Le psycho-sociopathe violeur Chapitre 3
Write by Verdo
LE PSYCHO-SOCIOPATHE VIOLEUR (Nouvelle) Chapitre 3
Après les retrouvailles, Smith repartit à l’hôtel où il était logé et promit de repasser le lendemain avant son départ de la ville. Sincèrement, il n’avait pas du tout apprécié le nouveau mec avec qui trainait sa grande sœur. Son intuition de flic la lui disait. C’est pour cette raison que cette nuit même il fit des recherches sur Chris BARBEN et il se rendit compte qu’aucune information n’apparaissait sur lui nulle part même dans les dossiers de la police bref il n’existait pas de Chris BARBEN. Alors, une idée lui est venue. Il téléphona à Luc et lui demanda de lui envoyer une de ses photos tout en lui interdisant de le raconter à sa mère. Ce qui fut fait. En tant qu’unique frère et en plus flic, il a ce devoir de protéger sa sœur qui d’ailleurs venait à peine de perdre son mari. C’est pour cette raison qu’il a décidé de le faire discrètement. Il introduisit sa photo dans le logiciel de reconnaissance faciale de la police et peu de temps après les informations qui lui tombaient sous les yeux lui ont failli l’envoyer dans le coma. Ce type ne s’appelait même pas Chris. Son vrai nom c’est James Killer. Accusé de meurtres, viols et de harcèlements dans différentes affaires mais jamais inculpé. Pour les journalistes, il fait disparaître toutes les preuves avant que la police ou les enquêteurs ne débarquent sur les lieux. C’est pour cette raison que les habitants de son ancienne ville l’ont mis à la porte.
Furieux, Chris attendait que Smith ne sorte de la maison avant d’y retourner convaincre Ornelly de la suivre ou la forcer au cas où elle refuserait. Il appuya plusieurs fois sur la sonnette d’alarme avant que le portail ne s’ouvre. Il sonnait vingt trois heures trente et la plupart ronronnait déjà.
- Chris, mais qu’est-ce que tu fais ici ? Il est vingt trois heures trente. Lui lança Ornelly.
- Tu te rends compte de tout l’effort que j’ai fait pour organiser cette soirée ?
- Quoi ? On en a déjà parlé et je me suis excusée. Ce n’est pas de ma faute si mon frère est là. Mais putain qu’est-ce qui t’arrive ? Et qu’est-ce que tu fais à cette heure ici ?
- Je suis venue te chercher. Monte dans la voiture. On y va.
- Quoi ? Aller où à cette heure de la nuit ? Pourquoi tu te comportes de manière si étrange ? Je te l’ai déjà dit. Je ne peux pas abandonner comme ça mes enfants à cette heure de la nuit. On se verra dans le week-end.
- Non, C’est ce soir que je veux te voir alors tu dois me faire ce plaisir. Monte dans cette putain de voiture.
- Mais tu es bizarre. Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?
- Non Chris, je ne monterai pas dans ton Pick up. Il est vingt trois heures et mes enfants dorment. Je ne les laisserai pas tout seuls ; en plus je dois vite me réveiller demain pour le boulot.
- Et lorsque tu avais accepté qu’on passe la soirée ensemble ? Ce n’était pas pour faire comme l’autre fois ?
- Je crois qu’on s’est mal compris Chris. On avait juste prévu dîner ensemble et après tu me ramèneras chez moi ; pas que je passe toute la nuit entière avec toi. Je suis une mère et j’ai des astreintes à respecter. Tu comprends un peu ? Mes enfants sont ma priorité et ils passent avant tout.
- Ah oui tes enfants sont ta priorité ? C’est comme ça que tu veux se la jouer maintenant ? (Allant dans tous les sens ; des vas et vient puis revient avec un ton calme). Ecoute Ornelly tu ne peux pas comprendre. J’ai besoin de toi ce soir alors s’il te plaît, ne refuse pas de me suivre ou je serai obligé d’utiliser une autre méthode qui ne te plaira pas du tout. Je t’en supplie. Je ne me comprends pas moi même. S’il te plaît.
- Non. Je t’ai déjà dit que non. Je ne viens pas avec toi. Va-t-en maintenant ou j’appelle la police.
- La police ? Qu’est-ce que les flics viennent foutre dans notre conversation ?
- Tu me saoules avec tes histoires. Puisque tu ne veux pas partir gentiment, au moins les flics t’obligeront.
- Ne t’avise pas à commettre cette erreur Ornelly. Je n’avais pas prévu cette option mais si tu te hasardes à faire un pas en arrière, tu le regretteras toi et tes mômes tout le reste de ton existence.
- Ah bon ? Et qu’est-ce que tu vas me faire ?
Bien avant qu’il ne réponde, elle referma rapidement le portail avec une certaine force sous son nez tout en se dirigeant vers la table du salon précisément où se trouvait le téléphone fixe. Elle le saisit et commença à composer le numéro de la police pour les avertir de ce qui est en train de se passer mais le temps ne lui permettra pas de lancer l’appel parce qu’il a réussit à défoncer la serrure du portail avec un gros marteau et dans sa main se trouvait le flingue qu’il avait préparé au cas où elle refuserait d’obtempérer facilement. Il se dirigea vers elle et chargea le pistolet comme s’il allait abattre un animal sauvage. Le fixe qu’elle tenait en main se retrouva fracassé en mille morceaux par terre. Elle s’agenouilla et le supplia de toutes ses forces de ne pas l’abattre mais ce n’était pas lui, ses intentions. Si seulement elle avait facilement accepté de la suivre jusqu’à la cabane, rien de tout ceci n’allait arriver. Mais il a déjà commencé et il faut que ça aboutisse. Alors, il sortit de sa poche une corde et du chatterton et commença à lui attacher les deux mains par derrière et ensuite la bouche. Les bruits qui émanaient du salon ne permettaient pas à Luc de vraiment s’endormir profondément. Fatigué de cela, il descendit les escaliers pour voir ce qui s’y passait.
- Maman ! Qu’est-ce qui se passe ? Chris ? Pourquoi as-tu une arme braquée sur la tempe de ma mère ?
- Luc, appelles oncle Smith s’il te plaît, appelle le. Lui cria sa mère.
Chris pointa maintenant l’arme sur lui.
- Toi, viens par ici ! et assois-toi aux côtés de ta mère. Personne ne va appeler personne ici. Viens par ici ou je te colle une balle en pleine tête. Où es ta sœur ?
- Eu eu eu eu euh elle dort toujours.
- Okay.
Après l’avoir aussi attaché à côté sa mère, il monta à la chambre d’Angella et ferma à clé sa porte en retira tout doucement la clé de la serrure pour ensuite la mettre dans sa poche. Quelques instants plus tard, il rejoignit les autres au salon et toujours avec l’arme pointée sur eux, il les força à rentrer dans le pick up et direction la cabane. Sur la route, il était pensif au lieu de se réjouir que son plan marchait à la perfection. Ses idées étaient focalisées sur Luc. Que ferait-il de lui puisqu’il n’avait pas sa place dans cette dernière partie du plan ? Le tuera-t-il aussi comme sa mère ? Non ; il n’a pas l’habitude d’exécuter la gente masculine. D’ailleurs il ne l’a jamais fait et le petit ne sera pas l’exception à la règle. Reste à savoir.
Le téléphone de Smith vibra. Il rêvassait en étant en ébat sexuel avec une fée des caraïbes. C’est justement les vibrations du téléphone qui lui firent revenir sur notre fameuse planète terre avec son pénis droit comme un pilon tout en position de tir à l’arc.
- Putain ! Donc tout n’était que rêves ? J’ai failli gicler en désordre comme un cheval. Mais bon je me suis au moins réveillé pour éviter un truc pareil. Mais qui peut m’appeler à une heure pareille de la nuit ? Allo, qui est à l’appareil ?
- Monsieur Smith, ici Bertha. La voisine de votre sœur.
- Ah Bertha. Mais pourquoi m’appelez-vous à cette heure de la nuit ?
- Au fait, je venais de terminer ma prière mais j’ai remarqué que le portail de votre sœur était grandement ouvert avec la lumière. Je me suis rapprochée et l’ai appelé en vain sans réponse. Comme je vous ai vu sortir il y a pas mal de temps de chez elle, j’ai voulu vous informer. Je suis très inquiète parce que je ne l’ai jamais vu laisser sa porte ouverte ni la lumière allumée à cette heure de la nuit.
- Ma sœur ? je les ai quittés ça fait à peine trois heures de temps. Avez-vous essayé sur son téléphone ou le fixe ?
- Oui sur les deux. Je ne fais que tomber sur son répondeur.
- Okay, okay. Je vais aussi l’appeler et si ça ne passe pas, je te rejoins là bas. Normalement je devais revenir chez elle pour l’informer de quelque chose que d’important mais je ne savais pas à quel moment le sommeil m’a prit.
L’appelant à plusieurs reprises, il se rendit à l’évidence de ce que disait Bertha. Sur le champ, il enfila un t-shirt et un pantalon, sortit son bolide du garage et prit la direction de la maison de sa sœur. Sur le chemin, il téléphona au poste de la ville pour les mettre au courant. Ces derniers ont promis d’envoyer une équipe qui le rencontrera sur place. Son cœur en jachère, il se lança dans ses idées histoire de chercher une approximative d’hypothèses à ce qui peut bien en train d’arriver. Où peut bien aller sa sœur à cette heure de la nuit ? Sans le savoir, son bolide détourna maladroitement chemin et cogna un arbre pas loin de la route. Le choc le fit sombrer dans un profond sommeil.
Au même moment à la cabane.
Chris les attacha dans des chambres différentes. Pour le jeune Luc, il n’a pas encore décidé du sort qui lui est réservé. Mais pour ne pas qu’il assiste à la mascarade de sa mère, Chris commença à préparer la puissante drogue pour le la lui administrer afin qu’il s’endorme. Luc, frustré le regardait faire sans broncher. Mais il rompit le silence lorsqu’il s’approcha de lui avec l’aiguille en main.
- Pourquoi faites-vous cela ? Vous nous avez fait croire que vous êtes dignes de confiance. Vous avez tout fait pour nous conquérir surtout ma mère. Tout ça pour quoi en fait ? Nous tuer comme des chiens ?
- Ecoute petit, je n’ai rien contre toi. Si seulement ta mère s’était comportée bien en acceptant de me suivre, tu ne serais pas ici. D’ailleurs, je ne sais même pas ce que je ferai de toi. Mais il serait mieux pour toi que tu n’assistes à ce qui va arriver. C’est pour cela que tu vas dormir tranquillement comme un bébé lorsque j’aurai fini de remplir tes veines de cette drogue puissante.
- Ne vous approchez pas de moi sale monstre ! Ne vous approchez pas. Si vous touchez à un seul cheveu de ma mère, je vous tuerai de mes propres mains.
- (Rires) balivernes ! Comme ça tu vas me tuer toi ? Pourquoi ne le fais-tu pas en même temps. Si tu n’as rien à dire, vaut mieux la fermer. Ne vois-tu pas que tu es en position non dominante ?
- Non s’il te plaît Chris, pitié. Ne fait pas ça s’il te plaît. Pour l’amour de Dieu. Ne m’endors pas.
- Ecoute, c’est pour ton bien alors chuuu. Ça ne te fera pas de mal.
- Ne fais pas de mal à ma mère s’il te plaît. Elle est la seule qui nous reste. Je t’en supplie.
Il saisit violemment son cou et lui injecta la drogue. Quelques secondes plus tard, ce dernier sombra dans un profond sommeil. Il l’attacha cette fois çi tout son corps avant de le mettre dans un vieux congélateur qui se trouvait juste à côté. Ensuite il sortit de la chambre et ferma la porte à clé avant de rejoindre sa mère de l’autre côté.
- Qu’as-tu fait de mon fils sale monstre ?
- Ne t’en fais pas pour lui. Pense plutôt à ce qui va t’arriver toi.
- Quoi ? qu’est-ce qui va m’arriver ? Qu’est-ce que tu vas me faire bon sang ? Et mon fils ? Qu’as-tu fait de lui ? S’il te plaît, laisse-moi partir s’il te plaît. s’il te plaît Chris.
- Non, tu ne vas aller nulle part. si tu m’avais juste accompagné, ton fils aussi ne serait pas dans ce sacré pétrin. Je n’ai rien contre toi Ornelly mais il se peut que j’ai une certaine gangrène vers la gente féminine surtout vous les veuves et tu vas aussi devoir en payer le prix comme tes prédécesseurs.
- Mais Chris, je ne t’ai rien fait qui puisse t’importuner ou te faire avoir un quelconque désarroi à mon égard ! Je t’ai fait confiance parce que tu t’es comporté en un parfait gentleman. Je pensais construire un truc avec toi mais je me suis carrément trompée à ton sujet. S’il te plaît, ne me fait pas de mal. Au moins pour ces deux mois de moments que nous avions pensé ensemble.
- Ecoute, je ne m’appelle même pas Chris. Tout n’est que mise en scène pour te faire tomber bêtement dans le panneau.
- Et qu’est-ce que tu veux de moi ? Je ferai tout ce que tu voudras mais épargne mon fils je t’en supplie.
- Je veux que tu souffres avant de mourir. C’est tout ce que je veux de toi.
Il se dirigea vers la table et se saisit du sac dans lequel figuraient tous ses outils de tortures qu’il prit le soin de sortir un à un en les déposant par terre. A chaque outil, il donna un surnom. Dans sa tête, tout se passerait petit à petit, étape par étape et il prendrait bien le plaisir de savourer chaque instant à la lettre. D’abord bien la torturer jusqu’à ce qu’elle la supplie avant de la décapiter et ensuite l’incinérer et garder les cendres auprès de celle des autres victimes.
A suivre
Koffi Olivier HONSOU
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