Le maboulisme

Write by Yayira Bénédicte

Meliane Nakotey


Il se gara devant un restaurant

- Je suis affamer, je prends de quoi manger et on y va

- Ok

- Tu descends avec moi ?

- Non, je t’attends ici

- Tu veux quelque chose ? 

- Non ça va

Il descendit et se dirigea vers le restaurant, je suis un peu anxieuse, et s’il me dit qu’il ne veut aucune relation avec moi ? Et s’il me dit qu’entre nous c’est mort ? Je le vit venir vers la voiture avec un sachet en main, il posa le sachet à l’arrière et démarra. Je pris le sachet et j’allais à la cuisine lorsque nous fûmes arrivés chez lui, je mis la nourriture dans un plat avant de le mettre sur un plateau et d’aller le déposé sur la table à manger, c’était du riz cantonnais accompagné de brochette de pintade, ça avait l’air super bon. 

- Tu es sûre que tu ne veux pas manger ? 

- Non, dis-je alors que ses brochettes m’insultaient

- Même pas les brochettes ?

- Viens manger, dit-il en poussant l’assiette vers moi

Je commençais à manger, et c’était vraiment bon, je m’installais bien 

- Heureusement que tu ne voulais pas manger hein, dit-il avec un sourire moqueur

- Quoi ? dis-je la bouche pleine

- Rien

On mangea, je fis ensuite la vaisselle avant d’aller le rejoindre dans la chambre, je m’assis en face de lui dans le petit salon, il posa son portable et me regarda un moment

- Meliane 

- Oui, dis-je stressée

- Qu’est-ce que tu attends de moi ? 

- C'est-à-dire ?

- Qu’est-ce que tu veux ? une relation, une vraie ou un arrangement pour se donner du plaisir mutuellement ? 

- C’est à toi que je dois poser cette question

- Pourquoi ?

- Je sais que j’ai mal agis vis-à-vis de toi, je sais que j’ai fais beaucoup de choses que tu n’as pas apprécié et je t’en demande pardon, sincèrement pardon. Je veux être avec toi, je… je t’aime et je voudrais qu’on est une relation, une vraie

- Pourquoi ? parce que j’ai une situation plus stable ?

- Non, absolument pas, je m’en fiche de ta situation financière, j’ai compris un peu tard mais crois moi j’ai appris de mes erreurs 

- Tu voudrais qu’on reprenne où on s’est arrêté ?

- Non, je veux reprenne à zéro, je voudrais qu’on réapprenne à se connaitre, je veux que tu me donne une chance de te prouver que je me suis amélioré

- Tu n’as pas besoin de me prouver quoi que ce soit, je t’ai observé et j’ai pu voir beaucoup de changement, beaucoup plus de maturité mais je ne sais pas situ es prête pour une relation sérieuse

- Pourquoi ?

- Mel, je n’ai pas envie d’une gamine immature, je t’en veux pour ce qui c’est passé surtout pour l’avortement mais en même temps je n’arrive pas à t’oublier. Je veux bien qu’on se donne une chance mais je n’ai pas la force de supporter les gamineries ! si on doit reprendre va falloir qu’on établisse certaines règles

- Je sais

- Est-ce que tu veux être avec moi ? 

- Oui je veux. Dis-je en le fixant

- Plus de cachoteries ?

- Plus d’autres filles qui t’embrasse à tout bout de champs ? dis-je sur le même ton

- Lool, c’est personne

- Wep c’est ça

- C’est vraiment personne, mais si il y a un truc que tu ne comprends pas pose moi la question, je voudrais qu’on prévilégis la communication parce c’est très important dans un couple

- Je suis d’accord, on est ensemble donc ?

- Tu es si pressé que ça hein

- Tchiiip

- Femme, ta bouche

- Dis, pourquoi tu es si dur  avec moi au boulot ?

- Je ne suis pas dur avec toi, c’est juste que tu t’attends à un traitement de faveur et comme tu ne l’a pas tu pense que je suis dur

- Ce n’est pas vrai !

- Sinon pour répondre à ta question oui on est ensemble, une relation exclusive !

- Ok 

- Pas de pointeur trop présent, tu es une belle femme et je ne peux empêcher les hommes de te faire la cour mais c’est à toi d savoir les éconduire sinon on se retrouvera toujours dans des positions inconfortables

- C’est dans les deux sens

- Je suis d’accord. Dit-il me fixant

- Je voudrais te présenté officiellement à mère si tu n’y vois pas d’inconvénient. dis-je en me triturant les doigts, je te promets que cela n’a rien avoir avec ta situation financière, c’est juste que je ne veux plus refaire les mêmes erreurs

- Viens là. Dit-il en me tendant la main

Je vins prendre place sur ses jambes, il me caressait le dos  en silence, je ne veux pas qu’il pense que je veux le présenter à ma mère parce qu’il a à présent une situation stable, comme je l’ai dit je ne veux pas commettre les mêmes erreurs, je veux le rassurer, je veux qu’il sache que c’est avec lui je veux être sans hésitation situation financière ou pas. 

- Tu es sûre que c’est ce que tu veux ? je ne suis pas pressé. Dit-il au bout de quelques minutes

- C’est ce que je veux, je te demande pas de m’épouser illico presso mais je veux qu’on fasse bien les choses cette fois

- Ok, voici ce que je propose, on attend deux mois ensuite on fait soit un déjeuné ou un diné avec nos mamans

- Ça me va. Dis-je en lui faisant un smack sur la bouche

Il me souleva et me porta à la chambre me posa sur le lit avant de se mettre à me chatoyer. Je passais le week-end chez lui et le dimanche soir il me déposa chez moi. Mon contrat avec son entreprise prends fin dans deux semaines, et jusqu’à là on est sensé agir de façon purement professionnel. 


Myriam Sékongo Delalie


- Tu me demande donc de la fermé et de supporté ? 

- Tu te plains de quoi au juste ? qu’est-ce que j’ai fais de mal ? n’est-ce pas toi qui a insisté pour que je la laisse rentré dans la vie des filles parce que c’est leur mère !

- Et je t’ai aussi demandé de découcher par la même occasion n’est-ce pas ? si tu ne veux plus de moi libère moi tu comprends ?  je peux m’occuper de mon enfant toute seule

- C’est aussi mon enfant au cas où tu l’aurais oublié alors ne m’emmène pas sur ce terrain

- Je dois donc m’asseoir là te regarder me tromper comme de rien était ?

- Merde ! en quelle langue dois-je te dire que je ne te trompe pas, je ne l’ai jamais fais

- C’est la deuxième fois que tu découche et tu as passé la nuit chez elle, c’est deux fois

- Oui parce qu’elle m’a appelé pour me dire que les filles faisaient de la fièvre

- Tu as refusé que je t’accompagne et quand je t’ai appelé c’est elle qui a décrochée disant que tu dormais épuisé par ce que vous veniez de faire

- Myriam je te croyais assez intelligente pour ne pas tomber dans ce genre de bêtises

- C’est ça traite moi de mouton

- Pffff, tu sais quoi bonne nuit. Dit-il en sortant de la maison

- C’est ça va la rejoindre, va la rejoindre sale chien !

- Tu viens de dire quoi ? dit-il en faisant volte face

- ……. Je respirais bruyamment

- C’est moi que tu viens de traité de sale chien ? 

- …….. 

Je ne répondis pas, il me fixa un moment et s’en alla, j’éclatais encore une fois en sanglots. Ses deux dernières semaines n’ont pas été de tout repos pour moi, la mère de filles insistait tellement pour avoir les filles les week-ends que j’ai finis par convaincre Dan d’accepter, en tant que futur mère je n’imagine pas être séparé de mon enfant peu importe la raison mais c’est comme si j’avais appelé le diable dans ma maison, depuis lors plus rien ne va. Lorsque les filles passent la nuit chez elle, elle s’arrange à ce que le père aussi passe la nuit là-bas et quand je l’appel c’est elle qui décroche, elle m’envoie la capture d’écran de conversation ou il la remercie pour la nuit et lui dit que c’est elle qu’il aime, j’ai bien vue le numéro c’est le sien et il veut me prendre pour une idiote. Si c’est elle qu’il aime qu’il s’en aille avec elle. 

Je passer une bonne partie de la nuit à pleuré, je sais que ce n’est pas bon pour le bébé mais j’ai mal, tellement mal de voir l’homme que j’aime se comporter de la sorte avec moi. Je n’en ai pas parlé à Mel parce que ce n’est pas tout les problèmes de couple qu’on explique mais là je n’en peux plus, je ne peux plus garder ça pour moi. Je ne sais pas quand je me suis endormir mais je fus réveillé par la faim, je me levais lourdement pour me dirigé vers la cuisine, je le trouvais entrain de faire le petit déjeuné, aujourd’hui est dimanche et les filles chez leur mère depuis vendredi soir, elles rentrent ce soir. Je m’assis pour manger ce qui était posé sur la table sans lui adressé la parole, lui aussi m’ignora. On mangea en silence et je  retournais dans ma chambre m’apprêter pour aller à l’église, il était assis au salon quand je sortis pour l’église sans rien lui dire. 

- C’est quoi cette tête que tu as ? demanda Mel à la fin du culte

- Hummmm

- Tu veux en parler ? 

- Oui mais pas ici

- Où veut tu qu’on aille ? 

- Chez toi si tu as des pots de glace

- J’en ai un tas à cause de Ana j’étais fatigué de me levé à h du mat pour aller en chercher

- Loool

On alla chez elle et on s’en ferma dans sa chambre avec les glaces, je lui racontais tout dans les moindre détail

- Tu m’énerve hein Mimi, comment tu peux te laisser avoir comme ça comme une débutante

- Comment ça ?

- Cette femme à juste jouer avec ton esprit, tu bien quand tu as appelé c’est elle qui a décroché qu’est-ce qui te dis qu’elle ne s’est pas envoyé les messages elle-même en utilisant son portable ?

- Euh…. Tu… crois ?

- Je vais seulement te gifler même, tu pense que ton mari peut faire une chose pareille ? même si oui, tu crois qu’il le fera avec elle ? 

- Pourquoi pas ?

- Parce que ça se voit à des kilomètres qu’il est raide dingue de toi

- Mais il a découché ! et as qu’une seul fois

- Lui as-tu demandé calmement la raison pour laquelle il l’a fais

- Elle l’avait appelé pour lui dire que les filles avaient de la fièvre, je voulais y aller avec lui mais il a refusé

- Pace que tu es enceinte

- Et je l’ai appelé toute la nuit en vain, c’est elle qui a fini par décrocher, la seconde fois elle lui a dit que les filles le réclamaient pour dormir et ce fut le même scénario

- Tu sais comment ton mari est gaga de ses filles et cette femme joue sur ça, c’est toi qui a boudé ici pour qu’il la laisse entrer dans leur vie

- Ai-je ma fais ? c’est leur mère

- Je ne dis pas que tu as mal fais mais fallait t’attendre à ça, si tu ne fais pas confiance à ton homme votre relation va en souffrir parce que n’importe qi va te raconter n’importe quoi et tu vas crois

- Hummmm

- Tu n’as vraiment pas raison ma co, et tu vas jusqu’à l’insulter ! je ne suis pas d’accord

- Que dois-je faire maintenant ? 

- Te faire pardonner

Je passais la journée avec elle, Daniel l’appela pour lui demander si j’étais avec elle mais il ne m’appela pas moi. Je rentrais vers 19h, les filles étaient déjà rentré, elles me sautèrent dessus lorsque j’ouvris la porte, je saluais leur père qui me répondit du bout des lèvres. Je m’occupais de mes bébés jusqu’à ce qu’elles s’endorment, j’allais ensuite prendre une douche avant de retrouver mon mari dans le lit, mon portable me signala l’arrivé des messages sur whatsapp presqu’au même moment, c’était encore des capture d’écran, je tendis le portable à Dan

- Elle m’envoie des trucs du genre presque tous les jours. 

Il ne dit rien, sortit de du lit alla récupérer son portable en charge et revins dans le lit. Il manipula son portable et j’entendis la voix de son ex, c’était une conversation entre les deux dans laquelle elle affirme qu’elle fera tout son possible pour m’éloigner parce que je ne le mérite et tout plein de bêtise, elle va jusqu’à remettre en cause la paternité de ma grossesse, à lla fin de l’enregistrement, j’ai honte comme pas possible

- Chéri je suis désolé, j….

- Bonne nuit Myriam, dit-il en donnant dos

- Pardonne moi stp chéri je t’en supplie

Il ne répondit pas, je me levais et allais me mettre à genoux en fasse de lui mais il ne réagis pas. Je finis par me lever pour aller me coucher. Le lendemain il se contenta de me saluer après avoir embrassé les filles, on déjeuna avant que le chauffeur ne vient les chercher pour l’école

- tout ce qui concerne les filles et leur mère tu t’en charge désormais. Dit-il alors que je l’accompagnais à la voiture avec son cartable

- Ok

- Elle s’adressera à toi en tout ce qui les concerne, je ne l’ai pas fais plutôt parce que tu es enceinte et sachant combien elle peut-être chiante je n’ai pas voulu qu’elle t’emmerde mais apparemment j’ai mal fais

- Chéri j….

- Une dernière chose, ne m’insulte plus jamais ! et je dis bien jamais ! bonne journée

Il me prit son cartable des mains, embrassa mon ventre et monta dans sa voiture. Qui me mange le cerveau ? Toujours faut que je gâte tout, faut toujours que je gaffe avec lui, comment vais-je faire pour me faire pardonner maintenant.


Bon debut de semaine mes chéries.... L'histoire tire à sa fin, on la boucle cette semaine


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