et vous l’aurez. Marché conclut ?

-Marché conclut, regardez dans le premier tiroir de la commode à votre gauche, les cartes s’y trouvent. Relevons le défi à l’instant !

Il s’est exécuté, surpris de ma promptitude réaction. J’ai dégagé tout ce qu’il y avait sur la table à manger afin qu’on puisse avoir de l’espace.

Je l’ai laissé distribuer les cartes et sans se quitter des yeux pour un bref instant, nous avons démarré le jeu.
Au bout d’une demi-heure, je dû me rendre à l’évidence que el peligroso avait une chance inédite de son côté mais pour une fois, je n’avais pas peur de perdre, j’avais envie qu’il me fasse l’amour mais ma réputation étant plus importante, j’ai repris le dessus et au bout de trente autres minutes, je gagnais la partie.

-J’aurais essayé ! Il dit, la mine neutre,
implacable dans sa fierté. Quel est mon gage ?

-Faites-moi l’amour !

Je me suis levée de mon siège et pour la seconde fois de la matinée, je me suis dépouillée de mon peignoir dévoilant mon corps nu. Cette fois, sa réaction a été immédiate, il a ôté son chapeau et sa chemise avant de me rejoindre, ses mains se refermant autour de ma taille. Mes seins écrasés contre son torse digne d’Hercule, nous avons mis toute l’attirance et le désir éprouvés l‘un pour l’autre dès le premier regard échangé, dans un baiser.
J’ai saisi la boucle de sa ceinture en essayant de là lui ôter. Il a pris le devant des choses en le faisant sans abandonner mes lèvres. Mes mains ont aidé à faire descendre son pantalon qui pour être enlevé a nécessité que nos bouches se décollent pour un bref instant l’un de l’autre.
Nus tous les deux, nous explorons nos corps de nos mains et nos lèvres, ne laissant aucune partie où une caresse n’a effleuré.
Sensible à l‘oreille, j’ai vu les étoiles en plein matin quand il les a sucé et léché de façon sensuel tout en enfonçant un doigt dans mon intimité. Assoiffés de plaisir, nous nous sommes allongés sur la moquette en tête bêche, se donnant du plaisir mutuellement au même instant.
Je fais aller et venir sa raide queue dans ma bouche pendant qu’il enfonce sa langue dans ma chatte humide.
Je m’allonge ensuite sur le dos et écarte mes jambes. Il va chercher un préservatif dans son pantalon et l’enfile à la hâte. Je me masturbe le temps que dure son manège et l’accueille en moi en râlant de plaisir.
Il concentre toute sa force physique en effectuant la plus vieille danse au monde sur moi. Mon plafond étant en matière transparente, je lève mes yeux et admire l’image de nos deux corps entremêlés ainsi que le mouvement de ses fesses musclés qui renforce mon excitation.
Je finis par jouir dans cette position et il me laisse me remettre de mes émotions avant de me porter jusqu’à la table à manger où sont encore éparpillées les cartes de jeux.
Il me fait asseoir au bord de la table, jambes repliées autour de sa taille, ma tête rejeté en arrière et mes deux mains en appui sur la table, il me pénètre avec douceurs. Ses va et vient sont parfaitement orchestrés et il lèche mes tétons.
Sentant la jouissance proche de nouveau, je m’accroche à son cou et écrase ma bouche sur la sienne. Je descends ensuite de la table et me retourne, lui demandant ainsi de me prendre en levrette. Une jambe posée sur une chaise, il m’envahi facilement et me baise à me faire décoller sur place.
Ses mouvements s’accélèrent et il se libère en poussant un cri rauque.

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Le gage