Le labyrinthe

Write by Gilles N. ASSANI

LE JEU

Chapitre 14 : Le labyrinthe


""""""Mr Romuald"""""

A la suite de la conversation que j’ai eu avec le vieux que j’ai rencontré dans le quartier du sieur Gillo, je décidai de rentre visite à ce dernier. Je vins devant la porte et je toquai. Après quelques minutes, une jeune fille très belle vint m’ouvrir en ayant un joli sourire. J’ajustai le nœud de ma cravate par instinct. Je lui souris et j’entrai dans la maison.

Moi : bonsoir jolie étoile, comment allez-vous ? 
On m’appelle Romuald. Je peux avoir l’honneur de connaitre comment je peux vous appeler ?

Sandrine : dites-moi Mr…j’ai même déjà oublié votre nom. Vous êtes venu jusqu’ici pour me faire la cour ? Je suis désolé, mais vous vous êtes trompé de cible certainement. Si c’est ma grande sœur que vous chercher, je vous annonce qu’elle est partit en vacances au Ghana.


Moi : (en raclant la gorge) excusez-moi jolie étoile ! C’est le niveau de langue qui fait défaut. Sinon, pour votre information, je ne suis pas ici pour vous draguer. Je suis ici juste pour rencontrer votre papa. De plus, c’était juste une formule de galanterie que vous ignorez certainement.

Sandrine : attendez monsieur ! Êtes-vous venu ici pour me dire que je ne maitrise pas la langue de Molière ?

Moi : je n’oserais même pas le dire. Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais m’entretenir avec votre papa. 
Sandrine : suivez-moi alors.

Elle se retourna et je la suivis pour aller à la rencontre du sieur Gillo. Etant derrière, je pouvais contempler avec mes petits yeux de sale pervers les jolies fesses de cette belle créature qui s’agitaient dans la robe moulante qu’elle avait porté. Oh mon Dieu ! Aide-moi à finir cette affaire en état puisque cette fille risque de me rendre dingue….lol.

Mes imaginations prirent fin lorsque je me retrouvai devant le fameux oncle de Advine. Lorsque je posai mes yeux sur lui, il me semblait bien plus simple que je ne le pensais.

Gillo : bonjour monsieur. Ma fille m’a dit que vous vouliez me voir.

Moi : c’est exact. On m’appelle Romuald du ministère de la défense. Je suis ici pour vous poser des questions sur une enquête criminelle.

Gillo : vous faites les interrogatoires aux domiciles de vos suspects maintenant ?

Moi : ce n’est pas un interrogatoire monsieur Gillo Akplogan.

Gillo : d’ailleurs, depuis combien de temps le ministère de la défense envoie des agents pour faire des enquêtes alors que la gendarmerie et la police sont là pour ce travail. Si c’est même le cas, oû se trouve votre autorisation ? Je crois que j’ai assez vu votre tête aujourd’hui. Vous pouvez disposer à présent.

Moi : je vous remercie monsieur Gillo. Je vous reviendrai dans peu de temps et alors, nous allons pouvoir bien discuter.

Vraiment ce vieux porc ne m’a pas fait un cadeau. Comme c’est une autorisation qu’il cherche, il l’aura tout à l’heure. 
Je sortis de la maison et je vais directement au bureau. Une fois dans mon bureau, j’appelai le directeur de cabinet du ministère de la défense pour avoir une autorisation.

Moi : bonjour mon DC.

DC : bonjour monsieur Romuald. Votre secrétaire m’avait dit que vous n’étiez pas au bureau depuis deux jours.

Moi : mon DC, cette absence est due à une situation que je suis entrain de régler et c’est justement pour cette raison que je vous appelle.

DC : alors, quelle est cette fameuse affaire qui a besoin de moi ?

Moi : j’aimerais que vous me donniez une autorisation pour diriger une enquête criminelle.

DC : monsieur Romuald, je suis désolé de n’avoir le droit de vous accorder cette autorisation. Vous travaillez pour le ministère de la défense et je ne peux vous permettre d’intervenir dans une affaire qui relève de la compétence de la gendarmerie nationale.

Moi : s’il vous plait monsieur, donnez moi cette chance. J’en ai vraiment besoin puisque cette affaire risque d’envoyer un innocent en prison pour le restant de ses jours.

DC : je suis désolé monsieur Romuald.

Après cette réponse, il raccrocha l’appel. Maintenant je suis coincé totalement. Je ne peux pas opérer directement sans autorisation. Dans mes questionnements, mon téléphone personnel sonna. Je vis le numéro de mon DC.

DC : monsieur Romuald, vous ne m’avez jamais déçu. Je vais vous donner l’autorisation, mais vous allez opérer sous-couvert de la police nationale. Passez chez ma secrétaire pour prendre l’enveloppe que vous allez donner au directeur de la police nationale pour qu’il vous accorde le droit de diriger cette enquête avec la police.

Moi : je vous remercie énormément mon DC.

Je sautai de joie comme un gamin lorsqu’il raccrocha à l’autre bout du fil.

Le lendemain, je fais toutes les démarches importantes pour avoir l’autorisation. Une fois l’autorisation obtenue, je revins au domicile du sieur Gillo. Je toquai et sa fille sandrine vint m’ouvrir ; mais cette fois-ci, je ne m’intéressai pas à sa personne.

Moi : bonjour jeune fille, j’aimerais voir ton père.

Sandrine : arrêtez de m’appeler « jeune fille » et suivez-moi.

Elle m’amena voir son père qui suivait les journaux à la télévision lorsque j’entrai. Il changea automatiquement de mine lorsqu’il me vit.

Gillo : je crois bien vous avoir interdit de mettre les pieds chez moi.

Moi : je suis ici pour vous poser des questions sur votre nièce Advine que vous aviez renvoyé de la maison pour une raison qui jusqu’ici demeure un mystère. J’ai une autorisation signée par le directeur de la police nationale pour vous interroger.

Gillo : (en souriant) je crois que pour un agent de renseignement, vous tirez trop vite des conclusions. Je n’ai pas renvoyé ma nièce de la maison, mais elle s’est enfuit de la maison pour rester avec un jeune homme dont j’ignore l’identité.

Moi : je vous pose ces questions puisque vous êtes sa seule famille ici. Elle est à présent introuvable et il se pourrait que vous aviez demandé à votre associé de licencier le jeune Castro de l’entreprise dans laquelle il travaillait. Juste parce que vous êtes un actionnaire dans la société.

Gillo : j’avais fait ça juste pour qu’il manque de moyens financiers ; ce qui a pour but de contraindre Advine de revenir à la maison.

Moi : comment avez-vous su que c’est lui qui sortait avec votre nièce alors qu’il y a quelques secondes, vous m’aviez dit que vous ignorez l’identité de la personne.

Ma réponse lui fit mal aux oreilles on dirait!!. Il baissa la tête avant de la relever quelques secondes plus tard. Il avait déjà les yeux rouges.

Gillo : jeune homme, je ne pourrai répondre à aucune autre question venant de vous. Si vous avez une autre question, mon avocat se chargera de vous répondre

Moi : monsieur Gillo !! Vous n’êtes pas au poste de police ni à un interrogatoire pour que vous ayez besoin d’un avocat.

Gillo : bien sûr que je peux faire appel à mon avocat.

Moi : je lui souris puis je pris congé de lui.

Avant de sortir, je fis un clin d’œil à la belle Sandrine. Elle me sourit en grimaçant. Je me contentai de la regarder pendant quelques secondes avant de penser à ce que je peux faire d’elle. Et si j’arrive à séduire cette fille, je pense que cela me permettra de suivre les mouvements de son père. Il suffit qu’elle soit vraiment amoureuse et le tout est joué.

Moi : belle étoile, vous êtes de bonne humeur aujourd’hui on dirait !

Sandrine : humm….c’est remarquable jusqu’à ce point ?

Moi : oui sans blague. De plus, vous devenez encore plus belle lorsque vous souriez.

Sandrine : arrêtez de me flatter s’il vous plaît. Ne voyez-vous pas que je rougis déjà ? Je vous trouve mignon aussi.


Ah oui !! Je pense que je vais bien m’amuser.

Moi : hum….je suis tout sauf un mignon garçon. Alors, et si tu me faisais le plaisir de me donner ton prénom ?

Sandrine : je réponds au nom de Sandrine Akplogan. Et vous ?

Moi : tu m’as vraiment oublié ! On m’appelle Romuald. Je suis un petit fonctionnaire de l’Etat.

Sandrine : oui ça se voit même avec tes cravates que tu aimes porter.

Moi : tu as de l’humour ma belle ! Dis-moi, quand est-ce que tu trouveras un peu de temps à me consacrer pour que nous puissions discuter afin de mieux se connaitre et surtout hors des regards.

Sandrine : donnez-moi votre numéro je vais vous faire signe. Mon père risque de sortir tout à l’heure.

Moi : ok je vais te donner ma carte. N’oublie pas de me rappeler s’il te plaît.

Elle prit ma carte et je rentrai dans mon véhicule très joyeux. Je sais qu’elle ne pourra pas m’échapper. Ce qui m’inquiète à présent, pourquoi elle est devenue aussi gentille aussitôt ? Serait-ce un piège de son père pour me créer des problèmes ? Est-ce des sentiments qu’elle éprouve pour moi ou c’est juste pour servir son père ? Il va falloir que tu sois très prudent Romuald.
La femme est comme du miel mais il ne faut jamais ignorer que les piqûres d’abeilles sont aussi parfois fatales.

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