le marché

Write by Yayira Bénédicte

Meliane Essy

 

Je suis réveillée depuis quelques minutes déjà mais j’ai peur d’ouvrir les yeux tellement j’ai honte de moi, qu’es ce qui m’a pris de faire ça ? Qu’es-ce qu’il va pensée de moi ? Certainement que je suis lune trainée des pires espèces, pourtant j’étais allé au club juste pour lui parler comme m’avait conseillé Myriam, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allé le voir pour lui faire une proposition, celle de partenaire sexuel sans prise de tête mais la façon dont-il ma rabrouer me fis honte et au lieu de rentrer chez moi j’ai vous lui prouver que je pouvais avoir n’importe qu’elle mec si je le voulais. Evidement que je ne comptais pas rentrer avec le type du bar mais je voulais juste le provoquer et j’ai failli me faire violé à cause de ma stupidité, heureusement qu’il était là pour me secourir.

J’ouvrir les yeux petit à petit pour voir s’il était là mais j’étais seule dans le lit, si on me demande comment je suis arrivé là je ne saurais quoi répondre. Je me redressais sur le lit vu que j’étais effectivement seule, je tendis les oreilles pour voir si un quelconque son me parviendrai mais rien, je constatais aussi que je n’avais que mon dessous, je promenais le regard dans la chambre et je vis ma robe accrocher derrière la porte, je mis ma main dans mon slip avant de le porter à mon nez pour vérifié si ça sentais le sperme « oui je sais je suis folle », rien a signaler à ce niveau, je me levais et je marchais sur la pointe des pieds pour mettre ma tête hors de la chambre pour voir s’il était dans les parages mais rien. Je sortis complètement de la chambre pour, j’avais grave envie de faire pipi mais il n’y avait pas de toilette dans la chambre, j’ouvrir donc la seule porte dans le couloir à ma gauche et heureusement pour moi c’étais effectivement les toilette.

Je finis par prendre une douche au lieu de faire pipi seulement, je me surprise à fouiller la salle de bain à la recherche de produits féminin parce qu’une femme laisse toujours ses marques quand elle est avec un homme, je ne trouvais rien de louche, il y’avait une seule éponge, une seule brosse à dents, des crèmes de rasage et d’après rasage, rien que des trucs de mec, soit il n’a personne dans sa vie soit il a bien caché les affaires là en plus la douche est Nikel, très propre ainsi que la chambre propre et bien ranger, c’est lui-même qui fais ça ou bien ? j’avais trouvé une brosse à dans neuf c’est elle que j’ai pris pour me brosser les dents, je sortis ensuite toute mouillée de la douche à la recherche d’une serviette propre, j’ai pas envie d’utilisé celle accroché à la porte, je sais pas depuis combien de jour c’est accrocher là ni s’il n’a pas prit même pour se nettoyer après avoir faire awoko «  se masturber » je ne prends aucun risque. Je retournais dans la chambre nu et mon corps ruisselant d’eau, j’ouvrir le grand placard en face du lit espérant y trouvé une serviette n’ayant jamais servir de préférence

-         Qu’es-ce que tu cherche entendis-je derrière moi

Je sursautais effrayée ; je ne l’avais même pas entendu rentrer

-         Euh… une serviette pour m’essuyer

Il vint se caler derrière moi et ouvrir le compartiment en haut pris une serviette et me la tendis. Il ouvrir ensuite un autre et en sorti un t-shirt marron et un boxer neuf avant de me les tendre, j’avais déjà noué la serviette autour de ma poitrine

-         Ce n’est pas trop grand ? demandais-je en faisant allusion au boxer parce qu’il est plus costaud que moi, je vais flotter dans son boxer

-         C’est tout ce que j’ai sous la main ; avec tes fesses là ça va passer à moins que tu veuille te promener tout nu en dessous du-t-shirt

-         Non !bien sur que non

-         Alors prends ça comme ça et j’oubliais y’a une serpière dans la cuisine assure toi que tu essuies l’eau que tu as mis partout

Dit-il avant de sortir de la chambre, je portais le boxer et le t-shirt qu’il m’a remis, le t-shirt m’arrivais presqu’aux genoux et le boxer flottais un peu mais pas autant que je le pensais. Je sortis de la chambre et je soulevais le rideau qui opposé à la douche, un petit espace étais aménagé en salon avec deux fauteuils, deux pouffes, une table basse et une énorme télé accroché au mur, il était assit entrain de manipuler son portable

-         Où se trouve la serpière ? demandais-je doucement, j’ai eu du mal à reconnaitre ma propre voix mais sérieux il m’intimide ce mec

-         La porte à ta gauche

C’était la seule porte d’ailleurs, la maison étais faite de sorte que deh que tu rentre y’a le petit salon, la cuisine à droite en face du petit salon un rideau sépare la chambre et la douche du petit salon. Dans la cuisine tout était rangé et ordonner, soit ce gars c’est un maniaque soit y’a une go qui passe ranger ici parce que moi-même qui suis femme là je range pas ma maison comme ça, si ce n’était pas à cause de maman et Anaïs qui nettoyé toujours derrière moi la maison serais un vrai bordel. J’essuyais où y’avait l’eau et je redéposais la serpière où je l’avais prise, je rinçais mes mains et je le rejoins où il était assis, c’est à ce moment là je remarquais les assiettes posées devant lui

-         Je ne sais pas ce que tu prends petit déjeuner mais moi je mange du garba généralement les dimanche matin mais y’a des œufs et tout ce qu’il faut dans la cuisine si tu veux des omelettes et du café

-         Il n’est pas trop top pour manger garba ? il est 10h05

-         Wahoua je pensais qu’il était genre 8h, faut que j’appel ma mère. Dis-je en me levant à la recherche de mon portable

-         Il est dans la chambre au chevet du lit

Je me précipitais dans ma chambre et envoyais un message à ma petite sœur pour lui dire que je vais bien et que je vais rentrer dans pas longtemps. Y’avait plusieurs appels en absence de Myriam, elle veut certainement savoir comment ça c’est passé hier je vais la rappeler après.

-         Tu manges avec moi ou tu préfère te faire des omelettes ?

-         Je mange avec toi. Dis-je en m’asseyant à coté de lui

On mangea en silence, moi je faisais ma timide mais lui mangeait sans même me calculer

-         Tu as peur de la nourriture ?

-         Non pourquoi ?

-         Tu as honte de moi ?

-         Non pourquoi ?

-         Tu ne peux pas te contenté de répondre sans posé de question à ton tour ?

-         Si, pourquoi ?

J’éclatais de rire en me rendant comptes que j’avais fais la même chose, il sourit, il a un joli sourire pensais-je, la pression dans la pièce était descendu

-         Mange faut pas après tu vas dis j’ai tout mangé pour te laisser

-         Est-ce que c’est faux ? avec tes grands doigts là tu prends boulet et regarde ma petite main

-         Prends boulet aussi alors ou bien tu veux que je mette dans ta bouche ?

-         Je peux me nourrie toute seule comme une grande fille

-         On ne dirait pas hein. Dit-il en se levant pour aller chercher une bouteille d’eau dans la cuisine

-         Je pensais que tu allais tout manger avant que je ne revienne

-         J’ai eu pitié de toi hein sinon tu n’aurais rien trouvé

Le reste du repas se passa dans un atmosphère détendu ce qui me rassura un peu, je l’aidais à débarassé et faire la vaisselle avant qu’on ne revienne prendre place dans son petit salon

-         Je voudrais te dire merci pour hier, je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris de me comporté de la sorte

-         Tu étais venu faire quoi au bar ? dit-il en éteignant la télé pour me fixé

-         J’étais venu te parler

-         Me parler ? tu avais envie de t’envoyer en l’air soit franche

-         Oui j’avais envie de m’envoyer en l’air ais je venais aussi te faire une proposition

-         Me proposer plus d’argent ?

-         Pourquoi tu ne fais que ramener ça sur le tapis ? un homme peut payer pour coucher y’a pas de soucis ais quand c’est une femme c’est mal

-         Je me fiche des autres femmes qui le font et des hommes sans dignité avec qui elles le font mais je n’admets pas que tu me prennes pour un putain !

-         Je t’ai pas pris pour un putain

-         Ah oui ? quand tu me propose de l’argent pour coucher avec toi c’est me prendre pour quoi ? quand le lendemain tu pars me laissant un tas de billets de banque tu m’as pris pour quoi ?

-         Je voulais juste te remercier pour la nuit que nous avions passée et je ne voulais pas passé pour une menteuse puisque je t’avais déjà dire que j’allais te donner l’argent

Il se leva alla dans la chambre et revint avec une enveloppe qu’il me tendit, je la reconnu aussitôt

-         Tu peux compter le compte y est, je n’ai peut-être rien comme tu l’as dis la dernière fois mais je ne suis pas misérable au point de coucher pour de l’argent

-         Je suis désolée, je ne voulais en rien t’offenser

-         Maintenant tu vas me dire ce que tu veux de moi

-         Je…. Euh… ma

-         Je t’écoute

-         Je voudrais que tu sois mon partenaire sexuel. Dis-je en baissant la tête

-         Développe dit-il en continuant de me fixé

Développer quoi encore eeh c’est quoi il ne comprend pas, c’est le moment de te laissant ma puce me dis une petite voix à l’intérieur de moi

-         Je sors d’une relation assez humiliante et je n’ai pas envie de e mettre dans une autre… mais j’ai des besoins physique et je n’aime pas me disperser sexuellement, je voudrais donc que tu…. Enfin qu’on

-         Que je sois ton plan cul ?

-         Euh… en quelque sorte

-         Soit c’est ça soit ce n’est pas ça, tu veux que je sois ton plan cul oui ou non ??

-         Oui. Dis-je après hésitation

-         Tu as déjà des plans cul ?

-         Noon ! fis-je offusqué

-         Alors pourquoi maintenant et pourquoi moi ?

-         J’ai longtemps cru au prince charmant mais à presque 30ans j’ai compris que dans la vraie vie il n’existe pas je veux donc m’amuser sans prise de tête

-         Tu as peur d’une autre déception

-         Un truc du genre

-         Pourquoi moi ?

-         Tu es le seul avec qui j’ai couché depuis à rupture et j’ai aimé

-         Tu propose donc que je te baise de temps en temps, genre quand tu as envie tu m’appel on se rencontre, je te baise et chacun retourne à ça vie

-         Un truc du genre

-         Madame c’est oui ou non

-         Oui

-         Ok, et j’ai quoi en retour ?

-         Euh…. Je pourrais te dépanner de temps en temps

-         C'est-à-dire 

-         Si tu as besoin d’aide financier ou un truc comme ça

Il éclata de rire

-         Tu te fou vraiment de moi Meliane, ne t-ais-je pas dis que je ne suis pas un putain ? non mais tu t’entends parler ?

-         Mais je…

-         Je vais te faire une proposition et c’est à prendre où à laisser

-         Laquelle

-         on sera partenaire exclusif, on va s’appeler et se voir de temps en temps sans qu’il soit question de sexe, on sortira une fois en passant mais j’insiste il ne sera pas question que de sexe

-         ok mais pas de marques d’affection en public ou de jalousie déplacer, pas d’amis en commun et si l’un veut arrêter il est libre de le faire

-         ça me va

-         marché conclu ?

-         marché conclu. Dit-il en me tendant la main

j’espère que je viens de faire une bonne affaire !

 
Amour et critères