Le Lion de la Terranga

Write by Lari93


Abidjan 

Binta : Patrick tu aurais du voir leurs  têtes c’était hilarant.

Ils étaient tous silencieux

Madame Diallo pour une fois avais sa langue de vipère dans sa bouche.

Ses belles filles avaient les yeux rouges, S’il n'y avais pas déjà la honte sur leur famille elles m’auraient étranglé .

Ta Femme au départ étais surprise puis triste et enfin vide de toutes émotions.

Patrick : Elle  avait le cœur brisé.

Le plus important est que la machine soit bien en route ma belle.

 Félicitations (en me roulant une perle) !!

Binta : Merci (toute souriante).

C'est quoi la suite ?

Patrick : J'ai pu obtenir le test de paternité.

Et le test positif de grossesse venant de l’hôpital d’Ariel.

Ce test te donnera plus de crédibilité, jusqu’à ce que tu arrive à prétexter une fausse couche.

Binta : Tu sais que moi je n’ai plu aucune chance avec

Hicham.

Dans son regard,  j’avais l’impression qu’il voulait m’étrangler.

Patrick : C’est le risque à prendre et il était en colère (rire).

Et Qui te dit qu’Eva va me sauter  directement au cou ?

Mais les deux heureux sous mes yeux impossible.

Binta :  Cette histoire ma bien chauffer,  viens  éteindre mon feu.

Patrick : Pas le temps , tu pense que ce petit plan peux caler Hicham ?

J’ai un autre projet pour lui en vue.

Binta : C’est quoi ?

Patrick : Tu sauras tout bientôt.

 

 

Chez les Diallo  (Abidjan)

Quelques jours plus tard

 

Hicham Diallo

Mon humiliation est minime face à celle de ma famille .

Ce jour là,  les Loba nous ont abandonnés dans leur salon.

Nous sommes rentrés en silence chez mon père.

 Binta et Patrick vont me le payer.

Eva aussi qui n’à aucune confiance en moi  et qui refuse de me parler.

Hier j’ai insisté  pour la suivre à l’hôpital pour son rendez vous.

Elle m’à ignoré royalement .

C'était comme si je n’existais pas .

Cette  femme,  il ne faut pas avoir des problèmes avec elle.

Je suis dans le salon quand mon père arrive.

Mr Diallo : J’ai dit ici que la « bordellerie» ( mœurs légère) de ton fils  préfère allais finir par nous causer du tords, nous y voilà.

Je n’ai jamais autant été humilié .

Toi (En me pointant du doigt ) !! J’ espère que tu vas prendre tes responsabilités vis-à-vis de cette femme .

Hicham : Non papa ,Avec tout  mon respect cette grossesse n’est pas de moi.

Je ne l’ai plus toucher et ce bien avant mon anniversaire à Dakar.

Mr Diallo : Il se moque  de qui ton fils ?

Ne voulait il pas l’épouser ? ( En regardant ma mère).

Madame Diallo : Malheureusement si , une fois il y a trois mois environ elle a passé la nuit chez toi.

Hicham : M’a même ce jour la je n’ai rien fait.

Madame Diallo : Te souviens-tu de toute cette nuit ? En détail ? ( je ne dis rien)

Je m’en doutais.

Cette nuit là on m’à fait savoir que tu n’étais pas totalement toi-même (je la regarde surpris , c’est vrai que cette nuit j’ai eu un flou et des doutes à mon réveil).

Hicham : M’a Binta ne va tout de même pas aller jusqu’à  me drogué pour tomber enceinte ?

Madame Diallo : Apres son entrée magistrale chez tes beau parent , tu espère encore du bon en elle.

Mr Diallo : Monsieur je me fiche de tout ceci , règle tes problèmes et rétabli  mon noms (dit il en jetant des documents avant de partir. Je regarde et c est un test positif de paternité et un certificat de grossesse de l’hôpital d’Ariel )

Baba : Toi tu es encore dans la merde , papa n’a toujours pas décoléré.

Hicham : Comme tu peux le constater ( dis-je énervé). Mais apparemment l’autre folle est vraiment enceinte. ( il regarde les documents )

Baba : Que compte tu faire ?

Hicham : Pas ici on en parle chez moi.

Madame Diallo : Fait attention Hicham.

Hicham : Je ne permettrais à personne de se foutre de moi.

 Mais j’ai compris M’à.

Et qui a remis tout ceci à Papa ?

Maman Diallo : Ta sorcière de Binta nous a  livré  le pli  dans la soirée.

Hicham : Ok

 

Quelques jours  plus tard

 

Koffi : Monsieur  tout à été fait  ce matin.

Hicham : Ils veulent jouer nous allons jouer.

(Il compose un numéro de son téléphone)

Allo Grand frère comment vas-tu ?

Inconnu : ……

Hicham : J’ai besoin de toi sur un sujet très important.

Inconnu :  Considère que c’est déjà fait, je t’en dois bien  une.

Hicham : Grand frère dans ce milieu,  il faut bien s’entraider.

Mon responsable de la sécurité a  transmis  un dossier à tes bureaux il y a quelques jours sur un réseaux très important.

Inconnu : Pourquoi, je suis déjà convaincu que ce service va m’apporter gros.

Hicham : Je ne te dérange jamais  pour des bêtises (rires).

Inconnu : nous sommes déjà sur le coup rassure toi (Rires), ton dossier est déjà entrain d’être décortiqué. Bientôt nous allons frapper.

Hicham : Merci d’avance.

Inconnu : Petit frère pas de ça entre nous , à tantôt pour des nouvelles.

Baba : Je vois que Tu as  décidé d’en finir ?

Hicham : Ils vont me le payer Baba .

Koffi , à Dakar tt est  fait ?

Koffi : Oui Monsieur  les instructions ont été donné.

Hicham : Bien .

Baba et mon procès à Libreville ?

Baba : J’ai lancer la phase détournement. Aujourd’hui c’est clair qu’il ne peuvent pas te rembourser.

Leurs propositions d’échéancier est impossible et intenable.

Sous peu les premières arrestations vont débuter,  surtout à cause du blanchiment de capital.

Les dossiers sur les dealers sont à la table du procureur avec le ministère en copie.

Ils sont obligés d’agir.

Hicham : Bien.

Baba : Et l’autre ?

Hicham : je veux bien voir sa dernière cartouche, laisse le courir .

Baba : Tu devrais prendre les devants Hicham.

Hicham : Non , je l’attend .

Baba : Il ont réveillé le mauvais côté du lion.

Bon je vais  informer ma femme de la situation et du changement de leur quotidien durant cette période.

Comment compte tu faire pour Eva ?

Hicham : Je ne sais pas , c’est la grande question ❓️

Elle ne veut plus voir mon ombre.

Baba : Bonne chance, mais elle est ton point faible .

Hicham : Je sais .

J’y ai pensé avec Koffi et on trouvera comment faire.

Baba : Ok.

Hicham : OK bye.

 

Chez Eva

 

Sophie : Tu ne pense pas qu’il n’a aucune raison de te mentir.

A qui profite, la déclaration de cette fille.

Tu as vu le test de grossesse ? Ou de paternité ?

Eva : Donc tu vas passer ton temps à le défendre So.

Tient tu sera bien déçu (en jetant les documents).

Je les ai reçu il y a deux jours, et l’un d’entre eux provient de la clinique d’Ariel.

Sophie : Ma question est simple à qui cette rupture profite ?

Et pourquoi elle veux à tout prix  te convaincre de sa grossesse ?

Normalement c’est au concerné qu’elle doit remettre tout ceci.

Eva : Décidément tu es le meilleur supporteur de Diallo.

Sophie : Tu ne m’as pas répondu Eva.

Ida : Je pense que Sophie n’a pas tord et  tout ceci peut être  un coup monté ?

Pourquoi venir jusqu’à Abidjan pour faire tout ce cinéma ?

En vrai on aurait dit un films de Nollywood très mal fait.

Eva : C’est bien merci à vous.

 Vous trouver  que prendre ses responsabilités devant une grossesse est banale ?

Sophie : Bon Eva nous sommes désolés,  Diallo est la pire crapule de la terre.

( Ida se met à rire, même si je suis fâché je fini aussi par rire.)

Eva : So , s’il te plaît  tu es trop fausse quand tu ne défend pas ton type .

Sophie : Tu veux qu’on aille dans ton sens  non ?

alors je te sers ce que tu veux sœurette (Rire).

Tu es enceinte je ne cherche pas les problèmes.

Viens je t’ai fait un bon placali bien pimenté,  je suis sûr que ça va te remonter le morale.

Ida : Placali  connais pas Goumin (chagrin d’amour) ?

Eva : Pardon je veux manger , j’ai oublié mon Goumin  (Rires).

Sophie : J’ai dit placali et femme enceinte ? Ida tu es trop jeune pour comprendre ce mystère.

Ida : Pardonner les vielles mères ( les grandes sœurs).

On sonne .

C’est Muriel et axel .

Eva : Muriel ça fait un bail ?

Muriel : Ça va bien  à ce que je vois ? Je me porte bien Eva et je suis ravie de te voir souriante.

Attend je sens du placali ?

Eva : Sophie m’en a fait (je regarde Axel).

Muriel : Tata Sophie je veux aussi ( en allant dans  la cuisine).

Eva : Apparemment vous n’avez pas chômer tout les deux.

Axel : Elle veux qu’on l’annonce a la fin du  premier trimestre ( je lui fait une accolade).

Eva : Félicitations mon frère (une bise supplémentaire) , tu sera un papa formidable.

Axel : Je sais .

Eva : Aucune humilité.

Axel : Bon trêve de plaisanterie.

Je sais que avec le Diallo c’est la guerre, 

Mais Madame ,tu devras faire tout de même attention.

Une femme jalouse , est capable du pire et notre bébé est la priorité,

En  dépit des querelles.

Eva : C’est du Hicham tout cracher  .

Je ne veux plus rien écouter .

Axel : Eva c’est moi Axel qui te parle.

Tu vas devoir suivre les consignes de sécurité pour et Fared  ou bien tu veux me bouder aussi ?

(je le regarde sans rien dire, j’ai besoin de lui.)

Tant que cette femme est à Abidjan,  tu devras faire attention. 

Les hommes de Hicham vont assurer ta sécurité et celle du petit .

Je ne suis pas de son côté rassure toi, mais c’est vous ma priorité et nous  pensons pareil voilà.

Eva : Ok c’est compris.

Axel : Bon je crois que ce placali m’intéressé aussi.

Il y a longtemps que tu ne me fais plus de bon plat  .

Eva : Tu es un homme marié maintenant ?

(Il Me regarde avec les gros yeux , comme pour dire que te sais que m’a femme ne sais pas cuisiner).

 

Quelques jours plus tard

 

Dans les locaux de Gadji consulting.

 

Police économique : Monsieur Gadji  nous avons un mandat de perquisition du procureur.

Nous vous prions de demander à vos employés et vous aussi de quitter les lieux sans rien emporter.

Vos comptes ont tous été saisies.

Tout les documents aussi .

Merci de laisser les accès aux serveurs , ordinateurs et autres documents.

Patrick : Il y a quelques jours nous avons apporté tout les justificatifs dont  vous aviez besoin .

Sans même nous faire de mise à point , vous venez tout saisir.

Police Économique : Monsieur vous pouvez toujours allez chez le procureur pour vous plaindre. 

Laissez nous faire notre travail.

 

Je quitte mes bureaux en colère, mais inquiet.

Cette enquête risque de me conduire derrière les barreaux.

 

Patrick : Allô,  Mec c’est quoi cette enquête ?

Inconnu : Je viens de l’apprendre .

J’espère que tu as veillé a ce que  rien ne lie le Boss aux documents que tu as.

Patrick  : Hee dit bien a ton Boss que l’argent à toujours une source , une trace si  je coule nous coulons tous ok.

Inconnu  : Gadji  Arrête avec ça tu risque de te retrouver six pieds sous terre avant.

Patrick : Vous me prenez pour un idiot comme serge.

Si je meurs les documents originaux qui sont en lieux sur  Seront publiés .

Sors moi de ce merdier es qu’on est clair ?

Inconnu : Ok.

 

Je raccroche.

Il me prenne pour un idiot.

Patrick : Allô honorable .

Politiciens : oui Gadji

Patrick : Nos business sont en danger.

J’ai besoin de vos contact  au ministère

Politiciens : Comment  c’est possible  Gadji ?

 Tu pouvais pas faire attention (en colère).

Je ne veux pas y être mêler.

Patrick : Honorable je ne vous force pas la main mais votre argent y est mêler.

Vous et vos autres amis ministres sont dans ma liste .

Votre argent dûment blanchi ne peut pas disparaître comme ça.

Politiciens : Je ferais le nécessaire.

Patrick : Voilà qui est raisonnable (je raccroche).

 

Moi je sais à qui j’ai affaire je ne vais pas mettre ma vie en danger.

Entre dealers, trafiquants et politiciens corrompu je sais assurer mes arrières.

 

Patrick : Big Djo  dit à tes  éléments se préparer nous sommes en guerre.

J’ai tout ces  types qui aimerait que je disparaisse nous devons être encore plus prudent.

Big Djo : Boss dort tranquille y pas un mogo qui te toucher Boss de Big Djo.

On va rentrer dans leur couloir aussi.

« Boss ne t’inquiète pas, avec nous tu es intouchable. Nous allons  entrer dans leur territoire ».

Patrick : Bien conduit moi chez notre invité.

 

Dix minutes plus tard

 

Pullman hôtel Abidjan

 

Maxwell : Merci d’être venu jusqu’ici.  Un rendez vous dans une chambre n’est pas aisé mais je ne veux pas prendre le risque d’être vu.

Patrick : Que veux-tu concrètement ?

Maxwell : En finir avec Hicham Diallo.

Patrick : Que veux-tu concrètement ?

Maxwell : Je vous ai répondu.

Patrick : J’ai pas assez de temps.

Si tu voulais en finir avec lui , ou si tu pouvais en finir avec lui tu ne serais pas là à te planquer comme un rats.

Maxwell : J’ai un mandat sous le dos. Et je suis sûr que tu as une épée de Damoclès sur la tête ?

Patrick : Pas du tout tord mais moi je frapperais avant.

Maxwell : Alors  frappons ensemble afin que la bête ne s’échappe pas.

Patrick : ok.

 

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