Le piège

Write by Nadiaa

Chap 25


 

Je sursaute 

Ce n'était donc qu'un  rêve, quand je lève la tête elle est effectivement devant moi, et tiens en main  le téléphone de Natacha.


-          Je comprends tout maintenant, oui je comprends beaucoup mieux maintenant. Dis-t-elle 


Elle sort, je me lève et la rattrape, 


-          Tu n’as pas le droit de fouiller dans mes affaires, Wendy moi je ne fouille jamais dans tes affaires


-          Tu es mon mari j’ai tous les droits


-          Tu crois que ça te donne tous les droits ? de plus, Je t’ai emmené à la mairie quand ? rend moi ça vite dis donc !


-          Ahbon ??C’est ce que tu dis maintenant hein ? tout ça parce que tu l’as vu hier ?  dans mon dos en plus,  alors que tu m’avais promis qu’on ne parlerait plus jamais d’elle dans cette maison.


-          Il s’est passé quelque chose de grave hier, si tu me laissais me reposer hier comme je te le demandais, j’allais tout expliquer ce matin tranquillement  mais tu as préféré faire tes crises de folie comme d‘habitude, fouiller mes choses, sache que je ne suis pas en prison toi non plus d’ailleurs chacun doit se sentir libre. Remet moi ce téléphone 


-          Non je ne le ferai pas serge


-          Remet le moi Wendy s’il te plait, ne me pousse pas à bout 


-          J’ai dit non 


Pendant qu’on discutait quelqu’un a sonné et je l’ai arraché de sa main, elle devenait de plus en plus insupportable et j’évitais d’être violent parce que Dieu seul sait ce que je peux faire quand je suis hors de moi.


-          Ça ne va pas se passer comme ça, sache-le. Me lance-t-elle avant d’aller ouvrir le portail 


Je suis allé prendre mon bain, j’avais complètement oublié de remettre à Natacha son téléphone hier. Quand je finis de me laver je m’apprête et sort rapidement de la chambre,  au salon je rencontre la maman de Wendy


-          Bonjour mon fils 


-          Bonjour maman comment tu vas ? 


-          Ça va un peu mon fils et toi ? 


-          Ça va un peu maman merci, je suis en train de sortir déjà bonne journée maman


-          Ahh ! nous aussi on va rendre visite à Winnie tu nous déposes a ndokoti en partant ? 


-          D’accord maman 


-          Maman si j’avais déjà ma voiture c’est qu’on n’a même pas besoin de lui pour nous déposer quelque part. dit wendy 


-          Ça va arriver ma fille, sois patiente ton mari c’est un grand homme 


Je ne comptais même pas passer par ndokoti  mais bon je le fais quand même pour ne pas dire non à la maman, wendy me tient toujours tête sur le trajet elle  ne fait que me lancer des piques même en présence de sa mère, je ne dis rien parce que je suppose qu’elle a quand même raison de se fâcher mais il s’agissait hier d’un problème de vie ou de mort. Je les laisse et je fais demi-tour, 15 min plus tard je suis à yassa.


J’arrive dans la chambre de l’ami de Natacha suffisamment tôt pour les trouver et lui remettre son téléphone, j’arrive et seule la malade est là mais endormie, je n’ai pas envie de la réveiller je laisse le téléphone à côté d’elle pour que personne ne le prend si quelqu’un de mal intentionné entre dans la chambre. 


Quand je sors un policier m’arrête sauvagement, il me cravate à la limite 


-          Qu’est-ce que vous faites là ? dis-t-il 


-          Lâchez moi Mr, lâchez moi, vous croyez quoi ? que porter la tenue vous donne le droit de brutaliser et manquer du respect aux gens. Parlez-moi posément et je vous répondrai avec respect, je l’ai poussé loin c’est à peine s’il ne s’est pas retrouvé au sol.


-          Qui vous a envoyé ? vous brutalisez un homme en tenue ? il revient en force vers moi


-          Je n’ai fait que me défendre, vous m’agressez,  vous aussi de quel droit ?


-          Vous entrez dans une chambre surveillée sans autorisation, j’ai donc le droit de vous arrêter 


-          Me voici, je n’ai rien à me reprocher, vous aurez du commencer par-là plutôt que de m’agresser comme ça sans raison, un peu de tenue même si vous portez une tenue. 


Il me met de côté et m’ordonne de ne pas bouger, je le respecte parce que je comprends sa cause, il entre surveille la malade et revient me demander des excuses.


-          Je croyais que vous lui avez fait quelques choses


-          Et qu’est-ce qui vous dit maintenant que je ne l’ai pas fait ? 


-          Tout va bien pour elle, et en plus vous êtes toujours là  vous n’avez pas fuit


-          En effet, je ne suis pas un délinquant je venais juste  remettre le téléphone de Natacha que j’ai omis de lui remettre hier, je respecte ce que vous faites mais respectez les gens vous aussi.


-          Vous savez où elle est Natacha ?


-          Qui ca la femme du boss ? 


-          C’est qui le boss ? 


Il tend son  doigt  vers l’extérieur, je regarde en direction de son doigt tendu mais je ne vois  personne, je lui dis de toute façon je suis en train de partir, si vous étiez resté à votre poste on aurait évité cet incident.


-          Ne restez pas volez le téléphone que j’ai laissé là sur le lit  parce qu’elle est endormie, la malade.


-          Vous osez manquez de respect a un homme en tenue Monsieur? vous me traitez de voleur ? vous voulez que je vous arrête ?


-          Non boss,  lui dis-je en rigolant (hahhahhahha)


Quand je suis sur le point de sortir du hall de l’hôpital j’aperçois Natacha de l’autre côté de la route, presque là où je me suis garé, elle rigole au éclat  avec son policier, elle tenait en main une boite de café ou de lait, elle le buvait en rigolant, lui aussi riait aux éclats comme un idiot, je me demandais ce qui pouvait autant les animer,  j’ai trainé les pas un moment je manipulais mon téléphone pour ne pas aller vers eux. Quand le gars est entré dans sa voiture, j’ai traversé la route il a démarré et est parti, Natacha s’est retourné et on s’est retrouvé nez a nez.


-          Bonjour toi  dis t’elle 


-          Bonjour Natacha 


-          Tu fais quoi là de bonheur ? 


-          Je suis venue te laisser ton téléphone, hier j’étais bouleversé alors  j’ai oublié de te le rendre. Comme tu n’étais pas là je l’ai laissé dans la chambre de ton amie


-          Ahh ! merci, c’est gentil j’ai cru que le Mr du taxi était parti avec,


-          Non pas du tout il a attendu que je sois là avant de partir,  il me l’a remis, j’ai pris son numéro au cas où  tu voudrais le remercier


-          Oui bien sûr, tu me le donnes s’il te plaît ?


Je l’ai écrit sur un bout de papier je lui ai remis et je n’ai pas tardé 


-          Je venais juste te le rendre, j’espère que ton amie  va beaucoup mieux 


-          Oui ça va de mieux en mieux merci encore


-          Et ton pied, je vois qu’il est bandé


-          Ce n’était rien de grave juste une égratignure 


-          Ok 


On s’est séparé


 

*** natacha***


 

On s’est séparé mais pour dire vrai j’aurai souhaité qu’il reste un peu plus, je me sentais finalement redevable envers lui, il m’a sauvé la vie, mais cela n’enlevait aucunement tout l’amertume qu’il m’a laissé, je le déteste, c’est à cause de lui que je n’ai pas mon bébé avec moi aujourd’hui, je n’oublierai jamais tout ce qu’il m’a fait mais il venait tout de même de me sauver la vie.


J’ai prévenu au travail que je ne viendrai pas, je leur ai dit que je m’étais fait agresser,  ça m'arrangerait même un peu ne pas les voir, ils m’ont donné quelques jours. J’avais passé la nuit d’hier à louer le seigneur et je continuais d’ailleurs à  le faire. Grace à Kevin quelqu’un surveillait la chambre de laure au moins on pouvait être sûr que le danger est éloigné, du moins à l’hôpital.

La  journée d’hier est une journée que je n’oublierai jamais, la pire de toute après celle du jour ou on m’a volé mon enfant.


Pendant que je réfléchis devant la salle où était internée laure le médecin s’approche 


-          Bonjour Mademoiselle 


-          Bonjour docteur, Comment va-t-elle docteur ?


-          Elle va mieux elle est hors de danger, je vous l’ai dit depuis hier, vous êtes de sa famille??


-          Non pas vraiment, mais je le suis presque


-          Okey ramenez des choses pour elle, il lui faut ses affaires personnelles 

Humm j'allais faire comment pour prendre ses choses chez elle sans me faire tuer par son mari qui courait encore des rues, on n’a toujours pas pu le repérer c’est ce que m’a dit Kevin, et tant qu’il est encore libre nous sommes toutes les deux en danger.


Ma maman me disait toujours qu’à ma naissance un devin lui avait dit que j’ai une grande mission sur terre, que je vais sauver des vies, que je vais rencontrer tellement d’obstacles dans ma vie, mais que ça ne resterait pas éternel, c’était donc vrai ? Je n’ai peut-être pas sauvé des vies mais je suis toujours disponible quand quelqu’un en danger  a besoin de moi, c’est plus fort que moi je n’arrive pas à rester indifférente quand quelqu’un a besoin d’aide, c’est peut-être réellement ma mission sur terre ? Si non pourquoi ma vie est-elle si compliqué ? Pourquoi je dois toujours me retrouver dans des situations les plus extrêmes, pourquoi dois-je toujours prendre d’énormes risques, pourtant je suis consciente du danger que je coure ??  Je suis bien consciente du fait que ça peut même couter une vie, ma vie  mais je ressens souvent comme un énorme besoin d’assister les gens en détresse, même si moi-même je le suis toujours. 


Après avoir cogité longtemps je suis rentrée chez moi prendre un peu d'argent je suis allée au marché acheter quelque petites choses dont laure pourrait en  avoir besoin là-bas.

Plus tard je suis allée la voir et on a un peu discuté, elle a mangé un peu ce que je lui avais ramené.


-          Laure je pense que tu devrais après l’hôpital allé au village voir ta mère, vous devriez vous réconcilier 


-          Oui je le pense aussi mais avant que je ne le fasse, il faut qu’on arrête d’abord martin, sinon je serai toujours en danger et elle aussi d’ailleurs, pourtant elle est la seule famille qui me reste aujourd’hui.


-          La police n’a toujours aucune piste de là où il se trouve ?


-          Non aucune, je commence même à douter d’eux d’ailleurs, et s’il les avait acheté ? 


-          Non ne pense pas toujours que tous les policiers sont corrompus, nous avons encore des gens sincères dans ce pays, regarde par exemple le Mr du taxi, il nous a aidé sans même nous connaitre


-          Je te dis, il faut que tu le contactes un jour pour qu’on le remercie personnellement 


-          Oui bien sur


-          Natacha s’il te plait tu pourrais un peu allez a la caisse voir à combien s’élève déjà la facture? je vois si je peux payer, j’ai ma carte avec moi-même si je doute fort qu’elle passe encore je crois qu’elle a été bloquée mais va quand même s’il te plait je n’ai pas envie d’être surprise à la dernière minute et me retrouver, sans argent pour payer un montant élevé.


-          Au pire des cas on va cotiser pour régler cette facture, mais tu as raison faut qu’on sache quand même combien ça fait déjà. J’y vais de ce pas


-          D’accord, je ne cesserai jamais de dire merci à Dieu de t’avoir mise sur mon chemin, a ton si jeune âge tu as bravé tellement de choses déjà, je suis tellement en admiration sur ta personne


-          Orrr, regarde comment je rougis déjà ? toi aussi tu es une personne formidable qui mérite tout  le bonheur du monde. Tout ça va s’arranger tu verras 


-          D’accord 


Je suis allé demander à la caisse ce qu’il fallait payer pour elle et on m’a dit que tout avait déjà été réglé par la personne qui l’a emmené à l’hôpital. 


Humm serge avait déjà tout régler vraiment ? Je lui ai fait le retour elle était tellement surprise de cet élan de générosité de sa part, surtout  qu’il ne la connait même pas.

Plus tard quelque policiers sont venu à l'hôpital pour prendre sa déposition, je les ai laissé discuter.


Assise sur le ban dehors à la cour  de l’hôpital je pensais à mon enfant, J’ai pensée très fort à lui pendant cette horrible soirée d’hier je me posais mil et une question. Si je mourais hier  je n’allais plus jamais le revoir, et s’il était déjà mort ? Non j’ai une lueur d’espoir, mon instinct maternel ne peut pas me tromper, je sens qu’il est encore là même si loin de moi, je ne pouvais pas perdre espoir, à l’instant quelque chose me revient dans la tête, j’y pense depuis hier mais c’est un peu brouillé, il faut que j’y voie plus clair, j’en parlais avec Kevin mais sans précision ce n’est pourtant pas quelque chose à négliger.

Je suis restée dehors un moment après je suis  rentrée dans la salle, les policiers nous informait de la situation des autres détenue de la maison là, elles avaient été enlevées tout comme nous mais depuis quelques jours. Mon téléphone a sonné je sors décrocher 


-          Madame ne t'approche plus jamais de mon mari tu as compris non ?  plus jamais sache que tu l'as perdu et qu'il est désormais à moi ne le recontacte plus jamais, pauvre fille désespérée.


-          Hahhahhha Wendy c’est toi c’est ça ? je peux comprendre ta frustration dans ta voie ma pauvre 


-          C’est toi la frustrée, Pauvre manipulatrice il n Ya que comme ça que tu peux encore espérer le voir pourquoi tu le manipules ? Tu n’as pas compris qu’il est marié et que toi c’est du passé ?


-          Ecoute moi très bien petite idiote je n’ai pas besoin de raconter des bobards, mensonge tissés de toute pièce à un homme pour qu’il soit à moi, comme toi tu le fais tu as compris ? s’il est venu à mon secours c’est parce qu’il a voulu pas par manipulation maintenant si tu as mal parce qu’il ne t’a pas prévenu avant de me secourir c’est entre vous là-bas moi quoi ?


-          Peut-être que je passe encore en priorité dans sa vie, et c’est peut-être ça qui te choque qui sait 


-          Haha fait moi rire si ça peut te soulager contente toi de penser ce que tu veux pour soulager ton aigreur. Toute façon je t’ai prévenu tu ne sais pas de quoi je suis capable pour défendre ce qui est à moi fais gaffe et retient très bien que serge est désormais à moi oui on est marié ma chérie. 


-          Wendy quand toi et moi on va se croiser un cadavre va tomber tu vas me dire pourquoi tu m’avais drogué pour faire des photos et envoyer à serge.


Elle a raccrochée 


Quelques jours plus tard nous sommes sortis de l’hôpital, laure allait beaucoup mieux, Kevin ne nous lâchais pas au contraire on se rapprochait de plus en plus, lui était toujours là pour moi.

Des semaines sont passées Laure vivait chez moi en attendant,  on partageait ensemble ma chambre, son mari était toujours introuvable on nous a informé de tout ce qu'ils ont trouvé chez elle quand ils sont allés perquisitionner ils ont arrêtés tout le monde sauf le patron, j'avais repris le travail Laure ne pouvait pas encore elle était encore convalescente.

Au travail tout allait bien j'avais toujours du mal à regarder en fasse le comptable et la daf

Je ne savais toujours pas ce qui était arrivé à maman Anne il y’ avait un nouveau coordinateur qui la remplaçait il ne disait rien par rapport à elle, juste qu’il est là pour un temps.

Lui et moi on s'entendait plus tôt bien, Laure est resté plus d'une semaine à la maison elle était sur traitement moi au travail tout allait plutôt bien, Kevin se rapprochait de plus en plus de moi tout le temps il m'invitait prendre un pot mais je trouvais toujours une excuse pour ne pas honorer au rendez-vous, au fond je savais ce qu’il voulait mais je ne me sentais pas encore prête à franchir cette étape, celle de me mettre encore avec quelqu’un, j’avais encore beaucoup trop d’amertume, de rancœur que je ressentais au fond de moi, et je ne voulais pas qu’il souffre.

Un soir je suis rentrée et je parlais avec Laure elle m'a convaincu d'accepter le rendez-vous de Kevin


-          Tu es jeune refait ta vie – dit-elle 

le lendemain au boulot j’ai fait un message a Kevin pour lui dire que j’étais ok pour qu’on sorte le soir s’il le voulait encore, il en  était ravie et on s’est donné rendez-vous ce soir-là même il s’est proposé de passer me chercher au magasin pour  me déposer chez moi et de revenir me chercher plu tard pour qu’on sorte.  Pendant qu’il m’accompagnait chez moi j’avais comme impression qu’on était suivi par une voiture mais on ne faisait pas attention, ce n’était d’ailleurs pas la première fois que cela arrive. Il m’a laissé à la maison 


Plus tard il est revenu me chercher au carrefour nous sommes sorti prendre un pot 

Il m’a dit qu'il m'apprécie énormément, et qu’il aurait aimé qu’on franchisse un pas si je le permets, moi je lui ai dit que je n’étais pas encore prête.


-          Kevin je suis passé par tellement de chose, je n’ai pas envie de te faire souffrir, je ne me sens pas encore prête à franchir ce pas comprend moi s’il te plait.


-          Mais tu es encore jeune Natacha, pourquoi tu veux t’enfermer sur tes blessures du passé ? pourquoi ne pas les laisser guérir ? laisse-moi les soigner s’il te plaît. Je veux le faire 


-          Je t’apprécie énormément Kevin, et je n’ai pas envie de te perdre crois-moi, tu m’as tellement aidé jusqu’ici, je n’ai pas envie que cette histoire vienne nous séparer, donne-moi un peu  du temps peut-être j’apprendrai à faire à nouveau confiance pour le moment je ne me sens pas encore prête comprend  moi s’il te plaît 


-          Bien sûr que je te comprends, et je n’ai surtout pas envie de te mettre la pression crois-moi, je pense juste que tu es suffisamment jeune pour refaire ta vie, tu as trop de consternation, trop de douleur en toi, il est peut-être temps de passer à autre chose.


La soirée se passait mais dans une atmosphère glaciale, on est resté un moment, à boire et à regarder les autres s’amuser. Kevin à commencer à confesser 


-          j‘ai tellement fait souffrir les femmes dans le passé, aujourd’hui je pense que je paie le prix


-          Pourquoi le dis-tu ?  tu es encore jeune pourtant 


-          34 ans ? c’est jeune ça ?


-          Bien sûr, pourquoi tu les faisais souffrir ?


-          Parce que je me suis toujours voué à mon travail, je voulais vite évoluer dans ma Carrière, je ne consacrais pas trop  du temps aux femmes, je passais du temps avec elles après je ne prenais plus aucune nouvelle. Je m’en foutais si elles étaient là ou si elles partaient beaucoup d’elles en ont souffert, elles en parlaient mais ça ne me touchait pas, chacune d’elle sortait de ma vie en me donnant des paroles de malédictions.


-          C’était mal, très mal, elles se sentaient certainement  comme des objets sexuels, genre quand tu as besoin d’elle tu es là  après tu disparais, le travail ne doit pas empêcher les bonnes relations entre les personnes, la vie ne se résume pas qu’à travailler même s’il faut bien travailler pour manger.


-          Je peux comprendre que ton travail soit passionnant mais…


-          Tellement ça me passionnait 


-          Et aujourd’hui ?


-          Ça continue d’être avant tout une passion, sauf que moi je vieillis déjà là, il faut à un moment pensé à se responsabiliser, tu ne penses pas ?


-          Complètement  d’accord  


On a discuté encore un moment le temps de vider mon verre puis nous sommes partis, Kevin tenait à ce qu’on s’arrête à santa Lucia, il avait quelques petites choses à prendre là-bas pour la semaine, et moi je devais profiter pour  prendre des choses pour laure.


Nous sommes arrivés là-bas on a passé la commande de tout ce qu’on voulait emporter quand on a fini nous sommes sorti  de l’enseigne, dehors il y’avait un attroupement, des personnes criaient et se bagarraient même presque.


-          Natacha je suis désolée mais il faut que je voie ce qui se passe là-bas. Dis t'il 


-          Oui bien sûr vas y 


Il est allé et je l’attendais à côté de la voiture quand il est revenu, il était  avec une femme  la tête baissée et un homme plutôt très âgé 


-          Vous allez me suivre au commissariat c’est là-bas que nus allons régler cette affaire.


-          D’accord chef elle va me rembourser tout ce qu’elle m’a déjà volé jusqu’ici 


Quand je les regarde avec insistance je vois que je remarque la fille mais pas le monsieur, c’est Winnie sans l'ombre d'un doute.


Mais qu’avait-t-elle fait à ce monsieur pour qu’on la ridiculise de la sorte ? Quand elle me voit elle baisse la tête, Kevin s’excuse auprès de moi, et me fait comprendre que le boulot n’attend pas qu’il va les emmener au poste, je ne suis pas du tout gêné.


-          On va au poste ensemble et puis je te dépose ? ou comme la maison n’est plus loin d’ici je te dépose d’abord


-          Ce n’est pas loin ma maison Kevin, tu peux les emmener je prendrais un taxi, t’inquiète pas je comprends très bien la situation.


-          D’accord merci beaucoup 


On s’est fait un bisou et il les a emmenés avec lui  


J’ai pris le taxi qui m’a laissé à mon entrée quand je descendais à pieds au quartier quelqu’un m’interpelle, il était très tard et ce coin totalement obscure. Je prends peur et je veux retirer mes talons et courir, il voit ce que je veux faire 


-          Petite ressé n’aie pas peur hein ? je suis ton bon grand ici au quat  je veux juste te ask  un way tu ya non ?


Je m’arrête et reste à distance en espérant que quelqu’un passe par là mais personne ne passait à l’instant.


-          Dis-moi grand frère


A l’heure-là je lui donnais tout le respect nécessaire, j’avais tellement peur


-          Tu vis seule là-bas dans ta kam (chambre) ?


Silence 


Je n’ai pas envie de répondre  quand je prends toute suite peur, comment il sait où j’habite, jusqu’à me demander si je vis seule, il veut faire quoi ?


-          Tu ne veux pas répondre ? tu as peur de moi ? moi je suis un protecteur dans ce quartier tu ya non ? si je te ask c’est pour te protéger 


-          De qui et de quoi ?


-          Depuis quelque jours il y’a des personnes qui ne sont pas du quat ci qui viennent tous les jours ici ask des ways sur toi, mes bons petits du quartier m’ont dit ça c’est pourquoi je veux savoir. Moi on m’appelle grando je contrôle tous les dossiers de ce quat et je ne permets pas qu’on fasse du mal au petite ressé de ce quat, surtout quand elles sont polies comme toi là.


Je le regardais et ne savais  pas quoi lui dire finalement il me dit 


-          Ok si tu ne dis rien ça va alors, j’ai vu comment on emmenait une jeune ressé aujourd’hui mais comme je ne la no (connais) pas je me demandais si elle est du quartier ou pas, un petit m’a dit que tu vis avec elle. Mais bon peut-être qu’il s’est trompé.


Il est parti, mon cœur a commencé à battre, qui avait emmené laure ? Si c’est elle.


Je retire mes talons je prends une course jusqu’à chez moi , je trouve la porte grande ouverte  Laure n'y étais plus les choses en désordre dedans comme s'il y’avait eu une bagarre.

Pendant que je me renseignais chez les voisins j'ai eu un appel de Fabrice 


L'histoire de Natach...